07 11 2008
La colère légitime des producteurs de lait
Par Nicolas Dupont-Aignan le vendredi, novembre 7 2008, 17:48 - Agriculture - Lien permanent
La colère des agriculteurs face à l’effondrement de leurs revenus est légitime et mérite d’être entendue. Elle révèle le double langage qui règne sur la nécessaire régulation de notre économie.
Le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, annonce mercredi une conférence sur le revenu agricole mais en même temps il a laissé détricoter les mécanismes qui permettaient dans le passé de justement garantir ce revenu.
L’exemple du lait est intéressant. Bruxelles fixe un prix minimum garanti, mais bien trop faible, les cours du lait n’étant encore jamais descendus à un tel niveau. Il existait en France, auparavant, un prix interprofessionnel qui permettait d’éviter une surenchère à la baisse entre les grandes surfaces, les coopératives et les producteurs. Malheureusement ce prix interprofessionnel a été supprimé au nom du soi-disant respect de la libre concurrence.
Certaines coopératives et transformateurs se sont engouffrés dans la brèche pour réduire le prix d’achat au producteur, les plaçant encore plus en difficulté.
De son côté, la Commission de Bruxelles, en augmentant les quotas de production à cause des fluctuations à la hausse de l’an dernier, a incité davantage d’agriculteurs à produire du lait. Mais, nouvelle imprévoyance, elle n’a pas créé de mécanisme d’amortissement en cas de retournement du marché. Le résultat ne s’est pas fait attendre.
D’un côté, une offre trop importante, de l’autre, la loi de la jungle dans la fixation des prix. Comment s’étonner du désarroi des petits producteurs !
Il ne sert à rien de faire avec la production de lait ce qui a été fait avec la pêche. Des grandes promesses d’intervention, mais de l’autre le refus de s’attaquer vraiment à Bruxelles comme à Paris, à la dérégulation générale. Parfois, des mesures d’aides partielles et de dernière minute, en réalité interdites par la Commission, laquelle finit immanquablement par réclamer à leurs bénéficiaires leur remboursement sans aucun délai.
Si on veut vraiment garantir l’aménagement du territoire, permettre à nos petits agriculteurs qui dépendent du prix du lait pour survivre de continuer leur exploitation, garantir la qualité des productions, éviter les fluctuations chaotiques à la hausse ou à la baisse qui désorganisent complètement le marché, il n’y a qu’une solution et une seule : organiser la production, les marchés et mettre en place des prix-plancher décents.
L’aveuglement européiste du ministre de l’Agriculture lui interdit aujourd’hui de prendre les mesures qui s’imposent.
Le Président de la République multiplie les pétitions de principe qui vont bientôt faire passer Besancenot pour un modéré, mais son gouvernement manifestement n’a absolument rien compris à la colère qui gronde, à l’injustice qui devient de plus en plus insupportable et au désarroi important de nos agriculteurs.
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Commentaires
Lors de la crise de 29, notre agriculture nous a permis de résister plus longtemps.
Aujourd'hui, des attaques venant de l'Europe frappe de manière régulière notre agriculture et nos pécheurs. Pourquoi? Y a-t-il une volonté délibérée d'affaiblir la France?
Il est certains qu'en matière de produit alimentaire, on assiste à un phénomène étonnant; les prix d'achat sont payés de moins en moins au premier maillon de la chaîne et les prix de vente sont de plus en plus élevés au dernier maillon de la chaîne.
Qui s'en met plein les poches? Il serait facile d'intervenir dans les filières qui dérape. Quand allons avoir enfin quelqu'un qui aura le cran de se fâcher avec les ripoux?
La France préside depuis 4 mois l'UE et rien n'a été fait par le ministre de l'agriculture
Encore une fois il faut descendre dans la rue ; manifester pour être écouté et surtout pas entendu car Bruxelles et les commissions bloquent tout
Ca suffit Claquons la porte
allons dans la rue TOUS ensemble et mettons ce président dehors !
l'illusion est a son comble , maintenant c'est l'incompétence notoire
Nicolas il faut monter plus fort au créneau; réclamer la démission allez dans la rue même avec Besancenot le peuple va être prêt
Chassons ce petit dictateur ... Sarkophage de notre avenir.
Pour les consommateurs, les prix grimpent, grimpent, tandis que le revenu agricole baisse, baisse ……..
Partout en France, le monde agricole manifeste, toutes branches confondues. On le retrouve aux préfectures, dans les supermarchés et sur les routes. Par cette action, la FNSEA apostrophe le gouvernement avant la conférence sur les revenus des agriculteurs prévue le 12 novembre au ministère de l'Agriculture pour obtenir, entre autres, des allégement de charges.
La FNSEA fait aussi de la pédagogie en interpellant les consommateurs dans les supermarchés et sur les routes. Il est vrai qu’entre l’industriel agro-alimentaire et le petit exploitant il y a une très grande différence. Les buts ne sont pas identiques et les intérêts qu’ils suscitent encore moins. Pour des raisons stratégiques, les exploitations traditionnelles sont perçues chez les décideurs comme une simple galle, donc peu considérées.
dlrcomminges.jimdo.com
tres bon poste de nda
"bizarre" comme le prix d'achat du lait aux producteurs baisse et pourtant les prix montent .....
mais pour moi le problème est que beaucoup de français ne savent pas vraiment ce qu'est la constitution européenne et en quoi elle influence notre quotidien et oblige notre état ( qui celui ci pourrait faire changer les règles du jeu ...) à laisser une politique de libre échange catastrophique
bonjour à tous. Si on se rappelle la dernière "crise du lait", on nous a dit peu après que nos petits producteurs étaient handicapés par un cheptel insuffisant pour répondre à la demande "qui allait s'accroître régulièrement", qu'on allait revoir la question, mais qu'on perdrait de l'argent car augmenter l'effectif de laitières prendrait du temps. Tout ceci démontre si besoin était que les décisions et mesures sont prises par des incapables à Bruxelles, qui ne savent rien de l'agriculture, qui se plantent régulièrement dans leurs prévisions, et aggravent la situation de notre agriculture (dont Bruxelles s'emploie depuis des décennies à réduire les effectifs et les revenus, tout comme pour notre pêche). Assez de dérèglementation, de diktats de cette P... de Commission, de brassage absurde de produits entre producteurs: a-t-on besoin de produits laitiers allemands? Est-il utile de voir sur les étals des grandes surfaces des moules hollandaises? De la viande de Nouvelle-Zélande, alors que nous avons d'excellentes races à viande, bovines et ovines? On pourrait continuer longtemps à évoquer les absurdités de ce qui tient lieu d'Europe. La France est au bord du gouffre, Sarkozy la pousse sciemment, s'imaginant l'asservir à son suzerain US. S'il n'y a pas de prise de position TRES energique des partis d'opposition dans des délais brefs, l'exaspération et -hélas- le désespoir des citoyens amènera des désordres graves. Ce n'est pas du catastrophisme, c'est l'impression d'un citoyen qui côtoie chaque jour beaucoup de gens modestes, qui ne sont pas des voyous mais des gens paisibles, rencontrant dans leur vie de tous les jours de plus en plus de problèmes pour vivre, malgré leur travail-quand on ne leur a pas enlevé-et qui n'accepteront pas indéfiniment de se priver, ni d'attendre la prochaine taxe.Les grandes déclarations élyséennes resteront, comme toujours, du bagoût sans lendemain. Il doit bien être possible pour les partis d'opposition d'oublier pour un jour leurs divergences et d'organiser une manifestation citoyenne du refus de cette austérité QUI N'EST PAS UNE FATALITE! Mettons aux commandes du pays des gens sérieux, assistés non pas de cette faune innombrable de pseudo-spécialistes, mais de gens issus des secteurs économiques et sociaux, industriels, agricoles, connaissant leur affaire et oeuvrant pour le bien commun. Même le G7 a avoué que le capitalisme de papa était en fin de course. Nous n'avons que faire de dirigeants s'affairant à prolonger le libéralisme actuel. Il faut revenir au bon sens, à la justice, au peuple souverain.
A noté que Sarkozy a clairement annoncer que les 27 étaient tous d'accord pour que nous soyons les dindons de la farce.
En effet, il a annoncé qu'aucun pays européen n'auraient recours au protectionisme et que la seule solution pour sortir de la crise était d'obtenir très rapide un accord OMC sur le libre échange.
Vous avez raison, Mr Dupont-Aignan, d'insister sur la structure du marché. Au nom du l'idéologie libre-échangiste, les différents gouvernements européens et la Commission européenne ont prétendu supprimer toute forme de régulation de la production et des prix.
Autre donnée importante : le refus de toute forme de protectionnisme expose nos agriculteurs à la concurrence mondiale. Cette concurrence étant issue notamment de pays où les coûts de production sont plus faibles qu'en Europe, aboutit à la fixation de cours mondiaux inférieurs aux coûts de production européens. Ce qui explique que, malgré des aides isolées, nos agriculteurs n'arrivent plus à vivre de leurs revenus.
Ce constat peut être dressé pour toute l'activité agricole, pas seulement la production laitière.
Ne nous y trompons pas. Dans leur immense majorité, les agriculteurs ne souhaitent pas vivre de subventions : ils veulent vivre de leur production. Mais pour leur permettre cela, il faudra cesser de les exposer à la concurrence internationale, en instaurant un protectionnisme européen.
Bonjour.
Dijonnais j'ai rencontré la FNSEA sur la foire de dijon voici 2 jours.La discution fut trés intéressante plus de 2h30.Et j'avoue que DLR à bien la cote,j'approuve NDA la situation est grave.Pour eux aprés la disparition du textile,la métallurgie,il pense que leur mort est en marche,si rien est fait.
Si Sarkozy et Barnier étaient vraiment sincères ils n'attendraient pas le signal des commissaires de Bruxelles pour agir.
On ne peut plus se permettre d'attendre infiniment l'autorisation de Bruxelles pour protéger notre nation, nos emplois, nos libertés.
L'UE est devenu un méli-mélo de règlements iniques et d'ultra-libéralisme fou, un monstre à deux têtes qui nous ruine et nous détruit.
La crise actuelle a mis à plat ventre tous les traités qui avaient eu cours jusqu'ici, c'est un foutoir pas possible dans les couloirs des comissions européennes et du parlement européen, c'est le monde d'Orwell combiné à l'éffondrement de l'URSS de 1989.
La conférence du G20-27 va être une grande mascarade pour accompagner la récession américaine à venir.
Sarkozy nous berce d'illusions et s'imagine que son plan de sauvetage va suffire à faire rebondir l'économie ...... Sarkozy fait simplement perdre du temps à la France.
