Ce qui devait arrivé, arriva.
Depuis le temps que nous crions haut et fort, que l'Euro et au delà l'Europe qui nous sont imposés sont un piège à notre économie et au développement de l'emploi.
Il faut asseoir notre communication sur cette sortie afin de rétablir la confiance des citoyens.
NDA nous demande de débattre " sans passion, sans excès, et avec du bon sens. "
D'accord.
Je ne répèterai donc pas pour la 36ème fois que la France doit sortir de l'Union Européenne.
Je ne répèterai donc pas pour la 36ème fois que la France doit reprendre le contrôle de sa monnaie nationale : le franc.
Je ne répèterai donc pas pour la 36ème fois que l'euro est un boulet qui nous entraîne vers le fond de l'océan.
Je recopierai simplement une information que j'ai lue aujourd'hui sur internet :
"Quelle sera la croissance en 2010 ?
Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse ses prévisions de croissance pour l'année 2010 en raison d'une reprise plus forte que prévu.
« La reprise mondiale s'amorce de manière plus dynamique qu'on ne l'anticipait auparavant, mais elle évolue à des rythmes différents suivant les régions », nuance toutefois l'instance internationale.
• Chine : 10 %
• Inde : 7,7 %
• Afrique sub-saharienne : 4,3 %
• Canada : 3,6 %
• États-Unis : 2,7 %
• Royaume-Uni : 1,3 %
• Zone euro : 1 %
3.
Le lundi, février 1 2010, 22:47 par marie-paule
Merci d'être aussi didactique.Ce matin le dollar côtait 1euro39.L'Euro est une création de lobbies multinationaux, pour se servir la meilleur des parts sans contest.
Pourquoi les Anglais ont-ils réussi à garder leur monnaie et leur Commonwealth? Pourquoi les politiques depuis plus d'un quart de siècle ,tout bord politique confondu ont-ils sacrifiés tissu industriel et savoir faire ? Continuer à se servir de l'euro pour créer et dévelloper des bulles spéculatives financiaires déconnectés de la valeur travail . Le prix; à payer c'est la baisse du niveau de vie, lapaupérisation,et la ridiculisation du mot politique .OUI, Les classes politiques se sont tues, alors que l'hémorragie et le sacrifice du peuple européen(entre autre) est manifeste. la pauvreté institutionalisée 'est une forme de génocide. il y a trop de cynisme et de cruauté.Assez
les francais ont été dupés. On leur a fait une sorte de publicité mensongere pour vanter les vertus de l'euro afin qu'il votent oui au referumdum de mastrich. Un pays comme la France qui renonce au pouvoir de battre la monaie . La France a genoux devant des technocrates de bruxelle meme pas elus.... http://www.savoirs.essonne.fr/dossi...
5.
Le lundi, février 1 2010, 23:55 par Raoul Louis CAYOL
Bravo NDA et félicitations de dire aussi clairement, aussi haut et aussi fort, la vérité sur l'euro.
Vous étes le seul élu à le dire et à proposer la solution!
La comparaison des liens ci-dessous montre qu'avec un certain retard pour que les choses économiques se mettent en place, les courbes des soldes des balances commerciales françaises sont inversement proportionnelles à la courbe des taux de change euro/US dollar avec une nette dégradation depuis 2005-2006.
A l'exportation, l'euro cher rend nos produits exportés plus chers et donc moins compétitifs.
A l'importation, l'euro cher rend les produits étrangers (hors zone euro) moins chers, ce qui dope les importations, incite les délocalisations dans les pays à monnaie faible (et salaires bas) pour y produire moins cher, garder les parts de marché, s'enrichir très vite.
A Roman, ex capitale de la chaussure, il n'y a plus aucune usine de chaussures. Les chaussures sont importées
LEGRAND (l'appareillage électrique) produit désormais tout en Chine. Les portables, les vidéos, les Télévisions, les écrans plats (initialement mis au point à Rousset puis à Montpelier chez Thomson) sont fabriqués en Asie
A Rousset, tout près de chez moi, Thomson qui occupait 5 000 salariés est parti et le fabricant de puces électroniques ATMEL fait ses valises.
En outre depuis le 1er janvier 2007, les quotas de textiles chinois ont étés levés. En conséquence, il n'y a plus aucune usine de tissage dans le nord de la France.
L'entrée des pays de l'Est et de la Slovaquie dans l'Europe, sans les ajustements de change par une monnaie commune, qui aurait du équilibrer leurs monnaies nationales trop faibles pour nous, en fait des opportunités exeptionelles de délocalisations proches.
L'automobile est de plus en plus fabriquée à l'étranger ( Espagne, Slovaquie, Turquien) Etc. ..
Les productions asiatiques reviennent si bon marché que les distributeurs les préfèrent car ils ont une plus grande marge.
Notez que les Chinois ont indexé le yuan sur le dollar (à un taux très bas) et chaque fois que le dollar baisse, c'est en Europe une nouvelle aubaine compétitive pour les chinois.
Vous avez des de gens à qui on fait croire que tout va bien en Europe et des gens qui le disent malhonnêtement car, il y ont un intérêt, aux dépens de l'intérêt général. Il faut les combattre.
Voilà en effet un bon billet: clair, pédagogique, efficace et qui vous démarque bien des partisans de l'euro.
7.
Le mardi, février 2 2010, 01:42 par Laure BRARD
C'est une folie de penser que revenir au franc serait envisageable, car celà serait extrêmement coûteux pour notre pays d'une part, et périlleux pour nos entreprises, d'autre part. Il faut pouvoir trouver d'autres solutions, des prêts à taux zéro par la BCE, par exemple , je ne sais pas si çà existe, mais il faudrait que celà se fasse.... parce que changer encore une fois de monnaie, ce serait un couperet périlleux pour notre pays déjà fragilisé par la crise.
9.
Le mardi, février 2 2010, 06:55 par Raoul Louis CAYOL
En outre, les surcapacités productives de la Chine doivent être prises en considération pour nous défendre si nous ne voulons pas être écrasés.
Davos :
Il est amusant de voir la Chine Populaire s'en prendre au populisme désormais assimilé au protectionnisme.
"Les banquiers stigmatisent ainsi les projets de régulation financière de Barack Obama. De leur côté, les Asiatiques assimilent «populisme et protectionnisme». Ils s'inquiètent d'autant plus de l'attitude des gouvernements occidentaux qu'ils n'ont pas eux-mêmes la conscience tranquille. Ainsi Zhu Min, le vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, promis à un grand avenir au FMI : «Mon inquiétude est que la Chine a accru de 30% ses investissements en 2009, que sa production des industries lourdes a augmenté de 22%.
Très bonne intervention pour remettre en question le tabou de l"euro. Deux petites remarques complémentaires :
* face à la menace de dépression, les États sont contraints de creuser leur dette publique. Or le "marché" risque tôt ou tard d'exiger des taux prohibitifs, voire de ne plus prêter. Pour ne pas étrangler les générations futures, et sombrer à terme dans une dépression sans recours, il est impératif de refinancer une partie de la dette à taux zéro auprès de l'institut d'émission (ce qu'ont commencé à faire les États-Unis). mais l'indépendance de la BCE et les dogmes monétaristes de l'UE sont un obstacle à une telle politique.
* Le retour aux monnaies nationales et à un euro réservé aux paiements extérieurs n'est viable que si tous les États et l'Union prennent des mesures drastiques pour juguler les flux spéculatifs, faute de quoi nous irions vers la réédition de l'échec du SME. Il faut donc prévoir une taxation dissuasive des entrées/sorties de capitaux.
Par ailleurs, cette intervention de NDA est très "technique". Je remarque d'ailleurs sur ce blog une grande clarté intellectuel, mais je crains que vous vous enfermiez dans le cercle des initiés... L'oligarchie vous écoutera poliment mais manquera toujours de l'opportunité politicienne de passer à l'acte (à cause des alliances, à cause de l'Europe, à cause...). Bref, ne soyez pas le conseiller du prince, c'est sans issue (cf. l'échec de Chevènement avec le PS).
Il faut traduire nos idées en un discours politique, forcément simplificateur, dont le peuple puisse s'emparer. Car seul le peuple peut bousculer le jeu politique établi.
11.
Le mardi, février 2 2010, 07:35 par Raoul Louis CAYOL
Il faut une monnaie commune intra européenne équilibrant les taux de change des monnaies nationales mais, pour des pays comme la chine, il faut, en plus, pratiquer les quotas.
"A vrai dire, le point le plus étonnant du problème réside dans l’attitude des dirigeants européens qui demandent cette réévaluation ( du yuan ), forcément minime, alors que la profondeur de la désindustrialisation (qui n’a heureusement pas encore atteint la même ampleur qu’aux Etats-Unis) nécessite un rééquilibrage global d’une tout autre ampleur.
Le seul moyen de se prémunir contre ce problème, dans un contexte de manipulation des taux de change, est naturellement l’instauration, à l’échelle continentale, de quotas ciblés, permettant un ajustement efficace des flux commerciaux.
Une politique de quotas fondée sur les différences d’efficacité environnementale constituerait une excellente approche politique et économique du problème. Le rééquilibrage qui en résulterait irait dans le sens de la réorientation nécessaire de l’économie chinoise, seule solution à même de lui apporter des débouchés sur le long terme.
D’un point de vue un tant soit peu réaliste, le premier pas politique vers ce bien commun mondial que constituerait le rééquilibrage commercial global ne peut venir que de ceux qui y ont intérêt dès maintenant. La balle est donc, en vérité, dans notre camp".
12.
Le mardi, février 2 2010, 07:54 par Raoul Louis CAYOL
Après l'exode du numérique, du cuir, des tissages, de l'électrique, des jouets, ect... c'est au tour de la construction navale de souffrir des optons européennes : http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
13.
Le mardi, février 2 2010, 08:31 par Raoul Louis CAYOL
@ 7 Laure BRARD
Revenir aux monnaies nationales ne serait pas périlleux si elles étaient toutes liées à la monnaie commune dont les taux de change seraient fixes, calculés pour que chaque citoyen de n'importe quel pays européen puisse retrouver son propre pouvoir d'achat dans n'importe que autre pays membre de l'Europe.
Ceci doit se faire en accord avec les 27. Certains pays pourraient garder la monnaie commune .
Les taux de change devraient être périodiquement ajustables.
L'économie a besoin d'une variable d'ajustement : doit-elle continuer à être le chômage ?
Que vaut-il mieux faire évoluer pour opérer les ajustements ? Le chômage ou la monnaie ?
Si c'est la monnaie, ça peut être moins grave si on le sait
Retour impossible au franc. Nous sommes liés à cette UE, on ne peut en sortir, car on est un moteur de cette Europe depuis les années 50. Bien entendu, c'est une gigantesque arnaque, mais les Français semblent très bien s'en accommoder puisqu'ils ont eu l'occasion d'envoyer à Starsbourg des parlementaires européistes et que les nonistes ont été battus dans les urnes. Oui, nous avons raison techniquement et moralement. Mais les Français votent différemment de nos désirs. C'est ainsi. Il n'y a pas lieu de leur en vouloir, mais nous ne pouvons pas changer les choses. La seule chose à faire est d'attendre que ce super Etat s'écoule tout seul ou que les peuples prennent conscience de leur situation... Peut-être un mur de Berlin à l'envers... Mais je ne vois pas venir car les gens d'aujourd'hui sont résignés. Je vous renvoie au résultat des différents scrutins : UMPS en tête, les Verts en embuscade... Le reste est insignifiant. Que faire dans ces conditions ? Que pèse DLR ? Très franchement, et sans méchanceté, je ne vois aucun progrès dans votre visibilité depuis 2007. La mayonnaise ne prend pas.
à Robert, post précédent:
Si les Français sont résignés c'est qu'ils ne comprennent plus rien à rien ! Depuis 1974, on leur dit que l'Europe est l'avenir de tous les peuples de ce continent, la réponse à tous les problèmes et que la réussite et le bien-être se mesure au taux d'intégration de la CCE, puis de l'Europe des xx pays, maintenant de l'Union Européenne !!!
Le chemin est long avant de s'apercevoir que la réalité est toute autre, et il faut du temps et beaucoup d'expérience personnelle et de recul avant de 'tuer le père" comme disent les psychanalistes !
Personne, jusqu'à nos jours avec DLR et NDA (son porte drapeau et parole) n'a dit haut et fort que l'Europe, telle qu'elle a été conçue depuis 1992, est plutôt le problème que la solution aux problèmes, de la mondialisation sauvage d'aujourd'hui en particulier.
Il faut juste un peu de temps pour que les Français comprennent qu'ils ont été mal orientés, voire trompés, par le "père" en question !
Je pense que 2010 sera l'année de la prise de conscience d'une partie importante des Français: on verra le resultat des listes DLR dans les régions où elles seront présentes et où elles auront la parole dans les médias: il est trop tôt pour jeter l'éponge...
Exposé très didactique en effet.
Mais juste une question, posée à tout le monde comme à NDA:
Si l'euro reste une monnaie de réserve "pour commercer avec la Chine" comme partout hors zône euro,quel intérêt pour nos exportateurs?
17.
Le mardi, février 2 2010, 13:23 par fouinot4269@ROBERT14
Avec un taux d'abstention de plus de 60 % dans toute l'europe (hors pays où le vote est obligatoire), seule une poignée de français ont envoyé des eoropéistes à Bruxelles. En + Villiers a pris les nonistes pour des cons et à conforter la pensée unique dans le découragement total d'aller voter. Le MRC se rallie au PS qu'il n'arrivera jamais à faire aller dans le bon sens (patritioque), je m'en arrête là, le seul problème si nous n'étions que des fanfarons pourquoi censurer NDA et DLR avec des sondages traffiqués. Certains sondages indépendant nous avaient mis à 6 - 7 %....
il faut continuer à dénoncer l'arnaque de l'euro et de l'europe et proposer d'en sortir ; dire que ç'est impossible ou que cela ne prend pas est faux, parce que l'on en l'a jamais testé ni mis en avant ; après tout, personne ne pensait que le vote sur la constitution en 2005 serait le non, personne ne va pronostiquer aujourd'hui la cessession de la France de l'europe ; seulement, cela va se produire, parce qu'il n'y a plus le choix ; surtout si 'il y a une offre politique qui appuie cette solution
il faut continuer dans ce sens ; pour convaincre chacun, il suffit de dire que le pouvoir d'achat baisse avec l'euro, que le chômage augmente sans cesse, que les usines s'en vont : il n'y a personne pour contredire durablement la réalité
La mondialisation, c'est l'importation de produits manufacturés dans les pays dits émergeants par les pays dits riches.
L'euro est un monnaie forte qui permet aux importateurs européens d'acheter pas cher des produits indiens ou chinois.
L'euro est donc un outil de la mondialisation. L'Europe joue définitivement contre son propre camp.
20.
Le mardi, février 2 2010, 13:43 par CHAYNES Regis
Regionales 2O1O
J'ai entendu ce matin sur une radio que DLR aura une liste dans le Nord-Pas de calais. Nous en avons une en IDF,Lorraine et Haute-Normandie. En avons nous ailleurs ?
Merci
il n'y a aucune liste sous les couleurs de DLR dans le Nord , Pas de Calais, ce sont des personnes qui se disent être du CNI et font croire que DLR les soutien celà est FAUX ce sont des ex du FN , sur quelle radio tu as entendu cela.
Ce qui est intéressant c'est qu'il ne le présente pas du tout comme un repli mais comme un tremplin pour un Europe qui finance des projets de développement.
Il est impératif que les nations européennes recouvrent leur souveraineté; nous ne saurions resté les provinces d'un empire monétariste BCE-City de Londres, sous peine de disparaître.
Depuis que la France a sacrifié sa monnaie nationale au profit de l'euro, le chômage a augmenté, la désindustrialisation de la France a accéléré, les usines ont été de plus en plus nombreuses à fermer, la pauvreté a explosé, le mal-logement est devenu intolérable, les Restos du Coeur sont débordés par l'afflux de travailleurs pauvres, l'appauvrissement des classes populaires et des classes moyennes est devenu un fait historique incontestable, etc, etc.
L'euro ne nous a protégés de rien du tout.
Cette réalité doit être comparée aux merveilleuses promesses des ouistes avant le référendum de 1992 pour le passage à l'euro.
Les ouistes nous promettaient le progrès économique et social si nous votions oui au traité de Maastricht.
Les Français ont cru toutes ces belles promesses en 1992.
Aujourd'hui, 18 ans plus tard, les Français peuvent comparer toutes ces belles promesses avec la réalité.
Nous avons été trahis.
Les ouistes nous ont trahis.
25.
Le mardi, février 2 2010, 18:55 par CHAYNES regis
@teddy(21)
Il me semble que c'etait sur France Inter. IL doit y avoir une erreur car c'est aussi indiqué sur Wikipedia(elections regionales francaises de 2010].
Alors qu'en Languedoc-Roussillon DLR a annoncé qu'il ne soutiendrait pas Christian Jeanjjean Wikipedia l'annonce ainsi :
UMP dissident/DLR/CNI/France Bonapartiste/PLD
Il faudrait faire une rectif sur wikipedia
26.
