1.
Le dimanche, novembre 30 2008, 13:03 par WILFRIED
SI ON NE VEUT PAS MOURIR VA FALLOIR S'ADONNER AU VILAIN PROTECTIONISME
2.
Le dimanche, novembre 30 2008, 13:11 par Pierre Mathorel
D'accord sur le protectionnisme.
Pas d'accord sur les réductions fiscales pour les entreprises qui relocalisent. Pourquoi? Parce qu'on ne va pas les récompensé pour faire ce qui est bien. De la même manière, que va-t-on faire pour les entreprises qui n'ont jamais délocaliser? Elles continueront a payé plein pot?
Il faut réduire les charges et pour pouvoir réduire les charges, il faut réformer la gestion de l'Etat afin de dégager des marges de manoeuvre budgétaire.
3.
Le dimanche, novembre 30 2008, 14:03 par patriote
un million de voitures neuves en stock !!!
qui va les acheter : les nouveaux chômeurs ?
a quand la relance du pouvoir d'achat ? car si les non chômeurs ne peuvent acheter ; ni emprunter aux banques les voitures vont rouiller et les poubelles roulantes de + de10 ou 15 ans qui roulent encore vont continuer a faire des morts techniques sur les routes.
et pourquoi ne pas reparler et remettre au gout du jour la TVA sociale pour les importations ?
et la baisse de la TVA sur les métiers non délocalisables comme la restauration ...
Vaste chantier !
il nous faut un plan Marshall mais n'est pas 'shérif ' qui veut .
Sarkophage n'a même pas pu faire fléchir Angela .
Nous sommes désormais comme en 40 sous le joug Allemand
Nicolas Dupont Aignan, sans aller a Londres la France attend ton appel !
4.
Le dimanche, novembre 30 2008, 14:05 par johanono
NDA a raison de poser la question d'un retour au protectionnisme.
La mondialisation n'est pas un phénomène inéluctable. Elle n'est que la résultante de la politique de libéralisation des échanges, de suppression de toutes les barrières douanières. Les échanges ignorent désormais les frontières nationales. Les entreprises de tous les pays se retrouvent désormais en concurrence entre elles, et dans ce système, sont avantagées celles qui sont implantées dans des pays leur offrant de bas coûts de production. Tous les pays du monde se retrouvent en concurrence entre eux pour attirer les investisseurs.
Sauf que les pays occidentaux ne seront jamais aussi compétitifs que les pays d'Europe de l'Est ou les pays asiatiques. Sauf à revenir au protectionnisme, nous nous résignerons donc encore et toujours à voir nos activités économiques disparaître une à une.
D'une manière générale, mettre en concurrence des pays qui ne partagent pas les mêmes coûts de production ni les mêmes normes sociales ne peut que générer précarité et instabilité pour tout le monde. La solution de bon sens, ce sont les zones régionales de libre-échange.
Sauf que l'Europe actuelle, vendue à l'idéologie libre-échangiste, est le cheval de Troie de la mondialisation actuelle. Si l'on veut revenir à une forme de protectionnisme, il faudra remettre en cause la construction européenne actuelle.
Et cela, les autres partis politiques ne le disent pas. On voit souvent, ça et là, des leaders politiques s'indigner de la fermeture d'usines et fustiger, la main sur le coeur, les patrons voyous. Mais parmi ceux-là, presque tous ont ratifié les accords de libre-échange consentis par la France ces dernières années, et presque tous ont signé les différents traités européens qui, ces dernières années, ont donné une base juridique à ce libre-échangisme. Seul NDA a le mérite de la cohérence.
Près d'une petite entreprise française sur trois pourrait fermer avant la fin de l'année
Selon le baromètre Fiducial, 29% des dirigeants de TPE, les très petites entreprises, craignent de déposer le bilan dans l'année. L'indicateur de prévision d'emploi est négatif pour la première fois.
trés bien Monsieur Dupont-Aignan, il faudrait aussi réformer la sécurité sociale qui est devenu un mammouth prêt à exploser et qui ruine l'ensemble de la société, 30% des salaires sont amputés par cette sécurité nationale inique qui pourrit la vie de millions de français, la sécurité sociale ( sécurité ?? ah oui ? ) est devenu au fil des ans une bulle toxique au même titre que les produits banquaires toxiques.
Deuxièmement, aucun plan de relance ni aucun plan de relocalisation ne marchera sans une réforme du code de la nationalité et l'instauration de la préférence nationale républicaine, ceci est la condition sine qua non pour redonner un destin commun aux Français et pour espèrer partager un avenir meilleur pour notre pays.
Vive la France.
7.
Le dimanche, novembre 30 2008, 15:49 par moderateurs à tous
Nous demandons, en particulier à ceux qui postent des textes importants, d'indiquer leur e-mail afin que l'on puisse les contacter le cas échéant, il est rappellé que vos e-mails et ip ne sont lisibles que par les modérateurs même si certains en changent constamment.
Je passe de temps en temps sur le site de Monsieur Lamassoure - vrai créateur du soit disant traité "simplifié" - et je viens de lire le commentaire d'une Irlando française - ou Franco irlandaise ? - qui me parait très important, et intéressant, pour NDA (les souverainistes en général)
J'invite tout un chacun à en prendre connaissance aussi ! Ses arguments sont vraiment très convaincants !
9.
Le dimanche, novembre 30 2008, 17:45 par MathieuM
Ce qui est trés inquiétant, c'est que Sarkozy ne semble pas à avoir encore compris que face à cette crise qui nous conduit tout droit vers la récession, la dépression, le chômage de masse et l'explosion sociale, la solution ne viendra ni de Bruxelles, ni de Francfort, ni de Washington mais de Paris.
Sarkozy fuit les problèmes et essaie de s'en remettre à l'UE et bientôt à Obama alors que c'est à la France seule de règler ses problèmes, et pour l'instant le président français stagne en attendant un improbable salut venant de l'extérieur.
Sarkozy ressemble de plus en plus à Chirac à la fin de son mandat, impuissant à décider et à défendre les intérêts français, des effets d'annonces et du spectacle, rien de plus ........ Sarkozy fait de la figuration et laisse l'UE détruire toutes les forces de notre pays : agriculture, pêche, artisanat, PME-PMI, la poste, l'industrie, l'automobile, aeronautique, les vignerons .....etc ...........Lamentable.
Vivement la relève !!!!! Le parti unique de l'UMPS laisse un bilan calamiteux derrière lui.
10.
Le dimanche, novembre 30 2008, 19:16 par le curieux
bonjour à tous. D'accord avec mr Dupont-Aignan sur son analyse. Pas d'accord sur les cadeaux aux entreprises, ça fait plus de dix ans qu'on leur en fait. Ils sont preneurs, et ne jouent pas le jeu. Pour Arcelor, un des fleurons de notre sidérurgie, bradée à Mital, c'est la nouvelle stratégie de guerre économique: la concurrence "à la loyale" prend du temps, coûte cher. En pratiquant "à l'américaine", ça va plus vite: quitte à emprunter, on absorbe les concurrents, puis on les liquide. Bien sûr, il n'est pas politiquement correct de le dire. Alors, on parle de conjoncture défavorable-et on laisse faire. En ce qui concerne la relance, rien de sérieux ne peut être fait tant qu'on achètera une foule de choses qu'on renonce à fabriquer, car on reste fatalement avec une balance import-export défavorable. Le politique doit convaincre des décideurs potentiels FRANCAIS à créer des entreprises, à innover, à revenir sur le terrain où nous étions réputés: la qualité. Et parallèlement, amener nos jeunes à retrouver le goût du travail bien fait. Beaucoup de jeunes perdent leur temps à prolonger des études qui ne les motivent pas. Il faut les encourager à venir sur le marché du travail de bonne heure. La scolarité interminable les amène , quand ils doivent enfin travailler, à considérer l'effort quotidien comme une corvée. Pour aborder le sujet épineux (en France) du protectionnisme, les USA l'ont toujours pratiqué sans état d'âme, et sans protestations des Européens. Bien des pays d'Asie qui nous refilent par tous les moyens leur camelote, sont très exigeants quand il s'agit de nos produits. Au lieu d'importer massivement des produits de qualité médiocre, ou frelatés (dernier exemple l'alimentation pour volailles), soyons très exigeants et vigilants: les produits importés seront alors plus chers, moins compétitifs. Excellent moyen de relancer leur production en France!
11.
Le dimanche, novembre 30 2008, 19:58 par thierry
l'appel à un protectionnisme européen est un peu vain, je pense ; il y a eu une émission sur arte sur la dette publique française, ou tous les poncifs y sont passés : la france est bien sur le pire des pays par rapport à la dette publique, la france n'a pas su se réformer, un scénario catastrophe a été présenté ou la france est en faillite, et on a longuement insisté sur la fait que ç'est un scénario réaliste, avec le sondages qui vont bien, on a également bien insisté sur le fait que l'exigence de rigueur (comprenez suppressions de postes dans la fonction publique) ne doit surtout pas cesser en période de crise, et que la relance ne peut qu'être momentanée et d'un faible montant ; seul bémol, pour les banques bien sur, ou là pas de problèmes, le plan de financement n'est absolument pas de l'endettement de l'état mais un investissement car là pas de problème les banques vont rembourser facilement...
bref un exercice de propagande mensonger pro-européen, ignoble et scandaleux sur la forme comme sur le fond ; l'endettement est notre principal problème, ce n'est pas le chômage ni les délocalisations, ni la précarité, ni le pouvoir d'achat, ni la crise financière, ni la récession mais les chiffres astronomiques de l'endettement (il y avait même un compteur sur la progression de l'endettement sur le plateau..)
Tout cela n'a rien d'un hasard, c'est effectivement parce que la crise pose problème vis à vis des critères de maastricht que l'on a droit à un renfort de propagande de ce type, passé en force sur les ondes et surement dans les écoles..
Tout ça pour dire que les partisans de l'europe tiennent les médias, tiennent le pouvoir et qu'il ne faut rien attendre de l'europe actuelle ; pour que ça change, il faudrait qu'il y ait un trés fort vote pour les souverainistes aux élections européennes (ceci n'a aucune chance de se produire) de l'ensemble des pays européens, et même dans ce cas, il faudrait encore que les institutions et les politiques imposées changent
C'est pour cela qu'il faut exiger de quitter l'ue, et ne plus tergiverser autour d'une trés hypothétique relance européenne ou une politique protectionniste de l'ue : nous avons à faire à une dictature et nous ne luttons pas contre les dictatures avec des bons sentiments ou de pieuses intentions
Arcelor Mittal se sépare de 9000 salariés, ceux qu'on appelle en école d'économie la "variable d'ajustement", c'est un fait, mais je ne crois pas que ce soit pour protéger les emplois nationaux indiens, mais bien plutôt la "plus-value à l'actionnaire", car Arcelor-Mittal doit préserver sa valeur boursière pour ne pas voir augmenter les primes de refinancement de son énorme dette, contractée dans le cadre des récentes fusions-acquisition de la multinationale. Arcelor-Mittal tente ainsi d'enrayer la chute de la valeur de ses actions, en garantissant par ces licenciements un dividende décent pour ses actionnaires. C'est cette dictature de la "plus-value à l'actionnaire", moteur de l'agressivité et de la dangerosité spectaculaire des hedge-funds, qui doit disparaître de notre tradition économique nationale.
Un appel à un vrai plan de relance, c'est bien, mais si la direction nationale française n'arrive pas, semble-t-il, à en concevoir un cohérent, pourquoi ne pas proposer le votre?
En tant que député, vous pourrez le faire entendre au plus haut niveau de la nation.
Face à la tempête financière qui grossit, dont les effets les plus récents sont en France, effectivement, le blocage net de toutes les industries métallurgiques, plasturgiques et automobiles, ainsi que les industries rattachées (Faurecia, dans votre département), et le dangereux désordre de nos collectivités locales pour cause de financements "toxiques" (Dexia); en Angleterre, la fermeture de 800 magasins de grandes distributions (Woolworth); et en Grèce la désintégration du système national de santé publique, voici ce que je suggérerais:
Dans le cadre d'une politique nationale souveraine de protection de l'intérêt général du peuple français, en vue de garantir à tous les moyens de la vie et du développement individuel, selon le Préambule de la Constitution de 1946, repris en 1958 (www.legifrance.gouv.fr/ht...
-Un programme national de protection et de réorganisation et de nos infrastructures fondamentales : eau, énergie, transport, santé publique, instruction publique, défense, stockage alimentaire, afin d'en faciliter la disponibilité, l'accès, et d'en abaisser les prix.
-un programme de relance agricole sur la base de la mise en place du prix de parité (prix minimum de vente), et sur l'accès libre pour les exploitants à des prêts à bas taux d'intérêts pour l'équipement et les produits nécessaires, couplée à une politique de priorité au marché intérieur pour la distribution et le stockage des productions.
-un programme de relance et de soutien au secteur primaire et secondaire de notre économie par l'accès aux prêts à bas taux d'intérêts, protégée par une politique de protection du marché intérieur contre les dumpings industriels et sociaux. Cette politique sera soutenue par une défiscalisation du pourcentage du bénéfice réinvestit dans l'équipement productif et la formation des personnels.
- un programme grands travaux dans les domaines scientifiques, énergétiques, aérospatiaux et infrastructurels, confiés par la puissance publique à nos grandes compagnies industrielles, couplé à la mise en place d'une aide à la transformation du capital de ces grandes compagnies, afin les mettre à l'abri de la versatilité et de la voracité des grands fonds actionnariaux et des fonds prédateurs spéculatifs et d'une politique fiscale favorisant l'appel aux sous-traitants nationaux.
Ces programmes seront soutenus par:
-La réaffirmation de la souveraineté nationale sur la politique monétaire par la création d'une banque nationale émettrice du crédit nécessaire, pilotée par l'exécutif et contrôlée par le législatif, et la rupture des liens avec la BCE.
-La mise en place d'un système de protection du marché intérieur, des entreprises des secteurs primaires et secondaires et des salariés, contre les assauts "low-costs" des industries installées dans des pays où l'on pille la main d'œuvre sans contrepartie.
Pour l'aspect international, pourquoi ne pas s'inspirer de la proposition de Nouveau Bretton Woods de Jacques Cheminade, qui seule est cohérente avec une politique de relance nationale ?
Ce ne sont que quelques propositions que je soumets ici, le fond de mon intervention étant, monsieur le député, qu'un programme de relance est notre affaire à tous, et que vous n'êtes pas le moins bien placé pour faire entendre un projet clair et aider nos dirigeants, qu'on les aime ou pas, à bien manœuvrer la patrie dans la tempête.
Je reste à votre disposition, monsieur le député, et vous assure de mon respect le plus sincère.
Jean-Gabriel Mahéo
13.
Le dimanche, novembre 30 2008, 20:18 par Cayol Raoul Louis
Parmi les 101 propositions DLR méditons les articles économiques suivants concernant l’Europe et le monde
22 - Obtenir de nos partenaires que l’euro devienne un outil au service de la croissance et de l’emploi, sous le contrôle des Etats membres (changement des statuts de la Banque centrale européenne inscrits dans le traité de Maastricht).
23 - Réformer le Pacte de stabilité pour exclure du calcul du déficit budgétaire les dépenses d’investissements des Etats, ainsi que les dépenses de recherche et de défense.
24 - Attribuer aux Etat la définition de la politique de change, que la BCE devra mettre en œuvre.
25 - En cas de refus de nos partenaires, proposer l’instauration d’une monnaie commune, qui laisse « respirer » les économies nationales et, en cas de nouveau refus, sortir de manière ordonnée de la monnaie unique en rétablissant le franc.
26 - Donner de nouvelles orientations au marché unique, en assouplissant les règles de la concurrence pour permettre le maintien des services publics et favoriser l’émergence de champions européens. Conditionner l’ouverture des marchés nationaux à une harmonisation fiscale et sociale en parallèle.
71 - Rompre avec la logique du libre échange intégral en faisant reposer le commerce mondial sur des zones régionales de libre échange, partiellement protégées les unes des autres en fonction du niveau d’harmonisation sociale, fiscale et environnementale.
73 - Améliorer la coopération monétaire internationale pour limiter la guerre des changes et mettre au ban des nations les paradis fiscaux.
Voici mon analyse : nous devrions parvenir à un système de monnaies nationales liées à l’Euro Commun par un taux de change fixe, périodiquement ajustable afin de maintenir le pouvoir d’achat de chacun en passant d’un pays européen à l’autre.
Il faut en outre, comme le dit NDA, un protectionnisme européen vis-à-vis des pays tiers tout en proposant au G20 l’institution d’une unité monétaire internationale qui serait liée aux monnaies nationales ou de grands ensembles comme l’Europe ( euro commun), l’Alena, la Chine, le Mercosur, par un change fixe tenant compte des salaires, des prix, du social, de façon à ce que chacun puisse retrouver son propre pouvoir d’achat en passant d’une zone monétaire à l’autres.
Il n’existerait plus d’incitation à délocaliser pour des raisons de change monétaire. La concurrence et les importations continueraient à se faire sur la base de la qualité et de l’innovation
Alors entre les pays signataires et respectant ces accords, on pourrait revenir au libre échange à condition de veiller à l’équilibre des prix par les changes monétaire et des balances commerciales. Ces équilibres de change seraient ajustés périodiquement au cours des conférences du G20 , par exemple, une fois par an.
Je pense avoir trouvé une des solutions pour participer à ce changement. J'ai créé un logiciel en ligne qui permet aux internautes de partager leurs prix d'achats dans des magasins locaux. Grâce à cela ils peuvent faire leurs listes de courses chiffrées en sélectionnant les produits et les prix les plus intéressants.
J'ai été un bénévole très actif d'une association nationale de consommateurs et je compte bien accompagner ce logiciel de conseils d'achats. Je compte notamment favoriser les entreprises qui investissent leurs richesses en France au détriment d'entreprises qui accumulent des bénéfices pour répondre à des exigences financières. (exemple concret Yoplait plutôt que Danone) . Je compte aider au développement des petites entreprises françaises car plus y aura de concurrence est meilleur cela sera pour les consommateurs.
De par mon expérience je sais que par les achats il est déjà possible d'orienter l'économie mais il est vrai que c'est loin de répondre à tous les problèmes posés.
Le logiciel : www.orvinfait.fr/n/bien_a...