Les élections européennes vont être une confirmation du refus de la France de toutes les manoeuvres européïstes et un référundum sur la politique de l'euro et sur le traité de Lisbonne.
Je n'appartiens à aucun parti politique mais je fais un rêve pour 2012 : imaginez demain une équipe avec Dominique de Villepin et Hubert Védrine, et Nicolas Dupont-Aignan comme futur président. Le trio gagnant ! ! ! Rien ne pourrait les arrêter, ni Sarkozy, ni Le Pen, ni Ségolène Royal, ni Bertrand Delanoé.
Salut Johanono.
Pour compléter ce que tu dis, il ne faut pas oublier que les grands amis US de sarkozy sont les premiers a avoir recours au protectionisme lorsque cela s'impose chez eux.
Bonjour à tous
Très bon post de Nicolas et merci d'éclairer les adhérents sur notre sort. Vous l'aurez compris je suis jeune producteur de lait en zone de montagne (Monts du Lyonnais).
Le général de Gaulle qui a été l'initiateur de la Politique Agricole Commune serait malade de voir qu'une belle idée de départ est devenu un cauchemar pour un très grands nombres d'agriculteurs.
Au départ il a fallu produire pour nourrir l'europe (60 - 70) puis est venu le temps de la surproduction laitière de masse (Début 80) et en 1984 les quotas laitiers apparaissaient. Les quotas ont été instaurés dans la tourmente et ont été durs à avaler pour certains agriculteurs qui voulaient se moderniser et qui non pu le faire....
Mais au bout de cinq ans nous nous "y sommes fait" avec différents mécanismes pour l'intallation des jeunes et pour différents investissements...Ceci a permis pendant des années de maintenir un prix stable aux producteurs avec parfois il est vrai quelques bémoles.
Puis début 2000, avec l'application des différents traités (aidé avec les accords du GATT devenu Organisation Mondiale du Commerce) les barrières de soutien ont été abaissés à des taux très bas (donc elles ne servent plus à rien car bien inférieures au coût de revient d'un litre de lait),nos frontières européenes sont devenus des passoires(importation de poudre de lait...) et en plus le renoncement au pilier fondateur de l'europe : la préférence communautaire, nous met complètement à la merci de l'ultra libéralisme prôner par bruxelles.
Nous avons mis 30 ans pour mettre en place des mécanismes pour réguler la production et qu'elle colle le mieux au marché et à l'attente des consommateurs et voilà que les technos de Bruxelles font tout sauter (aidés par le traité de Lisbonne pour 2014), la fin des quotas laitiers est annoncée pour 2015.
Fini la belle FRANCE fière de sa bonne bouffe et de ces produits locaux car pour le lait, nous allons droit vers de très grosses unités en zéro paturage tout le contraire de ce que veulent les agriculteurs et surtout vous les consommateurs....
@Methos : tout à fait. Les Américains, de ce point de vue, sont pragmatiques. Si le besoin s'en fait sentir, ils n'hésiteront pas à recourir à des mesures protectionnistes, ou à subventionner leurs entreprises. Quand les Américains prennent une décision, les Européens en sont encore à se consulter, à se concerter, à se réunir, à discuter, à débattre, à réfléchir, et surtout à obtenir l'avis de la Commission européenne. Une Commission européenne vendue à l'idéologie libre-échangiste et qui le plus souvent dira non.
L'exemple de l'agriculture et de la pêche est assez frappant, si l'on songe à tout le temps perdu par Michel Barnier à tenter de convaincre ses collègues ministres ainsi que le commissaire européen du bien-fondé des différents plans qu'il a proposés...
Indépendamment de certaines mesures de protectionnisme et d'une réforme des accords commerciaux qui satisfasse les producteurs et les consommateurs sur l'ensemble des continents de la planète,
à quand un plan de très grande envergure prévoyant des aides conséquentes pour l'installation et la reconversion des agriculteurs vers l'agriculture biologique, notamment pour de petites et moyennes exploitations de proximité et en permettant de maintenir la variété des productions et la polyculture ?
à quand des mesures incitatives pour que producteurs et consommateurs puissent trouver leur compte dans des circuits courts de distribution? (AMAP...)
@ Philippe
Quels raisonnements tiennent les membres de la FNSEA que vous avez rencontrés concernant la filière lait ou céréales, et surtout quelles propositions font-ils ?
Le Jura jouxte la Côte de d'Or et nous avons aussi des problèmes de prix du lait, bien que bénéfiant d'un fromage AOC qui permet aux producteurs de vendre leur lait un peu plus cher.
Le problème c'est la concentration des producteurs de fromage de Comté qui finit par mettre en face des producteurs de lait un très petit nombre de fromagers qui sont en position de force et dictent en quelque sorte leurs conditions ( bien sûr dans le sens de la baisse des prix du litre de lait).
D'où une réaction de certains producteurs de lait regroupés dans des fruitières et qui cherchent à quitter les regroupements chargés de discuter leur production avec les sociétés fromagères, telles que la sté Entremonts par exemple.
Mais producteurs de lait disposent de peu de poids par rapport à ces intermédiaires de plus en plus puissants et eux-mêmes en négociations avec les centrales d'achat des grands groupes de distributions, eux-mêmes très concentrés donc de moins en moins nombreux.
Cette concentration participe à la globalisation qui fait que l'économie de marché devient fictive puisqu'elle met en présence des oligopoles qui n'hésitent pas à créer des ententes.
On le constate par ailleurs aussi en France avec la téléphonie. Les tarifs de l'ADSL sont identiques pour nos trois opérateurs. Où est la saine concurrence dans tout cela ?
Par ailleurs il est aberrant de vouloir faire jouer une concurrence totale entre produits de pays à niveau de vie différent, car là il y a bien une concurrence déloyale. Et on voit bien que la nation est l'entité de référence dans la préservation des intérêts économiques de ses ressortissants.
Je ne sais pas si vous avez vu l'avant projet de la télé publique?
C'est terrifiant, KIM JONg Ill et mao sont des agneaux a coté:
www.marianne2.fr/index.ph...
www.marianne2.fr/index.ph...
commentaires:
www.marianne2.fr/Exclusif...
En fait on imagine ce que sera la France dans quelques années, d'autant que sont favorisés et tolérés les cloportes comme opposition, le boulevard pour une réélection est grande ouverte.
@Fouinot : j'approuve totalement votre propos. L'idée de départ de la construction européenne (un marché unique assorti d'une préférence communautaire) était une belle idée, mais elle a été complètement dévoyée sur l'autel de l'idéologie libre-échangiste. Idéologie qui a conduit les Européens à accepter supprimer quasiment toute forme de réglementation du marché et à accepter la concurrence de pays à bas coûts de production. Le tout sur fond de basculement dans un système productiviste qui produit d'énormes dégâts écologiques, génère des scandales alimentaires et pousse les agriculteurs à un endettement massif...
Dites moi si je me trompe, mais j'ai cependant le sentiment qu'aujourd'hui encore, beaucoup d'agriculteurs continuent à défendre un système productiviste et libre échangiste dont ils sont pourtant les victimes. Ils continuent notamment à soutenir un syndicat, la FNSEA, qui lui-même se refuse à remettre en cause le système actuel. Pourquoi cette contradiction ?
On voit là une fois de plus le rôle néfaste de cette Europe ultra libérale ouverte à tous les vents d'un concurrence aussi libre que l'est la circulation dans un sens interdit.
Les américains sont des gens pragmatiques et en ce sens la décision d'Obama de ne pas participer à cette réunion des huiles européennes actuelles avec W Bush peut être porteuse d'espoir.
Ces pro fédéralistes à tout crin sont remis à leur place car ce sommet est vidé de son sens: ils attendront ou bavasseront en pure perte.
De plus en matière d'environnement, la victoire d'Obama est aussi prometteuse.
Ce sera intéressant de voir le jugement qu'il porte sur cette Europe.
Un billet de NDA de nouveau très apprécié ( billet est bien mieux que « post » plus Français plus francophone). Les problèmes vont être aggravés par la crises économique mais aussi par les actions
des « écobienpassants » répendue fortement dans l'opinion par une presse aux ordres des dirigeants. Le Figaro bien sur mais aussi le Monde et Libération et autres feuilles dites de gauches.
Le thème étant; rien pour les agriculteurs car ils polluent; plus encore achetez éco-équitable. En d'autres termes importez et mettez nos Paysans sur la paille et dépeuplez nos campagnes.
Depuis quelques jours on commence à voir des affiches d'une association (pour laquelle j'ai dans le passé fait quelques dons)
qui dit « tu a faim, mange des agro-carburants »
Bien évidemment je considère avoir été abusé par cette association
et je cesse immédiatement tout soutiens financiers ou autres.
En effet mes dons avaient pour but de participer par leur intermédiaire au développement de pays dans les pays connaissant des difficultés alimentaires.
Hors à travers de cette campagne la dite association trompe les gens en parlant d'agro-acarburant et non point de BIO CARBURANTS.
Justement ces bio carburants produit raisonnablement et sous contrôle des pouvoir publics sur le sol national aideraient grandement à la résolution des problèmes de nos Paysans et du peuplement des campagnes.
Toutefois certaines devront êtres imposés comme l'emploi d'engrais
non toxiques, la participation non majoritaire des grands investisseurs, strict respect des productions alimentaires en quantité et en qualité.
Certes sans miracle ni pannasse universelle, la production à partir de déchets aujourd'hui non consommés ou de productions dédiées apporteraient de nombreux avantages à la France.
En tout premiers lieu une pollution réduite lors de l'utilisation
des carburants fossiles, des revenus plus décents pour les gens de la terre accompagné des créations d'emplois nécessaires à la transformation et à la livraison. Des économies sur le coût de l'importation du pétrole et sur le poids écologique du transport qui en découle.
Des revenus supplémentaires pour l'état et les collectivités concernées par la production et la transformation.
En fin avantage politique pour la France en disant à l'europe
que sa souveraineté lui fait suivre la Politique qu'elle souhaite et cela sans en rendre compte à personne.