Le mardi, février 2 2010, 20:38 par Lilian Caule
@ Robert (post.14)
« Retour impossible au franc. Nous sommes liés à cette UE, on ne peut en sortir, car on est un moteur de cette Europe depuis les années 50. »
Moteur est à mon sens exagéré, partie du moteur sans doute, au vue par ailleurs de notre participation financière, je dirais plutôt carburant de l’Europe, mais cela n’est pas un problème, le carburant peut changer ! Quel lien reste t’il dans le respect de la volonté des pères fondateurs ? Jusqu’à la CEE le projet pouvait prendre le bon chemin, l’aberration de l’UE démontre que le projet est dénaturé pris en sandwich entre un programme économique ultra-libéral sans aucune vue sur l’avenir que la jouissance de la spéculation à court terme, et de l’autre par la soumission des élites politiques séditieuses qui valident la non acceptation d’une Europe puissance et donc leurs allégeances à l’hyper-puissance américaine.
Le peuple Français comme les autres peuples ne restera pas sans réagir. Les oui-ouistes ont TUES l’idée même du choix historique et privilégié une vision passéiste aux risques incommensurables. L’histoire parle pour nous !
Nous laissons aux partis caciques cette volonté collaborationniste et cette fuite en avant accompagnée de mensonges, que vous nommez avec raison « gigantesque arnaque », comme pour l’économie mondiale, la santé et le reste, ces « géants politiques » aux pieds d’argile s’écrouleront avec leurs idoles, nous serons là debout dans les ruines pour dire aux peuples « N’AYEZ PAS PEUR », la médiasphére est avec eux, le temps est avec nous !
Pour ce qui est de la visibilité de DLR, nul doute vous avez raison, les médias fantoches et les tactiques du kominterm, nous donne perdants, dans ce cas nous agirons comme feu les troskistes de la mère Russie, par l’entrisme, par la pénétration des entreprises, des syndicats, des associations, de la fonction publique, des marchés, des usines.
Nous inonderons de tracts les rues et les campagnes, privilégieront les médias étrangers ennemis de nos ennemis pour créer des flux d’informations contradictoires, (hier comme aujourd’hui encore ces méthodes fonctionnent et déstabilisent des états) !
Face aux déclinologues et collabos qui HURLENT cessez le combat, il n’y a plus rien à faire, ici sur tout le territoire, demain s’il le faut via l’étranger nous dirons DEBOUT le moment est venu.
Peu nombreux comme nos valeureux anciens nous lèverons l’espoir et les foules, mais nous ne resteront pas résignés, nous ne disparaitrons pas sans nous BATTRE, on ne veut pas de mayonnaise, on veut du ciment, et il prendra si parmi les quelques républicains et notre CHEF tout le monde croit dans le destin éternel de ce pays.
Voilà sans méchanceté et en quelques lignes la différence entre les vrais gaullistes et les défaitistes, notre cause est noble et nos cœurs vaillants. Que tous les ennemis de la France ne l’oublie jamais !
Alors envie de participer à l'aventure ?
LC (Alias France éternelle)
DLR78
27.
Le mardi, février 2 2010, 20:50 par le curieux
Il faut trouver une démonstration accessible à tous. Mr Dupont-Aignan est à son affaire, sa démonstration est logique, mais un peu ardue pour beaucoup de braves gens n'ayant pas la formation suffisante en ce domaine.
Une monnaie commune (attention, pas un retour à l'Ecu), oui, si on prévoit des ajustements afin de tenir en respect les machines US et chinoises.
Par contre, prudence si on aborde la perspective d'une dévaluation. Le Royaume-Uni, cité en exemple, a peut-être bien manoeuvré financièrement, mais les sujets de Sa Majesté à revenus modestes n'ont eu aucune compensation et leur pouvoir d'achat a régressé.
En ce qui concerne les endettements de tel ou tel pays, la France , avec l'ajout du "grand emprunt", est endettée pour plusieurs générations! Sans compter les emprunts continuels, bien mal utilisés. N'est-il pas paradoxal qu'un pays qui survit d'emprunts, prête encore à fonds perdus à des pays "pauvres"?
Ne perdons pas de vue que l'Europe actuelle, source de tant d'ennuis, n'a pas de solution. Si, (ça dépend de notre mobilisation) nous réussissons à peser politiquement, nous devrons dénoncer l'incurie de Bruxelles, exiger une remise en cause du système, faute de quoi il s'agira de reprendre nos distances, affirmer la prépondérence de décision de la nation, dans ce chaos où au fond, les plus malins jouent leur propre jeu!
28.
Le mercredi, février 3 2010, 06:39 par Raoul Louis CAYOL
oui @ 27 le curieux
Oui à une monnaie commune intra-européenne pour stabiliser le système monétaire européen.
Oui à un protectionnisme par les quotas d'importations sous licences vendues aux enchères publiques pour limiter les importations à ce que nous décidons, et tenir enfin en respect les machines US et chinoises.
Oui au retour à une Banque Nationale, la Banque de France, capable de battre monnaie.
Oui au remboursement de la dette par la Banque de France qui , par substitution, deviendra notre créancier mais ne nous comptera pas des intérêts qui, aujourd'hui, correspondent à une dépense de près de 80 milliards par an, et à 96 % de la dette qui s'élève à près de 1500 milliards.
Oui, nous devons faire ces propositions à l'Union européenne.
Oui, il faudrait entamer une procédure de sortie de l'UE si les 26 autres pays membres refusaint nos propositions
Il faut appeler un chat un chat soit rester dans l'union soit en sortir ... Pour ma part je suis beaucoup plus en ligne avec les arguments d'Asselineau que ceux de NDA.
L'Euro à 15 est une bétise sans nom
Bonne journée
F.F.A ...
30.
Le mercredi, février 3 2010, 10:19 par CHAYNES regis
Entierement d'accord avec Lilian Claude(post 26). EXCELLENT !
Surtout que le comble serait que les opportunistes qui ont toujous été contre nos idées les reprennent a leur compte pour les appliquer,voyant qu'il n'y a pas d'autre solution pour s'en sortir . Nous aurions l'air fins d'avoir baissé les bras.
Il se peut d'ailleurs que ce moment arrive plus tot que prevu,vu la situation en Grece,qui risque de se propager a d'autres pays et en France avec l'arrivée d'un million de personnes en fin de droit.
Ne nous faisons pas d'illusions : a Dunkerque ,Total va fermer ou reduira fortement son activité.Je pense que le systeme europeen actuel en est a sa fin.
Je salue la pertinence de tous les posts de "Thierry"...que je crois connaitre.
31.
Le mercredi, février 3 2010, 11:20 par LaurentD
Que ça serait amusant de revenir au FRANC;
imaginez le prix d'un sandwich en FRANC , non plus 5 euro mais 38 FRANCS oui 38 francs, j imagine la tête des français payer un sandwich 38 francs alors qu'il en coutait 15 il y a 8 ans.
L'euro ,j'y ai cru , je n'y crois plus, ils nous ont trompé, le chomage devait baisser, l'inflation maitrisée, mais c'est le contraire , AVEC PASSION SORTONS DE CETTE EUROPE DE MALHEUR;
32.
Le mercredi, février 3 2010, 16:26 par le breton
j'ai appris ce midi en ecoutant les "grandes gueules"sur RMC que le diner du crif se deroulait ce soir et que "d'apres son representant qui etait invite a cette emission toutes les formations politiques democratiques etaient invitees(sauf le PC et les verts!!!....) et donc j'aimerai savoir si NDA leader de DLA y etait invite et si oui , il y sera present?
Monaie intra-européenne, monaie unique, monaies nationales... c'est quoi ce charabia ?
Petite réflection ...
Malgré sa situation, la Grèce est l'une des plus grandes
(sinon la plus grande) puissances maritimes du monde.
Les plus grands armateurs du monde sont grecs.
Les chinois sont capables en quelques jours, de se
procurer 4000 milliards de dollars. A leurs yeux la Grèce
est un véritable trésor de guerre !!
S'ils en ont l'opportunité, il n'hésiteront pas à s'engoufrer
dans cette porte béante et éventrer l'Europe...
Et nous, européens naîfs, nos aurions alors belle mine
avec nos différentes monaies.....
QUITTONS CETTE EUROPE DE M.. AVANT QU'IL NE SOIT
TROP TARD !!
Salut à tous
34.
Le mercredi, février 3 2010, 20:22 par Raoul louis CAYOL
@ 33 par jpdu62
Il est possible de sortir de l'UE
Rien n'empêcherait des pays comme la Grèce , l'Espagne, l'Italis, le Portugal, de dévaluer leur monnaie pour la faire aussi compétitive, ou même plus compétive que la monnaie chinoise.
C'est déjà un peu ce qui se passe avec les monnaies nationales des pays de l'Est entrés récemment dans l'Union Européenne.
Une monnair commune liée aux monnaies nationales par un change fixe éviterait le retour à de telles erreurs.
La monnaie commune, ça permet de revenir aux avantages des monnaies nationales en evitant l'anarchie monétaire
Si on comprend ce que cela veut dire, la monnaie commune, ce n'est pas du charabia.
35.
Le mercredi, février 3 2010, 22:17 par Raoul louis CAYOL
@ 29 par erick
Y a t-il une grande différence entre NDA et ASSELINEAU ?
Les arguments des deux se complètent et tendent en realité au même but mais, dans les deux cas, il faut avoir l'assentiment de la nation. Les électeurs sont-ils majoritairement prêts à voter la sortie pure et simple de l'Europe ? Ce n'est pas si sûr..
Si on sort de l'UE, d'autres en sortiront et on fera des accords de coopération avec eux.
Changer l'Europe comme nous voulons le faire avec NDA, pratiquement, c'est sortir de l'Union Européenne pour supprimer la COMMISSION, faire des accords de coopération viables pour tous et en particulier pour nous.
Les deux positions convergent vers la même chose.
Il vaut mieux défendre qu'il faut demander aux 26 autres membres de changer l'Europe pour en faire une Europe des nations défendant les européens contre le libre échange destructeur de l'industrie, de l'agriculture, des emplois, générant les délocalisations et les déficits sociaux et nationaux.
Si les 26 autres gouvernements européens répondent qu'ils ne veulent pas changer les textes de l'UE, alors, il faudra leur dire que dans ces conditions, nous sommes obligés de sortir de l'Union Européenne.
Le corps électioral nous suivra puisqu'il aura pu constater que les autres gouvernements ne veulent pas changer l'Europe et qu'il ne reste plus que cette solution.
Il faut menacer de sortir de l'Europe si les autres ne veulent pas la changer et nous mettre en capacité de le faire .
Et ceci n'est pas contraire à la ligne ni aux arguments de NDA
Les propositions de NDA et d'ASSELINEAU ne sont pas pratiquement pas différentes mais la ligne NDA est plus psychologique et politique.
36.
Le mercredi, février 3 2010, 22:48 par Mangouste
L’europe ?
Les dès sont pipés.
Ce qui me désole de plus en plus, c’est que des élus au pouvoir ; œuvrent insidieusement contre la France…utilisant sans vergognes des coups masqués.
Seul les intérêts de leurs petites personnes, comptent.
Il serait temps de mettre un grand coup de balais à tous ces médiocres qui collaborent avec des forces qui souhaitent la destruction de notre pays.
Je rappelle que la dette est entrain de nous tuer.
La Grèce espère un soutien de l’UE face aux attaques spéculatives.
Le ministre grec des Finances George Papaconstantinou a déclaré mercredi que son pays espérait le soutien des autres membres de l’UE dans la crise actuelle des déficits publics de la Grèce, pour se défendre contre les attaques spéculatives des marchés internationaux.
« Nous attendons et demandons à nos partenaires européens de soutenir la Grèce dans les jours à venir », a déclaré M. Papaconstantinou à la chaîne de télévision grecque Mega.
« Ils doivent soutenir les efforts de la Grèce, et dire aux marchés internationaux qu’il n’y a pas de maillon faible que les attaques spéculatives pourraient casser dans la zone euro, dont la Grèce fait partie, que nous nous trouvons tous dans le même bateau, et que nous devons travailler ensemble », a-t-il poursuivi.
Ce genre d’encouragement serait très utile pour la Grèce « puisqu’il n’y a pas d’autres options au sein du système européen concernant d’autres formes de soutien », a-t-il ajouté.
Cet appel à l’aide du ministre grec des Finances est pathétique.
Quelle que soit notre opinion à l’égard de la Grèce, à l’égard du gouvernement actuel de la Grèce, à l’égard de la classe politique grecque qui a exercé le pouvoir depuis 20 ans, nous lisons l’appel au secours du ministre grec des Finances, et nous voyons le côté pathétique de cet appel :
- la BCE n’a pas le droit d’aider la Grèce (ça lui est interdit par l'article 123 du traité de Lisbonne) ;
- les autres membres de l’Union Européenne sont eux-mêmes dans une situation économique catastrophique ;
- les autres membres de l’UE ne peuvent pas aider la Grèce car ils en sont eux-mêmes incapables.
Tragédie grecque.
Le Destin est tout tracé, et les Grecs savent ce qui va leur arriver.
Tragédie grecque.
38.
Le jeudi, février 4 2010, 06:56 par Raoul louis CAYOL
@ 37 BA
Si la Grèce était une grande banque, la BCE trouverait le myen de l'aider.
Il faut sortir des textes qui régissent l'Union Européenne ou bien sortir de l'Union
39.
Le jeudi, février 4 2010, 08:08 par Raoul louis CAYOL
40.
Le jeudi, février 4 2010, 08:14 par thierry@35
je crois que le problème ne se pose pas en ces termes
qu'accepte -t-on de partager comme souveraineté dans l'europe ? le problème n'est pas de savoir si on va supprimer la commission, s'il faut ou non une monnaie commune ; le problème est de savoir si l'on accepte que 80 pour 100 des lois soient d'origine européenne, si l'on veut récupérer la maîtrise de notre monnaie, de notre politique commerciale et de la démocratie ; Séguin avait raison : si l'on accepte la souveraineté partagée, ç'est qu'il n'y a pas de souveraineté du tout
quand à savoir si les électeurs sont prêts à sortir de l'ue, je pense que cette solution va s'imposer d'elle même car la situation ne fait qu'empirer ; la Grèce n'a plus le choix ; les autres pays vont suivre..
41.
Le jeudi, février 4 2010, 09:00 par Raoul louis CAYOL
Oui @ 40.thierry@35
Mais à quoi sert-il de crier " souveraineté, souverainté, indépendance, indépendance" en sautant sur sa chaise comme un cabri si c'est pour ne pas exiger la protection de notre industrie par des mesures adéquates et si c'est pour ne rien oser faire pour arrêter le chômage et les désèquilibres des comptes sociaux et budjétaires qui'il induit.
Je suis désolé de devoir confirmer que le vrai problème comprend la COMMISSION qui a l'intiative de toutes les directives et l'absence de monnaie commune adossée aux monnaies nationales, ce qui incite à délocaliser dans les pays de l'Est et en Slovénie.
Vouloir revenir à la souveraineté en oubliant de solutionner ces problèmes, c'est se condamner à l'échec.
42.
Le jeudi, février 4 2010, 09:02 par Raoul louis CAYOL
Réponse faite au commentaire du Sondage publié par Le POINT:
"UMP, PS, Verts, sont tous responsables des maleurs de la France et seul DEBOUT LA REPUBLIQUE (DLR) avec Nicolas DUPONT-AIGNAN (NDA ) défend la capacité industrielle contre les délocalisations et doit être encouragé par les électeurs aux élections régionales"
43.
Le jeudi, février 4 2010, 09:14 par Raoul louis CAYOL
Je demande que l'auteur allemand de l'article correspondant au lien suivant soit élevé à la dignité de membre d'honneur de DEBOUT LA REPUBLIQUE : http://www.mecanopolis.org/?p=13354
Excellent débat ce matin sur FRANCE-INTER entre un ancien président de la bourse de NEW YORK qui 'déclare que les marchés financiers internationaux sont interconnectés entre eux, que nous allons vers la hausse des taux des marchés financiers et un professeur d'économie de GENEVE qui dénonce les coups d e boutoirs des marchés , que les états sont pris en otages par les banques qui forment un lobby très puissant ;toutes ces déclarations avaient pour support la GRECE .Nous sommes en effet à la merçi des banques plus puissantes que les états qui ne voient que leurs tntérets financiers.
Ceux qui prétendent qu’il faut reprendre le contrôle de la monnaie sont des illusionnistes ! La classe politique Française n’est pas compétente pour prétendre prendre le contrôle de la monnaie, il suffit pour s’en rendre compte de se rappeler des conséquences catastrophiques qu’ont été les dévaluations du Franc lorsque la monnaie était du domaine politique dans le précédent siècle. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, ont voient bien que la principale motivation dans cette manœuvre n’est autre que la dévaluation de la monnaie. Il faut rappeler ici, que les conséquences des dévaluations successives se traduisent à terme par une perte de la valeur de la monnaie, jusqu’à ne plus rien valoir!!