Ce logiciel fait gagner en pouvoir d'achat car il permet de faire jouer la concurrence. S'il est massivement utilisé il va permettre, en France, la création de plusieurs dizaines de milliers d'emplois chaque année. C'est ce que montrent les études faites. En permettant plus de concurrence la LME devrait être à l'origine de plus de 50 000 emplois par an. www.minefe.gouv.fr/discou...
La loi n'est pas suffisante pour que les consommateurs ne dépensent pas sans compter. Le gouvernement en est bien conscient. C'est la raison pour laquelle le secrétaire d'Etat à la consommation Luc Chatel a proposé de rendre obligatoire l'affichage les prix les plus bas sur les produits d'un panier type : www.leparisien.fr/liveafp...
Cependant contrairement à l'outil que je propose cet affichage est bureaucratique. Il faudra bien quelques fonctionnaires pour faire appliquer la loi. De plus il n'est pas dit que cet affichage servira les consommateurs.
Pour d'autres problèmes il faut remettre en cause l'organisation actuelle et l'adapter. Je ne pense pas que vous serez entendu mais bien sûr il faut pousser les citoyens à réfléchir car relancer sans rien changer conduira à une nouvelle crise ou ne permettra pas d'en sortir. Ce que je propose a le mérite d'être utilisable, pourrait être mobilisateur et c'est aussi fait pour faire réfléchir.
15.
Le dimanche, novembre 30 2008, 22:54 par richelieu
économiste et élu de la république; l'économie mondialisée ou globalisée( transversalité des prises de participations) est très complexe et il n'y a pas de solutions miracles en tout cas pas celles de Sarkozy. L'ère de la relance par la demande est révolue( type keynésienne), aujourd'hui c'est l'offre qui prime au travers de l'innovation, des nouvelles technologies et du développement durable. Il faut donc tout miser sur les PME-PMI. Le retour au protectionnisme peut être une solution temporaire, mais l'effort doit surtout venir des consommateurs français qui doivent ré apprendre à consommer français voire européen, alors les entreprises seront obligées de re-localiser ? pas sure, en tout cas pour les grands groupes qui réagissent fonction de la taille du marché, de sa solvabilité et de sa réactivité, mais aussi fonction de leurs coûts de production ( capital et travail), mais aussi (et cela va peser de + en +) des ressources, de leurs coûts et transport.
Une grande partie de la solution n'est donc pas dans un plan de relance des banques pour qu'elles fassent des crédits au particulier pour consommer, mais dans une solution locale, c'est à dire à minima française en protégeant le peu d'industrie qu'il nous reste, notre artisanat, nos PME-PMI, nos savoirs faire, notre recherche, nos idéaux...
Le retour au franc sera difficile mais la main mise sur notre monnaie nationale nous donnera des latitudes d'actions dont nous manquons cruellement aujourd'hui notamment en matière de masse monétaire et de politique des taux directeurs.
à thierry: quand vous dites les poncifs, vous devriez dire les poussifs ou bien encore les passifs. J'ai regardé aussi l'émission, le Ministre du budget a du talent à la Xavier Bertrand, son argumentation tient la route mais c'est la même sérénade et il se voile la face, s'ils continuent dans cette voie on va dans le mur et à très grande vitesse.
16.
Le dimanche, novembre 30 2008, 23:04 par odile
Le problème du premier ministre irlandais : comment gagner un nouveau référendum sur Lisbonne quand on est à 25% d'opinions favorables ?
Il est nécessaire de redonner le pouvoir de quelques actionnaires soif de profit rapide aux salariés par le recentrage économique sur le coopératisme.
Il est nécessaire de lancer le Prêt Retour à l'Emploi pour protéger financièrement les citoyens recherchants un emploi ou se formants à un nouveau métier à condition de supprimer les assedics.
Il est nécessaire de créer des entreprises à but non lucratives permettants de faire concurrence aux pays à bas coûts salariaux.
Il est nécessaire de lancer le Prêt pour la Santé permettant de garantir la santé des citoyens à condition de supprimer la sécurité sociale.
Il est nécessaire de supprimer les impôts sur les citoyens à condition que cela soit seulement les entreprises qui les payent afin de faire venir en France les compétences les meilleures et de nouveaux consommateurs.
Il est nécessaire d'optimiser la fonction publique.
Il est nécessaire de créer de nouvelles villes ou de construire un Dubai bis en France.
Il est nécessaire de fabriquer ou de cultiver en France des produits, pour une question de sécurité alimentaire et matérielle, destinés pour seulement les français. Frabriquons ou cultivons nos produits dans d'autres pays pour fournir leurs marchés intérieurs.
Le libre échange peut être un challenge pour nous à condition de respecter tous les citoyens français afin qu'ils donnent le meilleur d'eux mêmes en entreprise et dans la vie de tous les jours.
Il y a une nouvelle bulle financière qui se met en place concernant la dette des Etats. Combien de temps cela peut tenir?
Avec la rareté des matières premières, les pays vont vers des crises économiques beaucoup plus fréquentes.
Et pourquoi ne pas déclarer l'acier (production et transformation) produit stratégique pour la nation ? N'était-ce pas la position du Général ?
Se rappeler sous quel gouvernement la filière acier a été "restructurée" en vue de sa braderie. Se rappeler aussi quels sont les ministres des finances qui ont basardé les actions détenues par l'Etat dans Arcelor : MM. DSK et Fabius.
Se rappeler enfin des articles laudateurs du journal le Monde, entre autres, qui se félicitait de la prise de contrôle d'Arcelor par Mital et qui invitait le bon peuple de ce pays, cocu en l'occurrence, à s'habituer à ce nom et ce que le capitalisme indien soit un opérateur majeur sur notre vieux continent.
Socialistes ou approchant, disent-ils.
20.
Le lundi, décembre 1 2008, 03:46 par Bourgogne 2009
Si il y a un nouveau référendum il sera gagner cette fois- ci, car des engagements seront fait vis à vis des Irlandais afin d' améliorer leur niveau de vie, en plus on fera l' impasse sur l'avortement pour qq années et le tour sera joué.
Même si la France est dans le mur, Sarko délocalisera encore qq entreprises pour qu'elles partent outre-manche comme Moulinex,Seb etc...
Les Irlandais ont la trouille pour google, en plus ...
Cet après-midi j'ai perdu mon temps à regarder sur la 5, la France en faillite.
Que pouvions nous espérer de cette chaîne, les intervenants étaient choisi, comme toujours.
Bien sûr il n'y avait rien à attendre du ministre cireur de pompes à Sarko, quand aux autres tjs la même rengaine et le même cinéma. Quand à ROCARD il devait être bourré!
j'ai bien lu, les différents intervenants ci dessus, je n'ose plus dire post, poste, posts, postons... littéraires! Pardon...
Pour le pouvoir d' achat des Français, le logiciel peut certainement faire prendre conscience des prix.
Pour moi (le prix) en grande surface ne veut rien dire. c'est du lessivage de cerveaux.
En tant que responsable syndical, je me suis battu pour faire aboutir la loi Galant et je l'ai signé pour le secteur de ma production.
Mosieur Michel EDOUARD LECLERC! Le pote de Sarko, à bien manoeuvré, pour supprimer ce verrou en faisant croire que le pouvoir d' achat allait augmenter. il n'y a que les faillites des producteurs et des petits transformateurs qui ont augmenté.
Quand on tire trop sur les prix ont achètent que du mauvais... Nous devons tenir un autre langage sur les biens de consommations et tirer la qualité vers le haut. Les GMS gagneront dans tous les cas, tant que les producteurs et les consommateurs ne travailleront pas plus ensemble. En attendant il faut refaire une loi cadre.
Je me dois de rassurer les employés de ces GMS, car les directeurs leurs disent "vous allez perdre votre emploi dans ce système" c' est bien sûr complètement faux" . Les emplois seront multipliés par 3 dans une approche repensée.
En ces temps ou il est de bon ton de prendre les anciens pour des ringards, souvenons nous d'une certaine Marie France Garaud qui, somme toute, voyait plutôt clair:
"La Ve République avait été instaurée pour donner une tête à l'État, mais il n’y a plus de tête et il n'y aura bientôt plus d'État"
il a raison MathieuM
"Sarkozy ressemble de plus en plus à Chirac à la fin de son mandat, impuissant à décider et à défendre les intérêts français, des effets d'annonces et du spectacle, rien de plus"
alors, une dernière de Marie France .... pour la route:
"il ment tellement qu'on ne peut même pas croire le contraire de ce qu'il dit !"
bonne journée à tous
22.
Le lundi, décembre 1 2008, 10:16 par Cayol Raoul Louis
Je suis totament d'accord avec RICHELIEU ( réponse n° 15 ) mais si les citoyens devraient effectivement acheter français, ils ne savent souvent pas qu'ils achètent étrangers et comment ne pas être tenté par les prix les plus bas quand on a seulement un sMIC ou un RMI pour vivre.
Si on peut comprendre la ménagère qui fait attention à son porte monnaie, si on peut comprendre l'industriel menacé de faillite s'ils ne délocalise pas, par contre, l'Etat doit défendre l'intérêt supérieur de la nation et instaurer les protectionnisme pour arrêter les importations des productions délocalisées dans les pays qui cumulent les avantages du dumping salarial, du dumping social, du dumping monétaire
Le protectionisme est à mon sens une fausse bonne idée. D'une part parce que la demande pour des produits à bas prix ne cesse d'augmenter, c'est la fameuse baisse de pouvoir d'achat. D'autre part parce la Chine ou l'Inde représentent des débouchés industriels importants pour nos entreprises. Enfin parce que le seul moyen à terme d'arrêter les délocalisations c'est d'aider les économies émergentes à se développer pour que les salaires et le niveau de vie y augmentent jusqu'à concurrence des nôtres. C'est ce qui s'est passé au Japon dans les années 60 - 70 ou avec les dragons asiatiques comme Taïwan. Il vaut mieux jouer la carte de la différenciation, investir dans l'éducation, la formation, la recherche et aider nos PME à exporter et à innover.
24.
Le lundi, décembre 1 2008, 14:29 par bernard01
@ODILE,merci pour le lien (lettre a nos amis IRLANDAIS)lu attentivement et photocopié.A mon tour de vous renvoyez un lien sur alterinfonet.org et une analyse faite par m'manuel DE-DIEGUEZ sur le comportement de m nicolas SARKOZY sur sa politique internationale,dont je vous livre un extrait.(UNE élite politique asservie a un empire étranger ne mérite pas l'appellation de classe dirigeante.LA fonction naturelle des chefs d'états que la volonté du suffrage universel a placés a la tete d'une nation vassalisée par ses prédécésseurs est de combattre pour la reconquete de l'indépendance et de la souveraineté de son pays.M-SARKOZY n'a pas non plus pris la juste mesure du degré de vassalisation de l'EUROPE d'aujourd'hui;sur 27 de ses menbres,22 veulent prolonger le bras armé de l'empire américain a la GEORGIE et a l'UKRAINE,y compris le LUXEMBOURG,dont l'un des citoyens,m-JUNCKER,préside l'euro-groupe.SEULES la FRANCE ,l'ALLEMAGNE,l'ITALIE,la BELGIQUE,et o miracle la HOLLANDE s'opposent a ce projet et encore,les motifs allégués sont-ils,tantot de ne pas (irriter la RUSSIE)tantot de ménager un partenaire ,fournisseur de gaz et de pétrole.UNE vraie science de la volonté d'expension viscerale de tout empire demeure dans les limbes.DANS ces conditions,la FRANCE ne pouvait compter que sur la RUSSIE,le BRESIL,l'ARGENTINE,et le MEXIQUE.L'ECHEC diplomatique était certain,mais le pire des echecs était de changer d'UNIFORME en cours de route,de déserter piteusement le champ de bataille et de métamorphoser un revers inévitable et un désatre IRREPARABLE. L'histoire secrete dira qui a mis un pistolet sur la tempe de m'nicolas SARKOZY.
Très intéressant la réflexion sur le texte que vous proposez de cette franco-irlandaise, sur le principe de la subsidiarité. C'est une piste à creuser.
Par le principe de subsidiarité (je cherche le texte dans la constitution pour en extraire avec précision les termes et applications), l'Union Européenne fixe par la Cour de Justice Européenne, elle même ses limitations de compétences.
Comment la Cour de Justice Européenne peut elle être à la fois juge et partie ? Un non sens juridique à dénoncer.
Si, dans le respect de la date butoir (2009) l'adhésion des 27 états-membres le traité de Lisbonne n'est pas ratifié (ce qui est déjà la cas avec le non irlandais), cela revient à dire qu'il y a défaillance des compétences de l' "Union" et que celle ci pénalise les états-membres qui ne peuvent jouir de la pleine application de ses fondements.
Comment la Cour de Justice Européenne peut elle, elle même statuer sur la limitation de ses compétences alors qu'elle reconnaît par là, de facto, qu'elle a échoué et prouve même son inconsistance (elle n'existe pas puisqu'elle ne repose sur aucun fondement, la constitution européenne est morte et les failles de son système juridique) ?
Ainsi s'applique, de plein droit, le droit communautaire des états-membres.
Qui se prononce dans ce cas pour dénoncer les vis de forme pour préjudice subit, sinon les états-membres en position de force (les eurosceptiques) qui ont la légitimité pour le faire en créant une Commission des Nations Souveraines, prenant acte.
Irlande, Irlandais et autres états-membres n'ayant pas encore ratifié le traité, svp RESISTEZ, vous êtes notre salut.
Précision :
"Il y a défaillance des compétences de l' "Union" et que celle-ci pénalise les Etats-membres qui ne peuvent jouir de la pleine application de ses fondements",
sous entendu, bien évidemment que les Etats-eurosceptiques sont paralysés dans leur développement et ne peuvent exercer leurs pleins pouvoirs qui leur reviennent de facto ?
28.
Le lundi, décembre 1 2008, 16:40 par Bourgogne 2009
@ broZer
La seule bonne réponse est le protectionnisme européens , français, régionale et locale.
il faut produire, transformer et consommer sur place.
Le dynamisme, la richesse sur la planète, la protection de l'environnement ne viendra que par ce passage.
Assez de recourir aux transports transmondiaux qui contribuent à la destruction de notre planète.
Tous les méfaits du capitalisme financier sont basé sur ces modes de consommations de la plus value, de la falsification et de la dénaturation des produits.
je peux comprendre l'étonnement de certains ou de l'entêtement d'autres. Notre mode de consommation est mort, il faut s'en desinhiber le plus tôt possible et surtout l'apprendre à nos enfants.
Pour Noël achetons 1 joué au lieu de 2, ils sont tous achetés en asie, donc pas de risque de fermer une entreprise en France.
Dès le mois de janvier des entrepreneurs Français connaissant ou fabricant encore des joués vont pouvoir de nouveaux innover pour vendre en France, car ils saurons que de nouveau le consommateur du pays rachètent intelligemment du beau et du bon (avec le même pouvoir d'achat)
Que la chine aide ses propres habitants au lieu de vouloir être le banquier du monde, tout en laissant dans la misère 85% de leur population. Ce n'est pas le capitalisme sauvage qui va aider les pays émergent, ou en voie de développement que je sache, on le saurait...
Quand à vouloir comparaître la Chine et le japon des années 60, nous n'avons pas eu la chance de faire les mêmes études...
Les élites de l' Inde et de la Chine ont été formé par les américains.
Ces deux pays ont déjà acheté nos fleurons de la technologie, AIRBUS, TGV , automobile,par des accords on ne peux plus nébuleux. Si les politiques Française ne sont pas remises rapidement en causes par le peuple, nous pouvons mettre une croix sur une fabrication automobile en France du même type que les (machines outils) Oui nous en sommes là et plus encore plus loin...
je suis à DLR , car le programme est fait pour contre- carré la mésaventure qui nous attend . NICOLAS DUPONT-AIGNAN est l'homme du moment. Il a rompu avec le pouvoir et nous pouvons reconnaître qu 'il a fait de son mieux pour faire bouger les choses dans le passé.
M-F GARAUD n'est pas de la même trempe que N.D-A , j'avais pourtant voté pour elle en 2001 je crois. Aux européennes de Pasqua de VILLIERS, dés son élection elle a planté ses électeurs d'une façon peut élégante, avait-elle ses raisons, là je ne sais pas?
Il ne faut pas opposer les jeunes aux vieux. Il y a des vieux c... et des jeunes aussi. Malheureusement les jeunes capables de prendre des responsabilités en politique ,ne sont pas disponible ou n'ont pas intérêt à se faire connaître, nous en sommes là, pour l' instant...
Par contre des jeunes qui s'impliquent comme à DLR , c'est très sain.
Sans petites compétitions verbales les jeunes ne seraient plus des jeunes. Les plus âgés doivent maîtriser se genre de ressenti, car celles et ceux qui ont milité 20, 30 ans pour Europe des nations, achetons Français, émigration mal contrôlée etc etc, sommes des puits de connaissances! Cela vaut de l' or "si debout la république "sait s'en servir!
29.
Le lundi, décembre 1 2008, 16:55 par Communiqué
Menaces bruxelloises sur le plan français de soutien aux banques : Chassez le naturel, il revient au galop…
Après avoir annoncé un plan de relance économique minimaliste la semaine dernière, l’Union européenne récidive en menaçant le plan français de soutien aux banques, au risque de favoriser la spirale déflationniste naissante.
Chassez le naturel, il revient au galop ! Les institutions communautaires, qui avaient pourtant promis de desserrer leurs dogmes monétaires et concurrentiels pour empêcher l’aggravation de la crise, en reviennent à leurs idées-fixe…
Les gouvernements nationaux, notamment français, doivent à tout prix s’affranchir des oukases absurdes de la Commission de Bruxelles. Ainsi que le demandait DLR dès le début octobre, parmi ses 21 propositions pour surmonter la crise, il est notamment indispensable de garantir aux PME et aux ménages un accès réel au crédit grâce à l’intervention de la puissance publique – suspension franche des règles européennes de concurrence et du Pacte de Stabilité, prêts directs si nécessaire de la Caisse des Dépôts et Consignations aux particuliers et aux PME.
Pour le président de la République, il s’agit d’une responsabilité historique devant le peuple français, qui attend que le pays prenne la relève si l’UE se révèle incapable d’agir dans le bon sens.