Agriculture bicéphale et à bi-vitesse...
la FDSEA peine a soutenir les uns et les autres :
les éleveurs, bêtes à lait (vaches de réforme...) bêtes à viandes;
les céréaliers, "cheptel dominant"
les prix des uns et les prix des autres :
le lait en euros constants, 1989 0.38
2004 0.30
le blé 2007 290 la tonne (l'on entendait plus personne....)
le même 2008 180 la tonne (qui entend t'on ? )
quid de la qualité des produits !
je ne suis pas un expert du sujet, et par conséquent je ferai abstraction de tout ce qui est du domaine agricole ; je pense simplement que "la juste colère des producteurs de lait" ne fait que précéder la juste colère des producteurs automobiles, la juste colère de la production chimique, de la production de papier, de l'emballage, du secteur agroalimentaire, ...et de tous leurs sous-traitants et services dépendants (transports...) ; et si un jour, ç'était la juste colère du peuple français dans son ensemble
pour ma part, je pense que cela n'a que trop tardé ; par conséquent, il faut aussi montrer que l'on est franchement en colère et ne pas se contenter d'analyses, trés pertinentes certes, mais un peu inutiles lorsque la colère monte
une vache broute t'elle du pétrole,expliqué moi je patauge dans le yaourt ou le yogourt .
Bonjour à tous
Débat d'idées très intéressant comme d'habitude. Les problèmes de l'agriculture sont complexes et liés à d'autres domaines (environnement, santé publique, aménagement du territoire, biodiversité ETC...), ces problèmes sont donc plus importants que la place accordée dans les médias laisse penser.
Tout d'abord il convient selon moi de fustiger la vision agricole de l'Europe qui ne parle que d'améliorer la productivité agricole, il faut rappeler que 2 articles du TCE voulaient constitutionnaliser ce principe!
Les consommateurs attendent autre chose de l'agriculture qu'une augmentation de la productivité à l'hectare, surtout quand des terres restent en jachère.
Cette vision européiste à courte vue amène le versement d'aides européennes proportionnelles aux superficies, qui sont parfois détournées de leurs objets, personne n'ignore que les familles royales d'Angleterrre et princières de Monaco en sont les principales bénéficiaires.
La commission de Bruxelles et les gouvernements sont bien sûr sensibles à la pression des lobbys de l'agroalimentaire qui veulent imposer une agriculture intensive.
Il convient de rapporter cette doctrine européenne et de faire prendre en compte la qualité dans la production. L'agriculture biologique ne bénéficie d'aucune aide. De nombreux agriculteurs seraient disposés à produire différemment s'ils percevaient une aide à l'instar de l'agriculture traditionnelle. Une partie du problème est à régler à l'échelon européen.
Il faut rappeler que nous avons suffisamment de doutes sur les risques pour la santé concernant l'utilisation des pesticides pour que les pouvoirs publics se saisissent de cette question (cf. déclaration du professeur BELPOMME, éminent cancérologue).
Un autre problème est celui du revenu agricole trop bas, alors que le consommateur final voit les prix augmenter. Par ailleurs, je suis convaincu que les agriculteurs préféreraient vivre uniquement du fruit de leur travail et pas de subventions.
La question des AMAP ( Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) soulevée sur ce blog est une alternative déjà existante. Les AMAP sont pas mal développées dans le sud et dans la région parisienne. Les consommateurs font une sorte d'avance aux cultures à l'agriculteur, sont livrés en paniers au fur et à mesure des récoltes.
C'est un complément aux ventes sur le marché ou à la ferme.
La plus part des AMAP font du bio, mais ce n'est pas systématique
M'intéressant à cette question au titre des alternatives au sein de mon comité local d'ATTAC j'ai constaté les difficultés suivantes:
- avoir des agriculteurs volontaires (le plus difficile)
- avoir des terres disponibles
- trouver suffisamment de consommateurs ( c'est le plus facile)
Des circuits courts sont à développer, j' habite le nord région de Maubeuge, l'agriculture a une certaine importance, il y a des choses à faire!
Est-ce que quelqu'un a déjà étudié la problématique suivante ou fait une étude financière? (je ne suis pas du monde agricole, c'est gênant), soit:
Constitution de coopératives de consommateurs (circuits courts) permettant d'avoir des produits agricoles du même ordre de prix que dans les supermarchés et d'assurer une rentabilité suffisante pour l'agriculteur.
Pour des raisons d'économie d'échelle, il faut évidemment un nombre de consommateurs suffisants.
Les AMAP sont très localisées, il serait intéressant d'envisager celà sur de plus grandes échelles. On pourrait envisager pour les cultivateurs un système mixte où une partie de leur production serait écoulée traditionnellement et l'autre partie au près de coopératives de consommateurs. Celà faciliterait l'écoulement des produits, éviterait des fluctuations sur les prix, les surplus étant éliminés.
qu'en pensez vous?
sans vouloir jouer les rabats joies ou les passeistes,avant les super-marchés qui avait-il.oui aujourd'hui les AMAP ce que l'on appelait des fermes autrefois.la société avance oui quelle belle affaire ,ou est le lait qu'on allait chercher a la ferme,et le beurre,ainsi que les oeufs,pommes de terre et legumes que l'on pouvait voir pousser en allant a l'ecole.quelle relation nous avons aujourd'hui avec nos agriculteurs,en voulant sortir de nos situations,nous les avons oubliés.aujourd'hui BRUXELLES nous met dans les choux,qui de nous se souviendra que la FRANCE etait le grenier de l'EUROPE que la force de la FRANCE profonde comme le disaient nos politiques et que nos maitres d'ecoles nous apprenaient les fables de monsieur de la FONTAINE (le laboureur et ses enfants).aujourd'hui on attend un sauveur ,qui d'un americain ou d'un russe .je citerais un proverbe CHINOIS qui dit (si tu veux que ton fils puisse manger,apprend lui a pécher).bientot il y aura des musées pour veaux, vaches,cochons,poules ,comme il y a des zoos.IL faut sortir de l'EUROPE et vite la situation devient de plus en plus catatrophique,nous sommes plus enclin a regarder les cours de la bourse,qu''a se préoccuper de ce qui nous entoure.oui m'DUPONT-AIGNAN si je me suis encarter a dlr c'est parce-que dans vos discours je me retrouve,et que la FRANCE a besoin d'homme comme vous pour la remettre sur de bons rails.
Bonjour,
@Andre,
Bonne réflexion, mais une petite précision lorsque vous dites que les agriculteurs biologiques ne bénéficient d'aucune aides : c'est faux ils bénéficient des mêmes aides que les agriculteurs traditionelles à l'hectare( zone de montagne, prime à l'herbe, prime à la céréales), en plus pendant les cinq premières années de reconversion ils sont aidés mais le problème c'est que leur rendement est moindre donc moins de revenu à l'hectare et des produits bien plus cher au final ( ce n'est pas tout le monde qui peut se payer du bio). A la fin de cette reconversion c'est vrai ils ne touchent pas plus d'aides qu'un traditionnel et c'est là que certains renoncent car ils n'arrivent plus à joindre les 2 bouts.
@ Johanono
Très bonne réflexion, pour ce qui est de la FNSEA et des JA (Jeunes Ariculteurs) je suis un de leur adhérent.
Il faut savoir qu'après la guerre il n'y avait pas grand chose la FNSEA a mis plusieurs années a se monter, il fallait nourrir la FRANCE pas la place d'avoir plusieurs courants (après la guerre il y avait encore des tickets de rationnements) la tache était immense nous étions le premier importateur de blé au monde et 30 40 ans plus tard nous étions devenu le premier exportateur de blé au monde.....
Il a fallu attendre Mitterand pour voir appaitre la confédération paysanne qui est parti de nos rangs (plutot à gauche de la gauche) et plus recement la coordination rurale (milieu des années 90, et à droite de la droite)
A la FNSEA c'est le pluralisme et parfois cela chauffe, pour ma part c'est uni que nous nous ferons entendre et non pas en se faisant des coups bas.
Quand au productivisme dont vous parlez, sachez qu'il faut un minimum pour nourir la France et que si nous passions tous bio du jour au lendemain vous ne mangeriez plus à votre faim ( je n'ai rien contre le bio bien au contraire et j'ai même des amis qui en font).
"J'espère" bien qu'un jour la fnsea et les ja appellent à voter pour le plan B de Nicolas.Nous respectons tout le monde dans notre syndicat mais nous préferons nourir le peuple en nous améliorant sans cesse pour l'environement que de faire du jardinnage pour nous donnez bonne conscience et en aucun cas répondre aux attentes de tous les consommateurs
Bon vent à tous
VIVE NDA, VIVE DLR et vive la FRANCE libre dans une europe des peuples dont nous serons fiers
NDA 2012
l'idéologie libre-échangiste, l'omc de Pascal Lamy qui continue son travail de sape, le double discours de l'élysée, oui, la juste colère du peuple de france demande à s'exprimer..... une chanson thème pour les manif ? je propose
"les loups" de serge reggiani.
répétition générale le 23 novembre.
suite à message 24
la conversion au bio ne peux de toute façon pas se faire du jour au lendemain, puisqu'il faut une période minimale pour que la terre réponde de nouveau aux exigences de la culture Bio (si erreur , rectifier)
mais, si l'agriculture a pour but incontestable premier de nourrir le peuple, un argument en faveur du bio ne serait-il pas de s'intéresser aux très nombreux gaspillages de denrées alimentaires qui finissent à la poubelle ou qui n'atteignent même pas les assiettes ?
De plus, n'y a-t-il pas certains problèmes (pour la terre et les consommateurs, et en premier lieu les producteurs) liés aux grandes quantités de produits phytosanitaires appliquées dans les champs?
La seule chose qui pourrait m'intéresser chez vous, c'est que vous puissiez avoir un destin national. Sortez de votre ghetto, tapez, mordez...
Plus je visite de blogs et autres sites, plus je constate que celui-ci est d'une tenue exemplaire quant à la tolérance, à l'échange d'idées, à l'apport d'informations des uns et des autres. Au fond, un concentré de ce que devrait devenir le pays. Au fil des mois, je constate aussi que toutes et tous, d'origine et sensibilités diverses, aspirons à relever la France, en finir avec tous ces désordres, ces abus, cet autoritarisme insupportable. L'agriculture est un exemple de la destruction systématique de tout ce qui fait la force du pays, entraînant des conditions économiques désastreuses antérieures à la crise financière. Quelles que soient les positions, les alliances éventuelles, les projets, il faudra impérativement prendre nos distances avec l'Union, retrouver notre liberté de manoeuvre, et, comme on l'a vu pour les finances, agir pragmatiquement, sans se laisser brider par les conventions de Bruxelles. Après tout, même si les ultralibéraux en général et Sarkozy en particulier veulent imposer Lisbonne, n'oublions pas que le traité est légalement CADUC! Mr Dupont-Aignan qui a des contacts avec les opposants, devrait initier une action commune afin d'obtenir l'officialisation de la nullité du traité.La France n'a plus rien à perdre, et n'ayant par ailleurs que des ennuis à attendre de Bruxelles, libérons-nous de ce carcan!
Le prix du lait doit baisser parceque les sous produits du lait ont connu une baisse significative de leurs prix.