A qui un euro fort pose t il un problème, aux états européens qui sont les plus endetté, c'est-à-dire aux états qui ne savent que dépenser toujours plus sans se préoccuper de la capacité des acteurs économiques à créer de la richesse. Faire du social c’est bien, et c’est très à la mode, c’est porteur électoralement, mais faire plus de social que de création de richesse, à terme le modèle économique s’effondre ! C’est le cas de la Grèce, bientôt de l’Angleterre, du Portugal, de l’Italie. Curieusement des états socialistes comme en France. Notre valeureux président si est même convertie.
La classe politique fuit ces responsabilités, refuse de dire la vérité aux Français, elle préfère désigner l’euro comme bouc émissaire, c’est grotesque ! C’était la faute de l’euro en 2000 quand les prix ont augmentés, il n’y avait que les Français qui le pensaient, et pour cause, nous passions de 39 heures à 35 heures au même moment, soit une hausse du coût horaire de travail de 11,42 % ! Comme si on pouvait travailler moins, être payer le même salaire, sans que les prix n’augmentent pas ! Désigner l’euro comme responsable de tous nos maux était donc devenu beaucoup plus facile que de désigner notre classe politique bouleversante d’incompétence.
Vous voulez des exemples d’incompétences de notre classe politique ? J’ai un exemple qui me vient à l’esprit : il va y avoir bientôt 600 000 Français qui vont arriver en fin de droit d’indemnisation du chômage, la gauche conforme à sont idéologie et soucieuse d’agrandir sont fond de commerce propose la création d’une allocation, sans préciser sa source de financement, probablement les entreprises et l’épargne des particuliers, deux sources de financement conforme à l’idéologie de gauche, inciter les entreprises à délocaliser, et spolier les épargnants. La droite évoque le nouveau statut juridique d’auto-entrepreneur et la stimulation de l’activité. Pour ma part le bon sens me semble que, s’il y a 600 000 Français qui sortent de l’indemnisation de chômage sans emploi, la première mesure urgente, et socialement responsable serait d’arrêter le flux de régularisation des étrangers qui est de 200 000 étrangers. C’est un peu comme si on constatait une fuite au réservoir d’essence d’une voiture, plutôt que d’aller à la pompe après avoir consommé les deux tiers du réservoir, ne vaudrait-il pas mieux envisager de colmater la fuite plutôt que d’aller à la pompe à chaque fois ? Il est urgent de prioriser les offres d’emplois aux Français qui sont en fin de droit avant d’offrir des emplois et un logement aux étrangers. Oui ou non ?
Plutôt que de vouloir sortir de l’euro, poursuivons l’intégration monétaire en créant un ministère de l’économie et des finances Européen, et au niveau international une monnaie de référence mondiale qui serait un papier de devises, à l’instar de ce qui était le SME avant la création de l’euro. Nous pourrions avoir le dollar US, l’euro, le yuan, d’autres devises également, et peut-être l’or ?
46.
Le jeudi, février 4 2010, 13:19 par thierry@41 et 45
sur l'objectif, je suis parfaitement d'accord ; je pense simplement qu'il est difficile d'avoir une position intermédiaire du type, on prend ça de l'europe, et on laisse ça de coté ; difficile de dire également, on propose à nos partenaires européens d'aménager de telle ou telle manière les institutions européennes, car il faudra une majorité,et que de toute façon on est maintenant lié par la constitution (pardon le traité de lisbonne) et que pour changer d'institution, bonjour.. ; on voit bien de toute façon qu'aucun chef d'état ne peut obtenir un tant soit peu de modification de la politique monétaire de la bce, qu'il faut ramer comme un malade pour obtenir un tout petit droit d'aménager la tva pour certains produits seulement dans les restaurants français, que nous ne sommes plus maîtres d'organiser les services publics comme bon nous semblent, etc.. etc ..
demander aux autres pays européens de changer l'europe, ç'est bien ; mais à qui s'adresser ? chaque pays essaie de tirer parti de l'europe sans en subir trop les inconvénients ; l'europe ne change pas (néolibérale et fédéraliste) ; si elle a évolué, ç'est toujours par des traités de plus en plus fédéralistes, ou l'on rajoute une couche de fédéralisme à chaque fois, si bien que les pays n'ont plus du tout leur mot à dire et sont condamnés à subir
ceux qui chérissent une europe plus sociale, plus belle, plus ceci plus cela se foutent du monde.. ç'est toujours le même discours au moment des élections européennes ; ça ne prend plus ; les peuples n'ont plus leur mot à dire, ils ne votent plus à juste raison
ç'est parce que nous avons perdu notre souveraineté que nous avons ce déclin dans tous les domaines ; les responsables politiques français sont devenus des guignols qui n'ont plus aucune prise sur les évènements ni sur l'avenir.. ils ne servent plus qu'à organiser les subsides des dégats économiques, tout en continuant à faire semblant, et à truquer les indicateurs pour masquer leur impuissance
quand au post de jpm, je suis en désaccord à 100 pour 100 : non pas qu'il ne faille pas réguler l'immigration et que j'approuve les 35 heures.. mais on ne peut faire l'impasse sur les dégâts de l'europe dans sa globalité : la zone euro est la zone économique ou la croissance économique est la plus faible au monde depuis des années ; vouloir imposer des politiques de rigueur aux pays membres est dans ce contexte tout à fait suicidaire si on ne change pas de politique monétaire et commerciale, bref si on n'en finit pas avec l'europe (qui détient le pouvoir dans ces domaines..) ; l'europe impose une politique de rigueur aux états qui ont été privés de ressources du fait même de l'application des traités européens ; autrement dit, on vous appauvrit, et après on va vous dire que vous n'êtes plus assez rigoureux alors que vous n'avez plus de quoi nourrir votre famille et qu'il vous faut payer de plus en plus pour rembourser vos emprunts ; il vous faut alors ne nouveau emprunter et là, on vous explique que l'on ne peut vous prêter qu 'à des taux de plus en plus élevés ; on vous a mis la tête sous l'eau, maintenant, on vous appuie sur la tête ; la troisième étape se prépare : on vous explique désormais que l'on va vous sauver de la noyade, et que l'on prend en main votre destin : vous n'aurez à manger plus qu'une fois par jour et vous serez désormais dans une prison pour le restant de vos jours, esclave à vie, un citoyen de seconde zone....ç'est cela l'europe
mais, bon je ne suis qu'un affreux souverainiste ronchon et borné..
thierry
souverainiste assumé qui n'a pas fini de le clamer..
47.
Le jeudi, février 4 2010, 14:57 par Pierre Bellenger
Post 6 et 41 par Cayrol.
Bravo NDA et félicitations de dire aussi clairement, aussi haut et aussi fort, la vérité sur l'euro.
Vous étes le seul élu à le dire et à proposer la solution!
Je recopie le post 6 de Cayrol, tant il est vrai et important.
Nous avons un système de vie sociétale qui marche sur la tête. Ce n'est pas à la Finance d'avoir la primauté du pouvoir. Elle ne travaillera jamais pour l'intérêt général, mais pour son interêt personnel.
Il faut impérativement dénoncer ce système et redonner aux Politiques la Primauté du pouvoir, si médiocres soient-ils, et fermer les paradis fiscaux. C'est le premier combat à mener pour retrouver une vie sociétale plus éthique.
NDA nous l'a déja annoncé. Il faudrait qu'il le martèle, si non, son discours tend à redevenir énarquien. Il faut absolument que nous nous démarquions de ce modèle de discours et faire entendre le nôtre, bien différent.
Pierre.Bellenger@wanadoo.fr
48.
Le jeudi, février 4 2010, 15:02 par Pierre Bellenger
Post 27 par le curieux
Eh, cher compagnon, l'adresse pail que tu m'as donnée est erronée ; il manque ton fournisseur.
Bien cordialement.
49.
Le jeudi, février 4 2010, 15:06 par Pierre Mathorel
Sur le constat des étapes dramatiques que subit la Grêce, il aurait été bon de rappeller à chaque fois que c'est comme la France.
Il me semble qu'un certain candidat à la Présidentielle avait développer le thème de l'euro trop cher....et une fois élus, qu'a fait Mr Sarkozy?
La zone euro concerne des pays qui sont trop distant économiquement, ce qui provoque ce qui arrive actuellement.
La BCE a réfléchi au scénario d'un pays quittant l'euro. J'ai lu qu'ils concluaient qu'une sortie de l'Euro devait s'accompagner d'une sortie de l'Union....pourquoi pas? Mais dans ce cas, tous les pays membres qui remplissent les conditions pour entrer dans l'Euro doivent, soit entrer dans l'Euro, soit quitter l'Union.
50.
Le jeudi, février 4 2010, 16:13 par Raoul louis CAYOL
@ 45 JPM
Reprendre le contrôle de notre monnaie dans le cadre d'un système monétaire européen à monnaie commune de référence de change et des payements internationaux, n'est pas une illusion.
Déjà, reprendre le contrôle de la cration moétaire, même dans l'interdépendance des changes avec une monnaie commune, nous permétrait d'économiser 80 milliards d'euros d'intérêts par an, ce qui n'est pas une paille.
Car, notre endettement de près de 1500 milliards d'euros est, à 96 %, constitué uniquement par les intérêts de la dette de 1996 à 2009, à case de l'interdiction faite depuis la loi du 3 janvier 1973, à la Banque de France, de faire des avances au Trèsor.
Notre classe politique sera plus compétente si elle abandonne l'idéologie monétariste et de Banque Cenrale pour en revenir à la Banque Nationale liée par des taux de change fixes, périodiquement ajustab les.
Si la gauche dépense sans compter, sans se soucier du financement, la droite a fait un cadeau insensé aux Banques par la loi du 3 janvier 1973 dont elle a inséré le principe dans l'article 104 du traité de Maastricht et l'article 123 du traité de Lisbonne et que, complice ou ignorante, la gauche s'est bien gardé de dénoncer.
UMP, PS, Verts, tous des ignorants croyant en la vertu d'un gouvernement mondial.
Une monnaie unique est non viable dans une zone économique présentant des distorsions comme entre nous et la Grèce et aussi les pays de l'Europe Centrale et de l'Est..
Il n'est pas nécessaire de faire un ministère des finances européennes pour créer un système monétaire grantissant les taux des changes comme l'avaient fait les Accords Monétaires de Bretton Woods de juillet 1944 qui ont généré les 30 années glorieuses.
La preuve à contrario de leur validité a été données par les 36 années calamiteuses que nous vivons depuis leur abogation à Compter de 1973.
La meilleure solution pour tous, c'est un système de monnaies nationales permettant aux pays de respirer, liées à une monnaie commune de référence par des taux de change fixes, périodiquement ajustables, qui permettent à chacun de retrouver son pouvoir d'achat en passant d'un pays à l'autre. C'est ce que NDA propose fort intelligemment.
Tout à fait d'accord avec votre analyse, ce système ressemble étrangement à celui de l'usure puisque le système actuel est fait pour que la dette ne soit jamais remboursée, ou alors on revient au moyen-âge sur le plan social!
@ Raoul Louis Cayol
Je partage également votre analyse sur les problèmes monétaires. Je me fais, si vous me permettez un peu l'avocat du diable pour approfondir le débat.
Le reproche que l'on nous fait est que nous allons nourrir l'inflation, c'est l'argument type de Giscard et consorts.
Qu'en pensez vous? Toujours la théorie quantitative de la monnaie.
Dans l'hypothèse où il y aurait une inflation faudrait-il une politique étatique de contrôle des prix?
Quid de la dette existante? certains pensent qu'il faudrait purement et simplement la répudier, étant donné qu'avec les intérêts cumulés, elle a déjà été remboursée plusieurs fois, c'est le même problème qu'avec les PED.
Par ailleurs est-il normal de payer ad vitam eternam l'erreur de 1973?
Le programme d’assainissement de ses finances publiques présenté par la Grèce est encourageant et il est important qu’Athènes prenne toutes les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs, a déclaré jeudi le président de la Banque centrale européenne.
Le gouvernement grec a remis à la Commission européenne une nouvelle mise à jour de son programme de stabilité et de croissance prévoyant de ramener le déficit public à 2,8 % du PIB en 2012, et l’exécutif européen l’a approuvé mercredi.
1- La Grèce a aujourd’hui un déficit de 12,7 % du PIB.
2- Le gouvernement grec a remis à la Commission européenne son plan de rigueur : en 2012, le déficit ne sera plus que de 2,8 % du PIB ! Je vous jure qu’il l’a promis ! Le déficit grec sera à 2,8 % en 2012 !
3- La Commission européenne a aussitôt répondu : « Alors là, bravo ! Passer de 12,7 % à 2,8 % en 2012, mais c’est un plan magnifique ! C’est un plan formidable ! Nous sommes sûrs que vous allez y arriver ! Les marchés devraient être rassurés ! »
4- Le président de la Banque Centrale Européenne a renchéri : « Je dirais même plus : c’est un plan vachement crédible ! Nous sommes sûrs que vous allez vachement y arriver ! Les marchés devraient être vachement rassurés ! »
5- Résultat : sur toutes les places boursières européennes, ça a été la panique. Les Bourses européennes se sont effondrées.
Excellente analyse de NDA, mais cela devient une habitude.
Petite question pratique : quelle est la démarche à suivre pour accéder à la supression de commentaires précédents sur le blog ? Merci de votre aide !
54.
Le vendredi, février 5 2010, 00:51 par Al Delannoy
On marche sur la tête ! oui le bon sens aurait voulu qu'on laisse une marge de manœuvre à la Grèce par rapport à l'euro, mais non : comme le dit @BA, c'est le gouvernement de ce pays - en émeutes sociales l'an dernier - qui décide d'accentuer la pression sur des Grecs qui étaient au bord de la Révolution il y a si peu... Quelles conséquences ? soit la Grèce ment à la BCE, soit... (Heureusement que le traité de Lisbonne est là pour garantir qu'en cas d'émeutes dans un pays, l'Union est là pour préserver... le bon fonctionnement du marché !)
Je viens de voir Paul Jorion - celui qui avait prédit en 2005 la crise des subprimes - à la télé (Ce soir ou jamais), il annonce déjà que le Portugal, l'Italie, l'Espagne, vont suivre la Grèce. La 1ère crise n'est pas terminée que la 2ème pointe déjà son nez ? et en Europe cette fois !
55.
Le vendredi, février 5 2010, 08:07 par Raoul louis CAYOL
@ 51 André
L'inflation des prix ne nous a pas attendus depuis l'avènement de l'euro qui n'a pas stabilisé les prix qui se sont envolés, malgres qu'il soit cher, ce qui facilite les importations, gêne les exportations, approfondi les trous budjétaire et social et augmente la dette par diminution des recettes fiscales et socales.
André Holbecq a répondu à Giscard que l'inflation a continué de plus belle depuis la loi du 3 javier 1973, date à laquelle il avait promulguée c ette loi avec Ponpidou. Giscard n'a pas répliqué à cet argument de pure observation. L'on voit que l'inflation demeure bien inférieure à la croissance de la quantité monétaire circulente, ce qui conseille de mettre un bémol à la théorie quantitative de la monnaie.
Si nécessaire, pourquoi ne pas établir un contrôle des prix durant un certain temps, s'exerçant par exemple sur les marges commerciales qui étouffent la production interne au profit des importations qui autorisent une bien plus grande marge au profit des distributeurs ?
Le protectionnisme favorisera la production intérieure qui générera une augmentation des recettes sociales et fiscales. Ces dernières réduiront puis supprimeront les déficits sociaux et bugétaires, stabiliseront la dette.
Les créances actuelles de la France, de l'ordre de 1500 milliards en 2010 (constituées à 96 % par les intérêts), seront renboursées en substituant aux créanciers actuels, notre propre Banque, la Banque de France.
Comme autrefois, celle ci ne facturera pas des intérêts à la France (ce qui fait économiser 80 milliards par an) et ne fixera pas de date de remboursement.
La dette sera remboursée dans le temps à la Banque de France, quand la France se sera relevée de son désastre économique actuel et qu'elle ne générera plus de déficits en grande partie dus à une insuffisance de notre production trop concurencée par les pays à bas salaires et monnaies faibles.
Globalement, sur une longue période, il n'y aura pas de raison de voir s'installer une inflation importante que les tenants des pratiques actuelles dénoncent à tort mais dans leur intérêt.
Les 1500 millards remboursés grâce au prêt de la Banque de France pouront être mis à la disposition du crédit pour les investissements rentables, non générateurs d'inflation, ce qui facilitera le fonctionnement économique qui souffre d'une insuffisance du crédit (frilosité des banques), et donc la réduction des déficits.
Le crédit de la France restera intact et l'erreur 1973 sera réparée
56.
Le vendredi, février 5 2010, 11:07 par communiqué
PARIS, 4 février 2010 (AFP) - Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), fera alliance avec le CNI (Centre national des Indépendants et Paysans), d’autres souverainistes et des villepinistes, aux régionales en Ile-de-France.
M. Dupont-Aignan et ses alliés ont affirmé leur "volonté" de dire "qu’une alternative est possible, et peut se manifester dans les urnes dès le 14 mars prochain", lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.