Il faudra aussi tirer tous les enseignements des insuffisances de cette Union européenne, afin de construire enfin l’Europe au service des peuples qu’attendent les citoyens. Ce sera tout le sens du projet européen que défendront les listes de rassemblement gaulliste et républicain soutenues par Debout la République lors des élections au Parlement européen de juin 2009.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président du rassemblement gaulliste et républicain
Debout la République
30.
Le lundi, décembre 1 2008, 17:04 par Idéaliste
Consommation de denrées alimentaires locales et de saison dans la mesure du possible, AMAP, commerces de proximité, productions relocalisées...
31.
Le lundi, décembre 1 2008, 17:17 par Pierre Mathorel
Mr Dupont-Aignan a encore une fois dit ce que beaucoup de français aimeraient entendre de la part de nos dirigeants.
Il est plus que temps que les nations européennes et les peuples qui la compose rappellent à l'Union de qui elle émane et à qui elle doit le respect.
L'Union joue son rôle en rappellant les règles communautaires mais si les nations et les peuples en décident autrement alors l'Union doit obéir.
Les nations européennes doivent elles continuer de plier jusqu'à la rupture ou bien est ce à l'Union de plier?
**Plusieurs petits partis politiques tchèques, tant de la majorité que de l’opposition, appellent à une session extraordinaire du Parlement qui permette de ratifier le traité de Lisbonne avant la fin de l’année.
Le Premier ministre Topolanek a répondu :
« Nous ne l’organiserons certainement pas. Je ne crois pas que l’on puisse s’attendre à cela en ce moment. Ce n’est faisable en aucune manière. Si quelqu’un joue avec l’idée de convoquer une telle session, alors je dis que c’est un gros problème. Je crois que ce serait forcer les étapes, et si la session avait lieu, je crains le pire, je crains que dans ce moment d’excitation le traité de Lisbonne puisse être rejeté par la chambre des députés, et je crois que cela ne peut pas être le but d’hommes politiques responsables. »
Le traité ne peut pas entrer en vigueur avant que change l’opinon irlandaise, a-t-il ajouté. Et l’Irlande ne peut pas adopter le traité avant l’automne 2009. Dès lors, la République tchèque n’est pas pressée par le temps …
Ce Topolanek...C'est vraiment le roi de la langue de bois...A l'adresse de l'UE. Il y a à peine une semaine...Il assurait Nicolas Sarkozy qu'il ferait voter mili militari le traité !
Topolanek 1 : Sarko O
**Pour les Irlandais, c’est toujours « Non » : selon les sondages, ce sont plus de 70% des Irlandais qui refusent la tenue d’un deuxième référendum sur le Traité de Lisbonne. S’il devait avoir lieu, les deux tiers des personnes intérrogées diraient « Non ». On évoque dès à présent des sanctions contre l’Irlande pour lui imposer de revoter immédiatement. (lire l’article de Polemia)
Ayant géré deux Sarl et été PDG d'une autre, je suis toujours surpris d'entendre exposer de jolie idées strictement impossibles à mettre en oeuvre dans l'Europe des 27.
Lorsque j'avais écrit un discours économique pour M.F. Garaud (lu par le Gal. de Bénouville son "porte parole") j'avais été surpris par la totale méconnaissance du tissus économique par ceux qui nous régentent.
La fameuse solitude du pouvoir !
La plus grande entreprise de France, les PMI/TPME sont ligotées par la plus vieille fiscalité d'Europe (avec l'Italie), fiscalité qui est anti-sociale puisque elle est la seule au monde à autant pénaliser les salaires, et par ricochet a être aussi anti-embauche.
De plus cette fiscalité datant des trente glorieuses ponctionne plus les salaires que les bénéfices, ce qui induit une INCITATION à prendre des bénéfices a courts termes, plutôt qu'a miser sur les bénéfices à longs termes en développant l'entreprise et en embauchant.
Il est facile d'accuser les patrons d'être cupides, encore faudrait-il que l'état ne les y encourage pas.
Tout en restant dans le cadre des plafonds fiscaux de Bruxelles et sans changer l'assiette totale des prélèvements Sécu + Budget de l'état, d'opérer une répartition IS, - Taxes sur le chiffre d'affaire - Charges salariales : Il est assez simple, de très favorablement alléger les impôts imputable aux sociétés Françaises productrices (qui emploient beaucoup de personnel) en les reportant sur les sociétés employant peu de personnel comme les importateurs, les services et les stés financières.
Les PMI/TPME attendent cette mesure depuis 28 ans, où pour la première fois, le meilleur économiste de France déclarait “La France ne se relèvera pas tant qu‘elle aura les plus fortes charges pesant sur ses salaires” La France à toujours, et de loin, les plus fortes charges au monde pesant sur ses salaires !
Le plus étonnant dans tout çà : c’est qu’elle soit encore vivante, malgré ces 28 ans de mauvais traitement.
Si l’on avait écouté Mr Barre, à l’époque, la France serait peut-être aujourd’hui, devant l’Allemagne.
Yes we can !
35.
Le lundi, décembre 1 2008, 19:18 par Pierre Mathorel
Republicain;
très franchement, je crois plus dans la force des Nations et surtout des peuples européens.
Nous avons la capacité de faire plier l'Union et le replis n'est pas la solution.
36.
Le lundi, décembre 1 2008, 19:55 par Cayol Raoul Louis
Dans la situation des changes flottants, à vrai dire flottants d’une façon anarchique, du dumping salarial et social, le Protectionnisme est une vraie bonne idée.
C’est à cause des importations à bas prix que les salaires baissent et le chômage monte.
Les pays à bas salaires doivent élever leur niveau de vie par leur consommation intérieure par élévation de leurs salaires et non par les exportations à tout va
Le protectionnisme est une politique pour protéger leurs entreprises et aider leurs produits, par la mise en place de politiques d'achats publics, de normes, de barrières douanières, de subventions à l’exportation, de politique de taux de changes fixes équilibrant l’économie.
Une politique d’indépendance peut conduire dans certains cas à appliquer des mesures visant à «protéger» les industries stratégiques.
Frédéric List considérait le protectionnisme comme nécessaire à court terme pour initier le développement d'une économie. Le Libre échange ne serait alors juste qu'entre pays de puissance économique comparable. Un pays, ayant une fois rattrapé le niveau des autres, pourra passer à un système de libre échange qui reste l'objectif de long terme.
Il explique :«Le protectionnisme est notre voie, le libre-échange est notre but.»
Historiquement, le libre-échange est une rareté exceptionnelle
Pour ses détracteurs, prônant l’interventionnisme, le libre-échange provoque des coûts d'ajustement (en terme d'emplois, d'activités, etc.) aux chocs créés par l'ouverture sur le marché extérieur comme nous le voyons aujourd’hui avec l’invasion des produits étrangers et le chômage qui résulte des délocalisations forcées. Il entraîne aussi l'apparition d'une contrainte extérieure sur les politiques économiques nationales qui deviennent plus difficile à mener afin de rechercher à réduire le chômage. Certaines catégories sociales peuvent être défavorisées par une libéralisation des échanges. Aujourd’hui tous les salaries des entreprises industrielles sont défavorisés, soit par la faiblesse de leurs revenus soit par le chômage.
Aujourd’hui, la concurrence ne porte plus sur la qualité et l’innovation elle est devenue une concurrence entre les peuples, une concurrence entre les niveaux de vie des peuples.
Dans notre situation actuelle, Nicolas Dupont-Aignan a bien raison d’exiger le protectionnisme européen
Ce serait pas mal de créer des milices douanières pour refouler les produits issus des délocalisations et importations de pays à bas salaires ou de fortement les taxer pour protéger les consommateurs et les travailleurs contre leurs propres erreurs de consommation qui n'est souvent pas très patriotique.
Le gouvernement devrait annoncer dans les prochaines semaines une réforme du permis de conduire.
........
Il devrait également être possible dans la réforme de passer le code de la route dans d'autres langues que le français.
La Tribune.fr - 30/11/2008
Avez vous entendu parler de la "redistribution interentreprise"?
Il s'agit de l'idée d'un ami Benoît BORRITS qui comme moi fait partie d'ATTAC, qui a été chef d'entreprise après ses études d'ingénieur, qui connaît bien le monde des affaires et consacre sa réflexion à des projets alternatifs.
L'idée est de lui, je l'ai simplement un peu aidé, avons fait des tests en grandeur réelle sur des bilans d'entreprise et essayé une modélisation avec les chiffres disponibles sur le site de l'INSEE.
Je vous parle de celà parce que je suis convaincu de son idée et aussi parce que je crois qu'il faut donner sa place aux idées nouvelles à l'imagination (surtout en période de crise). La difficulté que vous rencontrez également à DLR est de faire circuler ces idées nouvelles.
Benoît souhaite également populariser son idée.
Je serais réellement intéressé que quelques uns d'entre vous puissent étudier le projet sans à priori. Je laisse mon adresse mail à dessein et tient à disposition un certain nombre de documents dont l'ébauche de son livre ( 70 pages), des ratios et calculs.
Pour Ozenfant, cette idée est très favorable aux PME,, permet de soutenir les entreprises dans la constitution de leurs fonds propres, soutient l'embauche de salariés et est aussi une mesure de protectionnisme.
Contactez moi et je vous envoie ces documents, l'objectif étant éventuellement d'améliorer le projet.
Depuis que la France a sacrifié sa monnaie nationale, le franc, la France est-elle devenue plus prospère ? Réponse : non.
Depuis que la France a sacrifié son indépendance nationale et son indépendance monétaire, les Français sont-ils devenus plus riches ? Réponse : non.
Le bilan de la monnaie unique, l'euro, est un bilan catastrophique dans tous les domaines : délocalisations, désindustrialisation de la France, appauvrissement généralisé du peuple français.
Pourquoi aucun média ne fait-il d'émission spéciale sur le bilan de l'euro ?
Pourquoi ?
42.
Le lundi, décembre 1 2008, 22:41 par Maquisard
Je suis de + en + impressionné par la qualité des débats et des intervenants sur ce blog, on sent une réelle envie de changer les choses doublée d'une participation très constructive et très fouillée.
Il y a, apparemment, beaucoup de gens qui connaissent leur sujet qui passent ici et je ne peux voir dans cet état de fait que des encouragements à continuer notre combat (car s'en est un) pour changer et sauver notre pays.
Vraiment, je suis heureux d'avoir choisi le camp de Debout La République et je remercie vivement toutes les personnes qui, par leur implication et leurs discours, me donnent du baume au coeur.
Vive la France.
43.
Le lundi, décembre 1 2008, 22:58 par Idéaliste
Entraves de Bruxelles au plan français...
très intéressant texte également de Frédéric Lordon
voir aussi un article "SLAM" de janvier 2007 du même auteur à propos de la crise...
sur le site la-bas.org
@Maquisard
Clin d'oeil, un peu d'humour ! C'est grâce à l'aurore boréale dans la vidéo de Nicolas qui enflamme notre imagination et nous électrise les neurones (lol).
Ah, si elle pouvait électriser Barrosso et la Commission Européenne dans sa prise de décision pour soutenir les banques, ça nous éviterait sans doute quelques clefs des PME-TPE sous le paillasson.
Y'a de l'urgo dans l'air !
45.
Le mardi, décembre 2 2008, 01:24 par richelieu
à André, et toutes, tous
-l'innovation n'est pas seulement le fait de la technologie mais aussi des idées, des formes d'organisation.
-Si nous restons sous le joug de Bruxelles, nous courrons à l'asservissement complet des peuples, qui ne sont formatés que pour consommer ou plutôt surconsommer.
- Ne perdons pas de vue pour les septiques du protectionnisme temporaires que lorsque les chinois aurons suffisamment développé la solvabilité de leur marché intérieur, nous ne représenterons plus un débouché intéressant pour eux et nos multinationales abandonneront l'espace européen; désespérant ou formidable opportunité????
- la France doit soutenir en tout premier lieu ses PME-TPE
Un rappel important: l'une des priorités du Général était d'assurer l'indépendance alimentaire de la nation, même si le processus pour atteindre l'objectif peut être contestable ( intensification de la production avec toutes les dérives que l'on a connu) il ne faut pas perdre de vue cet impératif.
toujours un peu difficile en quelques lignes d'engager une démonstration, mais au plaisir de vous lire.
N'oublions pas de militer chacun à notre niveau, avec nos collègues, nos amis, au travers de nos différents échanges, de nos rencontres. Parlons de DLR partout où l'on peut afin de démultiplier l'effet de réseau.
En Guyane, le peuple ne se contente plus de gronder, il se mobilise et agit pour faire baisser le prix du carburant.
NDA, un mot de sympathie pour nos compatriotes guyanais.
Il était une fois, une entreprise prospère qui avait 97 ouvriers, avec deux secrétaires et un patron pour faire tourner la gestion de la boutique. Tout le monde était content de son sort ce qui se voyait aux rires qu’ils avaient tous à la fin d’une journée de labeur.
Puis le vent de l’automne arriva, apportant avec lui les feuilles du malheur.
Ce fut, en ces premiers jours, le modernisme, dont tout le monde salua l’arrivée mais qui fit perdre à l’entreprise 4 employés. C’était la foulée du progrès social. Le patron, dont l’idée communautaire ne faillit jamais, transféra une partie de ces victimes du progrès dans les bureaux administratifs pour aider les secrétaires dans leurs tâches et l’autre dans des nouveaux services de contrôle & orientations tout spécialement créés pour maintenir l’emploi. Encore innocents face à la perspective, tous ne comprirent pas que l’automne n’annonce que l’hiver.
En la période froide dite de récession, chaque flocon de neige ensevelissait un emploi. Toujours dans sa logique de maintenir coûte que coûte ses employés dans son giron, le patron les transféra dans les services administratifs. Puis un jour, au plus fort de l’hiver, le fruit de la production ne suffit plus à entretenir tout le monde. Alors le patron prit des mesures drastiques la mort dans l’âme. Il baissa les salaires, et les sourires s’effacèrent de tous les visages. Mais c’était insuffisant pour maintenir l’équilibre financier de la boutique car à présent, plus de la moitié des employés ne produisait plus. Alors, il baissa le nombre d’heures de travail pour occuper tout le monde aux dépens de la productivité rentable.
Fatale erreur car très vite, l’entreprise se trouva paralysée par trop de monde dans ces services improductifs et trop peu à la production qui subissait en plus, les affres de la concurrence sauvage venant d’ailleurs tant vantée par l’intelligentsia européenne.
Enfin, l’entreprise ferma ses portes, entraînant dans sa chute les autres périphériques qui vivaient grâce au pouvoir d’achat des employés de la première.
Ce n’est pas une fable. Cette entreprise avait un nom. Le rappelez-vous ?
je serai intéressé par la lecture et quelques échanges autour de ces idées si elles évoquent une alternative réaliste et innovante.
mes domaines de compétences : nouvelles techno / organisation / cduite changmt // + mkting comm dans une vie antérieure.
je laisse le modérateur vous donner mon mail ou me donner le votre ou les deux.
On ne se sortira de cette crise qu'en mettant en place la culture de la Vie. A l'heure actuelle c'est la culture de mort omniprésente qui nous enfonce de plus en plus.
List voyait le protectionnisme comme le moyen d'assurer le développement d'économies émergentes, ce qui n'est pas notre cas, et il peut également aider à protéger certains secteurs stratégiques. Mais nos importations représentent 50% de notre consommation. je vois donc mal comment cela pourrait améliorer le pouvoir d'achat en France. De l'autre côté nous sommes bien contents de pouvoir exporter nos poulets congelés en Afrique, tuant ainsi l'agriculture locale! Notre agriculture, pour ne parler que de ce secteur, exporte près des 3/4 de sa production. Si le protectionnisme se généralise, j'ai bien peur que cela ne nous mène nulle part. Travaillons plutôt sur les productions à forte valeur ajoutée et libérons nos PME des charges qui pèsent sur elles.
51.
Le mardi, décembre 2 2008, 09:15 par Communiqué
Selon sa propre définition, Vendredi est tout sauf un journal de "synthèse objective" du Net. Il débusque chaque semaine les idées nouvelles et les points de vue originaux ou décalés qui s’expriment sur le réseau. .
Ce journal vient de le prouver, en accueillant dans sa première page de son édition du 28/11/2008 David Desgouilles le secrétaire départemental du Doubs de DLR. daviddesgouilles.rmc.fr/
52.
Le mardi, décembre 2 2008, 09:21 par Cayol Raoul Louis
Pour devenir des citoyens avertis et donc efficaces, lisons et relisons le Texte du 1er octobre 2008 de Nicolas Dupont-Aignan :
CRISE FINANCIERE
COMMENT EN SORTIR DURABLEMENT ? www.debout-la-republique....
Et aussi le site Mondialisation.ca recommandé par le professeur d’économie Chazssudowsky de la chaire d’économie d’Otawa ( Canada ), le contenu de la rubrique :
Économie mondiale
y lire Notamment : Qui sont les artisans de la débâcle économique ?
- par Michel Chossudovsky - 2008-11-16 archives.choq.fm/2008-11-...
et plus spécialement, dans actualité, écoutons l’audio :
Une entrevue avec Michel Chossudovsky
- par François Marginean - 2008-11-28 www.mondialisation.ca/ind...
Et n'oublions pas que les mesures protectionnistes mises en place aux Etats-Unis après le krach de 1929 pour protéger les producteurs locaux sont presque unaninement considérées comme le facteur aggravant de cette crise car engendrant des mesures de rétorsion ralentissant ainsi le commerce mondial...
Non, je ne suis pas du Pas de Calais et Oui, toute idée vaut la peine qu'on l'étudie.
Ce qui est désastreux pour un mouvement comme "Debout la République" auquel je vais m'inscrire dans les jours qui viennent, c'est qu'il soit parasité par de vieilles lunes issues de tous ces profs d'économie qui ne connaissent l'économie réelle ni de près ni de loin, n'ont rien vu venir de la crise financière, ont été totalement disqualifiés par les évènements récents dans le casino mondial des paris à découvert, mais continuent malgré tout à ramener leur science et à conseiller le gouvernement (Elie Cohen, Jacques Marseille et quelques autre Gourous -et puceaux- de l‘économie réelle) !
56.
Le mardi, décembre 2 2008, 09:57 par Cayol Raoul Louis
Réponse à Marc n° 6
Non la Sécurité sociale n'est pas cette chose inique dont vous parlez car elle finance des soins très onéreux devenus possibles alors que ceux qui en ont besoin mourraient en quelques jours il n'y a pas bien longtemps.