Le prix du lait doit baisser parcequ'on constate une chutte de la consommation de produits laitiers en France.
Mais ça personne ne le dit.
Pour ce qui est de l'agriculture bio nous ne pouvont pas convertir toutes les surfaces sinon nous ne pourrions pas nourrir la France.
Voilà les réflexions de quelqu'un qui travaille dans l'industrie laitière biologique et conventionnelle.
Oui bientôt les producteurs de véhicules français seront eux aussi victimes de la crise financière et économique. Mais pas seulement de cela, ils seront aussi victimes des bien pensants de l'écologie et des diverses associations dites de luttes contre l'insécurité routière. Celles-ci nombreuses souvent appointées avec de l'argent
public sont là aussi pour nuire à la France. Pour s'en convaincre il suffit de prendre connaissance de leurs déclarations en faveur
de l'europe et la mondialisation.
Si j'adhère de tout mon coeur à une certaine Europe, celle qui est apparue depuis peu et qui défend l'intérêt des Européens ... je la hais dans ses dérives et particulièrement celle dont vous parlez, ce système qui ne permet pas à nos agriculteurs de pouvoir vivre décemment alors que ce sont eux qui nous nourrissent !
Néanmoins, si c'est bien Bruxelles qui fixe les règles et nos parlementaires qui les avalisent, je suis bien plus en colère contre les grandes surfaces et les centrales d'achat qui se sucrent à la fois sur le dos des français et sur celui des agriculteurs .... la seule comparaison qui me vient en tête est le système mafieux !
Un doute sur l'objectivité des politiques économiques menées par la commission ,je demande ici si quelqu'un a des informations sur la commissaire Neelie Kroes et les rumeurs de ses liens avec de puissantes entreprises americaine .
Ce qui peut sauver la France et l'Union Européenne face à la globalisation déloyale des échanges économiques ce n'est plus le capitalisme mais bien le coopératisme ou l'autogestion à condition que tous les citoyens riches ou pauvres se serrent la ceinture et s'y mettent du sien.
Coopération, autogestion...ca sent l'extrème gauche tous ça....je ne comprends pas qu'il puisse encore existaient des personnes comme Mr Besancenot qui prône l'application d'une idéologie qui a fait 100 millions de victime dans le monde en un siècle, qui opprime plus d'un humain sur 5 (Chine, Cuba), qui est à l'origine du génocide culturel au tibet, qui menace la paix mondiale (Corée) et surtout, qui a été un échec à chacune de ses applications.
Bonjour
Etant militant altermondialiste, donc ayant une sensibilité de gauche bien que n'appartenant à aucun parti politique, je vais essayer de donner mon avis et de répondre à Méthos d'Orléans:
- Depuis 25 ans le monde est régi selon le dogme néolibéral suite à Thatcher et Reagan, ce modèle a conduit les états à se désengager de l'économie, pire leurs prérogatives ont été transmises à des institutions non élues ( commission de Bruxelles, OMC, BCE, Etc..)
Des décisions sont prises par ces organismes qui pratiquent le copinage avec les lobbys financiers pour les intérêts particuliers d'une minorité contre l'avis des populations concernées.
Ainsi, nous subissons par idéologie la privatisation de tous les services publics, contre l'opinion de la majorité de la population, où est la démocratie dans tout ça?
Par ailleurs, ce modèle suppose la liberté totale de circulation des capitaux, on en voit le résultat actuel. Heureusement qu'il existe encore une retraite par répartition chez nous!
Le seul argument des néolibéraux actuellement est de prétendre que ceux qui critiquent le capitalisme actuel sont des gens dangereux, et on a droit à Cuba, l'ex URSS, etc...
Celà voudrait dire qu'il n'y aurait que 2 couleurs le noir ou le blanc, c'est un peu facile.
- Nous assistons bien à une intervention de l'état dans le système bancaire parce qu'il s'est montré défaillant et n'a pas rempli son rôle de soutien de l'économie mais s'est engagé dans l'économie casino.
90% des transactions financières de la planète ne recouvrent que des opérations purement spéculatives et 10% correspondent à des échanges de biens et services (économie réelle).
Les banques privées sauvées par les états, créent 85% de la masse monétaire en circulation. Une nationalisation partielle de ces banques et un changement du rôle de la BCE contribueraient à dégager des fonds nécessaires au développement économique notamment dans le domaine écologique.
Celà n'a rien à voir avec le marxisme ou la collectivisation de l'économie.
Par ailleurs, je ne vois pas en quoi la notion de coopération aurait une odeur d'extrême gauche, il y a bien une coopération entre états sur le projet ITER, le projet AIRBUS.
Quand le parlais d'AMAP ou de coopératives, j'évoquais la possibilité de producteurs, qui restent propriétaires de leur production et qui établissent des relations de confiance avec les consommateurs.
Les coopératives et de nouvelles structures d'entreprises sont à créer ce qui ne signifie nullement la nationalisation de l'économie.
Pour le reste, j'ai lu comme vous, sans doute, Soljénitsyne autrefois et je ne vous contredis pas sur la réalité du communisme. C'est tout l'intérêt de DLR de s'affranchir des idéologies d'apporter des choses nouvelles dans le paysage politique français et de vouloir travailler avec des gens d'horizons différents. C'est comme celà que je l'ai ressenti en tout cas.
Cordialement
La mondialisation est bien pire car elle entraine le monde a sa perte.
Pour la chine votre capitalisme s'en accommode très bien ,vous oubliez aussi les ravages causés par le fmi .
Le communisme est mort et la sainte main invisible du marché nous écrase .
Il faut pensé autre chose pour nos enfants car avec bruxelles et son soutien sans failles a l'Amérique nous allons droit vers des catastrophes ... petit espoir avec MR Obama
GENERAL MOTORS APPELLE À L'AIDE L'ETAT AMÉRICAIN POUR ÉVITER LA FAILLITE.
General Motors (GM) pourrait être à court de liquidités dès le premier semestre 2009. Le spectre de la faillite du numéro un américain de l'automobile était latent depuis plusieurs mois. Ce scénario noir est aujourd'hui plus qu'une simple hypothèse.
Lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre, vendredi 7 novembre, GM a multiplié les mauvaises nouvelles : des pertes abyssales, 2,5 milliards de dollars (1,96 milliard d'euros) en net et 4,2 milliards de dollars sur le plan opérationnel. Quant au chiffre d'affaires, il est en recul de 13 % à 37,9 milliards de dollars.
Mais le plus inquiétant à court terme, c'est le niveau de trésorerie dont GM dispose. " Les liquidités estimées pour le reste de 2008 approcheront le minimum requis pour faire fonctionner l'entreprise. Pour les deux premiers trimestres de 2009, même avec les mesures de restructuration prévues, les liquidités tomberont largement au-dessous de ce niveau ", a indiqué GM.
En réalité, le premier constructeur américain brûle plus de 1 milliard de dollars de liquidités chaque mois. Entre juin et septembre, elles sont tombées de 21 milliards à 16,2 milliards de dollars.
" En tenant ce discours, GM est allé droit au but en implorant une aide ", a déclaré à l'agence Bloomberg Pete Hastings, analyste chez Morgan Keegan.
Le futur président américain, Barack Obama, conscient de l'urgence de la situation a annoncé, vendredi, lors de sa première conférence de presse à Chicago : "J'ai décidé que l'équipe de transition va devoir travailler sur de nouvelles mesures pour aider l'industrie automobile à s'adapter" à la chute de la demande.
Les constructeurs américains plaident pour une aide de 25 milliards de dollars de prêts directs sans conditions, s'ajoutant à l'enveloppe de 25 milliards de dollars approuvée en septembre 2008, mais destinée uniquement aux développements de nouvelles technologies.
www.lemonde.fr/la-crise-f...
En clair : les partisans du libéralisme économique passent leur temps à cracher sur l'Etat. Mais, quand les partisans du libéralisme économique risquent de faire faillite, ils implorent l'aide de l'Etat, comme des mendiants.
" Pitié, monsieur l'Etat, pitié, aidez-nous ! Donnez-nous des dizaines de milliards ! " pleurnichent les fabriquants d'automobiles.
" Pitié, monsieur l'Etat, pitié, aidez-nous ! Donnez-nous des dizaines de milliards ! " pleurnichent les banquiers.
Conclusion : contribuables, préparez-vous à payer des dizaines de milliards pour aider tous ces messieurs.
Sur le site de l'UMP, personne ne parle de l'anniversaire de la mort de de Gaulle. La preuve qu'un parti gaulliste reste à réinventer. Chirac a tué ce qu'il restait de gaulliste. L'UMP est aujourd'hui un parti de droite libérale, gauchisant, qui plus est.
suite à messages 35 et 36
dans le texte de NDA datant de 2006 "Puisque tout recommence toujours" lisible sur la page d'accueil de DLR suite à l'article De Gaulle visionnaire, un très court extrait en page 7 énonce que sur "l'essentiel", le NON du 29 mai 2005 n'était pas hétéroclite !
Sinon, pour l'agriculture (biologique autant que possible !), les producteurs et les consommateurs,
-> AMAP, circuits courts de distribution, marchés locaux, coopératives ... peuvent représenter des solutions très intéressantes pour tous, consommateurs et producteurs.
A voir et relire
www.debout-la-republique....
Amap, fermes d'autrefois (ou d'aujourd'hui?)...
En plus de rapprocher producteurs et consommateurs, avec à la clé une perspective d'amélioration partagée par le plus grand nombre de la qualité des produits et des méthodes de production et donc diminution des pollutions et meilleure qualité de vie pour tous -producteurs et consommateurs-,
cela permet aussi le maintien du tissu social, la création d'emplois, la diminution des déplacements (polluants) et peut s'avérer éducatif pour petits et grands!
si, cerise sur le gâteau, cette agriculture pouvait s'orienter vers le bio, la diversification des plantes cultivées et la polyculture, nous aurions probablement tous à y gagner!
André;
Merci pour cette réponse qui ne m'apporte pas grand chose en fait.
Bien sur que le capitalisme est loin d'être parfait; bien sur que tous n'est pas blanc ou noir; bien sur qu'il faut trouver un équilibre car quelque soit le domaine ou il est appliqué, l'intégrisme n'est pas bon.
Pour le reste, je note que vous ne répondez à rien. D'abord, vous tentez de limiter la question au seul communiste alors que l'extrème gauche en général doit être mise dans le même sac car elle représente la même menace. Ensuite, vous passez outre toutes les critiques...c'est bien facile.