Le député de l’Essonne a dit vouloir faire campagne "sur des projets plus concrets, moins chers". Son nouvel allié, le président du CNI Gilles Bourdouleix, a accusé l’UMP d’être "plus sensible à regarder quelques groupuscules gauchistes que l’électorat traditionnel de droite".
Le CNI avait annoncé la semaine dernière qu’il allait présenter des listes autonomes, l’UMP étant, selon lui, restée sourde à ses propositions d’alliance.
Six têtes de liste en Ile-de-France seront DLR et 2 viendront du CNI alors que des discussions sont en cours pour une alliance dans d’autres régions comme la Lorraine ou la Haute-Normandie, où Debout la République sera présente.
Les deux partis poursuivront leur collaboration lors d’échéances futures.
Le Rassemblement pour l’indépendance de la France (RIF), parti de l’ex-villiériste Paul-Marie Coûteaux figurera sur cette liste, de même que des villepinistes comme Christian Rivoal, président d’un comité de soutien à l’ancien Premier ministre dans le Val d’Oise.
Le "potentiel" de cette liste est de 8% des voix, a assuré M. Dupont-Aignan.
Deux milliards pour rénover le RER, le triplement des lignes de bus en grande couronne, un Pass Navigo à 50 euros et des parkings gratuits en banlieue pour prendre les transports en commun sont quelques unes des propositions de cette liste.
57.
Le vendredi, février 5 2010, 11:18 par le curieux
Les bonnes résolutions issues de la crise n'ayant aucunement été suivies de mesures ad hoc, la crise perdure évidemment. Sauf qu'on entre dans une phase différente, les états étant menacés. Mais n'est-ce pas le plan visant à diluer les états d'Europe qui continue? D'ailleurs, qui commande vraiment à Bruxelles? D'autre part, que reste-t-il du G20, quand ses membres sont en majorité surendettés? A force d'imprévoyance, l'économie mondiale est dans la tourmente, et bien malin qui peut dire jusqu'à quand!
Dans de nombreux Etats membres de l’Union Européenne, l’heure est aux plans de rigueur.
Concrètement, ces plans de rigueur imposent aux citoyens un démantèlement de la protection sociale. Ces plans de rigueur sont la pire régression sociale depuis 1945.
Par exemple, le gouvernement socialiste grec a dévoilé son plan de rigueur. Le gouvernement socialiste espagnol a dévoilé lui-aussi son plan de rigueur. En France, Nicolas Sarkozy ne dévoilera son plan de rigueur qu’en avril : il attend que les élections régionales soient passées (tu m’étonnes !).
Le plus scandaleux, c’est ceci :
- en 2008, quand les banques privées ont frôlé la faillite, les dirigeants politiques ont soudain trouvé des centaines de milliards d’euros pour sauver les banques privées ;
- aujourd’hui, il s’agit de sauver la protection sociale, et là, surprise ! Les dirigeants politiques nous racontent qu’il n’y a pas d’argent ! Les dirigeants politiques nous expliquent qu’il faut démanteler notre système de protection sociale parce que « Vous comprenez, c’est la crise, il faut faire des efforts, il faut faire des sacrifices. »
C’est scandaleux.
Une dernière chose : en 1992, les dirigeants politiques ouistes (de gauche, et aussi de droite) nous ont expliqué qu’il fallait voter « oui » au traité de Maastricht, qu’il fallait voter « oui » à la monnaie unique, qu’il fallait voter « oui » à l’euro.
Il faut lire et relire le livre « Le bêtisier de Maastricht », édition Arléa.
Les dirigeants politiques ouistes nous avaient promis le progrès économique et social si nous votions « oui » à l’euro.
Aujourd’hui, 18 ans plus tard, nous pouvons comparer toutes ces belles promesses et la réalité : l’euro ne nous a pas apporté le progrès économique, l’euro ne nous a pas apporté le progrès social, l’euro ne nous a pas protégés de la désindustrialisation, l’euro ne nous a pas protégés de l’appauvrissement des classes populaires et des classes moyennes, l’euro ne nous a protégés de rien du tout.
Aujourd’hui, les 16 Etats de la zone euro peuvent être comparés à 16 nageurs qui nagent au beau milieu de l’Océan. Chacun de ces 16 nageurs ont un boulet accroché à sa cheville : ce boulet, c’est la monnaie unique. Ce boulet, c’est l’euro.
L’euro est un boulet qui est en train de nous entraîner vers le fond de l’Océan.
59.
Le vendredi, février 5 2010, 15:30 par le curieux
Paradoxes...
DSK "suggère" aux états européens de venir en aide à leur collègue héllénique. Bon. J-C Trichet dit "pas question". Bruxelles sert à quoi? Liquider l'Europe?
Paradoxe: l'Euro trop cher pénalise nos exportations. Bon. L'Euro revient vers une parité moins excessive avec le dollar: on crie à la catastrophe! De qui se moque-t-on?
Pour contrer les importations excessives de produits chinois, on suggère un protectionnisme raisonné.Bien entendu, levée de boucliers: utopie, inefficace, etc...Pourtant, le quart de la moitié du commencement d'une "éventualité" de protectionnisme fait virer au vert les chinois. Alors, utopique, un protectionnisme raisonné? Est-ce que les USA et la Chine n'ont pas un arsenal de mesures pour nuire aux exportations européennes?Devrions-nous ^, au nom du libre-échange, continuer d'être les dindons de la farce?
60.
Le vendredi, février 5 2010, 17:53 par moderateurs
Tous les commentaires postés sur le sujet du communiqué spécial élections régionales sont a remettre sur le Forum de la république ou sur le café de la république
Ils n'ont rien a faire dans le sujet sur la crise monétaire
Merci de votre compréhension
Pierre-Antoine Delhommais écrit dans Le Monde ces phrases décisives :
« il y a aussi dans l’attitude intransigeante de l’Allemagne une vraie conviction économique, résumée sèchement par Axel Weber, le patron de la Bundesbank : « Il est impossible de justifier auprès des électeurs qu’on aide un autre pays afin que ce dernier puisse s’épargner les douloureux efforts d’adaptation qu’on a soi-même endurés. »
Les dirigeants allemands avaient accueilli, on s’en souvient, avec beaucoup de réserve l’idée de faire entrer dans l’euro des pays d’Europe du Sud, « les pays du Club Med », « les cueilleurs d’olives ». Ils avaient fini par accepter mais, précisément, en obtenant l’ajout d’une clause de no bail out, de non-assistance financière à pays en danger.
La Bundesbank, notamment, considérait que ces pays n’étaient pas assez solides et vertueux pour partager la même monnaie qu’eux. »
62.
Le samedi, février 6 2010, 07:48 par Raoul louis CAYOL
Citation : "Les dirigeants allemands avaient accueilli, on s'en souvient, avec beaucoup
de réserve l'idée de faire entrer dans l'euro des pays d'Europe du Sud, "les pays du Club Med", "les cueilleurs d'olives". Ils avaient fini par accepter mais, précisément, en obtenant l'ajout d'une clause de no bail out, de non-assistance financière à pays en danger"." Pierre-Antoine Delhommais. Le Monde
S'ils avaient l'euro, ce serait pareil pour les pays de l'Europe de l'Est. Mais avec leur monnaie nationale sous évaluées et leurs bas salaires, ils attirent les délocalisations et contribuent à nous déstabiliser d'autant plus que nous avons un système social, le meilleur du monde, mais coûteux.
L'acquisition de la technologie est trop coûteuse avec leur monnaie faible et ils font appel aux délocalisations étrangères.
Nous ne pouvions pas nous associer avec n'importe qui et l'expérience nous le démontre.
L'Europe à 27 est non viable pour la France, autrefois moteur de l'Europe du Traité de Rome.
Il faut finir par le comprendre et solutionner le problème.
Il faut revenir à la notion de marché commun entre pays présentant des fondamentaux équivalents.
Nos dirigeants ont refusé le principe de l'Europe "à géométrie variable" qui désigne l'idée d'un mode d'intégration différenciée qui reconnaît l'existence de différences irrémédiables au sein de la structure intégrative en permettant une séparation permanente entre un groupe États membres et des unités intégratives moins développées.
Pour éviter l'hécatombe qui s'annonce, le mieux eu été de garder les monnaies nationales à lier entre elles par les taux de change fixes par rapport à une unité commune de compte , la monnaie commune.
Il n'est pas encore trop tard pour y parvenir mais il fait faire vite car le réel revient au gallop
L’Union Européenne a négligé certains aspects essentiels pour la viabilité de l’euro. Du coup, les pays touchés par l’endettement font face à de sombres perspectives d’avenir.
Je l’avais bien dit. Au mois de mars en 1993, quand l’union monétaire du futur euro entrait en vigueur, je rendais mon étude sur le sujet au "Fonds National de la Recherche". Dans ce rapport, je soulignais qu’en Europe, les deux conditions essentielles pour une union monétaire stable n’étaient pas remplies. Le Fonds National me remercia pour mon travail, me paya très bien, et mit l’étude dans un de ses tiroirs.
Ces deux conditions essentielles font toujours défaut en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Irlande, ce qui a effrayé avant-hier les bourses du monde entier.
Lorsque des pays renoncent à leur monnaie pour former une union monétaire, il peut leur arriver de subir des chocs «asymétriques», c’est-à-dire qu’ils ne concernent pas l’union entière. Les pays concernés ne peuvent plus s’en tirer par une dévaluation, comme l’avait fait la France par trois fois sous Mitterrand. Les travailleurs des pays ébranlés doivent donc pouvoir se déplacer en masse : ce phénomène se produit aux Etats-Unis. C’est aussi arrivé en Suisse, quand l’horlogerie licenciait 60 000 ouvriers dans les années 1980. Ils durent partir pour le canton de Vaud, pour Genève, ou rentrer en France.
De même, dans une union monétaire efficiente, les pays frappés par ce choc obtiennent des versements automatiques et importants «du centre» sous forme d’assurance chômage, de rentes et de péréquations financières préétablies.
Or ces deux conditions font défaut en Europe. Les chocs actuels proviennent de l’endettement considérable de certains Etats membres, et de manière sous-jacente de leur perte de compétitivité vis-à-vis des pays du Nord. J’avais déjà souligné dans ces colonnes que l’union monétaire de l’euro est une machine à exploiter l’Allemagne, les Pays-Bas et les pays nordiques au profit de l’Europe latine, moins disciplinée en matière de coûts salariaux et de productivité.
Bruxelles, au centre de cette union monétaire, en a clairement énoncé les conséquences : ces pays doivent appliquer une rigueur jamais vue depuis 80 ans. Le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et la Grèce doivent sévir dans les dépenses publiques, réduire les salaires de tout le monde, fermer des branches subventionnées de leur économie, diminuer les rentes vieillesse.
A l’époque du Traité de Maastricht, contenant cette union monétaire, je n’avais pas du tout compris l’empressement, partout en Europe, des syndicats pour cette nouvelle étape de l’Union. Leur aveuglement idéologique les avait éconduits du royaume de l’intérêt bien compris de leurs membres. Aujourd’hui, les leaders syndicaux ameutent leurs troupes pour manifester contre ces mesures draconiennes.
La théorie des unions monétaires, avec ses deux conditions essentielles, avait été formulée au début des années 1960 par un tout jeune professeur américain, Robert Mundell. J’avais suivi un de ses cours à l’Institut des hautes études, à Genève. Il était un peu grassouillet, les cheveux longs, les vêtements négligés, cela faisait chic en 68. Grande fut ma surprise d’apprendre que le Prix Nobel lui avait été attribué en 1999 et que sur les photos apparaissait un homme digne, svelte, les cheveux blancs, posant dans son palais florentin.
Pendant 60 ans, entre 1865 et 1927, la Suisse a fait partie de l’Union monétaire latine. La France, la Belgique, l’Italie, la Suisse et la Grèce (encore elle) avaient des pièces d’argent du même poids, et les échanges se faisaient librement. A l’inverse de l’euro, cette monnaie, avec ses billets, était fondée sur l’or et l’argent-métal. Si un pays exagérait avec ses prix et ses salaires, il pesait trop lourd et son bilan commercial devenait négatif. Pour payer, il fallait envoyer des tonnes d’or et d’argent-métal par train aux autres membres de l’union. Ainsi la circulation monétaire se réduisait, elle forçait automatiquement la retenue et corrigeait tout.
En revanche, l’euro n’est que du papier : les dettes commerciales et étatiques gonflent allègrement, et en même temps la confiance se perd. La zone euro est aux abois du fait de ses fautes de construction. Ce ne sont plus des camions remplis d’or qui administrent la correction, mais des ukases de Bruxelles, sur papier, eux aussi. Attendons la suite, elle sera déprimante, tant économiquement que moralement.
64.
Le dimanche, février 7 2010, 15:47 par Raoul louis CAYOL
Chiffre de la dette des membres du G7 06/02/2010
La dette des pays du G7 en dollars:
1. Etats-Unis: 12.349 milliards (février 2010)
2. Japon: 9.684 milliards (septembre 2009)
3. Italie: 2.428 milliards (novembre 2009)
4. Allemagne: 2.150 milliards (fin 2008, Etat fédéral et Etats fédérés)
5. France: 1.991 milliards (3e trimestre 2009)
6. Royaume-Uni: 1.245 milliards (mars 2009)
7. Canada: 528 milliards (estimation pour mars 2010, Etat fédéral)
Total: 30.375 milliards
Par comparaison, la dette de la Grèce se montait à 300 milliards fin 2009, et celle de l'Espagne à 1.740 milliards de dollars.
Ennaharonline.com
Algérie.
Source : http://www.alterinfo.net/notes/Chif...
Nous sommes certains que de la Grèce de l'Espagne de l'Italie une situation de surendettement empêche la recherche de croissance par l'outil de l'arme monétaire. Quand les banques centrales chinoise ou américaine utilisent de manière officieuse leur monnaie pour servir leurs intérêts économiques et commerciaux, la Banque Centrale Européenne a pendant longtemps maintenu ses taux directeurs élevés.
Cependant à mes yeux remettre en question l'euro est inutile. Ce n'est pas souhaitable car impossible à mettre en oeuvre. En Europe les intérêts des états sont divergeants.et une ligne de fracture est en train de se dessiner entre états surendettés traditionnellement le sud et les états moins endettés plutôt au Nord. A défaut d'obtenir l'adhésion populaire, l'assentiment des peuples, l'Europe n'est elle pas en train de se diviser? Encore marquée par son histoire récente elle n'est qu'amoncellement de compromis quitte à en oublier l'opinion populaire. Il n'y a pas de peuple mais seulement des institutions européennes. D'où l'incompréhension en période de difficulté. Nous ne nous sentons pas dignement représentés par Van Rompuy, par Monsieur Barroso ; quant à Monsieur Trichet il nous donne parfois le sentiment d'oeuvrer, surtout pas pour la France non, mais pour l'Europe mondialisée.
Le coeur du problème est la désindustrialisation. Nous ne serions pas suffisamment compétitifs alors forcément les entreprises délocalisent
Le deuxième problème majeur est l'endettement des pays industrialisés.
Cependant nous voyons bien que l'utilisation du dollar comme arme monétaire pour rechercher de la croissance est limitée. Il ne faudrait pas se focaliser uniquement sur ce problème. Si le taux de chomage est relativement limité aux Etats Unis, cela ne résoud pas la question de l'endettement de l'état.
La maitrise de la dette publique aujourd'hui n'est ce pas notre meilleur atout pour plus de souveraineté avec ou sans l'europe avec ou sans l'euro?
Cette fois, nous y sommes. Onze ans après sa création, la zone euro subit un test majeur, de survie pourrait-on dire, puisque l’un de ses membres - la Grèce aujourd’hui, le Portugal, l’Espagne ou un autre peut-être demain -risque d’être privé d’accès au marché des capitaux. Si un Etat de l’union monétaire ne peut plus honorer sa dette, ceux qui partagent la même monnaie doivent-ils se porter à son secours ?
Il est politiquement correct de répondre par l’affirmative. Et de rejeter du même coup l’hypothèse jugée humiliante de voir le Fonds monétaire international voler au secours d’un pays de la zone euro. Le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, vient d’ailleurs de le dire au G7 : les Européens feront leur affaire de la crise grecque sans l’aide du FMI.
Cette posture se veut forte : ne cédons pas au diktat des marchés ! Elle se voudrait même populaire auprès de ceux pour qui les marchés ne sont qu’une coalition de financiers sans visage ou une meute de traders assoiffés de bonus.
La réalité est différente. Les marchés ne représentent rien d’autre que l’internationale des épargnants. Des épargnants, retraités ou futurs retraités, qui ne veulent pas placer leur argent n’importe où. Qui préfèrent tenir de bonnes obligations de l’Etat allemand plutôt que des dettes de l’Etat grec. L’épargne mondiale, c’est ainsi, va au plus sûr. Elle préfère la dette allemande à la dette française, la française à l’italienne, l’italienne à l’espagnole et ainsi de suite.