Mais je suis d'accord pour dire qu'il faut remettre d'aplomb un contrôle médical sérieux surtout avec l'instrument du fichier médical pour éviter des dépenses répétitives, faire la leçon aux malades et aux médecins qui le méritent, poursuivre les escrocs et pour cela, il faudra davantages d'inspecteurs et de médecins conseils expérimentés.
N'oubliez pas non plus que si la Santé des USA coûte 14 % d'un PIB plus haut que le nôtre en laissant des malades au bord du chemin, la sécurité sociale française coûte 11 % d'un PIB plus bas
J'ajoute aussi qu'avec une réduction du chomage à moins de 3%, les frais de sécurité sociale baisseraient car le chômage est pathogène et les cotisations augmenteraient.
Pour baisser les frais de la sécurité sociale comme ceux du chômage et du RMI, il faut aussi réduire le chomage du à la concurrence des peuples. Comme l'admet NDA, il faut instituer un protectionnisme européen qui nous avait été promis sous le terme de "préférence communautaitre".
J'ajoute aussi que, face aux 8 milliards de déficit de la sécu, l'Etat lui doit quelques 20 milliards qu'il devrait lui reverser au titre des prélèvements qu'il fopère pour elle et au titre des obligations qu'il lui imparti sans les financer;
En fin n'oubliez pas non plus que la Santé financée par la sécurité sociale assure l'emploi de millions de personnes directement ou indirectement.
Raoul louis Cayol
Cayol Raoul Louis
Vous dîtes :
“Dans notre situation actuelle, Nicolas Dupont-Aignan a bien raison d’exiger le protectionnisme européen“ !
Bien sûr, c’est aussi l’idée d’Emmanuel TODD et puisque les USA utilisent une forme de protectionnisme (+ ou -déguisé), il faut, c’est évident que l’Europe en fasse autant.
Le problème, est évidemment que ni vous, ni moi, ni NDA ne sommes en position d’exiger quoi que ce soit de 27 pays dont aucun n’est d’accord avec les 26 autres en matière d’économie.
Pour que la France soit crédible auprès de ses partenaires Européen, il serait judicieux qu’elle se montre au préalable capable de mettre au point des mécanismes fiscaux de relance : Et cela personne ne peut nous en empêcher en Europe: nous sommes loin des limites autorisées par Bruxelles).
Pour être crédible, il faut d’abord montrer que l’on est capable de faire le ménage chez soi, avant de vouloir donner des conseils aux autres.
Balayons donc d’abord devant notre porte, notre fiscalité obsolète, anti-emplois, favorisant le déficit de notre balance commerciale (donc les délocalisations) et ensuite il nous sera moins difficile de vouloir donner des leçons à nos voisins.
Raoul louis Cayol,
A ce que vous venez de dire, il faut ajouter, pour bien comprendre l'énormité du problème concerné que le budget total de la Sécu se situe dans une fourchette située entre 450 et 500 milliards d'Euros, soit entre 1,3 et 1,5 fois le budget total de l'état français (entre 330 et 350 milliards d"euros).
Ozenfant écrit : " Balayons donc d’abord devant notre porte, notre fiscalité obsolète, anti-emplois, favorisant le déficit de notre balance commerciale (donc les délocalisations) "
Presque tous les patrons interrogés dans les sondages répondent qu'ils délocalisent car ils trouvent dans les pays étrangers DES SALAIRES PLUS BAS qu'en France.
La France n'a donc que deux possibilités pour arrêter les délocalisations :
1- Première possibilité : la France aligne ses salaires sur les salaires chinois, ou sur les salaires vietnamiens (85 euros par mois en moyenne).
2- Deuxième possibilité : la France instaure un protectionnisme en taxant les produits fabriqués par les esclaves chinois, ou par les esclaves vietnamiens, ou par les esclaves indonésiens, etc.
Quant à ceux qui croient que l'Union Européenne pourra un jour adopter un protectionnisme européen, ils rêvent.
Dans la réalité, l'Union Européenne est fondamentalement libre-échangiste. En 2005, la Constitution Européenne imposait le libre-échange mondial généralisé. En 2007, le traité de Lisbonne a repris exactement le même article ! Le traité de Lisbonne impose lui-aussi le libre-échange mondial généralisé : c'est son article 206.
S'il vous plaît, chers compagnons, arrêtons de croire au père Noël.
60.
Le mardi, décembre 2 2008, 11:24 par patriote @ BA
ce genre de protectionnisme ne peut se faire qu'avec :
La TVA Sociale
DLR l'a préconise dans ses propositions
Sarkosy osera t-il ?
H Guaino donne des signes encourageant mais dans la ruche des conseiller Élyséens sera t-il entendu ?
Angela l'applique partiellement en Allemagne alors pourquoi pas nous ?
Le protectionnisme devrait s'appliquer en priorité au savoir faire, à la transmissibilité, à la protection industrielle. C'est là ou le bât blesse.
A l' I.N.P.I. (Institut National de la Propriété Industrielle) les entreprises déposent des marques et des brevets. Au bout de quelques années, certains brevets tombent dans le domaine public.
Peut être y aurait il des clauses à harmoniser pour renforcer la protection de nos produits mais surtout de notre savoir faire dans des secteurs d'activité déterminés, au regard des délocalisations entre l'Etat et les entreprises privées pour éviter le pillage de la matière grise.
Empêcher une entreprise (ARCELOR MITTAL) de délocaliser c'est impossible et va à l'encontre des règles commerciales.
Quand les actionnaires des entreprises américaines en France ont voulu récupérer leurs investissements sous la forme de fonds de pension, cela s'est traduit par des "charrettes" successives de licenciements.
Taxer une entreprise qui délocalise est à double tranchant parce que la taxation est dissuasive et présente une contrainte pour les entreprises qui souhaiteraient s'implanter librement en France.
Par contre, par des négociations, le Gouvernement doit tenter de sauvegarder les emplois.
Le problème de fond, en réalité, ce n'est pas le rachat d'une entreprise, c'est la captation d'une activité dans un secteur, qui s'apparente à du piratage industriel en toute légalité. C'est ça qui est inadmissible, c'est que l'on laisse filer à l'étranger la matière grise.
Et, les chinois et les indiens ont compris qu'ils pouvaient piller notre savoir faire en toute légalité.
C'est là où le protectionnisme peut prendre son véritable sens.
L'Europe actuelle, avec les délocalisations, se saborde elle même et joue - globalement - contre nos emplois, en les nivellant par le bas, faute d'harmonisation de la législation du travail et de son contrôle par la Commission Européenne.
Des sociétés d'intérim roumaines et polonaises achètent en France des parcs immobiliers pour y loger leurs employés, des ouvriers du bâtiment (environ 6 co-locataires par appartement) qu'elles délèguent sur des chantiers pour des missions en intérim en France de plus ou moins longue durée, renouvelable en fonction des besoins.
Bien évidemment le prix du loyer est celui en vigueur, dans la gestion locative immobilière, en France.
Par contre, y'a un blême, c'est que les contrats des ouvriers sont établis dans la législation du pays d'origine et les salaires s'alignent sur les grilles de salaire roumains et polonais, peut être un peu mieux pour appâter l'esclave et lui faire miroiter que la France est un Eldorado.
Dans les ateliers désertés, les ouvriers sont illico presto remplacés par de nouveaux esclaves indiens, pakistanais, chinois, s'entassant dans des villes transformées en dortoir, peut être un peu mieux payés que chez eux pour leur faire miroiter l' Eldorado fédéral européen.
Les sociétés d'intérim facturent leurs prestations en s'alignant sur les salaires pratiqués en France.
Concurrence déloyale, spéculation garantie à plusieurs niveaux, exploitation de la misère humaine, l'ouvrier roumain et polonais étant corvéable à merci et les ouvriers français risquant fort de s'enraciner dans le pointage aux assedic.
Alors, quand l'Europe est frileuse pour apporter son soutien aux banques afin de soutenir les entreprises en difficulté dans un plan de relance français, ça me fait doucement rire pour ne pas en pleurer, prétextant que l'appui aux banques provoqueraient une concurrence déloyale dans la zone euro.
André, (Réponse à Post 39)
Je suis très intéressé par cette étude et je suis disponible pour la lire et la commenter.
J'ai laissé mon adresse email.
Je remercie le responsable du site de te fournir cette information.
Pour tous, ce blog est riche d'informations et d'une grande qualité.
Par contre, je vous remercie de ne pas oublier de récolter des fonds pour que nos idées continuent à diffuser.
Les élections européennes sont très importantes pour notre mouvement. Elles constituent notre premier combat et notre première reconnaissance sur l'échiquier politique français.
Bon courage à vous tous.
Tous avec NDA.
je ne pense pas qu'un protectionnime européen soit possible. Au niveau français il serait intelligent de favoriser les sociétés francaises ou étrangères qui créeraient des emplois en France. Cette faveur serait fiscale. Les autres pourraient vendre en France mais avec des taxes supérieures, c'est un peu la tva sociale mais en plus ciblée. Tout cela serait calculé par le chiffre d'affaire déduit des charges sociales (nombre d'employés ou d'ouvrier).il faut favoriser les entreprises qui font de l'emploi chez nous au lieu de celles qui délocalisent.
On ne peut pas laisser passer un 2 décembre, sans rappeller qu'un certain 2 décembre 1851, (naradatta va encore m'en vouloir), un certain prince président, Louis Napoléon Bonaparte, futur "Badinguet" étouffait la république en organisant un coup d'état et imposait son règne.
Ami des banquiers spéculateurs , comme Pereire ou Haussmann, il installa au profit de la bourgeoisie une certaine période faste jusqu'au désastre de Sedan.
La crise financière fait apparaître en France une catégorie de "nouveaux pauvres" - cadres, commerçants ou petits patrons -, qui viennent à leur tour frapper à la porte des associations caritatives.
Ce phénomène alarme Julien Lauprêtre, le président du Secours populaire, qui y voit le signe d'une aggravation d'une précarité amorcée il y a plusieurs mois, et qui se traduit à présent par une hausse de 15 % à 20 % des demandes d'aides.
"Dans le Calvados, nos permanents ont vu arriver à quatre reprises, en octobre 2008, des cadres ou chefs d'entreprises avec leur 4X4, leur cravate et qui n'ont plus les moyens de se nourrir", dit-il à Reuters.
Pour Julien Lauprêtre, il ne s'agit pas de cas isolés et un grand nombre de personnes issues de milieux aisés rejoignent la cohorte des jeunes, travailleurs pauvres, mères célibataires ou retraités se tournant vers les Organisations Non Gouvernementales.
Lors de la Journée mondiale du refus de la misère, le mois dernier, le nombre de personnes vivant en France en-dessous du seuil de pauvreté a été évalué à 7,1 millions.
A Paris, des bénévoles ont vu arriver ces dernières semaines, lors de distributions de repas pour sans-abri, des retraités, parfois propriétaires de leur logement et qui ne peuvent plus joindre les deux bouts.
Pour le président du Secours populaire, la plongée de cadres et petits patrons dans la pauvreté est "directement liée à la crise", la plupart étant victimes de refus de prêts ou d'une mise en liquidation judiciaire.
"Pour ces gens-là, c'est la descente aux enfers, ce qui frappe, c'est la rapidité de la chute. Nous sommes effrayés par ce développement", dit-il.
"Ces gens qui vivaient bien, qui ne comptaient pas et se préparaient à avoir un Noël somptueux, sont maintenant obligés de compter sur tout, au point de venir au Secours populaire", ajoute-t-il.
Marie-José Joly, responsable pour le Calvados, confirme l'arrivée dans des permanences de l'association en octobre de quatre cadres licenciés ou chefs d'entreprise en liquidation judiciaire.
"Ce sont des choses qui arrivaient à titre exceptionnel et qui maintenant se multiplient", dit-elle.
Marie-José Joly cite le cas du patron d'une petite scierie, qui a fait faillite, du gérant d'une agence immobilière et d'un commerçant, tous deux en liquidation judiciaire, ainsi que du cadre d'une entreprise de tourisme lâchée par sa banque.
"Lorsqu'il y a liquidation judiciaire, tout est bloqué et les dirigeants doivent attendre une décision de justice avant de faire des demandes d'aide sociale comme le RMI", explique-t-elle.
"Ces gens-là ont du mal à admettre qu'ils ont tout perdu, non seulement leur entreprise mais leurs biens personnels", ajoute la responsable.
Le Secours populaire, qui était venu en aide à 1,6 million de personnes en 2007-2008, s'attend à devoir aider 2 millions de personnes en situation précaire en 2008-2009.
Pour Julien Lauprêtre, la question est de savoir si, compte tenu de la crise, les dons vont suivre.
Est ce que l'Etat pourrait s'inspirer d'un système commercial inter-actif dit "pyramidal" en créant des partenariats Etat-entreprises-pôles d'excellence ou entreprises pilote par secteur d'activité, une chartre économique qui s'inscrirait sur la durée et nous protégerait des délocalisations ?
Viendrait en appui dans cette inter-activité, un système de bonification à l'innovation, aux services innovants, qui produirait une émulation, un paquet fiscal diminuant les charges sociales et favoriserait les investissements et la création d'emplois.
Respect de la qualité des produits, des normes environmentales, des cahiers des charges, des droits de l'Homme, etc ...
?????
69.
Le mardi, décembre 2 2008, 18:20 par Naradatta
@ Maxime
Mais je ne t'en veux pas! Par contre, je m'autorise à sortir cette citation là: "pendant que dans les salons dorés de la seconde République, Adolphe Thiers assassinait le suffrage universel..."
C'est d'un certain NDA.
Moi, tout ce que je demande, c'est que Jean Darty-Sarkozy ne porte jamais un titre de prince, pitié... ;).
Sinon j'adore les citations de Lamassoure. On peut faire plein de blagues avec lui genre: il n'est pas de pire Lamassoure que celui qui refuse d'entendre... attention, quand Lamassoure, lama pas content et quand lama pas content lama cracher (merci Hergé).
Miroslav Vlcek, président (social-démocrate) de la Chambre des députés, a convoqué une séance extraordinaire le 9 décembre, sur le traité de Lisbonne.
Juste après que le Premier ministre Topolanek eut jugé qu’il n’était pas judicieux de vouloir ratifier le traité avant la fin de l’année…
Ce serait la troisième séance extraordinaire après celles qui doivent avoir lieu, à la demande du gouvernement, aujourd’hui (sur la réforme fiscale) et demain (sur le budget).
Mais hier soir on ne savait pas encore si celles-ci auraient lieu, car une majorité de députés doit d’abord être d’accord sur l’ordre du jour. Or les sociaux-démocrates ont fait savoir qu’ils n’étaient pas d’accord sur l’ordre du jour des séances décidées par le Premier ministre… Et il y a donc toutes les chances (si Topolanek ne change pas d’avis) que les députés ODS ne soient pas d’accord sur l’ordre du jour de la séance voulue par les sociaux-démocrates...
Le protectionnisme ne doit pas être tabou. Beaucoup de pays y ont recours de manière plus ou moins déguisée et dans tous les cas par pragmatisme, à commencer par les Etats-Unis. Pourquoi se l'interdire quand c'est nécessaire, surtout quand il s'agit de secteurs stratégiques ? En son temps, Dominique de Villepin a parlé, a juste titre, de patriotisme économique. Et il a agi.
A mon avis, être pour ou contre le protectionnisme est un faux débat. Il est inutile et même néfaste de se rendre prisonnier d'un dogme. Voyez dans quelle mélasse on est depuis qu'on a consenti à ce que Bruxelles nous impose ses dogmes ultralibéralistes.
Soyons donc pragmatiques : protectionnistes et libéralistes, quand cela sert notre pays. La situation et elle seule doit commander l'action publique, et non les dogmes.
72.
Le mercredi, décembre 3 2008, 20:01 par Ozenfant
BA,
Un Patron délocalise parce que sa masse salariale est plus importante qu"ailleurs et qu'en France la masse salariale représente 197% des salaires nets.
Bien sûr qu'il ne faut pas rêver !
Mais la devise de NDA pourrait être celle de tous les entrepreneurs entreprenant (lol) :
"SEPTICISME DE L'INTELLIGENCE, OPTIMISME DE LA VOLONTE".
Balayons devant notre porte, nous n'en serons en effet pas compétitifs pour cela avec la Chine, mais ces mesures indispensables ajoutée à une certaine dose de protectionnisme européen, peut changer le rapport de force dans un pourcentage NON négligeable.
Dans mes affaires, je me suis toujours remis en cause, même quand la conjoncture économique pouvait me fournir des excuses:
c'est comme cela qu'on s'en sort : Pas en gémissant !
@Naradatta,
Merci de ton soutien (lol).
73.
Le mercredi, décembre 3 2008, 22:03 par richelieu
soyons tout d'abord des consommateurs responsables, soit des "consommacteurs": il faut "prioriser" les producteurs locaux, nationaux et européens, ce sera bon pour notre environnement et bon pour notre économie. Le but est de ré enclencher un cercle vertueux.
Le capitalisme dans sa genèse doit être conservé, c'est à dire l'économie de marché et le financement actionarial entrepreneurial pour un investissement de long terme nécessaire à la création de richesses et d'emplois( et non pas ce capitalisme financier courtermistes que nous connaissons actuellement pour financer les fonds de pension USA, entre autres).
DLR ne doit pas tomber dans les travers des partis au pouvoir depuis 1981, en pensant que la résolution du chômage passe par la croissance de la consommation, d'autant plus incompréhensible avec plus de 50% d'importations.
74.
Le jeudi, décembre 4 2008, 10:59 par Idéaliste
suite à Richelieu (message n°73)
Effectivement, les actes d'achat permettent d'orienter la société que l'on souhaite, donc être "consommacteur" peut permettre de participer à améliorer (lentement?) notre situation, même si ces gestes sont modestes à l'échelle individuelle.
Toutefois, cela ne nécessite-t-il pas d'être amplement informé sur les produits qui nous sont proposés à la vente, d'avoir encore les moyens financiers suffisants et qu'un choix de produits nous soit encore accessible à proximité ?
75.
Le samedi, décembre 6 2008, 00:46 par richelieu
à post 74
Certes, c'est un processus plus lent mais plus profond. Toutefois des réseaux se constituent. Comme tout mouvement de ce type, il faut que ce soit chacun à son niveau, en réorganisant ces actes de consommations.