Mr Besancenot reprend les méthodes de Mr Lepen mais au lieu de jouer sur la peur de l'étranger, il joue sur la peur dans le futur. Il prétend que ses méthodes d'extrème gauche permettrait de faire une société dont le futur serait moins risquer; mais une société sans risque ne peut pas être garantie puisque le futur dépend de ce que nous faisons. Donc, Mr Besancenot, pour se rapprocher de ses objectifs, serait obliger de mettre en place une société totalitaire pour contrôler les actions des individus....comme dans les pays que j'ai cité.
L'extrème gauche de Mr Besancenot est le FN du 21ème siècle.
Je vais parler en consommatrice: j'aimerais bien aller comme il y a quelques années avec moins de bouches à nourrir à la maison acheter mes légumes et fruits au maraîcher de mon marché. Le problème est qu'il est "à la louche" 30% plus cher que l'hyper, ce n'est donc plus possible. Si quelqu'un d'éclairé sur le sujet pouvait me dire pourquoi il en est ainsi alors qu'il n'y a pas d'intermédiaire (et que ce n'est pas du bio)
Crise économique, financière, rien que des problèmes causés par l'ultralibéralisme cupide, amoral,prêt à tout! En bon curieux, j'ai été témoin d'un dialogue édifiant, entre deux notables "friqués", et visiblement soucieux de le demeurer: "Ce qu'il faudrait, c'est comme sous Giscard, organiser une flambée d'inflation, après avoir investi dans du crédit à faible taux fixe. Comme ça, l'inflation fait flamber les taux, et nous, on se fait des c...en or, puisqu'on remboursera sur la valeur de départ!La déflation, on s'en fout, c'est les salariés qui paient l'addition". Edifiant...Effrayant.A l'époque évoquée, il y avait eu aussi des emprunts d'état,à taux énorme, qui ont profité aux nantis qui les avaient souscrits, d'autant plus lorsque l'inflation s'est résorbée, et ce sont les citoyens qui ont remboursé pendant des années des taux très élevés alors qu'on était revenu à moitié moins. L'ultralibéralisme ne s'embarrasse pas de scrupules, ni de sentiment national. Vigilance!
aujourd'hui je ne vois pas de grande différence entre l' ump et le parti communiste sous staline.
contrôle des médias, intimidations envers des journalistes patrick poivre d' Arvor en a fait les frais , écoutes téléphoniques, utilisation des forces de police à des fins personnelles ( scooter de jean sarkozy et j' en passe).
Bref les français ont peur de l' UMP !!
Unilatéralisme-Magouille-Propagande , voici les codes de l' UMP
Liberté - égalité et fraternité c'était il y a très très longtemps au temps d' un certain général de Gaulle.
Depuis un homme a dit : " la france on l' aime ou on l' a quitte " é tonnant de la part d' un fils d' immigré.
Et si quelqu' un qui parle comme ça n' est pas un dictateur !! c'est quoi alors , un boulanger ?
Ne pas être auto-suffisant pour un pays, c'est d'une dangereuse insouciance, d'autant que l'avenir est incertain.
Giscard à bradé la France... Les autres ont suivis !
Comment pouvons nous vous aider à la rétablir ?
Pour Valérie Pécresse, « Nous n'avons pas besoin aujourd'hui de davantage de chercheurs ».
Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) doit faire face à une perte d'environ 380 postes entre chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs et contrats de post-doctorants pour 2009.
Les personnels du CNRS s'en plaignent, mais Valérie Pécresse a déclaré à RTL : « Nous n'avons pas besoin aujourd'hui de davantage de chercheurs ».
science21.blogs.courrieri...
Pas besoin de plus de chercheurs....que dire face à ça.....Y a des jours ou le desespéroire me submerge.
Bonsoir.
A Arnaud .message 29
"Le prix du lait doit baisser parceque les sous produits du lait ont connu une baisse significative de leurs prix.
Le prix du lait doit baisser parcequ'on constate une chutte de la consommation de produits laitiers en France.
Mais ça personne ne le dit.
Pour ce qui est de l'agriculture bio nous ne pouvont pas convertir toutes les surfaces sinon nous ne pourrions pas nourrir la France.
Voilà les réflexions de quelqu'un qui travaille dans l'industrie laitière biologique et conventionnelle."
Je rêve ou quoi ? On ne pourrait pas nourrir la France si nous changions de mode de production ??? alors qu'on oblige les Paysans à mettre en jachere leurs terres , que les hopitaux jettent des tonnes de viande ,de pain et autres AUX ORDURES !!! et je ne parle pas des supers marchés ! c'est une honte !!!
La réalité dépasse la fiction .
Qui encore dans ce pays ,a encore le souvenir d'un bout de pain sec ?
Rebonsoir,
A Anne 94 .Message 43
La plupart des producteurs sont des entreprises artisanales
Avec une fiscalité qui dépasse tout comptes faits les 60 % comment s'étonner des prix qui grimpent !!! sachant que sur ces 60 % il y a
46 % de charges sociales alors qu'elles etaient de 38 % en 1984 !!!
etonnant non ? Notez bien bien que la fiscalité a pris le tgv depuis le passage à l'euro et précisément depuis que les communautés de communes ont étées instaurées ,Pour exemple ,chez moi ,en Creuse
j'ai vu ma taxe d'habitation passer de 370 € en 2003 à 750 € en 2004 !!! alors qu'on nous avait dit qu'il y aurait "transfert de compétences" des communes vers les communautés de communes SANS AUGMENTATION D'IMPOTS . Comme d'habitude on nous fait des petits dans le dos ! Il faut que ça cesse , ET VITE.
Encore une conséquence catastrophique et scandaleuse de la dérégulation des marchés agricoles et de l'imposition des OGM !
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
5 novembre 2008
Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours. Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
contreinfo.info/article.p...
La Commission Européenne travaille en secret pour accélérer l’introduction des OGM
31 octobre 2008
Les Amis de la Terre ont appris que Jose Manuel Barroso a mis sur pied une commission de travail, dite Groupe des Sherpas, dont ni les missions ni le nom des participants n’ont été rendus publics, mais dont l’objectif est d’accélérer l’introduction des OGM en Europe, malgré les réticences des opinions publiques. The Independent et les Amis de la Terre ont pu se procurer les documents de travail de ces « Sherpas ».
contreinfo.info/article.p...
L'UE est donc très clairement et une fois de plus "contre les peuples" !
Il serait temps de sonner le tocsin !
VU SUR UN BLOG COMMINGEOIS
De mon temps, et ce n’est pas Mathusalem qui vous parle puisque je suis né en 60, (1960 pas 1860, ne pas confondre !), on allait tous les matins, à l’étable d’à côté chercher son lait avec nos récipients prévus à cet effet. Et pour quelques centimes de franc, on avait du vrai lait, chaud et parfumé, tout juste tiré des mamelles de Marguerite. Un régal sublime, quotidiennement renouvelé. C’était encore du temps des temps civilisés.
À présent, mes enfants ne peuvent connaître la même joie gourmande et nourrissante d’antan. En effet, non pas qu’il n’y a plus l’étable, qu’il n’y a plus une Marguerite aux pis généreux, mais tout simplement parce que l’achat du même produit qui ravissait nos papilles d’enfants est strictement interdit !
Depuis que les technocrates, vous savez, ceux qui comme le disait Coluche, vendent de l’intelligence mais qui n’en n’ont pas un échantillon sur eux, ont décidé, pour des mesures d’hygiène et de santé publique qu’il est dangereux de consommer du vrai lait sans traitements divers et variés dénaturant le produit et aux effets nocifs secondaires fortement polémiques.
Ma foi, aucun de nous, de mon arrière grand-père à moi, nous n’avons été ni empoisonné ni malade. Au contraire, et navré de les décevoir, nous sommes en pleine forme. Au jour d’aujourd’hui, le lait en brick ne présente plus les mêmes qualités intrinsèques du produit d’origine. D’ailleurs on ne sait plus d’où il vient et ce qu’il porte en lui en termes de valeurs nutritives et de qualités naturelles réelles.
Total, finis les matins joyeux où, dans la chaleur de l’étable, le quartier riait ensemble en attendant son tour d’être servi du précieux liquide. Finie la convivialité, la vie simple mais bien remplie par la connivence et la joie de la campagne d’autrefois. Merci les citadins qui gèrent nos vies sans savoir ce qu’est la vie vraie, sans artifices ni gadgets stupides ni meublent vos existences vides de substances fondamentales.
dlrcomminges.jimdo.com/
SUR LE SAUVETAGE DES BANQUES
UNION SACREE SACREE ARNAQUE
>>>>>>>>>>> Quand est-ce que nous proposerons une vraie alternative!!!!!!!
Et d'abord n'est-ce pas dire la vérité aux français comme le fait François Toussaint
>>>>>>>>>>>"Il n’y a rien d’inéluctable en politique"
>>>>>>>>>>>"D’abord, il faut affirmer qu’on peut parfaitement sauver l’épargne des citoyens et le système de crédit d’une autre manière. On peut assurer la protection de l’épargne de la population grâce à la mise sous statut public des entreprises de crédit et des assurances au bord de la faillite"
>>>>>>>>>>>>>"L’Etat doit également entamer des poursuites légales contre les actionnaires et les administrateurs responsables du désastre financier"
>>>>>>>>>>>>>"levée du secret bancaire, interdiction des paradis fiscaux en commençant par l’interdiction faite aux entreprises d’avoir quelque transaction ou actif que ce soit avec ou dans un paradis fiscal, "
>>>>>>>>>>>>>aucun parti ne propose du concret
>>>>>>>>>>>>>Que fait debout la République !!!!!!
>>>>>>>>>>>>>C'est pourtant un moment historique pour prendre son indépendance
mais pas simplement en mot
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!IL FAUT LE FAIRE
www.cadtm.org/spip.php?ar...
@42
Oui, je suis d'accord : l'extrême gauche est potentiellement totalitaire. Une société sans risque signe la fin de l'histoire. C'est le propre de toute utopie. J'ajoute que la tentation de l'extrême droite est tout aussi illusoire et se termine toujours en catastrophe. Mais que font les hommes politiques actuels pour éviter de céder à l'extrémisme ? Quand on voit le lamentable PS confirmer une incompétente médiatique et opportuniste (qui ne fera pas mieux que Sarko au niveau culte de la personnalité), quand on voit Sarkozy prôner l'intervention de l'Etat quand il l'a commbattue pendant des années, quand on voit M. Bayrou dénoncer PS et UMP sans le voir quitter le PPE européen et voter les troupes en Afghanistan, qu'est-ce qu'il nous reste comme espoir ???? Aucun parti n'a désormais de grâce à mes yeux. Je ne dis pas "tous pourris". Je dis "tous les mêmes". Et je m'en remets à moi pour orienter ma vie. Egocentrisme, indépendance et abstention.