Dès lors, la crise grecque pose à l’épargnant-contribuable européen un dilemme. Puisque l’épargnant ne veut pas prêter à Athènes, préparons-nous à convoquer le contribuable ! C’est ce à quoi nous invitent ceux qui plaident pour une aide directe à la Grèce. Oubliant un peu vite que les traités interdisent explicitement tout transfert de richesse pour venir en aide à un pays en difficulté budgétaire. Oubliant aussi que l’interdiction vaut pour la Banque centrale européenne.
L’appartenance d’un Etat à la zone euro, les peuples européens l’ont voulu ainsi par traité, ne saurait constituer une assurance contre le risque de défaut. Les Allemands, en particulier, ont toujours été très clairs sur ce point et se sont inquiétés, à chaque étape de l’élargissement, que cette règle dite du « no bail out » soit bafouée.
Ces craintes, on le voit aujourd’hui, étaient justifiées. L’Europe ne se grandirait pas en violant les traités pour éviter une intervention du FMI. A l’évidence, le FMI est mieux placé que Bruxelles pour imposer les mesures d’austérité que la Grèce aurait dû prendre depuis longtemps au titre d’un Pacte de stabilité qu’elle n’a jamais respecté.
Pas trop d'accord avec votre post, a quoi bon pousser un pays à rentrer dans la zone euro si on ne peut l'aider.
Si les grecs doivent se débrouiller seuls, pourquoi ne les laissent-on pas sortir de l'euro? ils sont en effet menacés d'exclusion de l'UE.
tout cela est incohérent et montre l'impuissance de l'europe politique dans laquelle les allemands dominent et les anglais ont leurs règles à part.
Pour ce qui concerne le FMI (avec ou sans DSK) on connaît les plans d'ajustement structurels dont ont souffert les PED, on plaint les grecs!
Vous parlez de mesure d'austérité, c'est bien le problème, austérité pour les simples citoyens non fortunés pour être attractif pour les financiers du monde entier, qu'il y ait beaucoup de petits retraités parmi les épargnants n'y change rien.
En outre beaucoup de ces plans ont connus des échecs patents.
Commentaires
Ce qui devait arrivé, arriva.
Depuis le temps que nous crions haut et fort, que l'Euro et au delà l'Europe qui nous sont imposés sont un piège à notre économie et au développement de l'emploi.
Il faut asseoir notre communication sur cette sortie afin de rétablir la confiance des citoyens.
NDA nous demande de débattre " sans passion, sans excès, et avec du bon sens. "
D'accord.
Je ne répèterai donc pas pour la 36ème fois que la France doit sortir de l'Union Européenne.
Je ne répèterai donc pas pour la 36ème fois que la France doit reprendre le contrôle de sa monnaie nationale : le franc.
Je ne répèterai donc pas pour la 36ème fois que l'euro est un boulet qui nous entraîne vers le fond de l'océan.
Je recopierai simplement une information que j'ai lue aujourd'hui sur internet :
"Quelle sera la croissance en 2010 ?
Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse ses prévisions de croissance pour l'année 2010 en raison d'une reprise plus forte que prévu.
« La reprise mondiale s'amorce de manière plus dynamique qu'on ne l'anticipait auparavant, mais elle évolue à des rythmes différents suivant les régions », nuance toutefois l'instance internationale.
• Chine : 10 %
• Inde : 7,7 %
• Afrique sub-saharienne : 4,3 %
• Canada : 3,6 %
• États-Unis : 2,7 %
• Royaume-Uni : 1,3 %
• Zone euro : 1 %
http://nouvelles.sympatico.ca/Monde...
Merci d'être aussi didactique.Ce matin le dollar côtait 1euro39.L'Euro est une création de lobbies multinationaux, pour se servir la meilleur des parts sans contest.
Pourquoi les Anglais ont-ils réussi à garder leur monnaie et leur Commonwealth? Pourquoi les politiques depuis plus d'un quart de siècle ,tout bord politique confondu ont-ils sacrifiés tissu industriel et savoir faire ? Continuer à se servir de l'euro pour créer et dévelloper des bulles spéculatives financiaires déconnectés de la valeur travail . Le prix; à payer c'est la baisse du niveau de vie, lapaupérisation,et la ridiculisation du mot politique .OUI, Les classes politiques se sont tues, alors que l'hémorragie et le sacrifice du peuple européen(entre autre) est manifeste. la pauvreté institutionalisée 'est une forme de génocide. il y a trop de cynisme et de cruauté.Assez
les francais ont été dupés. On leur a fait une sorte de publicité mensongere pour vanter les vertus de l'euro afin qu'il votent oui au referumdum de mastrich. Un pays comme la France qui renonce au pouvoir de battre la monaie . La France a genoux devant des technocrates de bruxelle meme pas elus....
http://www.savoirs.essonne.fr/dossi...
Bravo NDA et félicitations de dire aussi clairement, aussi haut et aussi fort, la vérité sur l'euro.
Vous étes le seul élu à le dire et à proposer la solution!
La comparaison des liens ci-dessous montre qu'avec un certain retard pour que les choses économiques se mettent en place, les courbes des soldes des balances commerciales françaises sont inversement proportionnelles à la courbe des taux de change euro/US dollar avec une nette dégradation depuis 2005-2006.
A l'exportation, l'euro cher rend nos produits exportés plus chers et donc moins compétitifs.
A l'importation, l'euro cher rend les produits étrangers (hors zone euro) moins chers, ce qui dope les importations, incite les délocalisations dans les pays à monnaie faible (et salaires bas) pour y produire moins cher, garder les parts de marché, s'enrichir très vite.
Si vous êtes trop préssé pour lire tout le baratin, allez directement à la dernière page du lien suivant :
http://www.boursorama.com/graphique...
A comparer avec le graphique des cours de l'euro depuis 10 ans :
http://lekiosque.finances.gouv.fr/A...
A Roman, ex capitale de la chaussure, il n'y a plus aucune usine de chaussures. Les chaussures sont importées
LEGRAND (l'appareillage électrique) produit désormais tout en Chine. Les portables, les vidéos, les Télévisions, les écrans plats (initialement mis au point à Rousset puis à Montpelier chez Thomson) sont fabriqués en Asie
A Rousset, tout près de chez moi, Thomson qui occupait 5 000 salariés est parti et le fabricant de puces électroniques ATMEL fait ses valises.
En outre depuis le 1er janvier 2007, les quotas de textiles chinois ont étés levés. En conséquence, il n'y a plus aucune usine de tissage dans le nord de la France.
L'entrée des pays de l'Est et de la Slovaquie dans l'Europe, sans les ajustements de change par une monnaie commune, qui aurait du équilibrer leurs monnaies nationales trop faibles pour nous, en fait des opportunités exeptionelles de délocalisations proches.
L'automobile est de plus en plus fabriquée à l'étranger ( Espagne, Slovaquie, Turquien) Etc. ..
Les productions asiatiques reviennent si bon marché que les distributeurs les préfèrent car ils ont une plus grande marge.
Notez que les Chinois ont indexé le yuan sur le dollar (à un taux très bas) et chaque fois que le dollar baisse, c'est en Europe une nouvelle aubaine compétitive pour les chinois.
Vous avez des de gens à qui on fait croire que tout va bien en Europe et des gens qui le disent malhonnêtement car, il y ont un intérêt, aux dépens de l'intérêt général. Il faut les combattre.
Bien cordialement
Raoul louis CAYOL
Voilà en effet un bon billet: clair, pédagogique, efficace et qui vous démarque bien des partisans de l'euro.
C'est une folie de penser que revenir au franc serait envisageable, car celà serait extrêmement coûteux pour notre pays d'une part, et périlleux pour nos entreprises, d'autre part. Il faut pouvoir trouver d'autres solutions, des prêts à taux zéro par la BCE, par exemple , je ne sais pas si çà existe, mais il faudrait que celà se fasse.... parce que changer encore une fois de monnaie, ce serait un couperet périlleux pour notre pays déjà fragilisé par la crise.
Des personnalités l'avaient évoqué il y a plusieurs années.
Voir l'article sur http://www.solidariteetprogres.org/...
En outre, les surcapacités productives de la Chine doivent être prises en considération pour nous défendre si nous ne voulons pas être écrasés.
Davos :
Il est amusant de voir la Chine Populaire s'en prendre au populisme désormais assimilé au protectionnisme.
"Les banquiers stigmatisent ainsi les projets de régulation financière de Barack Obama. De leur côté, les Asiatiques assimilent «populisme et protectionnisme». Ils s'inquiètent d'autant plus de l'attitude des gouvernements occidentaux qu'ils n'ont pas eux-mêmes la conscience tranquille. Ainsi Zhu Min, le vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, promis à un grand avenir au FMI : «Mon inquiétude est que la Chine a accru de 30% ses investissements en 2009, que sa production des industries lourdes a augmenté de 22%.
Lire sur le figaro:
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...
Très bonne intervention pour remettre en question le tabou de l"euro. Deux petites remarques complémentaires :
* face à la menace de dépression, les États sont contraints de creuser leur dette publique. Or le "marché" risque tôt ou tard d'exiger des taux prohibitifs, voire de ne plus prêter. Pour ne pas étrangler les générations futures, et sombrer à terme dans une dépression sans recours, il est impératif de refinancer une partie de la dette à taux zéro auprès de l'institut d'émission (ce qu'ont commencé à faire les États-Unis). mais l'indépendance de la BCE et les dogmes monétaristes de l'UE sont un obstacle à une telle politique.
* Le retour aux monnaies nationales et à un euro réservé aux paiements extérieurs n'est viable que si tous les États et l'Union prennent des mesures drastiques pour juguler les flux spéculatifs, faute de quoi nous irions vers la réédition de l'échec du SME. Il faut donc prévoir une taxation dissuasive des entrées/sorties de capitaux.
Par ailleurs, cette intervention de NDA est très "technique". Je remarque d'ailleurs sur ce blog une grande clarté intellectuel, mais je crains que vous vous enfermiez dans le cercle des initiés... L'oligarchie vous écoutera poliment mais manquera toujours de l'opportunité politicienne de passer à l'acte (à cause des alliances, à cause de l'Europe, à cause...). Bref, ne soyez pas le conseiller du prince, c'est sans issue (cf. l'échec de Chevènement avec le PS).
Il faut traduire nos idées en un discours politique, forcément simplificateur, dont le peuple puisse s'emparer. Car seul le peuple peut bousculer le jeu politique établi.
Il faut une monnaie commune intra européenne équilibrant les taux de change des monnaies nationales mais, pour des pays comme la chine, il faut, en plus, pratiquer les quotas.
"A vrai dire, le point le plus étonnant du problème réside dans l’attitude des dirigeants européens qui demandent cette réévaluation ( du yuan ), forcément minime, alors que la profondeur de la désindustrialisation (qui n’a heureusement pas encore atteint la même ampleur qu’aux Etats-Unis) nécessite un rééquilibrage global d’une tout autre ampleur.
Le seul moyen de se prémunir contre ce problème, dans un contexte de manipulation des taux de change, est naturellement l’instauration, à l’échelle continentale, de quotas ciblés, permettant un ajustement efficace des flux commerciaux.
Une politique de quotas fondée sur les différences d’efficacité environnementale constituerait une excellente approche politique et économique du problème. Le rééquilibrage qui en résulterait irait dans le sens de la réorientation nécessaire de l’économie chinoise, seule solution à même de lui apporter des débouchés sur le long terme.
D’un point de vue un tant soit peu réaliste, le premier pas politique vers ce bien commun mondial que constituerait le rééquilibrage commercial global ne peut venir que de ceux qui y ont intérêt dès maintenant. La balle est donc, en vérité, dans notre camp".
SOURCE : http://www.debout-la-republique.fr/...
Lire la suite sur MARIANNE
Après l'exode du numérique, du cuir, des tissages, de l'électrique, des jouets, ect... c'est au tour de la construction navale de souffrir des optons européennes :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
@ 7 Laure BRARD
Revenir aux monnaies nationales ne serait pas périlleux si elles étaient toutes liées à la monnaie commune dont les taux de change seraient fixes, calculés pour que chaque citoyen de n'importe quel pays européen puisse retrouver son propre pouvoir d'achat dans n'importe que autre pays membre de l'Europe.
Ceci doit se faire en accord avec les 27. Certains pays pourraient garder la monnaie commune .
Les taux de change devraient être périodiquement ajustables.
L'économie a besoin d'une variable d'ajustement : doit-elle continuer à être le chômage ?
Que vaut-il mieux faire évoluer pour opérer les ajustements ? Le chômage ou la monnaie ?
Si c'est la monnaie, ça peut être moins grave si on le sait
Retour impossible au franc. Nous sommes liés à cette UE, on ne peut en sortir, car on est un moteur de cette Europe depuis les années 50. Bien entendu, c'est une gigantesque arnaque, mais les Français semblent très bien s'en accommoder puisqu'ils ont eu l'occasion d'envoyer à Starsbourg des parlementaires européistes et que les nonistes ont été battus dans les urnes. Oui, nous avons raison techniquement et moralement. Mais les Français votent différemment de nos désirs. C'est ainsi. Il n'y a pas lieu de leur en vouloir, mais nous ne pouvons pas changer les choses. La seule chose à faire est d'attendre que ce super Etat s'écoule tout seul ou que les peuples prennent conscience de leur situation... Peut-être un mur de Berlin à l'envers... Mais je ne vois pas venir car les gens d'aujourd'hui sont résignés. Je vous renvoie au résultat des différents scrutins : UMPS en tête, les Verts en embuscade... Le reste est insignifiant. Que faire dans ces conditions ? Que pèse DLR ? Très franchement, et sans méchanceté, je ne vois aucun progrès dans votre visibilité depuis 2007. La mayonnaise ne prend pas.
à Robert, post précédent:
Si les Français sont résignés c'est qu'ils ne comprennent plus rien à rien ! Depuis 1974, on leur dit que l'Europe est l'avenir de tous les peuples de ce continent, la réponse à tous les problèmes et que la réussite et le bien-être se mesure au taux d'intégration de la CCE, puis de l'Europe des xx pays, maintenant de l'Union Européenne !!!
Le chemin est long avant de s'apercevoir que la réalité est toute autre, et il faut du temps et beaucoup d'expérience personnelle et de recul avant de 'tuer le père" comme disent les psychanalistes !
Personne, jusqu'à nos jours avec DLR et NDA (son porte drapeau et parole) n'a dit haut et fort que l'Europe, telle qu'elle a été conçue depuis 1992, est plutôt le problème que la solution aux problèmes, de la mondialisation sauvage d'aujourd'hui en particulier.
Il faut juste un peu de temps pour que les Français comprennent qu'ils ont été mal orientés, voire trompés, par le "père" en question !
Je pense que 2010 sera l'année de la prise de conscience d'une partie importante des Français: on verra le resultat des listes DLR dans les régions où elles seront présentes et où elles auront la parole dans les médias: il est trop tôt pour jeter l'éponge...
Exposé très didactique en effet.
Mais juste une question, posée à tout le monde comme à NDA:
Si l'euro reste une monnaie de réserve "pour commercer avec la Chine" comme partout hors zône euro,quel intérêt pour nos exportateurs?
Avec un taux d'abstention de plus de 60 % dans toute l'europe (hors pays où le vote est obligatoire), seule une poignée de français ont envoyé des eoropéistes à Bruxelles. En + Villiers a pris les nonistes pour des cons et à conforter la pensée unique dans le découragement total d'aller voter. Le MRC se rallie au PS qu'il n'arrivera jamais à faire aller dans le bon sens (patritioque), je m'en arrête là, le seul problème si nous n'étions que des fanfarons pourquoi censurer NDA et DLR avec des sondages traffiqués. Certains sondages indépendant nous avaient mis à 6 - 7 %....
il faut continuer à dénoncer l'arnaque de l'euro et de l'europe et proposer d'en sortir ; dire que ç'est impossible ou que cela ne prend pas est faux, parce que l'on en l'a jamais testé ni mis en avant ; après tout, personne ne pensait que le vote sur la constitution en 2005 serait le non, personne ne va pronostiquer aujourd'hui la cessession de la France de l'europe ; seulement, cela va se produire, parce qu'il n'y a plus le choix ; surtout si 'il y a une offre politique qui appuie cette solution
il faut continuer dans ce sens ; pour convaincre chacun, il suffit de dire que le pouvoir d'achat baisse avec l'euro, que le chômage augmente sans cesse, que les usines s'en vont : il n'y a personne pour contredire durablement la réalité
La mondialisation, c'est l'importation de produits manufacturés dans les pays dits émergeants par les pays dits riches.
L'euro est un monnaie forte qui permet aux importateurs européens d'acheter pas cher des produits indiens ou chinois.
L'euro est donc un outil de la mondialisation. L'Europe joue définitivement contre son propre camp.
Regionales 2O1O
J'ai entendu ce matin sur une radio que DLR aura une liste dans le Nord-Pas de calais. Nous en avons une en IDF,Lorraine et Haute-Normandie. En avons nous ailleurs ?
Merci
@ régis Chaynes
il n'y a aucune liste sous les couleurs de DLR dans le Nord , Pas de Calais, ce sont des personnes qui se disent être du CNI et font croire que DLR les soutien celà est FAUX ce sont des ex du FN , sur quelle radio tu as entendu cela.