C'est aussi pour cela qu'agir sur une relance par la consommation est illusoire et courtermiste. Il faut privilégier une relance par l'offre, càd l'investissement dans les producteurs nationaux et locaux, notamment les PME. Si cette production est protégée et mise en réseau, alors la tendance peut s'inverser et alors nous rentrerons de nouveau dans un cercle vertueux.
Commentaires
SI ON NE VEUT PAS MOURIR VA FALLOIR S'ADONNER AU VILAIN PROTECTIONISME
D'accord sur le protectionnisme.
Pas d'accord sur les réductions fiscales pour les entreprises qui relocalisent. Pourquoi? Parce qu'on ne va pas les récompensé pour faire ce qui est bien. De la même manière, que va-t-on faire pour les entreprises qui n'ont jamais délocaliser? Elles continueront a payé plein pot?
Il faut réduire les charges et pour pouvoir réduire les charges, il faut réformer la gestion de l'Etat afin de dégager des marges de manoeuvre budgétaire.
un million de voitures neuves en stock !!!
qui va les acheter : les nouveaux chômeurs ?
a quand la relance du pouvoir d'achat ? car si les non chômeurs ne peuvent acheter ; ni emprunter aux banques les voitures vont rouiller et les poubelles roulantes de + de10 ou 15 ans qui roulent encore vont continuer a faire des morts techniques sur les routes.
et pourquoi ne pas reparler et remettre au gout du jour la TVA sociale pour les importations ?
et la baisse de la TVA sur les métiers non délocalisables comme la restauration ...
Vaste chantier !
il nous faut un plan Marshall mais n'est pas 'shérif ' qui veut .
Sarkophage n'a même pas pu faire fléchir Angela .
Nous sommes désormais comme en 40 sous le joug Allemand
Nicolas Dupont Aignan, sans aller a Londres la France attend ton appel !
NDA a raison de poser la question d'un retour au protectionnisme.
La mondialisation n'est pas un phénomène inéluctable. Elle n'est que la résultante de la politique de libéralisation des échanges, de suppression de toutes les barrières douanières. Les échanges ignorent désormais les frontières nationales. Les entreprises de tous les pays se retrouvent désormais en concurrence entre elles, et dans ce système, sont avantagées celles qui sont implantées dans des pays leur offrant de bas coûts de production. Tous les pays du monde se retrouvent en concurrence entre eux pour attirer les investisseurs.
Sauf que les pays occidentaux ne seront jamais aussi compétitifs que les pays d'Europe de l'Est ou les pays asiatiques. Sauf à revenir au protectionnisme, nous nous résignerons donc encore et toujours à voir nos activités économiques disparaître une à une.
D'une manière générale, mettre en concurrence des pays qui ne partagent pas les mêmes coûts de production ni les mêmes normes sociales ne peut que générer précarité et instabilité pour tout le monde. La solution de bon sens, ce sont les zones régionales de libre-échange.
Sauf que l'Europe actuelle, vendue à l'idéologie libre-échangiste, est le cheval de Troie de la mondialisation actuelle. Si l'on veut revenir à une forme de protectionnisme, il faudra remettre en cause la construction européenne actuelle.
Et cela, les autres partis politiques ne le disent pas. On voit souvent, ça et là, des leaders politiques s'indigner de la fermeture d'usines et fustiger, la main sur le coeur, les patrons voyous. Mais parmi ceux-là, presque tous ont ratifié les accords de libre-échange consentis par la France ces dernières années, et presque tous ont signé les différents traités européens qui, ces dernières années, ont donné une base juridique à ce libre-échangisme. Seul NDA a le mérite de la cohérence.
Près d'une petite entreprise française sur trois pourrait fermer avant la fin de l'année
Selon le baromètre Fiducial, 29% des dirigeants de TPE, les très petites entreprises, craignent de déposer le bilan dans l'année. L'indicateur de prévision d'emploi est négatif pour la première fois.
La Tribune.fr - 21/11/2008
trés bien Monsieur Dupont-Aignan, il faudrait aussi réformer la sécurité sociale qui est devenu un mammouth prêt à exploser et qui ruine l'ensemble de la société, 30% des salaires sont amputés par cette sécurité nationale inique qui pourrit la vie de millions de français, la sécurité sociale ( sécurité ?? ah oui ? ) est devenu au fil des ans une bulle toxique au même titre que les produits banquaires toxiques.
Deuxièmement, aucun plan de relance ni aucun plan de relocalisation ne marchera sans une réforme du code de la nationalité et l'instauration de la préférence nationale républicaine, ceci est la condition sine qua non pour redonner un destin commun aux Français et pour espèrer partager un avenir meilleur pour notre pays.
Vive la France.
Nous demandons, en particulier à ceux qui postent des textes importants, d'indiquer leur e-mail afin que l'on puisse les contacter le cas échéant, il est rappellé que vos e-mails et ip ne sont lisibles que par les modérateurs même si certains en changent constamment.
A lire !!!
Je passe de temps en temps sur le site de Monsieur Lamassoure - vrai créateur du soit disant traité "simplifié" - et je viens de lire le commentaire d'une Irlando française - ou Franco irlandaise ? - qui me parait très important, et intéressant, pour NDA (les souverainistes en général)
J'invite tout un chacun à en prendre connaissance aussi ! Ses arguments sont vraiment très convaincants !
alainlamassoure.eu/forum/...
alainlamassoure.eu/forum/...
alainlamassoure.eu/forum/...
alainlamassoure.eu/forum/...
Bonne lecture !
Ce qui est trés inquiétant, c'est que Sarkozy ne semble pas à avoir encore compris que face à cette crise qui nous conduit tout droit vers la récession, la dépression, le chômage de masse et l'explosion sociale, la solution ne viendra ni de Bruxelles, ni de Francfort, ni de Washington mais de Paris.
Sarkozy fuit les problèmes et essaie de s'en remettre à l'UE et bientôt à Obama alors que c'est à la France seule de règler ses problèmes, et pour l'instant le président français stagne en attendant un improbable salut venant de l'extérieur.
Sarkozy ressemble de plus en plus à Chirac à la fin de son mandat, impuissant à décider et à défendre les intérêts français, des effets d'annonces et du spectacle, rien de plus ........ Sarkozy fait de la figuration et laisse l'UE détruire toutes les forces de notre pays : agriculture, pêche, artisanat, PME-PMI, la poste, l'industrie, l'automobile, aeronautique, les vignerons .....etc ...........Lamentable.
Vivement la relève !!!!! Le parti unique de l'UMPS laisse un bilan calamiteux derrière lui.
bonjour à tous. D'accord avec mr Dupont-Aignan sur son analyse. Pas d'accord sur les cadeaux aux entreprises, ça fait plus de dix ans qu'on leur en fait. Ils sont preneurs, et ne jouent pas le jeu. Pour Arcelor, un des fleurons de notre sidérurgie, bradée à Mital, c'est la nouvelle stratégie de guerre économique: la concurrence "à la loyale" prend du temps, coûte cher. En pratiquant "à l'américaine", ça va plus vite: quitte à emprunter, on absorbe les concurrents, puis on les liquide. Bien sûr, il n'est pas politiquement correct de le dire. Alors, on parle de conjoncture défavorable-et on laisse faire. En ce qui concerne la relance, rien de sérieux ne peut être fait tant qu'on achètera une foule de choses qu'on renonce à fabriquer, car on reste fatalement avec une balance import-export défavorable. Le politique doit convaincre des décideurs potentiels FRANCAIS à créer des entreprises, à innover, à revenir sur le terrain où nous étions réputés: la qualité. Et parallèlement, amener nos jeunes à retrouver le goût du travail bien fait. Beaucoup de jeunes perdent leur temps à prolonger des études qui ne les motivent pas. Il faut les encourager à venir sur le marché du travail de bonne heure. La scolarité interminable les amène , quand ils doivent enfin travailler, à considérer l'effort quotidien comme une corvée. Pour aborder le sujet épineux (en France) du protectionnisme, les USA l'ont toujours pratiqué sans état d'âme, et sans protestations des Européens. Bien des pays d'Asie qui nous refilent par tous les moyens leur camelote, sont très exigeants quand il s'agit de nos produits. Au lieu d'importer massivement des produits de qualité médiocre, ou frelatés (dernier exemple l'alimentation pour volailles), soyons très exigeants et vigilants: les produits importés seront alors plus chers, moins compétitifs. Excellent moyen de relancer leur production en France!
l'appel à un protectionnisme européen est un peu vain, je pense ; il y a eu une émission sur arte sur la dette publique française, ou tous les poncifs y sont passés : la france est bien sur le pire des pays par rapport à la dette publique, la france n'a pas su se réformer, un scénario catastrophe a été présenté ou la france est en faillite, et on a longuement insisté sur la fait que ç'est un scénario réaliste, avec le sondages qui vont bien, on a également bien insisté sur le fait que l'exigence de rigueur (comprenez suppressions de postes dans la fonction publique) ne doit surtout pas cesser en période de crise, et que la relance ne peut qu'être momentanée et d'un faible montant ; seul bémol, pour les banques bien sur, ou là pas de problèmes, le plan de financement n'est absolument pas de l'endettement de l'état mais un investissement car là pas de problème les banques vont rembourser facilement...
bref un exercice de propagande mensonger pro-européen, ignoble et scandaleux sur la forme comme sur le fond ; l'endettement est notre principal problème, ce n'est pas le chômage ni les délocalisations, ni la précarité, ni le pouvoir d'achat, ni la crise financière, ni la récession mais les chiffres astronomiques de l'endettement (il y avait même un compteur sur la progression de l'endettement sur le plateau..)
Tout cela n'a rien d'un hasard, c'est effectivement parce que la crise pose problème vis à vis des critères de maastricht que l'on a droit à un renfort de propagande de ce type, passé en force sur les ondes et surement dans les écoles..
Tout ça pour dire que les partisans de l'europe tiennent les médias, tiennent le pouvoir et qu'il ne faut rien attendre de l'europe actuelle ; pour que ça change, il faudrait qu'il y ait un trés fort vote pour les souverainistes aux élections européennes (ceci n'a aucune chance de se produire) de l'ensemble des pays européens, et même dans ce cas, il faudrait encore que les institutions et les politiques imposées changent
C'est pour cela qu'il faut exiger de quitter l'ue, et ne plus tergiverser autour d'une trés hypothétique relance européenne ou une politique protectionniste de l'ue : nous avons à faire à une dictature et nous ne luttons pas contre les dictatures avec des bons sentiments ou de pieuses intentions
Bonjour monsieur Dupont-Aignan,
Arcelor Mittal se sépare de 9000 salariés, ceux qu'on appelle en école d'économie la "variable d'ajustement", c'est un fait, mais je ne crois pas que ce soit pour protéger les emplois nationaux indiens, mais bien plutôt la "plus-value à l'actionnaire", car Arcelor-Mittal doit préserver sa valeur boursière pour ne pas voir augmenter les primes de refinancement de son énorme dette, contractée dans le cadre des récentes fusions-acquisition de la multinationale. Arcelor-Mittal tente ainsi d'enrayer la chute de la valeur de ses actions, en garantissant par ces licenciements un dividende décent pour ses actionnaires. C'est cette dictature de la "plus-value à l'actionnaire", moteur de l'agressivité et de la dangerosité spectaculaire des hedge-funds, qui doit disparaître de notre tradition économique nationale.
Un appel à un vrai plan de relance, c'est bien, mais si la direction nationale française n'arrive pas, semble-t-il, à en concevoir un cohérent, pourquoi ne pas proposer le votre?
En tant que député, vous pourrez le faire entendre au plus haut niveau de la nation.
Face à la tempête financière qui grossit, dont les effets les plus récents sont en France, effectivement, le blocage net de toutes les industries métallurgiques, plasturgiques et automobiles, ainsi que les industries rattachées (Faurecia, dans votre département), et le dangereux désordre de nos collectivités locales pour cause de financements "toxiques" (Dexia); en Angleterre, la fermeture de 800 magasins de grandes distributions (Woolworth); et en Grèce la désintégration du système national de santé publique, voici ce que je suggérerais:
Dans le cadre d'une politique nationale souveraine de protection de l'intérêt général du peuple français, en vue de garantir à tous les moyens de la vie et du développement individuel, selon le Préambule de la Constitution de 1946, repris en 1958 (www.legifrance.gouv.fr/ht...
-Un programme national de protection et de réorganisation et de nos infrastructures fondamentales : eau, énergie, transport, santé publique, instruction publique, défense, stockage alimentaire, afin d'en faciliter la disponibilité, l'accès, et d'en abaisser les prix.
-un programme de relance agricole sur la base de la mise en place du prix de parité (prix minimum de vente), et sur l'accès libre pour les exploitants à des prêts à bas taux d'intérêts pour l'équipement et les produits nécessaires, couplée à une politique de priorité au marché intérieur pour la distribution et le stockage des productions.
-un programme de relance et de soutien au secteur primaire et secondaire de notre économie par l'accès aux prêts à bas taux d'intérêts, protégée par une politique de protection du marché intérieur contre les dumpings industriels et sociaux. Cette politique sera soutenue par une défiscalisation du pourcentage du bénéfice réinvestit dans l'équipement productif et la formation des personnels.
- un programme grands travaux dans les domaines scientifiques, énergétiques, aérospatiaux et infrastructurels, confiés par la puissance publique à nos grandes compagnies industrielles, couplé à la mise en place d'une aide à la transformation du capital de ces grandes compagnies, afin les mettre à l'abri de la versatilité et de la voracité des grands fonds actionnariaux et des fonds prédateurs spéculatifs et d'une politique fiscale favorisant l'appel aux sous-traitants nationaux.
Ces programmes seront soutenus par:
-La réaffirmation de la souveraineté nationale sur la politique monétaire par la création d'une banque nationale émettrice du crédit nécessaire, pilotée par l'exécutif et contrôlée par le législatif, et la rupture des liens avec la BCE.
-La mise en place d'un système de protection du marché intérieur, des entreprises des secteurs primaires et secondaires et des salariés, contre les assauts "low-costs" des industries installées dans des pays où l'on pille la main d'œuvre sans contrepartie.
Pour l'aspect international, pourquoi ne pas s'inspirer de la proposition de Nouveau Bretton Woods de Jacques Cheminade, qui seule est cohérente avec une politique de relance nationale ?
Ce ne sont que quelques propositions que je soumets ici, le fond de mon intervention étant, monsieur le député, qu'un programme de relance est notre affaire à tous, et que vous n'êtes pas le moins bien placé pour faire entendre un projet clair et aider nos dirigeants, qu'on les aime ou pas, à bien manœuvrer la patrie dans la tempête.
Je reste à votre disposition, monsieur le député, et vous assure de mon respect le plus sincère.
Jean-Gabriel Mahéo
Parmi les 101 propositions DLR méditons les articles économiques suivants concernant l’Europe et le monde
22 - Obtenir de nos partenaires que l’euro devienne un outil au service de la croissance et de l’emploi, sous le contrôle des Etats membres (changement des statuts de la Banque centrale européenne inscrits dans le traité de Maastricht).
23 - Réformer le Pacte de stabilité pour exclure du calcul du déficit budgétaire les dépenses d’investissements des Etats, ainsi que les dépenses de recherche et de défense.
24 - Attribuer aux Etat la définition de la politique de change, que la BCE devra mettre en œuvre.
25 - En cas de refus de nos partenaires, proposer l’instauration d’une monnaie commune, qui laisse « respirer » les économies nationales et, en cas de nouveau refus, sortir de manière ordonnée de la monnaie unique en rétablissant le franc.
26 - Donner de nouvelles orientations au marché unique, en assouplissant les règles de la concurrence pour permettre le maintien des services publics et favoriser l’émergence de champions européens. Conditionner l’ouverture des marchés nationaux à une harmonisation fiscale et sociale en parallèle.
71 - Rompre avec la logique du libre échange intégral en faisant reposer le commerce mondial sur des zones régionales de libre échange, partiellement protégées les unes des autres en fonction du niveau d’harmonisation sociale, fiscale et environnementale.
73 - Améliorer la coopération monétaire internationale pour limiter la guerre des changes et mettre au ban des nations les paradis fiscaux.
Voici mon analyse : nous devrions parvenir à un système de monnaies nationales liées à l’Euro Commun par un taux de change fixe, périodiquement ajustable afin de maintenir le pouvoir d’achat de chacun en passant d’un pays européen à l’autre.
Il faut en outre, comme le dit NDA, un protectionnisme européen vis-à-vis des pays tiers tout en proposant au G20 l’institution d’une unité monétaire internationale qui serait liée aux monnaies nationales ou de grands ensembles comme l’Europe ( euro commun), l’Alena, la Chine, le Mercosur, par un change fixe tenant compte des salaires, des prix, du social, de façon à ce que chacun puisse retrouver son propre pouvoir d’achat en passant d’une zone monétaire à l’autres.
Il n’existerait plus d’incitation à délocaliser pour des raisons de change monétaire. La concurrence et les importations continueraient à se faire sur la base de la qualité et de l’innovation
Alors entre les pays signataires et respectant ces accords, on pourrait revenir au libre échange à condition de veiller à l’équilibre des prix par les changes monétaire et des balances commerciales. Ces équilibres de change seraient ajustés périodiquement au cours des conférences du G20 , par exemple, une fois par an.
Bonjour,
"Trouvons des solutions et changeons les choses"
Je pense avoir trouvé une des solutions pour participer à ce changement. J'ai créé un logiciel en ligne qui permet aux internautes de partager leurs prix d'achats dans des magasins locaux. Grâce à cela ils peuvent faire leurs listes de courses chiffrées en sélectionnant les produits et les prix les plus intéressants.
J'ai été un bénévole très actif d'une association nationale de consommateurs et je compte bien accompagner ce logiciel de conseils d'achats. Je compte notamment favoriser les entreprises qui investissent leurs richesses en France au détriment d'entreprises qui accumulent des bénéfices pour répondre à des exigences financières. (exemple concret Yoplait plutôt que Danone) . Je compte aider au développement des petites entreprises françaises car plus y aura de concurrence est meilleur cela sera pour les consommateurs.
De par mon expérience je sais que par les achats il est déjà possible d'orienter l'économie mais il est vrai que c'est loin de répondre à tous les problèmes posés.