Voici des nouvelles des NONistes de gauche Mélenchon et Dolez. C'est une info hors-sujet, je sais, mais ça pourrait devenir intéressant.
Besancenot refuse un rapprochement avec Mélenchon et Dolez.
Olivier Besancenot a estimé que Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, en quittant le PS, voulaient “construire une sorte de nouveau Parti Socialiste”, à la différence du NPA qui veut “une nouvelle gauche anticapitaliste”.
Interrogé sur le départ de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez du Parti Socialiste à la suite de la victoire de la motion de Ségolène Royal, Olivier Besancenot le leader du NPA a interprété cette sortie comme une volonté de “construire un nouveau PS”.
“Nous attendons de voir l’ampleur de leur rupture, mais dans la musique que nous entendons déjà, c’est qu’ils veulent défendre les intérêts historiques du PS. Ils veulent construire une sorte de nouveau Parti socialiste”, a-t-il affirmé, interrogé par l’AFP.
“Nous, nous voulons construire une nouvelle gauche anticapitaliste”, a-t-il ajouté en marge d’une réunion à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) de délégués des comités pour un “Nouveau parti anticapitaliste” (NPA), dont le congrès de fondation est prévu du 30 janvier au 1er février prochains à Saint-Denis.
Pour l’ancien postier, “les solutions du NPA ne s’inscrivent pas dans l’économie de marché”. “Nous avons un projet de société alternatif au capitalisme”.
La proposition de Jean-Luc Mélenchon de tenter un rapprochement et de faire liste commune aux prochaines européennes ? “Nous sommes pour un rassemblement des forces anticapitalistes européennes” qui “ne sera pas sur le modèle du Die Linke”, a répondu Olivier Besancenot. “Nous ne voulons pas faire Die Linke en France, nous voulons une gauche anticapitaliste qui ne s’inscrit pas dans le jeu d’alliance avec le PS”, a-t-il lancé.
Les deux parlementaires Mélenchon et Marc Dolez, qui ont quitté vendredi le PS pour créer une nouvelle force “sans concession face à la droite”, sont favorables à l’exemple de “Die Linke”, créé en Allemagne par l’ancien ministre social-démocrate Oskar Lafontaine et des ex-communistes, et qui a remporté d’importants scores aux élections. (avec AFP)
tempsreel.nouvelobs.com/s...
A travers les mises en conformité,dictées par BRUXELLES,de toutes les étables ,le cout de ces nouvelles installations a pesé beaucoup sur le prix du lait.de l'étable aux usines de conditionnement la aussi ca coute.Les mélanges de lait entre les vaches qui broutent de l'herbe et celles qui sont en stabulation fait un mélange qui n'a pas de nom.HEREUSEMENTque nous avons gagné la bataille du camenbert au lait cru et que certains fromages ont leurs labels.LA génetique faite sur les animaux se fera bientot sur les humains,d'ailleurs deja on aseptise certain produit par le nucléaireet que la nanotchecnologie est en train de se mélanger a nos aliments sans que se soit mis sur les étiquettes.LA mise en avant du toujours plus a fait que beaucoup de petits agriculteurs n'ont pas su investir et se sont fait(bouffer)par les plus gros.LE systheme mis en place par les tchecnocratres de BRUXELLES est en train d'uniformiser toute l'industrie agroalimentaire.ILsuffit de faire comme la fait m'PERICO LEGASSE pour le camenbert au lait cru,se déplacer a BRUXELLES et rencontrer les principaux acteurs de ces lois,pour qu'ils changent leurs fusils d'épaule,leur mettre la pression,car c'est encore nous qui votons et non les lobbyes.ACCOMPAGNONS nos producteurs a BRUXELLES et dialogons avec les responsables.CE que m PERICO LEGASSE a réussi,nous pouvons le faire,cette bataille confortera je l'espere a mettre en avant les projets de DLR et de NDA pour les EUROPEENNES de juin 2009.aujourd'hui nous sommes presque les seuls a en parler ,profitons-en avant que la quincaphonie s'installe sur des sujets politiques qui ne sont pas de notre ressort,et qui feraient abandonner les sujets qui nous interessent.bernard01.
Très bonne analyse de NDA...Et les réponses apportées concernant les prix qu'ils soient du lait( aujourd'hui ) ou autre demain, ceux-ci doivent être encadrés. En réfléchissant bien, à qui sont dues de telles débacles au niveau des rapports producteurs/intermédiaires et au niveau des cours tout simplement?
En effet l'Europe libérale y est pour beaucoup ainsi qu'au double langage de nos dirigeants qui nous font croire qu'ils souhaitent agir pour en finir avec le capitalisme financier :
"je veux donner un visage humain au capitalisme financier" N.Sarkozy
"j'irai chercher la croissance avec les dents" N.Sarkozy
...mais ceci ne date pas d'aujourd'hui :
"Nous avons 40 ans de prospérité financière devant nous" J.Chirac... qui est le premier responsable de ce qui arrive aux producteurs de lait aujourd'hui car c'est lui qui en 1986 par une ordonnance a mis fin à l'encadrement des prix et des salaires tout en démarrant le processus de privatisation suivit de Balladur, Jospin, Raffarin, Villepin, et Sarkozy!!
Arrêtons comme le dit notre Cher président de DLR d'être à la botte de l'Europe et soyons présents sur le terrain, il n'y a que cela qui marche, voyons besancenot. Vous en parlez tous, mais c'est son action et ses réponses concrètes qui fonctionnent auprès des gens qui ne croient plus en la gauche ni en la droite.
Et nous avons de la place pour agir. La droite libérale s'entête, le PS sombre également dans le libéralisme, les gens n'y croient plus...et comme NDA le dit nous sommes plus à gauche que le PS concernant l'économie et le social....et plus lucide que l'UMP concernant l'immigration la justice et la sécurité....pour faire passer ce message soyons sur le terrain afin que le peuple remarque notre présence et remarque le soutient que nous sommes..... et NDA l'a compris par exemple lors de la manifestation contre la privatisation de la poste et de plus il est passé à la TV pour cela...
C'est par des actions de terrain (tracts, manif avec les gens touchés...) que notre message passera et notamment la connaissance de NDA!
A nous de jouer!
Rémi Berger
Responsable DLJ - Nord Pas de Calais
@ rémi
je crois que tu a toute a fait raison,sauf que les actions sur le terrain doivent être ciblées et surtout coordonnées ne pas la jouer perso plus ont sera dispersé moins on sera credible l'enjeu est important il y a des places de deputés européens a prendrent, si l'ont veut être un grands parti il faut faire des reunions ou tout le monde dois se faire entendre ,s'exprimer ,donner, ses idées!et sortir de là avec un but, et ne pas avoir l'aire d'avoir perdu son temps!
excuse moi , d'être direct mais moi aussi j'habite dans le nord et j'ai l'impression de perdre mon temps
VIVE DLR
TOUS A PARIS LE 23!!!
100% d'accord avec le mail precedent. tractons,affichons,developpons nos idées et expliquons notre positionnement politique. En esperant que JPC et le MRC nous rejoignent pour les europeennes. Le fait que Melenchon et Dolez quittent le PS remet sur le devant de la scene les problemes de fond : Traite de Lisbonne,independance nationale,OTAN,services publics,liberalisme,interventionnisme de l'Etat,protectionnisme,preference communautaire.
Le système de subventions permet à l'Europe d'appliquer ses méthodes ultralibérales.
En appliquant un prix plancher bien inférieur aux cours du lait, on permet aux grandes entreprises agro-alimentaires d'exiger des producteurs une baisse quasi constante des prix et donc de maintenir une marge confortable.
A cela, s'ajoute le système des subventions qui place l'agriculteur dans une position de dépendance financière et lui interdit toute initiative personnelle pour pouvoir vivre de sa production.
L'Europe interdit donc au producteur de lait d'être un commerçant. Il devient, de fait, un salarié de l'Europe aux revenus fluctuant en fonction des desiderata de l'industrie agroalimentaire.
Pour remédier à cela, il faut effectivement reprendre le contrôle du marché. Et s'occuper sérieusement des intermédiaires de l'agroalimentaire, principalement des centrales d'achat qui creusent la fosse commune des producteurs nationaux.
Idem pour l'importation de fruits, légumes, lait ou viandes que la France produit en quantité suffisante pour la consommation intérieure. Ce n'est pas du protectionnisme, c'est du bon sens. On ne doit pas importer ce que nous produisons en quantité suffisante pour la consommation intérieure. Et encore moins importer des produits dont nous sommes en mesure d'exporter le surplus !
Comment peut-on accepter que la France importe toute l'année de l'ail, des oignons, de l'échalotte, des champignons, etc, etc... parfois de l'autre bout du monde ? Et en pleine saison, des tomates, des fraises, des pêches, etc, etc... ?
L'Europe ne peut-elle pas légiférer, par simple souci d'écologie, sur ces mouvements planétaires de denrées alimentaires vers des pays qui peuvent en produire en quantité suffisante pour leur propre consommation? Pour conserver les seuls transports de produits exotiques, au sens propre du terme (bananes, et autres fruits et légumes non cultivables en Europe) ?
Pour en revenir à la politique politicienne européenne, ce qui se joue avec la République Tchèque est encore un épisode tragi-comique. Voilà un pays qui ne veut pas du traité de Lisbonne et qui va prendre la présidence de l'Europe ! Ce qui énerve passablement notre fétiche élyséen, qui aimerait bien dégager le père Klaus et rempiler pour un an.... au moins !
Nouvelles tchèques
Pavel Bém, maire de Prague et candidat au poste du président de son parti, l’ODS, contre le Premier ministre Mirek Topolanek lors du congrès qui se tiendra en décembre, s’est prononcé ce dimanche contre l’adoption par la République tchèque du traité de Lisbonne. Il estime qu’il n’est pas possible que les Tchèques transfèrent sans raison leurs compétences à Bruxelles sans même comprendre pourquoi ils le font. Il a déclaré qu’il devait respecter la décision du précédent congrès de l’ODS qui interdit de transférer les compétences d’Etat à la "Bruxellecratie", et il a souligné qu’il approuve cette décision, et que si le prochain congrès dit autre chose, il s'y opposera résolument.
Si le gouvernement tchèque fixe la date du passage de la Tchéquie à l’euro, il ne le fera que l’année prochaine, a déclaré le Premier ministre Mirek Topolánek au cours d’un débat télévisé. Il estime qu’actuellement il serait irresponsable de fixer cette date à cause de la crise financière globale.