Jacques Cheminade a formulé en 2005 une proposition pour un "franc polytechnique" reprise dans son programme pour les présidentielles de 2007:
http://www.solidariteetprogres.org/...
http://www.cheminade-le-sursaut.org...
Ce qui est intéressant c'est qu'il ne le présente pas du tout comme un repli mais comme un tremplin pour un Europe qui finance des projets de développement.
Il est impératif que les nations européennes recouvrent leur souveraineté; nous ne saurions resté les provinces d'un empire monétariste BCE-City de Londres, sous peine de disparaître.
l'explosion de l'europe : on y va tout droit ; les destructions d'emplois ne s'arrêtent plus en Espagne
http://www.lemonde.fr/europe/articl...
Le chômage dans l'Union Européenne est à 9,5 %.
Le chômage dans la zone euro est à 10 %.
Depuis que la France a sacrifié sa monnaie nationale au profit de l'euro, le chômage a augmenté, la désindustrialisation de la France a accéléré, les usines ont été de plus en plus nombreuses à fermer, la pauvreté a explosé, le mal-logement est devenu intolérable, les Restos du Coeur sont débordés par l'afflux de travailleurs pauvres, l'appauvrissement des classes populaires et des classes moyennes est devenu un fait historique incontestable, etc, etc.
L'euro ne nous a protégés de rien du tout.
Cette réalité doit être comparée aux merveilleuses promesses des ouistes avant le référendum de 1992 pour le passage à l'euro.
Les ouistes nous promettaient le progrès économique et social si nous votions oui au traité de Maastricht.
Les Français ont cru toutes ces belles promesses en 1992.
Aujourd'hui, 18 ans plus tard, les Français peuvent comparer toutes ces belles promesses avec la réalité.
Nous avons été trahis.
Les ouistes nous ont trahis.
@teddy(21)
Il me semble que c'etait sur France Inter. IL doit y avoir une erreur car c'est aussi indiqué sur Wikipedia(elections regionales francaises de 2010].
Alors qu'en Languedoc-Roussillon DLR a annoncé qu'il ne soutiendrait pas Christian Jeanjjean Wikipedia l'annonce ainsi :
UMP dissident/DLR/CNI/France Bonapartiste/PLD
Il faudrait faire une rectif sur wikipedia
@ Robert (post.14)
« Retour impossible au franc. Nous sommes liés à cette UE, on ne peut en sortir, car on est un moteur de cette Europe depuis les années 50. »
Moteur est à mon sens exagéré, partie du moteur sans doute, au vue par ailleurs de notre participation financière, je dirais plutôt carburant de l’Europe, mais cela n’est pas un problème, le carburant peut changer ! Quel lien reste t’il dans le respect de la volonté des pères fondateurs ? Jusqu’à la CEE le projet pouvait prendre le bon chemin, l’aberration de l’UE démontre que le projet est dénaturé pris en sandwich entre un programme économique ultra-libéral sans aucune vue sur l’avenir que la jouissance de la spéculation à court terme, et de l’autre par la soumission des élites politiques séditieuses qui valident la non acceptation d’une Europe puissance et donc leurs allégeances à l’hyper-puissance américaine.
Le peuple Français comme les autres peuples ne restera pas sans réagir. Les oui-ouistes ont TUES l’idée même du choix historique et privilégié une vision passéiste aux risques incommensurables. L’histoire parle pour nous !
Nous laissons aux partis caciques cette volonté collaborationniste et cette fuite en avant accompagnée de mensonges, que vous nommez avec raison « gigantesque arnaque », comme pour l’économie mondiale, la santé et le reste, ces « géants politiques » aux pieds d’argile s’écrouleront avec leurs idoles, nous serons là debout dans les ruines pour dire aux peuples « N’AYEZ PAS PEUR », la médiasphére est avec eux, le temps est avec nous !
Pour ce qui est de la visibilité de DLR, nul doute vous avez raison, les médias fantoches et les tactiques du kominterm, nous donne perdants, dans ce cas nous agirons comme feu les troskistes de la mère Russie, par l’entrisme, par la pénétration des entreprises, des syndicats, des associations, de la fonction publique, des marchés, des usines.
Nous inonderons de tracts les rues et les campagnes, privilégieront les médias étrangers ennemis de nos ennemis pour créer des flux d’informations contradictoires, (hier comme aujourd’hui encore ces méthodes fonctionnent et déstabilisent des états) !
Face aux déclinologues et collabos qui HURLENT cessez le combat, il n’y a plus rien à faire, ici sur tout le territoire, demain s’il le faut via l’étranger nous dirons DEBOUT le moment est venu.
Peu nombreux comme nos valeureux anciens nous lèverons l’espoir et les foules, mais nous ne resteront pas résignés, nous ne disparaitrons pas sans nous BATTRE, on ne veut pas de mayonnaise, on veut du ciment, et il prendra si parmi les quelques républicains et notre CHEF tout le monde croit dans le destin éternel de ce pays.
Voilà sans méchanceté et en quelques lignes la différence entre les vrais gaullistes et les défaitistes, notre cause est noble et nos cœurs vaillants. Que tous les ennemis de la France ne l’oublie jamais !
Alors envie de participer à l'aventure ?
LC (Alias France éternelle)
DLR78
Il faut trouver une démonstration accessible à tous. Mr Dupont-Aignan est à son affaire, sa démonstration est logique, mais un peu ardue pour beaucoup de braves gens n'ayant pas la formation suffisante en ce domaine.
Une monnaie commune (attention, pas un retour à l'Ecu), oui, si on prévoit des ajustements afin de tenir en respect les machines US et chinoises.
Par contre, prudence si on aborde la perspective d'une dévaluation. Le Royaume-Uni, cité en exemple, a peut-être bien manoeuvré financièrement, mais les sujets de Sa Majesté à revenus modestes n'ont eu aucune compensation et leur pouvoir d'achat a régressé.
En ce qui concerne les endettements de tel ou tel pays, la France , avec l'ajout du "grand emprunt", est endettée pour plusieurs générations! Sans compter les emprunts continuels, bien mal utilisés. N'est-il pas paradoxal qu'un pays qui survit d'emprunts, prête encore à fonds perdus à des pays "pauvres"?
Ne perdons pas de vue que l'Europe actuelle, source de tant d'ennuis, n'a pas de solution. Si, (ça dépend de notre mobilisation) nous réussissons à peser politiquement, nous devrons dénoncer l'incurie de Bruxelles, exiger une remise en cause du système, faute de quoi il s'agira de reprendre nos distances, affirmer la prépondérence de décision de la nation, dans ce chaos où au fond, les plus malins jouent leur propre jeu!
oui @ 27 le curieux
Oui à une monnaie commune intra-européenne pour stabiliser le système monétaire européen.
Oui à un protectionnisme par les quotas d'importations sous licences vendues aux enchères publiques pour limiter les importations à ce que nous décidons, et tenir enfin en respect les machines US et chinoises.
Oui au retour à une Banque Nationale, la Banque de France, capable de battre monnaie.
Oui au remboursement de la dette par la Banque de France qui , par substitution, deviendra notre créancier mais ne nous comptera pas des intérêts qui, aujourd'hui, correspondent à une dépense de près de 80 milliards par an, et à 96 % de la dette qui s'élève à près de 1500 milliards.
Oui, nous devons faire ces propositions à l'Union européenne.
Oui, il faudrait entamer une procédure de sortie de l'UE si les 26 autres pays membres refusaint nos propositions
Il faut appeler un chat un chat soit rester dans l'union soit en sortir ... Pour ma part je suis beaucoup plus en ligne avec les arguments d'Asselineau que ceux de NDA.
L'Euro à 15 est une bétise sans nom
Bonne journée
F.F.A ...
Entierement d'accord avec Lilian Claude(post 26). EXCELLENT !
Surtout que le comble serait que les opportunistes qui ont toujous été contre nos idées les reprennent a leur compte pour les appliquer,voyant qu'il n'y a pas d'autre solution pour s'en sortir . Nous aurions l'air fins d'avoir baissé les bras.
Il se peut d'ailleurs que ce moment arrive plus tot que prevu,vu la situation en Grece,qui risque de se propager a d'autres pays et en France avec l'arrivée d'un million de personnes en fin de droit.
Ne nous faisons pas d'illusions : a Dunkerque ,Total va fermer ou reduira fortement son activité.Je pense que le systeme europeen actuel en est a sa fin.
Je salue la pertinence de tous les posts de "Thierry"...que je crois connaitre.
Que ça serait amusant de revenir au FRANC;
imaginez le prix d'un sandwich en FRANC , non plus 5 euro mais 38 FRANCS oui 38 francs, j imagine la tête des français payer un sandwich 38 francs alors qu'il en coutait 15 il y a 8 ans.
L'euro ,j'y ai cru , je n'y crois plus, ils nous ont trompé, le chomage devait baisser, l'inflation maitrisée, mais c'est le contraire , AVEC PASSION SORTONS DE CETTE EUROPE DE MALHEUR;
j'ai appris ce midi en ecoutant les "grandes gueules"sur RMC que le diner du crif se deroulait ce soir et que "d'apres son representant qui etait invite a cette emission toutes les formations politiques democratiques etaient invitees(sauf le PC et les verts!!!....) et donc j'aimerai savoir si NDA leader de DLA y etait invite et si oui , il y sera present?
Monaie intra-européenne, monaie unique, monaies nationales... c'est quoi ce charabia ?
Petite réflection ...
Malgré sa situation, la Grèce est l'une des plus grandes
(sinon la plus grande) puissances maritimes du monde.
Les plus grands armateurs du monde sont grecs.
Les chinois sont capables en quelques jours, de se
procurer 4000 milliards de dollars. A leurs yeux la Grèce
est un véritable trésor de guerre !!
S'ils en ont l'opportunité, il n'hésiteront pas à s'engoufrer
dans cette porte béante et éventrer l'Europe...
Et nous, européens naîfs, nos aurions alors belle mine
avec nos différentes monaies.....
QUITTONS CETTE EUROPE DE M.. AVANT QU'IL NE SOIT
TROP TARD !!
Salut à tous
@ 33 par jpdu62
Il est possible de sortir de l'UE
Rien n'empêcherait des pays comme la Grèce , l'Espagne, l'Italis, le Portugal, de dévaluer leur monnaie pour la faire aussi compétitive, ou même plus compétive que la monnaie chinoise.
C'est déjà un peu ce qui se passe avec les monnaies nationales des pays de l'Est entrés récemment dans l'Union Européenne.
Une monnair commune liée aux monnaies nationales par un change fixe éviterait le retour à de telles erreurs.
La monnaie commune, ça permet de revenir aux avantages des monnaies nationales en evitant l'anarchie monétaire
Si on comprend ce que cela veut dire, la monnaie commune, ce n'est pas du charabia.
@ 29 par erick
Y a t-il une grande différence entre NDA et ASSELINEAU ?
Les arguments des deux se complètent et tendent en realité au même but mais, dans les deux cas, il faut avoir l'assentiment de la nation. Les électeurs sont-ils majoritairement prêts à voter la sortie pure et simple de l'Europe ? Ce n'est pas si sûr..
Si on sort de l'UE, d'autres en sortiront et on fera des accords de coopération avec eux.
Changer l'Europe comme nous voulons le faire avec NDA, pratiquement, c'est sortir de l'Union Européenne pour supprimer la COMMISSION, faire des accords de coopération viables pour tous et en particulier pour nous.
Les deux positions convergent vers la même chose.
Il vaut mieux défendre qu'il faut demander aux 26 autres membres de changer l'Europe pour en faire une Europe des nations défendant les européens contre le libre échange destructeur de l'industrie, de l'agriculture, des emplois, générant les délocalisations et les déficits sociaux et nationaux.
Si les 26 autres gouvernements européens répondent qu'ils ne veulent pas changer les textes de l'UE, alors, il faudra leur dire que dans ces conditions, nous sommes obligés de sortir de l'Union Européenne.
Le corps électioral nous suivra puisqu'il aura pu constater que les autres gouvernements ne veulent pas changer l'Europe et qu'il ne reste plus que cette solution.
Il faut menacer de sortir de l'Europe si les autres ne veulent pas la changer et nous mettre en capacité de le faire .
Et ceci n'est pas contraire à la ligne ni aux arguments de NDA
Les propositions de NDA et d'ASSELINEAU ne sont pas pratiquement pas différentes mais la ligne NDA est plus psychologique et politique.
L’europe ?
Les dès sont pipés.
Ce qui me désole de plus en plus, c’est que des élus au pouvoir ; œuvrent insidieusement contre la France…utilisant sans vergognes des coups masqués.
Seul les intérêts de leurs petites personnes, comptent.
Il serait temps de mettre un grand coup de balais à tous ces médiocres qui collaborent avec des forces qui souhaitent la destruction de notre pays.
Je rappelle que la dette est entrain de nous tuer.
Aujourd’hui la Grèce…demain la France.
Mercredi 3 février 2010 :
La Grèce espère un soutien de l’UE face aux attaques spéculatives.
Le ministre grec des Finances George Papaconstantinou a déclaré mercredi que son pays espérait le soutien des autres membres de l’UE dans la crise actuelle des déficits publics de la Grèce, pour se défendre contre les attaques spéculatives des marchés internationaux.
« Nous attendons et demandons à nos partenaires européens de soutenir la Grèce dans les jours à venir », a déclaré M. Papaconstantinou à la chaîne de télévision grecque Mega.
« Ils doivent soutenir les efforts de la Grèce, et dire aux marchés internationaux qu’il n’y a pas de maillon faible que les attaques spéculatives pourraient casser dans la zone euro, dont la Grèce fait partie, que nous nous trouvons tous dans le même bateau, et que nous devons travailler ensemble », a-t-il poursuivi.
Ce genre d’encouragement serait très utile pour la Grèce « puisqu’il n’y a pas d’autres options au sein du système européen concernant d’autres formes de soutien », a-t-il ajouté.
http://www.boursorama.com/infos/act...
Cet appel à l’aide du ministre grec des Finances est pathétique.
Quelle que soit notre opinion à l’égard de la Grèce, à l’égard du gouvernement actuel de la Grèce, à l’égard de la classe politique grecque qui a exercé le pouvoir depuis 20 ans, nous lisons l’appel au secours du ministre grec des Finances, et nous voyons le côté pathétique de cet appel :
- la BCE n’a pas le droit d’aider la Grèce (ça lui est interdit par l'article 123 du traité de Lisbonne) ;
- les autres membres de l’Union Européenne sont eux-mêmes dans une situation économique catastrophique ;
- les autres membres de l’UE ne peuvent pas aider la Grèce car ils en sont eux-mêmes incapables.
Tragédie grecque.
Le Destin est tout tracé, et les Grecs savent ce qui va leur arriver.
Tragédie grecque.
@ 37 BA
Si la Grèce était une grande banque, la BCE trouverait le myen de l'aider.
Il faut sortir des textes qui régissent l'Union Européenne ou bien sortir de l'Union
Il est impossible d'enter le nom et les autres renseignements pour signer la pétition sur les BANQUES :
http://www.debout-la-republique.fr/...
je crois que le problème ne se pose pas en ces termes
qu'accepte -t-on de partager comme souveraineté dans l'europe ? le problème n'est pas de savoir si on va supprimer la commission, s'il faut ou non une monnaie commune ; le problème est de savoir si l'on accepte que 80 pour 100 des lois soient d'origine européenne, si l'on veut récupérer la maîtrise de notre monnaie, de notre politique commerciale et de la démocratie ; Séguin avait raison : si l'on accepte la souveraineté partagée, ç'est qu'il n'y a pas de souveraineté du tout
quand à savoir si les électeurs sont prêts à sortir de l'ue, je pense que cette solution va s'imposer d'elle même car la situation ne fait qu'empirer ; la Grèce n'a plus le choix ; les autres pays vont suivre..
Oui @ 40.thierry@35
Mais à quoi sert-il de crier " souveraineté, souverainté, indépendance, indépendance" en sautant sur sa chaise comme un cabri si c'est pour ne pas exiger la protection de notre industrie par des mesures adéquates et si c'est pour ne rien oser faire pour arrêter le chômage et les désèquilibres des comptes sociaux et budjétaires qui'il induit.
Je suis désolé de devoir confirmer que le vrai problème comprend la COMMISSION qui a l'intiative de toutes les directives et l'absence de monnaie commune adossée aux monnaies nationales, ce qui incite à délocaliser dans les pays de l'Est et en Slovénie.
Vouloir revenir à la souveraineté en oubliant de solutionner ces problèmes, c'est se condamner à l'échec.