Le logiciel : www.orvinfait.fr/n/bien_a...
Ce logiciel fait gagner en pouvoir d'achat car il permet de faire jouer la concurrence. S'il est massivement utilisé il va permettre, en France, la création de plusieurs dizaines de milliers d'emplois chaque année. C'est ce que montrent les études faites. En permettant plus de concurrence la LME devrait être à l'origine de plus de 50 000 emplois par an. www.minefe.gouv.fr/discou...
La loi n'est pas suffisante pour que les consommateurs ne dépensent pas sans compter. Le gouvernement en est bien conscient. C'est la raison pour laquelle le secrétaire d'Etat à la consommation Luc Chatel a proposé de rendre obligatoire l'affichage les prix les plus bas sur les produits d'un panier type : www.leparisien.fr/liveafp...
Cependant contrairement à l'outil que je propose cet affichage est bureaucratique. Il faudra bien quelques fonctionnaires pour faire appliquer la loi. De plus il n'est pas dit que cet affichage servira les consommateurs.
Pour d'autres problèmes il faut remettre en cause l'organisation actuelle et l'adapter. Je ne pense pas que vous serez entendu mais bien sûr il faut pousser les citoyens à réfléchir car relancer sans rien changer conduira à une nouvelle crise ou ne permettra pas d'en sortir. Ce que je propose a le mérite d'être utilisable, pourrait être mobilisateur et c'est aussi fait pour faire réfléchir.
économiste et élu de la république; l'économie mondialisée ou globalisée( transversalité des prises de participations) est très complexe et il n'y a pas de solutions miracles en tout cas pas celles de Sarkozy. L'ère de la relance par la demande est révolue( type keynésienne), aujourd'hui c'est l'offre qui prime au travers de l'innovation, des nouvelles technologies et du développement durable. Il faut donc tout miser sur les PME-PMI. Le retour au protectionnisme peut être une solution temporaire, mais l'effort doit surtout venir des consommateurs français qui doivent ré apprendre à consommer français voire européen, alors les entreprises seront obligées de re-localiser ? pas sure, en tout cas pour les grands groupes qui réagissent fonction de la taille du marché, de sa solvabilité et de sa réactivité, mais aussi fonction de leurs coûts de production ( capital et travail), mais aussi (et cela va peser de + en +) des ressources, de leurs coûts et transport.
Une grande partie de la solution n'est donc pas dans un plan de relance des banques pour qu'elles fassent des crédits au particulier pour consommer, mais dans une solution locale, c'est à dire à minima française en protégeant le peu d'industrie qu'il nous reste, notre artisanat, nos PME-PMI, nos savoirs faire, notre recherche, nos idéaux...
Le retour au franc sera difficile mais la main mise sur notre monnaie nationale nous donnera des latitudes d'actions dont nous manquons cruellement aujourd'hui notamment en matière de masse monétaire et de politique des taux directeurs.
à thierry: quand vous dites les poncifs, vous devriez dire les poussifs ou bien encore les passifs. J'ai regardé aussi l'émission, le Ministre du budget a du talent à la Xavier Bertrand, son argumentation tient la route mais c'est la même sérénade et il se voile la face, s'ils continuent dans cette voie on va dans le mur et à très grande vitesse.
Le problème du premier ministre irlandais : comment gagner un nouveau référendum sur Lisbonne quand on est à 25% d'opinions favorables ?
www.economist.com/world/e...
Salut et fraternité à tous,
Il est nécessaire de redonner le pouvoir de quelques actionnaires soif de profit rapide aux salariés par le recentrage économique sur le coopératisme.
Il est nécessaire de lancer le Prêt Retour à l'Emploi pour protéger financièrement les citoyens recherchants un emploi ou se formants à un nouveau métier à condition de supprimer les assedics.
Il est nécessaire de créer des entreprises à but non lucratives permettants de faire concurrence aux pays à bas coûts salariaux.
Il est nécessaire de lancer le Prêt pour la Santé permettant de garantir la santé des citoyens à condition de supprimer la sécurité sociale.
Il est nécessaire de supprimer les impôts sur les citoyens à condition que cela soit seulement les entreprises qui les payent afin de faire venir en France les compétences les meilleures et de nouveaux consommateurs.
Il est nécessaire d'optimiser la fonction publique.
Il est nécessaire de créer de nouvelles villes ou de construire un Dubai bis en France.
Il est nécessaire de fabriquer ou de cultiver en France des produits, pour une question de sécurité alimentaire et matérielle, destinés pour seulement les français. Frabriquons ou cultivons nos produits dans d'autres pays pour fournir leurs marchés intérieurs.
Le libre échange peut être un challenge pour nous à condition de respecter tous les citoyens français afin qu'ils donnent le meilleur d'eux mêmes en entreprise et dans la vie de tous les jours.
Il y a une nouvelle bulle financière qui se met en place concernant la dette des Etats. Combien de temps cela peut tenir?
Avec la rareté des matières premières, les pays vont vers des crises économiques beaucoup plus fréquentes.
Et pourquoi ne pas déclarer l'acier (production et transformation) produit stratégique pour la nation ? N'était-ce pas la position du Général ?
Se rappeler sous quel gouvernement la filière acier a été "restructurée" en vue de sa braderie. Se rappeler aussi quels sont les ministres des finances qui ont basardé les actions détenues par l'Etat dans Arcelor : MM. DSK et Fabius.
Se rappeler enfin des articles laudateurs du journal le Monde, entre autres, qui se félicitait de la prise de contrôle d'Arcelor par Mital et qui invitait le bon peuple de ce pays, cocu en l'occurrence, à s'habituer à ce nom et ce que le capitalisme indien soit un opérateur majeur sur notre vieux continent.
Socialistes ou approchant, disent-ils.
Si il y a un nouveau référendum il sera gagner cette fois- ci, car des engagements seront fait vis à vis des Irlandais afin d' améliorer leur niveau de vie, en plus on fera l' impasse sur l'avortement pour qq années et le tour sera joué.
Même si la France est dans le mur, Sarko délocalisera encore qq entreprises pour qu'elles partent outre-manche comme Moulinex,Seb etc...
Les Irlandais ont la trouille pour google, en plus ...
Cet après-midi j'ai perdu mon temps à regarder sur la 5, la France en faillite.
Que pouvions nous espérer de cette chaîne, les intervenants étaient choisi, comme toujours.
Bien sûr il n'y avait rien à attendre du ministre cireur de pompes à Sarko, quand aux autres tjs la même rengaine et le même cinéma. Quand à ROCARD il devait être bourré!
j'ai bien lu, les différents intervenants ci dessus, je n'ose plus dire post, poste, posts, postons... littéraires! Pardon...
Pour le pouvoir d' achat des Français, le logiciel peut certainement faire prendre conscience des prix.
Pour moi (le prix) en grande surface ne veut rien dire. c'est du lessivage de cerveaux.
En tant que responsable syndical, je me suis battu pour faire aboutir la loi Galant et je l'ai signé pour le secteur de ma production.
Mosieur Michel EDOUARD LECLERC! Le pote de Sarko, à bien manoeuvré, pour supprimer ce verrou en faisant croire que le pouvoir d' achat allait augmenter. il n'y a que les faillites des producteurs et des petits transformateurs qui ont augmenté.
Quand on tire trop sur les prix ont achètent que du mauvais... Nous devons tenir un autre langage sur les biens de consommations et tirer la qualité vers le haut. Les GMS gagneront dans tous les cas, tant que les producteurs et les consommateurs ne travailleront pas plus ensemble. En attendant il faut refaire une loi cadre.
Je me dois de rassurer les employés de ces GMS, car les directeurs leurs disent "vous allez perdre votre emploi dans ce système" c' est bien sûr complètement faux" . Les emplois seront multipliés par 3 dans une approche repensée.
En ces temps ou il est de bon ton de prendre les anciens pour des ringards, souvenons nous d'une certaine Marie France Garaud qui, somme toute, voyait plutôt clair:
"La Ve République avait été instaurée pour donner une tête à l'État, mais il n’y a plus de tête et il n'y aura bientôt plus d'État"
il a raison MathieuM
"Sarkozy ressemble de plus en plus à Chirac à la fin de son mandat, impuissant à décider et à défendre les intérêts français, des effets d'annonces et du spectacle, rien de plus"
alors, une dernière de Marie France .... pour la route:
"il ment tellement qu'on ne peut même pas croire le contraire de ce qu'il dit !"
bonne journée à tous
Je suis totament d'accord avec RICHELIEU ( réponse n° 15 ) mais si les citoyens devraient effectivement acheter français, ils ne savent souvent pas qu'ils achètent étrangers et comment ne pas être tenté par les prix les plus bas quand on a seulement un sMIC ou un RMI pour vivre.
Si on peut comprendre la ménagère qui fait attention à son porte monnaie, si on peut comprendre l'industriel menacé de faillite s'ils ne délocalise pas, par contre, l'Etat doit défendre l'intérêt supérieur de la nation et instaurer les protectionnisme pour arrêter les importations des productions délocalisées dans les pays qui cumulent les avantages du dumping salarial, du dumping social, du dumping monétaire
Le protectionisme est à mon sens une fausse bonne idée. D'une part parce que la demande pour des produits à bas prix ne cesse d'augmenter, c'est la fameuse baisse de pouvoir d'achat. D'autre part parce la Chine ou l'Inde représentent des débouchés industriels importants pour nos entreprises. Enfin parce que le seul moyen à terme d'arrêter les délocalisations c'est d'aider les économies émergentes à se développer pour que les salaires et le niveau de vie y augmentent jusqu'à concurrence des nôtres. C'est ce qui s'est passé au Japon dans les années 60 - 70 ou avec les dragons asiatiques comme Taïwan. Il vaut mieux jouer la carte de la différenciation, investir dans l'éducation, la formation, la recherche et aider nos PME à exporter et à innover.
@ODILE,merci pour le lien (lettre a nos amis IRLANDAIS)lu attentivement et photocopié.A mon tour de vous renvoyez un lien sur alterinfonet.org et une analyse faite par m'manuel DE-DIEGUEZ sur le comportement de m nicolas SARKOZY sur sa politique internationale,dont je vous livre un extrait.(UNE élite politique asservie a un empire étranger ne mérite pas l'appellation de classe dirigeante.LA fonction naturelle des chefs d'états que la volonté du suffrage universel a placés a la tete d'une nation vassalisée par ses prédécésseurs est de combattre pour la reconquete de l'indépendance et de la souveraineté de son pays.M-SARKOZY n'a pas non plus pris la juste mesure du degré de vassalisation de l'EUROPE d'aujourd'hui;sur 27 de ses menbres,22 veulent prolonger le bras armé de l'empire américain a la GEORGIE et a l'UKRAINE,y compris le LUXEMBOURG,dont l'un des citoyens,m-JUNCKER,préside l'euro-groupe.SEULES la FRANCE ,l'ALLEMAGNE,l'ITALIE,la BELGIQUE,et o miracle la HOLLANDE s'opposent a ce projet et encore,les motifs allégués sont-ils,tantot de ne pas (irriter la RUSSIE)tantot de ménager un partenaire ,fournisseur de gaz et de pétrole.UNE vraie science de la volonté d'expension viscerale de tout empire demeure dans les limbes.DANS ces conditions,la FRANCE ne pouvait compter que sur la RUSSIE,le BRESIL,l'ARGENTINE,et le MEXIQUE.L'ECHEC diplomatique était certain,mais le pire des echecs était de changer d'UNIFORME en cours de route,de déserter piteusement le champ de bataille et de métamorphoser un revers inévitable et un désatre IRREPARABLE. L'histoire secrete dira qui a mis un pistolet sur la tempe de m'nicolas SARKOZY.
@Odile
Très intéressant la réflexion sur le texte que vous proposez de cette franco-irlandaise, sur le principe de la subsidiarité. C'est une piste à creuser.
Par le principe de subsidiarité (je cherche le texte dans la constitution pour en extraire avec précision les termes et applications), l'Union Européenne fixe par la Cour de Justice Européenne, elle même ses limitations de compétences.
Comment la Cour de Justice Européenne peut elle être à la fois juge et partie ? Un non sens juridique à dénoncer.
Si, dans le respect de la date butoir (2009) l'adhésion des 27 états-membres le traité de Lisbonne n'est pas ratifié (ce qui est déjà la cas avec le non irlandais), cela revient à dire qu'il y a défaillance des compétences de l' "Union" et que celle ci pénalise les états-membres qui ne peuvent jouir de la pleine application de ses fondements.
Comment la Cour de Justice Européenne peut elle, elle même statuer sur la limitation de ses compétences alors qu'elle reconnaît par là, de facto, qu'elle a échoué et prouve même son inconsistance (elle n'existe pas puisqu'elle ne repose sur aucun fondement, la constitution européenne est morte et les failles de son système juridique) ?
Ainsi s'applique, de plein droit, le droit communautaire des états-membres.
Qui se prononce dans ce cas pour dénoncer les vis de forme pour préjudice subit, sinon les états-membres en position de force (les eurosceptiques) qui ont la légitimité pour le faire en créant une Commission des Nations Souveraines, prenant acte.
Irlande, Irlandais et autres états-membres n'ayant pas encore ratifié le traité, svp RESISTEZ, vous êtes notre salut.
Titre III - "Les compétences de l' "Union" (page 4)
Catégories de compétences
I-12-2
"Les Etats-membres exercent leurs compétences dans la mesure où l' "Union" n'a pas exercé la sienne".
Précision :
"Il y a défaillance des compétences de l' "Union" et que celle-ci pénalise les Etats-membres qui ne peuvent jouir de la pleine application de ses fondements",
sous entendu, bien évidemment que les Etats-eurosceptiques sont paralysés dans leur développement et ne peuvent exercer leurs pleins pouvoirs qui leur reviennent de facto ?
@ broZer
La seule bonne réponse est le protectionnisme européens , français, régionale et locale.
il faut produire, transformer et consommer sur place.
Le dynamisme, la richesse sur la planète, la protection de l'environnement ne viendra que par ce passage.
Assez de recourir aux transports transmondiaux qui contribuent à la destruction de notre planète.
Tous les méfaits du capitalisme financier sont basé sur ces modes de consommations de la plus value, de la falsification et de la dénaturation des produits.
je peux comprendre l'étonnement de certains ou de l'entêtement d'autres. Notre mode de consommation est mort, il faut s'en desinhiber le plus tôt possible et surtout l'apprendre à nos enfants.
Pour Noël achetons 1 joué au lieu de 2, ils sont tous achetés en asie, donc pas de risque de fermer une entreprise en France.
Dès le mois de janvier des entrepreneurs Français connaissant ou fabricant encore des joués vont pouvoir de nouveaux innover pour vendre en France, car ils saurons que de nouveau le consommateur du pays rachètent intelligemment du beau et du bon (avec le même pouvoir d'achat)
Que la chine aide ses propres habitants au lieu de vouloir être le banquier du monde, tout en laissant dans la misère 85% de leur population. Ce n'est pas le capitalisme sauvage qui va aider les pays émergent, ou en voie de développement que je sache, on le saurait...
Quand à vouloir comparaître la Chine et le japon des années 60, nous n'avons pas eu la chance de faire les mêmes études...
Les élites de l' Inde et de la Chine ont été formé par les américains.
Ces deux pays ont déjà acheté nos fleurons de la technologie, AIRBUS, TGV , automobile,par des accords on ne peux plus nébuleux. Si les politiques Française ne sont pas remises rapidement en causes par le peuple, nous pouvons mettre une croix sur une fabrication automobile en France du même type que les (machines outils) Oui nous en sommes là et plus encore plus loin...
je suis à DLR , car le programme est fait pour contre- carré la mésaventure qui nous attend . NICOLAS DUPONT-AIGNAN est l'homme du moment. Il a rompu avec le pouvoir et nous pouvons reconnaître qu 'il a fait de son mieux pour faire bouger les choses dans le passé.
M-F GARAUD n'est pas de la même trempe que N.D-A , j'avais pourtant voté pour elle en 2001 je crois. Aux européennes de Pasqua de VILLIERS, dés son élection elle a planté ses électeurs d'une façon peut élégante, avait-elle ses raisons, là je ne sais pas?
Il ne faut pas opposer les jeunes aux vieux. Il y a des vieux c... et des jeunes aussi. Malheureusement les jeunes capables de prendre des responsabilités en politique ,ne sont pas disponible ou n'ont pas intérêt à se faire connaître, nous en sommes là, pour l' instant...
Par contre des jeunes qui s'impliquent comme à DLR , c'est très sain.
Sans petites compétitions verbales les jeunes ne seraient plus des jeunes. Les plus âgés doivent maîtriser se genre de ressenti, car celles et ceux qui ont milité 20, 30 ans pour Europe des nations, achetons Français, émigration mal contrôlée etc etc, sommes des puits de connaissances! Cela vaut de l' or "si debout la république "sait s'en servir!
Menaces bruxelloises sur le plan français de soutien aux banques : Chassez le naturel, il revient au galop…
Après avoir annoncé un plan de relance économique minimaliste la semaine dernière, l’Union européenne récidive en menaçant le plan français de soutien aux banques, au risque de favoriser la spirale déflationniste naissante.
Chassez le naturel, il revient au galop ! Les institutions communautaires, qui avaient pourtant promis de desserrer leurs dogmes monétaires et concurrentiels pour empêcher l’aggravation de la crise, en reviennent à leurs idées-fixe…
Les gouvernements nationaux, notamment français, doivent à tout prix s’affranchir des oukases absurdes de la Commission de Bruxelles. Ainsi que le demandait DLR dès le début octobre, parmi ses 21 propositions pour surmonter la crise, il est notamment indispensable de garantir aux PME et aux ménages un accès réel au crédit grâce à l’intervention de la puissance publique – suspension franche des règles européennes de concurrence et du Pacte de Stabilité, prêts directs si nécessaire de la Caisse des Dépôts et Consignations aux particuliers et aux PME.
Pour le président de la République, il s’agit d’une responsabilité historique devant le peuple français, qui attend que le pays prenne la relève si l’UE se révèle incapable d’agir dans le bon sens.
Il faudra aussi tirer tous les enseignements des insuffisances de cette Union européenne, afin de construire enfin l’Europe au service des peuples qu’attendent les citoyens. Ce sera tout le sens du projet européen que défendront les listes de rassemblement gaulliste et républicain soutenues par Debout la République lors des élections au Parlement européen de juin 2009.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président du rassemblement gaulliste et républicain
Debout la République
Consommation de denrées alimentaires locales et de saison dans la mesure du possible, AMAP, commerces de proximité, productions relocalisées...