Pour Martin Roman, président du groupe CEZ, premier producteur d'électricité d'Europe centrale, dire oui au paquet énergie climat (qui doit être bouclé lors du sommet européen des 11 et 12 décembre) dans son état actuel revient à un « suicide économique ». « L'Union européenne tire à vue sans savoir où est l'ennemi », dit-il.
13:31
NDA sera l’invité du "Téléphone sonne" sur France Inter, animé par Alain Bedouet, vendredi 14 novembre à 19h15
Un petit rappel historique peut être intéressant pour comprendre comment on est arrivé là.
Dans les années 50, il existait déjà, en Europe, des politiques agricoles nationales, non coordonnées, prenant la forme de politiques publiques protectionnistes ou de soutiens au cours, et de fait incompatibles avec le principe de libre circulation des marchandises posé par le traité de Rome. Surtout, le niveau de développement de l'agriculture était encore très inégal d'un pays à l'autre, d'une région à l'autre, et le besoin de modernisation des structures agricoles était évident.
Dans ces conditions, le traité de Rome, dans son article 39, avait lui-même assigné plusieurs objectifs à la Politique agricole commune :
- accroître la productivité de l'agriculture en développant le progrès technique et en assurant une utilisation optimale des facteurs de production, notamment la main-d'oeuvre,
- assurer des revenus suffisants aux agriculteurs,
- stabiliser les marchés,
- garantir la sécurité des approvisionnements,
- garantir aux consommateurs des prix modérés.
Les modalités concrètes de mise en oeuvre de ces objectifs ont été définies en 1959, lors de la conférence de Stresa. On peut citer :
- la mise en place d'un marché européen commun, corollaire à la libre circulation des marchandises,
- la fixation, pour chaque produit, de cours européens garantis, indépendamment des quantités produites, avec une politique de soutiens aux cours, dans le but d'offrir aux agriculteurs des revenus garantis préservés des fluctuations des cours,
- la préférence communautaires : taxation des importations par le biais de tarifs douaniers uniques, afin de protéger le marché européen des importations en provenance de pays à bas coûts de production,
- l'élaboration de règlementations sanitaires et administratives uniques,
- la solidarité financière : le financement de la PAC était commun.
Dans le but de produire davantage, fut ainsi entreprise une vaste politique de modernisation de notre agriculture, à travers la mise en place de multiples dispositifs destinés à favoriser des pratiques jugées plus efficaces et plus productives : c'est ainsi que les agriculteurs furent incités à investir massivement dans la mécanisation, grâce à un système de prêts bonifiés consentis par le Crédit agricole, que le remembrement fut encouragé grâce à des subventions publiques, que la concentration des exploitations fut encouragée par le biais, notamment, des indemnités viagères de départ (IVD). Une logique de mécanisation et de concentration des exploitation était donc en marche, et avait au demeurant ses justifications. Les agriculteurs eux-mêmes accueillirent, en majorité, cette évolution avec satisfaction, car ils y voyaient bien souvent, au-delà de simples opportunités financières, une forme de promotion sociale.
C'est ainsi qu'apparaissent, dès les années 60, les premiers élevages hors sol, les premiers contrats d'intégration, ou le recours aux produits chimiques.
Le succès fut tel qu'apparurent dès les années 70 les premiers phénomènes de surproduction. La PAC était en quelque sorte victime de son succès. Rapidement, le marché européen devint trop petit pour écouler une production toujours plus grande, et c'est à ce moment là que l'Europe se découvrit une vocation exportatrice. C'était l'époque où les gouvernement successifs de notre virent dans l'agriculture ''le pétrole vert de la France''. La vocation exportatrice de notre agriculture, ce fut malheureusement le début de la fin...
C'est dans ce contexte, dans le cadre du GATT, puis, plus récemment, de l'OMC, que furent négociés plusieurs accords internationaux successifs de libre-échange. L'Europe pouvait accéder à des marchés extérieurs, mais devait en contrepartie renoncer à ses barrières douanières.
Le problème, c'est que les coûts de production en Europe sont plus élevés que dans beaucoup d'autres pays. Pour pouvoir exporter, il faut donc s'aligner sur les prix plus compétitifs pratiqués par les pays que l'on prétend concurrencer. C'est logique. Prenons l'exemple d'une centrale d'achat de la grande distribution en France. Si un groupement agricole local veut lui vendre une production, elle lui imposera de s'aligner sur les prix proposés par d'autres pays, sinon elle ira voir ailleurs. Le libre-échangisme mondial provoque donc mécaniquement une chute progressive des cours, ne permettant plus à nos agriculteurs de vivre de leur production.
Mais l'Europe est riche et a de l'argent, beaucoup d'argent, à dépenser. Elle peut donc se permettre de compenser la chute des cours par des subventions massives. Malheureusement, ces suventions, bien que toujours plus importantes, ne compensent jamais totalement la chute des cours. En outre, elles favorisent mécaniquement les grosses exploitations. C'est ainsi que de plus en plus d'agriculteurs n'arrivent plus à vivre de leur production et finissent par mettre la clé sous la porte. Les plus solides ne trouvent leur salut qu'en grossissant et en investissant de plus en plus, en se spécialisant dans des cultures intensives, jusqu'au jour où un endettement record les conduit à leur tour à leur perte.
Dans ce contexte, personne n'est content. Les agriculteurs, parce qu'ils n'arrivent plus à vivre, et qu'ils souhaiteraient vivre de leur production et pas de subventions, le contribuable européen qui commence à trouver que toutes ces subventions coûtent bien cher, le consommateur trompé par une qualité douteuse, le citoyen se plaignant des pollutions massives qui sont la conséquence du modèle intensif.
Ce qui s'est passé ces dernières années ne fait qu'aller dans le sens de cette évolution. Faute de remettre en cause le mythe du libre-échangisme, les pouvoirs publics européens acceptent toujours la fatalité de la chute des cours, et consentent aux Etats-Unis ou à la Nouvelle-Zélande une suppression progressive de nos subventions. Ca tombe peut-être bien pour eux, car cela leur permet de réaliser des économies ! Mais quand on entend la commissaire européenne à l'agriculture dire qu'il faudra désormais que les agriculteurs européens apprennent à vivre d'autres activités que leur production, il y a quand même de quoi être inquiet.
La seule véritable solution, si l'on veut sauver notre agriculture, passe donc par le rétablissement des barrières douanières, c'est-à-dire une forme de protectionnisme européen. Tout le reste n'est que cautère sur une jambe de bois.
On me rétorquera qu'un retour au protectionnisme nous privera de fait de la possibilité d'exporter notre production, ce qui serait un drame. Certes, l'Europe exporte, mais à quel prix ? Peut-on accepter, sous prétexte de se targuer d'être une puissance exportatrice, toutes les dérives que je viens de décrire ? Le rétablissement du protectionnisme à l'échelle européenne impliquera donc, c'est certain, de renoncer à notre vocation exportatrice, mais c'est là le seul moyen de permettre à nos agriculteurs de vivre décemment de leur production, grâce à des cours européens supérieurs aux cours mondiaux.
Et que l'on ne vienne pas me dire que cela provoquera une hausse des prix des denrées alimentaires : le prix des matières premières intervient en effet de manière marginale dans le coût des produits consommés en Europe.
Encore une fois l'idée de protectionnisme européen n'est pas envisageable car les pays d'Europe du nord surtout l'Allemagne seront contre. La Finlande se fiche royalement de l'agriculture francaise! De toute facon cette agriculture a été massacrée dans les années 60 par Pisani. Elle n'existe pratiquement que pour l'intéret de quelques gros capitalistes de l'agroalimentaire qui grace au remembrement, a liquidé les petits exploitants depuis 40 ans.Il est évident que ces gros paysans sont dans le mondialisme depuis longtemps et profite des subventions de la Pac payées en grande partie par l'Allemagne.
Citoyennes, Citoyen, chers compagnons, voilà un retour au source que j'aurai aimé faire, depuis le temps que je le désire. Aller sur le mémorial de notre plus grand homme d'état se doit d'être aussi un voyage intérieur. Un jour, j'y emmenerai mes filles, Marianne, 11 ans, et Nisa, 8 ans et autant que faire ce peut, nous le ferons avec Debout La République et Nicolas Dupont Aignan car en regardant les photos de la galerie, outre le froid, c'est aussi le plaisir qui ressort des protagonistes. Vous me direz, ce n'est pas très politique comme commentaire. Certes, mais rien n'interdit d'exprimer aussi son ressenti. Salut et Fraternité
@ teddy et jean michel
ne vous inquiétez ps j'ai réussi à réunir qq jeunes pour avoir des actions coordonnées sur le terrain. Les réunions quand JP Rombeaut en organise je serait présent....
vive DLR
"Le dimanche 9 novembre 2008 à 12:21, par Méthos d'Orléans
Coopération, autogestion...ca sent l'extrème gauche tous ça....je ne comprends pas qu'il puisse encore existaient des personnes comme Mr Besancenot qui prône l'application d'une idéologie qui a fait 100 millions de victime dans le monde en un siècle, qui opprime plus d'un humain sur 5 (Chine, Cuba), qui est à l'origine du génocide culturel au tibet, qui menace la paix mondiale (Corée) et surtout, qui a été un échec à chacune de ses applications. "
L'extrême gauche est contre l'autogestion ou la coopérative mais est pour le communisme. Aller contaster cela sur les sites NPA FORUM ou NPA 31.
suite à message 66
certaines mesures de protectionnisme dans l'agriculture à l'échelle de l'Europe n'entraîneront-elles pas aussi des occasions pour les pays du Sud de protéger elles aussi leurs agricultures et de se concentrer en priorité sur leur souveraineté alimentaire et les productions vivrières dont elles ont besoin ?
Donc, est-il possible de considérer qu'une certaine dose de protectionnisme agricole puisse être bénéfique au Nord comme au Sud !
@Idéaliste : la situation actuelle ne satisfait véritablement ni les pays du Nord (qui consacrent des milliards aux subventions à l'exportation, sans vraiment permettre à leurs agriculteurs de vivre correctement), ni aux pays du Sud, qui voient leurs marchés intérieurs inondés de produits du Nord, pour le plus grand malheur des producteurs locaux.
Un retour au protectionnisme impliquera, de la part des pays du Nord, de renoncer à leur vocation exportatrice. Mais ce n'est pas si grave, quand on voit le prix qu'il faut payer aujourd'hui pour se targuer d'être une puissance exportatrice. L'Europe renoncera donc à sa vocation exportatrice, mais grâce à des barrières douanières, elles aura des cours européens supérieurs aux cours mondiaux, et rémunérateurs pour nos agriculteurs.
Quant aux pays du Sud, ils subiront moins la concurrence des pays du Nord, ce qui devrait favoriser leur développement économique.