Réponse faite au commentaire du Sondage publié par Le POINT:
"UMP, PS, Verts, sont tous responsables des maleurs de la France et seul DEBOUT LA REPUBLIQUE (DLR) avec Nicolas DUPONT-AIGNAN (NDA ) défend la capacité industrielle contre les délocalisations et doit être encouragé par les électeurs aux élections régionales"
Je demande que l'auteur allemand de l'article correspondant au lien suivant soit élevé à la dignité de membre d'honneur de DEBOUT LA REPUBLIQUE :
http://www.mecanopolis.org/?p=13354
Excellent débat ce matin sur FRANCE-INTER entre un ancien président de la bourse de NEW YORK qui 'déclare que les marchés financiers internationaux sont interconnectés entre eux, que nous allons vers la hausse des taux des marchés financiers et un professeur d'économie de GENEVE qui dénonce les coups d e boutoirs des marchés , que les états sont pris en otages par les banques qui forment un lobby très puissant ;toutes ces déclarations avaient pour support la GRECE .Nous sommes en effet à la merçi des banques plus puissantes que les états qui ne voient que leurs tntérets financiers.
Ceux qui prétendent qu’il faut reprendre le contrôle de la monnaie sont des illusionnistes ! La classe politique Française n’est pas compétente pour prétendre prendre le contrôle de la monnaie, il suffit pour s’en rendre compte de se rappeler des conséquences catastrophiques qu’ont été les dévaluations du Franc lorsque la monnaie était du domaine politique dans le précédent siècle. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, ont voient bien que la principale motivation dans cette manœuvre n’est autre que la dévaluation de la monnaie. Il faut rappeler ici, que les conséquences des dévaluations successives se traduisent à terme par une perte de la valeur de la monnaie, jusqu’à ne plus rien valoir!!
A qui un euro fort pose t il un problème, aux états européens qui sont les plus endetté, c'est-à-dire aux états qui ne savent que dépenser toujours plus sans se préoccuper de la capacité des acteurs économiques à créer de la richesse. Faire du social c’est bien, et c’est très à la mode, c’est porteur électoralement, mais faire plus de social que de création de richesse, à terme le modèle économique s’effondre ! C’est le cas de la Grèce, bientôt de l’Angleterre, du Portugal, de l’Italie. Curieusement des états socialistes comme en France. Notre valeureux président si est même convertie.
La classe politique fuit ces responsabilités, refuse de dire la vérité aux Français, elle préfère désigner l’euro comme bouc émissaire, c’est grotesque ! C’était la faute de l’euro en 2000 quand les prix ont augmentés, il n’y avait que les Français qui le pensaient, et pour cause, nous passions de 39 heures à 35 heures au même moment, soit une hausse du coût horaire de travail de 11,42 % ! Comme si on pouvait travailler moins, être payer le même salaire, sans que les prix n’augmentent pas ! Désigner l’euro comme responsable de tous nos maux était donc devenu beaucoup plus facile que de désigner notre classe politique bouleversante d’incompétence.
Vous voulez des exemples d’incompétences de notre classe politique ? J’ai un exemple qui me vient à l’esprit : il va y avoir bientôt 600 000 Français qui vont arriver en fin de droit d’indemnisation du chômage, la gauche conforme à sont idéologie et soucieuse d’agrandir sont fond de commerce propose la création d’une allocation, sans préciser sa source de financement, probablement les entreprises et l’épargne des particuliers, deux sources de financement conforme à l’idéologie de gauche, inciter les entreprises à délocaliser, et spolier les épargnants. La droite évoque le nouveau statut juridique d’auto-entrepreneur et la stimulation de l’activité. Pour ma part le bon sens me semble que, s’il y a 600 000 Français qui sortent de l’indemnisation de chômage sans emploi, la première mesure urgente, et socialement responsable serait d’arrêter le flux de régularisation des étrangers qui est de 200 000 étrangers. C’est un peu comme si on constatait une fuite au réservoir d’essence d’une voiture, plutôt que d’aller à la pompe après avoir consommé les deux tiers du réservoir, ne vaudrait-il pas mieux envisager de colmater la fuite plutôt que d’aller à la pompe à chaque fois ? Il est urgent de prioriser les offres d’emplois aux Français qui sont en fin de droit avant d’offrir des emplois et un logement aux étrangers. Oui ou non ?
Plutôt que de vouloir sortir de l’euro, poursuivons l’intégration monétaire en créant un ministère de l’économie et des finances Européen, et au niveau international une monnaie de référence mondiale qui serait un papier de devises, à l’instar de ce qui était le SME avant la création de l’euro. Nous pourrions avoir le dollar US, l’euro, le yuan, d’autres devises également, et peut-être l’or ?
sur l'objectif, je suis parfaitement d'accord ; je pense simplement qu'il est difficile d'avoir une position intermédiaire du type, on prend ça de l'europe, et on laisse ça de coté ; difficile de dire également, on propose à nos partenaires européens d'aménager de telle ou telle manière les institutions européennes, car il faudra une majorité,et que de toute façon on est maintenant lié par la constitution (pardon le traité de lisbonne) et que pour changer d'institution, bonjour.. ; on voit bien de toute façon qu'aucun chef d'état ne peut obtenir un tant soit peu de modification de la politique monétaire de la bce, qu'il faut ramer comme un malade pour obtenir un tout petit droit d'aménager la tva pour certains produits seulement dans les restaurants français, que nous ne sommes plus maîtres d'organiser les services publics comme bon nous semblent, etc.. etc ..
demander aux autres pays européens de changer l'europe, ç'est bien ; mais à qui s'adresser ? chaque pays essaie de tirer parti de l'europe sans en subir trop les inconvénients ; l'europe ne change pas (néolibérale et fédéraliste) ; si elle a évolué, ç'est toujours par des traités de plus en plus fédéralistes, ou l'on rajoute une couche de fédéralisme à chaque fois, si bien que les pays n'ont plus du tout leur mot à dire et sont condamnés à subir
ceux qui chérissent une europe plus sociale, plus belle, plus ceci plus cela se foutent du monde.. ç'est toujours le même discours au moment des élections européennes ; ça ne prend plus ; les peuples n'ont plus leur mot à dire, ils ne votent plus à juste raison
ç'est parce que nous avons perdu notre souveraineté que nous avons ce déclin dans tous les domaines ; les responsables politiques français sont devenus des guignols qui n'ont plus aucune prise sur les évènements ni sur l'avenir.. ils ne servent plus qu'à organiser les subsides des dégats économiques, tout en continuant à faire semblant, et à truquer les indicateurs pour masquer leur impuissance
quand au post de jpm, je suis en désaccord à 100 pour 100 : non pas qu'il ne faille pas réguler l'immigration et que j'approuve les 35 heures.. mais on ne peut faire l'impasse sur les dégâts de l'europe dans sa globalité : la zone euro est la zone économique ou la croissance économique est la plus faible au monde depuis des années ; vouloir imposer des politiques de rigueur aux pays membres est dans ce contexte tout à fait suicidaire si on ne change pas de politique monétaire et commerciale, bref si on n'en finit pas avec l'europe (qui détient le pouvoir dans ces domaines..) ; l'europe impose une politique de rigueur aux états qui ont été privés de ressources du fait même de l'application des traités européens ; autrement dit, on vous appauvrit, et après on va vous dire que vous n'êtes plus assez rigoureux alors que vous n'avez plus de quoi nourrir votre famille et qu'il vous faut payer de plus en plus pour rembourser vos emprunts ; il vous faut alors ne nouveau emprunter et là, on vous explique que l'on ne peut vous prêter qu 'à des taux de plus en plus élevés ; on vous a mis la tête sous l'eau, maintenant, on vous appuie sur la tête ; la troisième étape se prépare : on vous explique désormais que l'on va vous sauver de la noyade, et que l'on prend en main votre destin : vous n'aurez à manger plus qu'une fois par jour et vous serez désormais dans une prison pour le restant de vos jours, esclave à vie, un citoyen de seconde zone....ç'est cela l'europe
mais, bon je ne suis qu'un affreux souverainiste ronchon et borné..
thierry
souverainiste assumé qui n'a pas fini de le clamer..
Post 6 et 41 par Cayrol.
Bravo NDA et félicitations de dire aussi clairement, aussi haut et aussi fort, la vérité sur l'euro.
Vous étes le seul élu à le dire et à proposer la solution!
Je recopie le post 6 de Cayrol, tant il est vrai et important.
Nous avons un système de vie sociétale qui marche sur la tête. Ce n'est pas à la Finance d'avoir la primauté du pouvoir. Elle ne travaillera jamais pour l'intérêt général, mais pour son interêt personnel.
Il faut impérativement dénoncer ce système et redonner aux Politiques la Primauté du pouvoir, si médiocres soient-ils, et fermer les paradis fiscaux. C'est le premier combat à mener pour retrouver une vie sociétale plus éthique.
NDA nous l'a déja annoncé. Il faudrait qu'il le martèle, si non, son discours tend à redevenir énarquien. Il faut absolument que nous nous démarquions de ce modèle de discours et faire entendre le nôtre, bien différent.
Pierre.Bellenger@wanadoo.fr
Post 27 par le curieux
Eh, cher compagnon, l'adresse pail que tu m'as donnée est erronée ; il manque ton fournisseur.
Bien cordialement.
Sur le constat des étapes dramatiques que subit la Grêce, il aurait été bon de rappeller à chaque fois que c'est comme la France.
Il me semble qu'un certain candidat à la Présidentielle avait développer le thème de l'euro trop cher....et une fois élus, qu'a fait Mr Sarkozy?
La zone euro concerne des pays qui sont trop distant économiquement, ce qui provoque ce qui arrive actuellement.
La BCE a réfléchi au scénario d'un pays quittant l'euro. J'ai lu qu'ils concluaient qu'une sortie de l'Euro devait s'accompagner d'une sortie de l'Union....pourquoi pas? Mais dans ce cas, tous les pays membres qui remplissent les conditions pour entrer dans l'Euro doivent, soit entrer dans l'Euro, soit quitter l'Union.
@ 45 JPM
Reprendre le contrôle de notre monnaie dans le cadre d'un système monétaire européen à monnaie commune de référence de change et des payements internationaux, n'est pas une illusion.
Déjà, reprendre le contrôle de la cration moétaire, même dans l'interdépendance des changes avec une monnaie commune, nous permétrait d'économiser 80 milliards d'euros d'intérêts par an, ce qui n'est pas une paille.
Car, notre endettement de près de 1500 milliards d'euros est, à 96 %, constitué uniquement par les intérêts de la dette de 1996 à 2009, à case de l'interdiction faite depuis la loi du 3 janvier 1973, à la Banque de France, de faire des avances au Trèsor.
Notre classe politique sera plus compétente si elle abandonne l'idéologie monétariste et de Banque Cenrale pour en revenir à la Banque Nationale liée par des taux de change fixes, périodiquement ajustab les.
Si la gauche dépense sans compter, sans se soucier du financement, la droite a fait un cadeau insensé aux Banques par la loi du 3 janvier 1973 dont elle a inséré le principe dans l'article 104 du traité de Maastricht et l'article 123 du traité de Lisbonne et que, complice ou ignorante, la gauche s'est bien gardé de dénoncer.
UMP, PS, Verts, tous des ignorants croyant en la vertu d'un gouvernement mondial.
Une monnaie unique est non viable dans une zone économique présentant des distorsions comme entre nous et la Grèce et aussi les pays de l'Europe Centrale et de l'Est..
Il n'est pas nécessaire de faire un ministère des finances européennes pour créer un système monétaire grantissant les taux des changes comme l'avaient fait les Accords Monétaires de Bretton Woods de juillet 1944 qui ont généré les 30 années glorieuses.
La preuve à contrario de leur validité a été données par les 36 années calamiteuses que nous vivons depuis leur abogation à Compter de 1973.
La meilleure solution pour tous, c'est un système de monnaies nationales permettant aux pays de respirer, liées à une monnaie commune de référence par des taux de change fixes, périodiquement ajustables, qui permettent à chacun de retrouver son pouvoir d'achat en passant d'un pays à l'autre. C'est ce que NDA propose fort intelligemment.
Bonjour à tous
@ Thierry
Tout à fait d'accord avec votre analyse, ce système ressemble étrangement à celui de l'usure puisque le système actuel est fait pour que la dette ne soit jamais remboursée, ou alors on revient au moyen-âge sur le plan social!
@ Raoul Louis Cayol
Je partage également votre analyse sur les problèmes monétaires. Je me fais, si vous me permettez un peu l'avocat du diable pour approfondir le débat.
Le reproche que l'on nous fait est que nous allons nourrir l'inflation, c'est l'argument type de Giscard et consorts.
Qu'en pensez vous? Toujours la théorie quantitative de la monnaie.
Dans l'hypothèse où il y aurait une inflation faudrait-il une politique étatique de contrôle des prix?
Quid de la dette existante? certains pensent qu'il faudrait purement et simplement la répudier, étant donné qu'avec les intérêts cumulés, elle a déjà été remboursée plusieurs fois, c'est le même problème qu'avec les PED.
Par ailleurs est-il normal de payer ad vitam eternam l'erreur de 1973?
Le programme d’assainissement de ses finances publiques présenté par la Grèce est encourageant et il est important qu’Athènes prenne toutes les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs, a déclaré jeudi le président de la Banque centrale européenne.
Le gouvernement grec a remis à la Commission européenne une nouvelle mise à jour de son programme de stabilité et de croissance prévoyant de ramener le déficit public à 2,8 % du PIB en 2012, et l’exécutif européen l’a approuvé mercredi.
http://fr.reuters.com/article/busin...
Récapitulons :
1- La Grèce a aujourd’hui un déficit de 12,7 % du PIB.
2- Le gouvernement grec a remis à la Commission européenne son plan de rigueur : en 2012, le déficit ne sera plus que de 2,8 % du PIB ! Je vous jure qu’il l’a promis ! Le déficit grec sera à 2,8 % en 2012 !
3- La Commission européenne a aussitôt répondu : « Alors là, bravo ! Passer de 12,7 % à 2,8 % en 2012, mais c’est un plan magnifique ! C’est un plan formidable ! Nous sommes sûrs que vous allez y arriver ! Les marchés devraient être rassurés ! »
4- Le président de la Banque Centrale Européenne a renchéri : « Je dirais même plus : c’est un plan vachement crédible ! Nous sommes sûrs que vous allez vachement y arriver ! Les marchés devraient être vachement rassurés ! »
5- Résultat : sur toutes les places boursières européennes, ça a été la panique. Les Bourses européennes se sont effondrées.
Excellente analyse de NDA, mais cela devient une habitude.
Petite question pratique : quelle est la démarche à suivre pour accéder à la supression de commentaires précédents sur le blog ? Merci de votre aide !
On marche sur la tête ! oui le bon sens aurait voulu qu'on laisse une marge de manœuvre à la Grèce par rapport à l'euro, mais non : comme le dit @BA, c'est le gouvernement de ce pays - en émeutes sociales l'an dernier - qui décide d'accentuer la pression sur des Grecs qui étaient au bord de la Révolution il y a si peu... Quelles conséquences ? soit la Grèce ment à la BCE, soit... (Heureusement que le traité de Lisbonne est là pour garantir qu'en cas d'émeutes dans un pays, l'Union est là pour préserver... le bon fonctionnement du marché !)
Je viens de voir Paul Jorion - celui qui avait prédit en 2005 la crise des subprimes - à la télé (Ce soir ou jamais), il annonce déjà que le Portugal, l'Italie, l'Espagne, vont suivre la Grèce. La 1ère crise n'est pas terminée que la 2ème pointe déjà son nez ? et en Europe cette fois !
@ 51 André
L'inflation des prix ne nous a pas attendus depuis l'avènement de l'euro qui n'a pas stabilisé les prix qui se sont envolés, malgres qu'il soit cher, ce qui facilite les importations, gêne les exportations, approfondi les trous budjétaire et social et augmente la dette par diminution des recettes fiscales et socales.
André Holbecq a répondu à Giscard que l'inflation a continué de plus belle depuis la loi du 3 javier 1973, date à laquelle il avait promulguée c ette loi avec Ponpidou. Giscard n'a pas répliqué à cet argument de pure observation. L'on voit que l'inflation demeure bien inférieure à la croissance de la quantité monétaire circulente, ce qui conseille de mettre un bémol à la théorie quantitative de la monnaie.
Si nécessaire, pourquoi ne pas établir un contrôle des prix durant un certain temps, s'exerçant par exemple sur les marges commerciales qui étouffent la production interne au profit des importations qui autorisent une bien plus grande marge au profit des distributeurs ?
Le protectionnisme favorisera la production intérieure qui générera une augmentation des recettes sociales et fiscales. Ces dernières réduiront puis supprimeront les déficits sociaux et bugétaires, stabiliseront la dette.
Les créances actuelles de la France, de l'ordre de 1500 milliards en 2010 (constituées à 96 % par les intérêts), seront renboursées en substituant aux créanciers actuels, notre propre Banque, la Banque de France.
Comme autrefois, celle ci ne facturera pas des intérêts à la France (ce qui fait économiser 80 milliards par an) et ne fixera pas de date de remboursement.
La dette sera remboursée dans le temps à la Banque de France, quand la France se sera relevée de son désastre économique actuel et qu'elle ne générera plus de déficits en grande partie dus à une insuffisance de notre production trop concurencée par les pays à bas salaires et monnaies faibles.