Mr Dupont-Aignan a encore une fois dit ce que beaucoup de français aimeraient entendre de la part de nos dirigeants.
Il est plus que temps que les nations européennes et les peuples qui la compose rappellent à l'Union de qui elle émane et à qui elle doit le respect.
L'Union joue son rôle en rappellant les règles communautaires mais si les nations et les peuples en décident autrement alors l'Union doit obéir.
Les nations européennes doivent elles continuer de plier jusqu'à la rupture ou bien est ce à l'Union de plier?
NOUVELLES LISBONNE :
**Plusieurs petits partis politiques tchèques, tant de la majorité que de l’opposition, appellent à une session extraordinaire du Parlement qui permette de ratifier le traité de Lisbonne avant la fin de l’année.
Le Premier ministre Topolanek a répondu :
« Nous ne l’organiserons certainement pas. Je ne crois pas que l’on puisse s’attendre à cela en ce moment. Ce n’est faisable en aucune manière. Si quelqu’un joue avec l’idée de convoquer une telle session, alors je dis que c’est un gros problème. Je crois que ce serait forcer les étapes, et si la session avait lieu, je crains le pire, je crains que dans ce moment d’excitation le traité de Lisbonne puisse être rejeté par la chambre des députés, et je crois que cela ne peut pas être le but d’hommes politiques responsables. »
Le traité ne peut pas entrer en vigueur avant que change l’opinon irlandaise, a-t-il ajouté. Et l’Irlande ne peut pas adopter le traité avant l’automne 2009. Dès lors, la République tchèque n’est pas pressée par le temps …
Ce Topolanek...C'est vraiment le roi de la langue de bois...A l'adresse de l'UE. Il y a à peine une semaine...Il assurait Nicolas Sarkozy qu'il ferait voter mili militari le traité !
Topolanek 1 : Sarko O
**Pour les Irlandais, c’est toujours « Non » : selon les sondages, ce sont plus de 70% des Irlandais qui refusent la tenue d’un deuxième référendum sur le Traité de Lisbonne. S’il devait avoir lieu, les deux tiers des personnes intérrogées diraient « Non ». On évoque dès à présent des sanctions contre l’Irlande pour lui imposer de revoter immédiatement. (lire l’article de Polemia)
www.polemia.com/article.p...
www.horizons-et-debats.ch...
L'UE ne pliera jamais, elle est l'instrument des multinationales et des financier.
Les nations peuvent plier, a moin qu'elle ne s'émancipent de l'UE.
Une seule solution : sortons de l'UE !
Ayant géré deux Sarl et été PDG d'une autre, je suis toujours surpris d'entendre exposer de jolie idées strictement impossibles à mettre en oeuvre dans l'Europe des 27.
Lorsque j'avais écrit un discours économique pour M.F. Garaud (lu par le Gal. de Bénouville son "porte parole") j'avais été surpris par la totale méconnaissance du tissus économique par ceux qui nous régentent.
La fameuse solitude du pouvoir !
La plus grande entreprise de France, les PMI/TPME sont ligotées par la plus vieille fiscalité d'Europe (avec l'Italie), fiscalité qui est anti-sociale puisque elle est la seule au monde à autant pénaliser les salaires, et par ricochet a être aussi anti-embauche.
De plus cette fiscalité datant des trente glorieuses ponctionne plus les salaires que les bénéfices, ce qui induit une INCITATION à prendre des bénéfices a courts termes, plutôt qu'a miser sur les bénéfices à longs termes en développant l'entreprise et en embauchant.
Il est facile d'accuser les patrons d'être cupides, encore faudrait-il que l'état ne les y encourage pas.
Tout en restant dans le cadre des plafonds fiscaux de Bruxelles et sans changer l'assiette totale des prélèvements Sécu + Budget de l'état, d'opérer une répartition IS, - Taxes sur le chiffre d'affaire - Charges salariales : Il est assez simple, de très favorablement alléger les impôts imputable aux sociétés Françaises productrices (qui emploient beaucoup de personnel) en les reportant sur les sociétés employant peu de personnel comme les importateurs, les services et les stés financières.
Les PMI/TPME attendent cette mesure depuis 28 ans, où pour la première fois, le meilleur économiste de France déclarait “La France ne se relèvera pas tant qu‘elle aura les plus fortes charges pesant sur ses salaires” La France à toujours, et de loin, les plus fortes charges au monde pesant sur ses salaires !
Le plus étonnant dans tout çà : c’est qu’elle soit encore vivante, malgré ces 28 ans de mauvais traitement.
Si l’on avait écouté Mr Barre, à l’époque, la France serait peut-être aujourd’hui, devant l’Allemagne.
Yes we can !
Republicain;
très franchement, je crois plus dans la force des Nations et surtout des peuples européens.
Nous avons la capacité de faire plier l'Union et le replis n'est pas la solution.
Dans la situation des changes flottants, à vrai dire flottants d’une façon anarchique, du dumping salarial et social, le Protectionnisme est une vraie bonne idée.
C’est à cause des importations à bas prix que les salaires baissent et le chômage monte.
Les pays à bas salaires doivent élever leur niveau de vie par leur consommation intérieure par élévation de leurs salaires et non par les exportations à tout va
Le protectionnisme est une politique pour protéger leurs entreprises et aider leurs produits, par la mise en place de politiques d'achats publics, de normes, de barrières douanières, de subventions à l’exportation, de politique de taux de changes fixes équilibrant l’économie.
Une politique d’indépendance peut conduire dans certains cas à appliquer des mesures visant à «protéger» les industries stratégiques.
Frédéric List considérait le protectionnisme comme nécessaire à court terme pour initier le développement d'une économie. Le Libre échange ne serait alors juste qu'entre pays de puissance économique comparable. Un pays, ayant une fois rattrapé le niveau des autres, pourra passer à un système de libre échange qui reste l'objectif de long terme.
Il explique :«Le protectionnisme est notre voie, le libre-échange est notre but.»
Historiquement, le libre-échange est une rareté exceptionnelle
Pour ses détracteurs, prônant l’interventionnisme, le libre-échange provoque des coûts d'ajustement (en terme d'emplois, d'activités, etc.) aux chocs créés par l'ouverture sur le marché extérieur comme nous le voyons aujourd’hui avec l’invasion des produits étrangers et le chômage qui résulte des délocalisations forcées. Il entraîne aussi l'apparition d'une contrainte extérieure sur les politiques économiques nationales qui deviennent plus difficile à mener afin de rechercher à réduire le chômage. Certaines catégories sociales peuvent être défavorisées par une libéralisation des échanges. Aujourd’hui tous les salaries des entreprises industrielles sont défavorisés, soit par la faiblesse de leurs revenus soit par le chômage.
Aujourd’hui, la concurrence ne porte plus sur la qualité et l’innovation elle est devenue une concurrence entre les peuples, une concurrence entre les niveaux de vie des peuples.
Dans notre situation actuelle, Nicolas Dupont-Aignan a bien raison d’exiger le protectionnisme européen
Ce serait pas mal de créer des milices douanières pour refouler les produits issus des délocalisations et importations de pays à bas salaires ou de fortement les taxer pour protéger les consommateurs et les travailleurs contre leurs propres erreurs de consommation qui n'est souvent pas très patriotique.
Le gouvernement devrait annoncer dans les prochaines semaines une réforme du permis de conduire.
........
Il devrait également être possible dans la réforme de passer le code de la route dans d'autres langues que le français.
La Tribune.fr - 30/11/2008
dans d'autres langues que le français ???
Bonsoir à tous
Avez vous entendu parler de la "redistribution interentreprise"?
Il s'agit de l'idée d'un ami Benoît BORRITS qui comme moi fait partie d'ATTAC, qui a été chef d'entreprise après ses études d'ingénieur, qui connaît bien le monde des affaires et consacre sa réflexion à des projets alternatifs.
L'idée est de lui, je l'ai simplement un peu aidé, avons fait des tests en grandeur réelle sur des bilans d'entreprise et essayé une modélisation avec les chiffres disponibles sur le site de l'INSEE.
Je vous parle de celà parce que je suis convaincu de son idée et aussi parce que je crois qu'il faut donner sa place aux idées nouvelles à l'imagination (surtout en période de crise). La difficulté que vous rencontrez également à DLR est de faire circuler ces idées nouvelles.
Benoît souhaite également populariser son idée.
Je serais réellement intéressé que quelques uns d'entre vous puissent étudier le projet sans à priori. Je laisse mon adresse mail à dessein et tient à disposition un certain nombre de documents dont l'ébauche de son livre ( 70 pages), des ratios et calculs.
Pour Ozenfant, cette idée est très favorable aux PME,, permet de soutenir les entreprises dans la constitution de leurs fonds propres, soutient l'embauche de salariés et est aussi une mesure de protectionnisme.
Contactez moi et je vous envoie ces documents, l'objectif étant éventuellement d'améliorer le projet.
Cordialement
@Ozenfant
Etes vous du Pas-de-Calais ?
Tissages M. O. La Ferté-Bernard ?
Depuis que la France a sacrifié sa monnaie nationale, le franc, la France est-elle devenue plus prospère ? Réponse : non.
Depuis que la France a sacrifié son indépendance nationale et son indépendance monétaire, les Français sont-ils devenus plus riches ? Réponse : non.
Le bilan de la monnaie unique, l'euro, est un bilan catastrophique dans tous les domaines : délocalisations, désindustrialisation de la France, appauvrissement généralisé du peuple français.
Pourquoi aucun média ne fait-il d'émission spéciale sur le bilan de l'euro ?
Pourquoi ?
Je suis de + en + impressionné par la qualité des débats et des intervenants sur ce blog, on sent une réelle envie de changer les choses doublée d'une participation très constructive et très fouillée.
Il y a, apparemment, beaucoup de gens qui connaissent leur sujet qui passent ici et je ne peux voir dans cet état de fait que des encouragements à continuer notre combat (car s'en est un) pour changer et sauver notre pays.
Vraiment, je suis heureux d'avoir choisi le camp de Debout La République et je remercie vivement toutes les personnes qui, par leur implication et leurs discours, me donnent du baume au coeur.
Vive la France.
Entraves de Bruxelles au plan français...
très intéressant texte également de Frédéric Lordon
voir aussi un article "SLAM" de janvier 2007 du même auteur à propos de la crise...
sur le site la-bas.org
@Maquisard
Clin d'oeil, un peu d'humour ! C'est grâce à l'aurore boréale dans la vidéo de Nicolas qui enflamme notre imagination et nous électrise les neurones (lol).
Ah, si elle pouvait électriser Barrosso et la Commission Européenne dans sa prise de décision pour soutenir les banques, ça nous éviterait sans doute quelques clefs des PME-TPE sous le paillasson.
Y'a de l'urgo dans l'air !
à André, et toutes, tous
-l'innovation n'est pas seulement le fait de la technologie mais aussi des idées, des formes d'organisation.
-Si nous restons sous le joug de Bruxelles, nous courrons à l'asservissement complet des peuples, qui ne sont formatés que pour consommer ou plutôt surconsommer.
- Ne perdons pas de vue pour les septiques du protectionnisme temporaires que lorsque les chinois aurons suffisamment développé la solvabilité de leur marché intérieur, nous ne représenterons plus un débouché intéressant pour eux et nos multinationales abandonneront l'espace européen; désespérant ou formidable opportunité????
- la France doit soutenir en tout premier lieu ses PME-TPE
Un rappel important: l'une des priorités du Général était d'assurer l'indépendance alimentaire de la nation, même si le processus pour atteindre l'objectif peut être contestable ( intensification de la production avec toutes les dérives que l'on a connu) il ne faut pas perdre de vue cet impératif.
toujours un peu difficile en quelques lignes d'engager une démonstration, mais au plaisir de vous lire.
N'oublions pas de militer chacun à notre niveau, avec nos collègues, nos amis, au travers de nos différents échanges, de nos rencontres. Parlons de DLR partout où l'on peut afin de démultiplier l'effet de réseau.
Ensemble pour réussir autrement demain
Avec NDA
En Guyane, le peuple ne se contente plus de gronder, il se mobilise et agit pour faire baisser le prix du carburant.
NDA, un mot de sympathie pour nos compatriotes guyanais.
HISTOIRE D’UNE ENTREPRISE
Il était une fois, une entreprise prospère qui avait 97 ouvriers, avec deux secrétaires et un patron pour faire tourner la gestion de la boutique. Tout le monde était content de son sort ce qui se voyait aux rires qu’ils avaient tous à la fin d’une journée de labeur.
Puis le vent de l’automne arriva, apportant avec lui les feuilles du malheur.
Ce fut, en ces premiers jours, le modernisme, dont tout le monde salua l’arrivée mais qui fit perdre à l’entreprise 4 employés. C’était la foulée du progrès social. Le patron, dont l’idée communautaire ne faillit jamais, transféra une partie de ces victimes du progrès dans les bureaux administratifs pour aider les secrétaires dans leurs tâches et l’autre dans des nouveaux services de contrôle & orientations tout spécialement créés pour maintenir l’emploi. Encore innocents face à la perspective, tous ne comprirent pas que l’automne n’annonce que l’hiver.
En la période froide dite de récession, chaque flocon de neige ensevelissait un emploi. Toujours dans sa logique de maintenir coûte que coûte ses employés dans son giron, le patron les transféra dans les services administratifs. Puis un jour, au plus fort de l’hiver, le fruit de la production ne suffit plus à entretenir tout le monde. Alors le patron prit des mesures drastiques la mort dans l’âme. Il baissa les salaires, et les sourires s’effacèrent de tous les visages. Mais c’était insuffisant pour maintenir l’équilibre financier de la boutique car à présent, plus de la moitié des employés ne produisait plus. Alors, il baissa le nombre d’heures de travail pour occuper tout le monde aux dépens de la productivité rentable.
Fatale erreur car très vite, l’entreprise se trouva paralysée par trop de monde dans ces services improductifs et trop peu à la production qui subissait en plus, les affres de la concurrence sauvage venant d’ailleurs tant vantée par l’intelligentsia européenne.
Enfin, l’entreprise ferma ses portes, entraînant dans sa chute les autres périphériques qui vivaient grâce au pouvoir d’achat des employés de la première.
Ce n’est pas une fable. Cette entreprise avait un nom. Le rappelez-vous ?
@andré
bonsoir,
je serai intéressé par la lecture et quelques échanges autour de ces idées si elles évoquent une alternative réaliste et innovante.
mes domaines de compétences : nouvelles techno / organisation / cduite changmt // + mkting comm dans une vie antérieure.
je laisse le modérateur vous donner mon mail ou me donner le votre ou les deux.
à bientot
Bonjour,
On ne se sortira de cette crise qu'en mettant en place la culture de la Vie. A l'heure actuelle c'est la culture de mort omniprésente qui nous enfonce de plus en plus.
List voyait le protectionnisme comme le moyen d'assurer le développement d'économies émergentes, ce qui n'est pas notre cas, et il peut également aider à protéger certains secteurs stratégiques. Mais nos importations représentent 50% de notre consommation. je vois donc mal comment cela pourrait améliorer le pouvoir d'achat en France. De l'autre côté nous sommes bien contents de pouvoir exporter nos poulets congelés en Afrique, tuant ainsi l'agriculture locale! Notre agriculture, pour ne parler que de ce secteur, exporte près des 3/4 de sa production. Si le protectionnisme se généralise, j'ai bien peur que cela ne nous mène nulle part. Travaillons plutôt sur les productions à forte valeur ajoutée et libérons nos PME des charges qui pèsent sur elles.
Selon sa propre définition, Vendredi est tout sauf un journal de "synthèse objective" du Net. Il débusque chaque semaine les idées nouvelles et les points de vue originaux ou décalés qui s’expriment sur le réseau. .
Ce journal vient de le prouver, en accueillant dans sa première page de son édition du 28/11/2008 David Desgouilles le secrétaire départemental du Doubs de DLR.
daviddesgouilles.rmc.fr/
Pour devenir des citoyens avertis et donc efficaces, lisons et relisons le Texte du 1er octobre 2008 de Nicolas Dupont-Aignan :
CRISE FINANCIERE
COMMENT EN SORTIR DURABLEMENT ?
www.debout-la-republique....
Et aussi le site Mondialisation.ca recommandé par le professeur d’économie Chazssudowsky de la chaire d’économie d’Otawa ( Canada ), le contenu de la rubrique :
Économie mondiale
y lire Notamment : Qui sont les artisans de la débâcle économique ?
- par Michel Chossudovsky - 2008-11-16
archives.choq.fm/2008-11-...
et plus spécialement, dans actualité, écoutons l’audio :
Une entrevue avec Michel Chossudovsky
- par François Marginean - 2008-11-28
www.mondialisation.ca/ind...
cedricprevot.over-blog.co...
Précautions, rigueur, et cohérence sur la Justice s.v.p
Et n'oublions pas que les mesures protectionnistes mises en place aux Etats-Unis après le krach de 1929 pour protéger les producteurs locaux sont presque unaninement considérées comme le facteur aggravant de cette crise car engendrant des mesures de rétorsion ralentissant ainsi le commerce mondial...
@Gaia & André,
Non, je ne suis pas du Pas de Calais et Oui, toute idée vaut la peine qu'on l'étudie.
Ce qui est désastreux pour un mouvement comme "Debout la République" auquel je vais m'inscrire dans les jours qui viennent, c'est qu'il soit parasité par de vieilles lunes issues de tous ces profs d'économie qui ne connaissent l'économie réelle ni de près ni de loin, n'ont rien vu venir de la crise financière, ont été totalement disqualifiés par les évènements récents dans le casino mondial des paris à découvert, mais continuent malgré tout à ramener leur science et à conseiller le gouvernement (Elie Cohen, Jacques Marseille et quelques autre Gourous -et puceaux- de l‘économie réelle) !
Réponse à Marc n° 6
Non la Sécurité sociale n'est pas cette chose inique dont vous parlez car elle finance des soins très onéreux devenus possibles alors que ceux qui en ont besoin mourraient en quelques jours il n'y a pas bien longtemps.