On en revient toujours à la même idée : le libre échange n'est possible qu'entre pays partageant à peu près les mêmes normes fiscales et sociales. Des zones régionales de libre échange sont une bonne chose, mais le libre échange mondial ne peut que générer délocalisations et dumping fiscal et social.
les agriculteurs et surtout les éleveurs souffrent souvent d'une double incompréhension. Ce sont des travailleurs indépendants qui sont aidés financièrement pour produire plus ou moins parfois les deux à la fois!
La rengaine qu'il faut produire plus n'a jamais cessée alors qu' il y a des décénies de surproductions(une fois les fruits, les légumes, le lait la viande, le porc dont le marché n'à jamais vraiment été soutenu (outre des stockages parfois) la production porcine à tjs été à part des autres productions (que la production couvre 85% de la consommation ou comme depuis des années 98-102%) Nous avons pu y voir les pires contradictions maintenues entre les régions et ensuite par bassins de production maitenues par la FNP (FNSEA)
Si l' on fait des recherches pour trouver la rentabilité d'une production, il y a tjs eu l' oeil des gouvernements depuis 40 ans, l' alternance gouvernementale n'a jamais boulversé les grands rapports entre les productions (dirigisme céréaliers, lobbing politique totalement dirigé par la FNSEA. Un tel beau syndicat à complétement dérivé dans les bras des industrielles (amont et aval) jusqu' à y transformer leurs propres coopératives sur des bases identiques .
En oubliant que l'agriculture doit produire et vendre elle même ses produits pour en faire profiter les producteurs et les consommateurs.
le syndicat FNSEA n' a pas su travailler horizontalement sur toutes les riches productions Françaises dans leurs diversités.
Bien sûr le lait à fait vivre des millions d'exploitations, mais la sanction des quatos à mis au RMI de nombreux éleveurs qui s'ont passés par perte et profit dans le paysage paysans. Des quotats industrielles devaient permettre une bonne fois pour toutes, aux eleveurs de travailler dans de bonnes conditions avec de bonnes rémunérations! Mais ce n'est pas connaitre l' OCM, l' OMC et les lobbing mondiaux. Depuis les années 60, la FNSEA ne voyait que par les augmentations de rendement que la France se devait de faire techniquement. Remembrement sauvage, sans étude préalable des bassins versants( érosions, pollutions des nappes phréatiques par les engrais et les traitements) amplifié par la monoculture. EN AUCUN CAS L' AGRICULTEUR de base ne doit se sentir coupable. les consommateurs y trouvaient leurs comptes et ils aimaient les beaux fruits, bien calibrés, par la suite il fallait aussi que les côtes de porcs pésent le même poids, et, des exemples de ce genre il y en à des centaines. L agriculture BIO, raisonnnée doivent revoir leur copie. il n'y a qu'un agriculture, celle qui choisit ses espèces et ses variétés selon le terroir, pouvant produire en fonction du climat et des rotations culturales permettant d' alterner des légumineuses au légumes en passant par les céréales.
Je ne pense pas que nous retrouverons notre lait frais au pis de la vache pour multiples raisons. l'agriculteur ne va pas redevenir esclave et corvéable 365 jours par an. Nous pourrons trouver ce lait dans des distributeurs automatiques frais, dans les villes avoisinnantes, ou sur les lieux de travail autour des élevages.
Pour le moment c'est un rêve, mais si les 3 principaux syndicats agricoles travaillent ensemble, en 2 années ils peuvent présenter au pouvoir public leur détermination dans finir avec cette façon de produire qui coûte trop cher aux paysans ,et, sérieusement trop dangereux pour leur santé et celle des consommateurs. Des exportations agricoles, il y en aura bien sûr pour que notre balance alimentaire soit positive ( digne d'un pays comme le n'autre). Un kilo de céréale ou de viande produite dans des conditions dites bio apporte parfois en plus,150% de nutriments, de vitamines et d' oligo- éléments avec en prime des saveurs et des flaveurs incomparables.
les trois principaux syndicats agricoles doivent travailler ensemble pour réformer leur façon de produire.Je suis réformateur, ce mot à été galvaudé, il ne veux pas dire, centristes mous!
Les mesures annoncées par le ministre de l’Agriculture pour atténuer la chute des revenus agricoles sont, sans surprise, un pansement . Pire, il n’est pas exclu, comme dans le cas de la pêche, que la Commission de Bruxelles juge illégal tout ou partie de ces aides et exigent leur remboursement d’ici à quelques mois.
Agir efficacement pour l’agriculture française dans le cadre de l’actuelle politique agricole commune (PAC), relève en réalité de la quadrature du cercle : après la folle dérégulation de ces dernières années, l’enjeu véritable est de revenir à une PAC ambitieuse et protectrice des producteurs et des consommateurs européens ce qui implique, comme dans le cas des marchés financiers, de mettre en place une vraie régulation.
Au niveau communautaire, il est urgent de réintroduire l’objectif de l’autosuffisance alimentaire européenne et un système de prix garantis qui permette aux producteurs de vivre correctement de leur travail, tout en ayant suffisamment de visibilité dans la gestion de leurs exploitations. Le système mis en place au Canada pour le lait prouve qu’il est tout à fait possible de concilier prix rémunérateurs pour les producteurs et prix accessibles pour les consommateurs.
Au niveau national, ensuite, les pouvoirs publics doivent réellement surveiller l’évolution des prix aux consommateurs et lutter contre les abus de certains acteurs de la filière agro-alimentaire.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président du rassemblement gaulliste et républicain
Debout la République
Ancien cadre de la grande distribution, j'enclenche aujourd'hui mon installation comme "jeune agriculteur". Mon double regard me permet de mesurer la catastrophe vers laquelle nous nous dirigeons. Cette europe toute puissante qui pilote nos vies au coup par coup, qui n'anticipe rien et trop pénétrée par les lobbies anglosaxons. Mais ma critique se retourne essentiellement vers nos dirigeants : nos parlementaires européens grands cumulardsde mandats systèmatiquement absents dans l'hémicycle, nos députés nationaux du même acabit qui pratiquent le double langage à l'assemblée et dans leuurs circonscriptions et enfin notre gouvernement qui s'acharne dans le libéralisme forcené alors que les autres nations renforcent le protectionnisme.
NOUS sommes la clef de l'énigme, nous devons nous syndiquer, participer aux débats dans les associations, nous devons favoriser la consommations des produits français et au passage imposer aux distributeurs la provenance exacte des produits, nous devons demander le respect des textes européens à tous et non seulement à la France.
La situation est grave , l'emploi s'écroule et nous hypothèquons nos derniers fleurons : l'agriculture et l'agroalimentaire.
Le dimanche 9 novembre 2008 à 21:57, par BA
Concernant la recherche Française il faut savoir que les autorités concernées nous mentent, nous cachent la vérité depuis fort longtemps.
En général tous les scientifiques, dans tous les domaines, qui découvrent, inventent de nouveaux principes (technologies, médicaments ou autres) susceptibles de remettre en cause les valeurs en places sont mal vus car ils dérangent….Alors les seigneurs ont mis en place des dogmes, des interdits pour barrer la route a toutes les avancées !
Les exemples ne manquent pas. J'entends déjà de nombreuses réactions ! Si vous n'êtes pas convaincus je vous invite a lire les ouvrages de Pierre LANCE : " Savants maudits, Chercheurs exclus". Vous trouverez toutes les informations sur : www.ldi5.com/heret/lance.... ou www.ldi5.com/heret/heret_...
Si le site ne s'ouvre pas tapez :" les hérétiques" sur votre moteur de recherche, et il s'ouvrira.
Dans le sommaire en haut a gauche vous n'aurez que le choix du sujet ; Archéologie, Paléontologie, sciences de la vie….Tous les domaines sont concernés…des découvertes qui dérangent jusqu'à l'histoire de la planète en passant par les nombreuses sources d'énergies et les carburants alternatifs mis sur la touche ( connaissez vous le moteur Stirling ? il a été inventé voici 2OO ans…) Vous découvrirez l'origine de la chrétienté…. Certains sujets sont susceptibles de faire bondir les plus crédules, pourtant certaines choses se vérifient avec le temps comme le mystère de la construction des pyramides….Loïc le Ribault était Géologue, docteur ès-sciences en sédimentologie, dans les années 90 il met au point le G5 a base de silicium organique…on l'a retrouvé mort…? (Il nous a quitté durant la nuit du 6 au 7 juin 2007).
A lire la thèse de François de SARRE : "Mais ou est donc passé le Moyen-âge ?"
Monique et Mirko Beljanski ont dénoncé le pouvoir des lobbies et de l'argent sous la houlette des autorités de santé. Sylvie Simon nous montre la manipulation médiatique et politique en matière de santé. Nombreux sont les auteurs qui dénoncent le cynisme des dictatures administratives, les sujets traités sont innombrables…
Personnellement j'ai fait une découverte particulière qui a dérangé et qui dérange encore. Suite a un, disons problème de genou, je découvre que le monde médical ne sait toujours pas comment fonctionne l'articulation du genou. Rien que cette remarque fait hurler certains ! Pourtant c'est très simple a démontrer ! Je me suis présenté au concours lumière et au concours Lépine avec un certain succès. Je me suis intéressé plus tard a la cheville puis en 2006 a l'articulation du coude car là aussi il y a de nombreuses aberrations. J'ai posé un brevet de prothèse totale du coude qui restitue le flexion- extension ainsi que la prono-supination, c'est une première mondiale… Qui n'a aucune chance de se retrouver sur le marché !
Depuis des siècles de nombreuses découvertes et inventions fondamentales, essentielles pour la santé et le bien être de la planète ont été écarté, jeté aux oubliettes par certaines autorités qui se sont retranchées derrière dogmes et intérêts particuliers. (Ordre des médecins, des pharmaciens, les politiques, les industriels, les financiers).
Manipulation…Le monde sous hypnose ! Pourquoi ?
"Lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous constatons que nous avons subi une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés voire révoltés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisés et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
Au nom du progrès et de la science… (Nous pouvons dire des intérêts de quelques uns) les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies." Extrait de : "L'histoire de la grenouille" de PHILOU".
Pendant les dernières présidentielles j'ai fait circuler une page à tous les candidats, ainsi qu'aux députés et sénateurs. Je terminais la page par cette simple réflexion :
La démocratie Française n'est plus qu'un vaste troupeau de pantins manipulé par de grosses ordures.
mais ou va t'on, quelle personne salarié, ouvrier, patron senateur, ministre, nicolas sarko, accepteraient de perdre 30% de son salaire????????????????????????????????????????