Mais je suis d'accord pour dire qu'il faut remettre d'aplomb un contrôle médical sérieux surtout avec l'instrument du fichier médical pour éviter des dépenses répétitives, faire la leçon aux malades et aux médecins qui le méritent, poursuivre les escrocs et pour cela, il faudra davantages d'inspecteurs et de médecins conseils expérimentés.
N'oubliez pas non plus que si la Santé des USA coûte 14 % d'un PIB plus haut que le nôtre en laissant des malades au bord du chemin, la sécurité sociale française coûte 11 % d'un PIB plus bas
J'ajoute aussi qu'avec une réduction du chomage à moins de 3%, les frais de sécurité sociale baisseraient car le chômage est pathogène et les cotisations augmenteraient.
Pour baisser les frais de la sécurité sociale comme ceux du chômage et du RMI, il faut aussi réduire le chomage du à la concurrence des peuples. Comme l'admet NDA, il faut instituer un protectionnisme européen qui nous avait été promis sous le terme de "préférence communautaitre".
J'ajoute aussi que, face aux 8 milliards de déficit de la sécu, l'Etat lui doit quelques 20 milliards qu'il devrait lui reverser au titre des prélèvements qu'il fopère pour elle et au titre des obligations qu'il lui imparti sans les financer;
En fin n'oubliez pas non plus que la Santé financée par la sécurité sociale assure l'emploi de millions de personnes directement ou indirectement.
Raoul louis Cayol
Cayol Raoul Louis
Vous dîtes :
“Dans notre situation actuelle, Nicolas Dupont-Aignan a bien raison d’exiger le protectionnisme européen“ !
Bien sûr, c’est aussi l’idée d’Emmanuel TODD et puisque les USA utilisent une forme de protectionnisme (+ ou -déguisé), il faut, c’est évident que l’Europe en fasse autant.
Le problème, est évidemment que ni vous, ni moi, ni NDA ne sommes en position d’exiger quoi que ce soit de 27 pays dont aucun n’est d’accord avec les 26 autres en matière d’économie.
Pour que la France soit crédible auprès de ses partenaires Européen, il serait judicieux qu’elle se montre au préalable capable de mettre au point des mécanismes fiscaux de relance : Et cela personne ne peut nous en empêcher en Europe: nous sommes loin des limites autorisées par Bruxelles).
Pour être crédible, il faut d’abord montrer que l’on est capable de faire le ménage chez soi, avant de vouloir donner des conseils aux autres.
Balayons donc d’abord devant notre porte, notre fiscalité obsolète, anti-emplois, favorisant le déficit de notre balance commerciale (donc les délocalisations) et ensuite il nous sera moins difficile de vouloir donner des leçons à nos voisins.
Raoul louis Cayol,
A ce que vous venez de dire, il faut ajouter, pour bien comprendre l'énormité du problème concerné que le budget total de la Sécu se situe dans une fourchette située entre 450 et 500 milliards d'Euros, soit entre 1,3 et 1,5 fois le budget total de l'état français (entre 330 et 350 milliards d"euros).
Ozenfant écrit : " Balayons donc d’abord devant notre porte, notre fiscalité obsolète, anti-emplois, favorisant le déficit de notre balance commerciale (donc les délocalisations) "
Presque tous les patrons interrogés dans les sondages répondent qu'ils délocalisent car ils trouvent dans les pays étrangers DES SALAIRES PLUS BAS qu'en France.
La France n'a donc que deux possibilités pour arrêter les délocalisations :
1- Première possibilité : la France aligne ses salaires sur les salaires chinois, ou sur les salaires vietnamiens (85 euros par mois en moyenne).
2- Deuxième possibilité : la France instaure un protectionnisme en taxant les produits fabriqués par les esclaves chinois, ou par les esclaves vietnamiens, ou par les esclaves indonésiens, etc.
Quant à ceux qui croient que l'Union Européenne pourra un jour adopter un protectionnisme européen, ils rêvent.
Dans la réalité, l'Union Européenne est fondamentalement libre-échangiste. En 2005, la Constitution Européenne imposait le libre-échange mondial généralisé. En 2007, le traité de Lisbonne a repris exactement le même article ! Le traité de Lisbonne impose lui-aussi le libre-échange mondial généralisé : c'est son article 206.
S'il vous plaît, chers compagnons, arrêtons de croire au père Noël.
ce genre de protectionnisme ne peut se faire qu'avec :
La TVA Sociale
DLR l'a préconise dans ses propositions
Sarkosy osera t-il ?
H Guaino donne des signes encourageant mais dans la ruche des conseiller Élyséens sera t-il entendu ?
Angela l'applique partiellement en Allemagne alors pourquoi pas nous ?
Le protectionnisme devrait s'appliquer en priorité au savoir faire, à la transmissibilité, à la protection industrielle. C'est là ou le bât blesse.
A l' I.N.P.I. (Institut National de la Propriété Industrielle) les entreprises déposent des marques et des brevets. Au bout de quelques années, certains brevets tombent dans le domaine public.
Peut être y aurait il des clauses à harmoniser pour renforcer la protection de nos produits mais surtout de notre savoir faire dans des secteurs d'activité déterminés, au regard des délocalisations entre l'Etat et les entreprises privées pour éviter le pillage de la matière grise.
Empêcher une entreprise (ARCELOR MITTAL) de délocaliser c'est impossible et va à l'encontre des règles commerciales.
Quand les actionnaires des entreprises américaines en France ont voulu récupérer leurs investissements sous la forme de fonds de pension, cela s'est traduit par des "charrettes" successives de licenciements.
Taxer une entreprise qui délocalise est à double tranchant parce que la taxation est dissuasive et présente une contrainte pour les entreprises qui souhaiteraient s'implanter librement en France.
Par contre, par des négociations, le Gouvernement doit tenter de sauvegarder les emplois.
Le problème de fond, en réalité, ce n'est pas le rachat d'une entreprise, c'est la captation d'une activité dans un secteur, qui s'apparente à du piratage industriel en toute légalité. C'est ça qui est inadmissible, c'est que l'on laisse filer à l'étranger la matière grise.
Et, les chinois et les indiens ont compris qu'ils pouvaient piller notre savoir faire en toute légalité.
C'est là où le protectionnisme peut prendre son véritable sens.
L'Europe actuelle, avec les délocalisations, se saborde elle même et joue - globalement - contre nos emplois, en les nivellant par le bas, faute d'harmonisation de la législation du travail et de son contrôle par la Commission Européenne.
Des sociétés d'intérim roumaines et polonaises achètent en France des parcs immobiliers pour y loger leurs employés, des ouvriers du bâtiment (environ 6 co-locataires par appartement) qu'elles délèguent sur des chantiers pour des missions en intérim en France de plus ou moins longue durée, renouvelable en fonction des besoins.
Bien évidemment le prix du loyer est celui en vigueur, dans la gestion locative immobilière, en France.
Par contre, y'a un blême, c'est que les contrats des ouvriers sont établis dans la législation du pays d'origine et les salaires s'alignent sur les grilles de salaire roumains et polonais, peut être un peu mieux pour appâter l'esclave et lui faire miroiter que la France est un Eldorado.
Dans les ateliers désertés, les ouvriers sont illico presto remplacés par de nouveaux esclaves indiens, pakistanais, chinois, s'entassant dans des villes transformées en dortoir, peut être un peu mieux payés que chez eux pour leur faire miroiter l' Eldorado fédéral européen.
Les sociétés d'intérim facturent leurs prestations en s'alignant sur les salaires pratiqués en France.
Concurrence déloyale, spéculation garantie à plusieurs niveaux, exploitation de la misère humaine, l'ouvrier roumain et polonais étant corvéable à merci et les ouvriers français risquant fort de s'enraciner dans le pointage aux assedic.
Alors, quand l'Europe est frileuse pour apporter son soutien aux banques afin de soutenir les entreprises en difficulté dans un plan de relance français, ça me fait doucement rire pour ne pas en pleurer, prétextant que l'appui aux banques provoqueraient une concurrence déloyale dans la zone euro.
qu'elle balaye devant sa porte, cette succube !
Pour compléter le message N° 50
www.debout-la-republique....
André, (Réponse à Post 39)
Je suis très intéressé par cette étude et je suis disponible pour la lire et la commenter.
J'ai laissé mon adresse email.
Je remercie le responsable du site de te fournir cette information.
Pour tous, ce blog est riche d'informations et d'une grande qualité.
Par contre, je vous remercie de ne pas oublier de récolter des fonds pour que nos idées continuent à diffuser.
Les élections européennes sont très importantes pour notre mouvement. Elles constituent notre premier combat et notre première reconnaissance sur l'échiquier politique français.
Bon courage à vous tous.
Tous avec NDA.
je ne pense pas qu'un protectionnime européen soit possible. Au niveau français il serait intelligent de favoriser les sociétés francaises ou étrangères qui créeraient des emplois en France. Cette faveur serait fiscale. Les autres pourraient vendre en France mais avec des taxes supérieures, c'est un peu la tva sociale mais en plus ciblée. Tout cela serait calculé par le chiffre d'affaire déduit des charges sociales (nombre d'employés ou d'ouvrier).il faut favoriser les entreprises qui font de l'emploi chez nous au lieu de celles qui délocalisent.
On ne peut pas laisser passer un 2 décembre, sans rappeller qu'un certain 2 décembre 1851, (naradatta va encore m'en vouloir), un certain prince président, Louis Napoléon Bonaparte, futur "Badinguet" étouffait la république en organisant un coup d'état et imposait son règne.
Ami des banquiers spéculateurs , comme Pereire ou Haussmann, il installa au profit de la bourgeoisie une certaine période faste jusqu'au désastre de Sedan.
La crise financière fait apparaître en France une catégorie de "nouveaux pauvres" - cadres, commerçants ou petits patrons -, qui viennent à leur tour frapper à la porte des associations caritatives.
Ce phénomène alarme Julien Lauprêtre, le président du Secours populaire, qui y voit le signe d'une aggravation d'une précarité amorcée il y a plusieurs mois, et qui se traduit à présent par une hausse de 15 % à 20 % des demandes d'aides.
"Dans le Calvados, nos permanents ont vu arriver à quatre reprises, en octobre 2008, des cadres ou chefs d'entreprises avec leur 4X4, leur cravate et qui n'ont plus les moyens de se nourrir", dit-il à Reuters.
Pour Julien Lauprêtre, il ne s'agit pas de cas isolés et un grand nombre de personnes issues de milieux aisés rejoignent la cohorte des jeunes, travailleurs pauvres, mères célibataires ou retraités se tournant vers les Organisations Non Gouvernementales.
Lors de la Journée mondiale du refus de la misère, le mois dernier, le nombre de personnes vivant en France en-dessous du seuil de pauvreté a été évalué à 7,1 millions.
A Paris, des bénévoles ont vu arriver ces dernières semaines, lors de distributions de repas pour sans-abri, des retraités, parfois propriétaires de leur logement et qui ne peuvent plus joindre les deux bouts.
Pour le président du Secours populaire, la plongée de cadres et petits patrons dans la pauvreté est "directement liée à la crise", la plupart étant victimes de refus de prêts ou d'une mise en liquidation judiciaire.
"Pour ces gens-là, c'est la descente aux enfers, ce qui frappe, c'est la rapidité de la chute. Nous sommes effrayés par ce développement", dit-il.
"Ces gens qui vivaient bien, qui ne comptaient pas et se préparaient à avoir un Noël somptueux, sont maintenant obligés de compter sur tout, au point de venir au Secours populaire", ajoute-t-il.
Marie-José Joly, responsable pour le Calvados, confirme l'arrivée dans des permanences de l'association en octobre de quatre cadres licenciés ou chefs d'entreprise en liquidation judiciaire.
"Ce sont des choses qui arrivaient à titre exceptionnel et qui maintenant se multiplient", dit-elle.
Marie-José Joly cite le cas du patron d'une petite scierie, qui a fait faillite, du gérant d'une agence immobilière et d'un commerçant, tous deux en liquidation judiciaire, ainsi que du cadre d'une entreprise de tourisme lâchée par sa banque.
"Lorsqu'il y a liquidation judiciaire, tout est bloqué et les dirigeants doivent attendre une décision de justice avant de faire des demandes d'aide sociale comme le RMI", explique-t-elle.
"Ces gens-là ont du mal à admettre qu'ils ont tout perdu, non seulement leur entreprise mais leurs biens personnels", ajoute la responsable.
Le Secours populaire, qui était venu en aide à 1,6 million de personnes en 2007-2008, s'attend à devoir aider 2 millions de personnes en situation précaire en 2008-2009.
Pour Julien Lauprêtre, la question est de savoir si, compte tenu de la crise, les dons vont suivre.
www.liberation.fr/depeche...
Question :
Est ce que l'Etat pourrait s'inspirer d'un système commercial inter-actif dit "pyramidal" en créant des partenariats Etat-entreprises-pôles d'excellence ou entreprises pilote par secteur d'activité, une chartre économique qui s'inscrirait sur la durée et nous protégerait des délocalisations ?
Viendrait en appui dans cette inter-activité, un système de bonification à l'innovation, aux services innovants, qui produirait une émulation, un paquet fiscal diminuant les charges sociales et favoriserait les investissements et la création d'emplois.
Respect de la qualité des produits, des normes environmentales, des cahiers des charges, des droits de l'Homme, etc ...
?????
@ Maxime
Mais je ne t'en veux pas! Par contre, je m'autorise à sortir cette citation là: "pendant que dans les salons dorés de la seconde République, Adolphe Thiers assassinait le suffrage universel..."
C'est d'un certain NDA.
Moi, tout ce que je demande, c'est que Jean Darty-Sarkozy ne porte jamais un titre de prince, pitié... ;).
Sinon j'adore les citations de Lamassoure. On peut faire plein de blagues avec lui genre: il n'est pas de pire Lamassoure que celui qui refuse d'entendre... attention, quand Lamassoure, lama pas content et quand lama pas content lama cracher (merci Hergé).
Coup de force en Rep Tchèque :
Miroslav Vlcek, président (social-démocrate) de la Chambre des députés, a convoqué une séance extraordinaire le 9 décembre, sur le traité de Lisbonne.
Juste après que le Premier ministre Topolanek eut jugé qu’il n’était pas judicieux de vouloir ratifier le traité avant la fin de l’année…
Ce serait la troisième séance extraordinaire après celles qui doivent avoir lieu, à la demande du gouvernement, aujourd’hui (sur la réforme fiscale) et demain (sur le budget).
Mais hier soir on ne savait pas encore si celles-ci auraient lieu, car une majorité de députés doit d’abord être d’accord sur l’ordre du jour. Or les sociaux-démocrates ont fait savoir qu’ils n’étaient pas d’accord sur l’ordre du jour des séances décidées par le Premier ministre… Et il y a donc toutes les chances (si Topolanek ne change pas d’avis) que les députés ODS ne soient pas d’accord sur l’ordre du jour de la séance voulue par les sociaux-démocrates...
Le protectionnisme ne doit pas être tabou. Beaucoup de pays y ont recours de manière plus ou moins déguisée et dans tous les cas par pragmatisme, à commencer par les Etats-Unis. Pourquoi se l'interdire quand c'est nécessaire, surtout quand il s'agit de secteurs stratégiques ? En son temps, Dominique de Villepin a parlé, a juste titre, de patriotisme économique. Et il a agi.
A mon avis, être pour ou contre le protectionnisme est un faux débat. Il est inutile et même néfaste de se rendre prisonnier d'un dogme. Voyez dans quelle mélasse on est depuis qu'on a consenti à ce que Bruxelles nous impose ses dogmes ultralibéralistes.
Soyons donc pragmatiques : protectionnistes et libéralistes, quand cela sert notre pays. La situation et elle seule doit commander l'action publique, et non les dogmes.
BA,
Un Patron délocalise parce que sa masse salariale est plus importante qu"ailleurs et qu'en France la masse salariale représente 197% des salaires nets.
Bien sûr qu'il ne faut pas rêver !
Mais la devise de NDA pourrait être celle de tous les entrepreneurs entreprenant (lol) :
"SEPTICISME DE L'INTELLIGENCE, OPTIMISME DE LA VOLONTE".
Balayons devant notre porte, nous n'en serons en effet pas compétitifs pour cela avec la Chine, mais ces mesures indispensables ajoutée à une certaine dose de protectionnisme européen, peut changer le rapport de force dans un pourcentage NON négligeable.
Dans mes affaires, je me suis toujours remis en cause, même quand la conjoncture économique pouvait me fournir des excuses:
c'est comme cela qu'on s'en sort : Pas en gémissant !
@Naradatta,
Merci de ton soutien (lol).
soyons tout d'abord des consommateurs responsables, soit des "consommacteurs": il faut "prioriser" les producteurs locaux, nationaux et européens, ce sera bon pour notre environnement et bon pour notre économie. Le but est de ré enclencher un cercle vertueux.
Le capitalisme dans sa genèse doit être conservé, c'est à dire l'économie de marché et le financement actionarial entrepreneurial pour un investissement de long terme nécessaire à la création de richesses et d'emplois( et non pas ce capitalisme financier courtermistes que nous connaissons actuellement pour financer les fonds de pension USA, entre autres).
DLR ne doit pas tomber dans les travers des partis au pouvoir depuis 1981, en pensant que la résolution du chômage passe par la croissance de la consommation, d'autant plus incompréhensible avec plus de 50% d'importations.
suite à Richelieu (message n°73)
Effectivement, les actes d'achat permettent d'orienter la société que l'on souhaite, donc être "consommacteur" peut permettre de participer à améliorer (lentement?) notre situation, même si ces gestes sont modestes à l'échelle individuelle.
Toutefois, cela ne nécessite-t-il pas d'être amplement informé sur les produits qui nous sont proposés à la vente, d'avoir encore les moyens financiers suffisants et qu'un choix de produits nous soit encore accessible à proximité ?
à post 74
Certes, c'est un processus plus lent mais plus profond. Toutefois des réseaux se constituent. Comme tout mouvement de ce type, il faut que ce soit chacun à son niveau, en réorganisant ces actes de consommations.
C'est aussi pour cela qu'agir sur une relance par la consommation est illusoire et courtermiste. Il faut privilégier une relance par l'offre, càd l'investissement dans les producteurs nationaux et locaux, notamment les PME. Si cette production est protégée et mise en réseau, alors la tendance peut s'inverser et alors nous rentrerons de nouveau dans un cercle vertueux.