Globalement, sur une longue période, il n'y aura pas de raison de voir s'installer une inflation importante que les tenants des pratiques actuelles dénoncent à tort mais dans leur intérêt.
Les 1500 millards remboursés grâce au prêt de la Banque de France pouront être mis à la disposition du crédit pour les investissements rentables, non générateurs d'inflation, ce qui facilitera le fonctionnement économique qui souffre d'une insuffisance du crédit (frilosité des banques), et donc la réduction des déficits.
Le crédit de la France restera intact et l'erreur 1973 sera réparée
PARIS, 4 février 2010 (AFP) - Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), fera alliance avec le CNI (Centre national des Indépendants et Paysans), d’autres souverainistes et des villepinistes, aux régionales en Ile-de-France.
M. Dupont-Aignan et ses alliés ont affirmé leur "volonté" de dire "qu’une alternative est possible, et peut se manifester dans les urnes dès le 14 mars prochain", lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale.
Le député de l’Essonne a dit vouloir faire campagne "sur des projets plus concrets, moins chers". Son nouvel allié, le président du CNI Gilles Bourdouleix, a accusé l’UMP d’être "plus sensible à regarder quelques groupuscules gauchistes que l’électorat traditionnel de droite".
Le CNI avait annoncé la semaine dernière qu’il allait présenter des listes autonomes, l’UMP étant, selon lui, restée sourde à ses propositions d’alliance.
Six têtes de liste en Ile-de-France seront DLR et 2 viendront du CNI alors que des discussions sont en cours pour une alliance dans d’autres régions comme la Lorraine ou la Haute-Normandie, où Debout la République sera présente.
Les deux partis poursuivront leur collaboration lors d’échéances futures.
Le Rassemblement pour l’indépendance de la France (RIF), parti de l’ex-villiériste Paul-Marie Coûteaux figurera sur cette liste, de même que des villepinistes comme Christian Rivoal, président d’un comité de soutien à l’ancien Premier ministre dans le Val d’Oise.
Le "potentiel" de cette liste est de 8% des voix, a assuré M. Dupont-Aignan.
Deux milliards pour rénover le RER, le triplement des lignes de bus en grande couronne, un Pass Navigo à 50 euros et des parkings gratuits en banlieue pour prendre les transports en commun sont quelques unes des propositions de cette liste.
Les bonnes résolutions issues de la crise n'ayant aucunement été suivies de mesures ad hoc, la crise perdure évidemment. Sauf qu'on entre dans une phase différente, les états étant menacés. Mais n'est-ce pas le plan visant à diluer les états d'Europe qui continue? D'ailleurs, qui commande vraiment à Bruxelles? D'autre part, que reste-t-il du G20, quand ses membres sont en majorité surendettés? A force d'imprévoyance, l'économie mondiale est dans la tourmente, et bien malin qui peut dire jusqu'à quand!
Dans de nombreux Etats membres de l’Union Européenne, l’heure est aux plans de rigueur.
Concrètement, ces plans de rigueur imposent aux citoyens un démantèlement de la protection sociale. Ces plans de rigueur sont la pire régression sociale depuis 1945.
Par exemple, le gouvernement socialiste grec a dévoilé son plan de rigueur. Le gouvernement socialiste espagnol a dévoilé lui-aussi son plan de rigueur. En France, Nicolas Sarkozy ne dévoilera son plan de rigueur qu’en avril : il attend que les élections régionales soient passées (tu m’étonnes !).
Le plus scandaleux, c’est ceci :
- en 2008, quand les banques privées ont frôlé la faillite, les dirigeants politiques ont soudain trouvé des centaines de milliards d’euros pour sauver les banques privées ;
- aujourd’hui, il s’agit de sauver la protection sociale, et là, surprise ! Les dirigeants politiques nous racontent qu’il n’y a pas d’argent ! Les dirigeants politiques nous expliquent qu’il faut démanteler notre système de protection sociale parce que « Vous comprenez, c’est la crise, il faut faire des efforts, il faut faire des sacrifices. »
C’est scandaleux.
Une dernière chose : en 1992, les dirigeants politiques ouistes (de gauche, et aussi de droite) nous ont expliqué qu’il fallait voter « oui » au traité de Maastricht, qu’il fallait voter « oui » à la monnaie unique, qu’il fallait voter « oui » à l’euro.
Il faut lire et relire le livre « Le bêtisier de Maastricht », édition Arléa.
Les dirigeants politiques ouistes nous avaient promis le progrès économique et social si nous votions « oui » à l’euro.
Aujourd’hui, 18 ans plus tard, nous pouvons comparer toutes ces belles promesses et la réalité : l’euro ne nous a pas apporté le progrès économique, l’euro ne nous a pas apporté le progrès social, l’euro ne nous a pas protégés de la désindustrialisation, l’euro ne nous a pas protégés de l’appauvrissement des classes populaires et des classes moyennes, l’euro ne nous a protégés de rien du tout.
Aujourd’hui, les 16 Etats de la zone euro peuvent être comparés à 16 nageurs qui nagent au beau milieu de l’Océan. Chacun de ces 16 nageurs ont un boulet accroché à sa cheville : ce boulet, c’est la monnaie unique. Ce boulet, c’est l’euro.
L’euro est un boulet qui est en train de nous entraîner vers le fond de l’Océan.
Paradoxes...
DSK "suggère" aux états européens de venir en aide à leur collègue héllénique. Bon. J-C Trichet dit "pas question". Bruxelles sert à quoi? Liquider l'Europe?
Paradoxe: l'Euro trop cher pénalise nos exportations. Bon. L'Euro revient vers une parité moins excessive avec le dollar: on crie à la catastrophe! De qui se moque-t-on?
Pour contrer les importations excessives de produits chinois, on suggère un protectionnisme raisonné.Bien entendu, levée de boucliers: utopie, inefficace, etc...Pourtant, le quart de la moitié du commencement d'une "éventualité" de protectionnisme fait virer au vert les chinois. Alors, utopique, un protectionnisme raisonné? Est-ce que les USA et la Chine n'ont pas un arsenal de mesures pour nuire aux exportations européennes?Devrions-nous ^, au nom du libre-échange, continuer d'être les dindons de la farce?
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Ils n'ont rien a faire dans le sujet sur la crise monétaire
Merci de votre compréhension
Pierre-Antoine Delhommais écrit dans Le Monde ces phrases décisives :
« il y a aussi dans l’attitude intransigeante de l’Allemagne une vraie conviction économique, résumée sèchement par Axel Weber, le patron de la Bundesbank : « Il est impossible de justifier auprès des électeurs qu’on aide un autre pays afin que ce dernier puisse s’épargner les douloureux efforts d’adaptation qu’on a soi-même endurés. »
Les dirigeants allemands avaient accueilli, on s’en souvient, avec beaucoup de réserve l’idée de faire entrer dans l’euro des pays d’Europe du Sud, « les pays du Club Med », « les cueilleurs d’olives ». Ils avaient fini par accepter mais, précisément, en obtenant l’ajout d’une clause de no bail out, de non-assistance financière à pays en danger.
La Bundesbank, notamment, considérait que ces pays n’étaient pas assez solides et vertueux pour partager la même monnaie qu’eux. »
http://www.lemonde.fr/economie/arti...
Toute la tragédie grecque est résumée dans ces phrases remarquables.
Les pays du sud de l’Europe ne sont pas assez solides et pas assez vertueux pour partager la même monnaie que l’Allemagne.
Tragédie grecque. Tragédie portugaise. Tragédie espagnole. Tragédie italienne. Tragédie française.
Le compte à rebours est lancé pour l’Europe.
L'éclatement de la zone euro est programmé.
Citation : "Les dirigeants allemands avaient accueilli, on s'en souvient, avec beaucoup
de réserve l'idée de faire entrer dans l'euro des pays d'Europe du Sud, "les pays du Club Med", "les cueilleurs d'olives". Ils avaient fini par accepter mais, précisément, en obtenant l'ajout d'une clause de no bail out, de non-assistance financière à pays en danger"." Pierre-Antoine Delhommais. Le Monde
http://www.lemonde.fr/economie/arti...
S'ils avaient l'euro, ce serait pareil pour les pays de l'Europe de l'Est. Mais avec leur monnaie nationale sous évaluées et leurs bas salaires, ils attirent les délocalisations et contribuent à nous déstabiliser d'autant plus que nous avons un système social, le meilleur du monde, mais coûteux.
L'acquisition de la technologie est trop coûteuse avec leur monnaie faible et ils font appel aux délocalisations étrangères.
Nous ne pouvions pas nous associer avec n'importe qui et l'expérience nous le démontre.
L'Europe à 27 est non viable pour la France, autrefois moteur de l'Europe du Traité de Rome.
Il faut finir par le comprendre et solutionner le problème.
Il faut revenir à la notion de marché commun entre pays présentant des fondamentaux équivalents.
Nos dirigeants ont refusé le principe de l'Europe "à géométrie variable" qui désigne l'idée d'un mode d'intégration différenciée qui reconnaît l'existence de différences irrémédiables au sein de la structure intégrative en permettant une séparation permanente entre un groupe États membres et des unités intégratives moins développées.
Pour éviter l'hécatombe qui s'annonce, le mieux eu été de garder les monnaies nationales à lier entre elles par les taux de change fixes par rapport à une unité commune de compte , la monnaie commune.
Il n'est pas encore trop tard pour y parvenir mais il fait faire vite car le réel revient au gallop
L'échec prévisible de l'euro.
L’Union Européenne a négligé certains aspects essentiels pour la viabilité de l’euro. Du coup, les pays touchés par l’endettement font face à de sombres perspectives d’avenir.
Je l’avais bien dit. Au mois de mars en 1993, quand l’union monétaire du futur euro entrait en vigueur, je rendais mon étude sur le sujet au "Fonds National de la Recherche". Dans ce rapport, je soulignais qu’en Europe, les deux conditions essentielles pour une union monétaire stable n’étaient pas remplies. Le Fonds National me remercia pour mon travail, me paya très bien, et mit l’étude dans un de ses tiroirs.
Ces deux conditions essentielles font toujours défaut en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Irlande, ce qui a effrayé avant-hier les bourses du monde entier.
Lorsque des pays renoncent à leur monnaie pour former une union monétaire, il peut leur arriver de subir des chocs «asymétriques», c’est-à-dire qu’ils ne concernent pas l’union entière. Les pays concernés ne peuvent plus s’en tirer par une dévaluation, comme l’avait fait la France par trois fois sous Mitterrand. Les travailleurs des pays ébranlés doivent donc pouvoir se déplacer en masse : ce phénomène se produit aux Etats-Unis. C’est aussi arrivé en Suisse, quand l’horlogerie licenciait 60 000 ouvriers dans les années 1980. Ils durent partir pour le canton de Vaud, pour Genève, ou rentrer en France.
De même, dans une union monétaire efficiente, les pays frappés par ce choc obtiennent des versements automatiques et importants «du centre» sous forme d’assurance chômage, de rentes et de péréquations financières préétablies.
Or ces deux conditions font défaut en Europe. Les chocs actuels proviennent de l’endettement considérable de certains Etats membres, et de manière sous-jacente de leur perte de compétitivité vis-à-vis des pays du Nord. J’avais déjà souligné dans ces colonnes que l’union monétaire de l’euro est une machine à exploiter l’Allemagne, les Pays-Bas et les pays nordiques au profit de l’Europe latine, moins disciplinée en matière de coûts salariaux et de productivité.
Bruxelles, au centre de cette union monétaire, en a clairement énoncé les conséquences : ces pays doivent appliquer une rigueur jamais vue depuis 80 ans. Le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et la Grèce doivent sévir dans les dépenses publiques, réduire les salaires de tout le monde, fermer des branches subventionnées de leur économie, diminuer les rentes vieillesse.
A l’époque du Traité de Maastricht, contenant cette union monétaire, je n’avais pas du tout compris l’empressement, partout en Europe, des syndicats pour cette nouvelle étape de l’Union. Leur aveuglement idéologique les avait éconduits du royaume de l’intérêt bien compris de leurs membres. Aujourd’hui, les leaders syndicaux ameutent leurs troupes pour manifester contre ces mesures draconiennes.
La théorie des unions monétaires, avec ses deux conditions essentielles, avait été formulée au début des années 1960 par un tout jeune professeur américain, Robert Mundell. J’avais suivi un de ses cours à l’Institut des hautes études, à Genève. Il était un peu grassouillet, les cheveux longs, les vêtements négligés, cela faisait chic en 68. Grande fut ma surprise d’apprendre que le Prix Nobel lui avait été attribué en 1999 et que sur les photos apparaissait un homme digne, svelte, les cheveux blancs, posant dans son palais florentin.
Pendant 60 ans, entre 1865 et 1927, la Suisse a fait partie de l’Union monétaire latine. La France, la Belgique, l’Italie, la Suisse et la Grèce (encore elle) avaient des pièces d’argent du même poids, et les échanges se faisaient librement. A l’inverse de l’euro, cette monnaie, avec ses billets, était fondée sur l’or et l’argent-métal. Si un pays exagérait avec ses prix et ses salaires, il pesait trop lourd et son bilan commercial devenait négatif. Pour payer, il fallait envoyer des tonnes d’or et d’argent-métal par train aux autres membres de l’union. Ainsi la circulation monétaire se réduisait, elle forçait automatiquement la retenue et corrigeait tout.
En revanche, l’euro n’est que du papier : les dettes commerciales et étatiques gonflent allègrement, et en même temps la confiance se perd. La zone euro est aux abois du fait de ses fautes de construction. Ce ne sont plus des camions remplis d’or qui administrent la correction, mais des ukases de Bruxelles, sur papier, eux aussi. Attendons la suite, elle sera déprimante, tant économiquement que moralement.
Beat Kappeler.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/17d...
Chiffre de la dette des membres du G7 06/02/2010
La dette des pays du G7 en dollars:
1. Etats-Unis: 12.349 milliards (février 2010)
2. Japon: 9.684 milliards (septembre 2009)
3. Italie: 2.428 milliards (novembre 2009)
4. Allemagne: 2.150 milliards (fin 2008, Etat fédéral et Etats fédérés)
5. France: 1.991 milliards (3e trimestre 2009)
6. Royaume-Uni: 1.245 milliards (mars 2009)
7. Canada: 528 milliards (estimation pour mars 2010, Etat fédéral)
Total: 30.375 milliards
Par comparaison, la dette de la Grèce se montait à 300 milliards fin 2009, et celle de l'Espagne à 1.740 milliards de dollars.
Ennaharonline.com
Algérie.
Source : http://www.alterinfo.net/notes/Chif...
Nous sommes certains que de la Grèce de l'Espagne de l'Italie une situation de surendettement empêche la recherche de croissance par l'outil de l'arme monétaire. Quand les banques centrales chinoise ou américaine utilisent de manière officieuse leur monnaie pour servir leurs intérêts économiques et commerciaux, la Banque Centrale Européenne a pendant longtemps maintenu ses taux directeurs élevés.
Cependant à mes yeux remettre en question l'euro est inutile. Ce n'est pas souhaitable car impossible à mettre en oeuvre. En Europe les intérêts des états sont divergeants.et une ligne de fracture est en train de se dessiner entre états surendettés traditionnellement le sud et les états moins endettés plutôt au Nord. A défaut d'obtenir l'adhésion populaire, l'assentiment des peuples, l'Europe n'est elle pas en train de se diviser? Encore marquée par son histoire récente elle n'est qu'amoncellement de compromis quitte à en oublier l'opinion populaire. Il n'y a pas de peuple mais seulement des institutions européennes. D'où l'incompréhension en période de difficulté. Nous ne nous sentons pas dignement représentés par Van Rompuy, par Monsieur Barroso ; quant à Monsieur Trichet il nous donne parfois le sentiment d'oeuvrer, surtout pas pour la France non, mais pour l'Europe mondialisée.
Le coeur du problème est la désindustrialisation. Nous ne serions pas suffisamment compétitifs alors forcément les entreprises délocalisent
Le deuxième problème majeur est l'endettement des pays industrialisés.
Cependant nous voyons bien que l'utilisation du dollar comme arme monétaire pour rechercher de la croissance est limitée. Il ne faudrait pas se focaliser uniquement sur ce problème. Si le taux de chomage est relativement limité aux Etats Unis, cela ne résoud pas la question de l'endettement de l'état.
La maitrise de la dette publique aujourd'hui n'est ce pas notre meilleur atout pour plus de souveraineté avec ou sans l'europe avec ou sans l'euro?
Aider la Grèce ?
Cette fois, nous y sommes. Onze ans après sa création, la zone euro subit un test majeur, de survie pourrait-on dire, puisque l’un de ses membres - la Grèce aujourd’hui, le Portugal, l’Espagne ou un autre peut-être demain -risque d’être privé d’accès au marché des capitaux. Si un Etat de l’union monétaire ne peut plus honorer sa dette, ceux qui partagent la même monnaie doivent-ils se porter à son secours ?
Il est politiquement correct de répondre par l’affirmative. Et de rejeter du même coup l’hypothèse jugée humiliante de voir le Fonds monétaire international voler au secours d’un pays de la zone euro. Le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, vient d’ailleurs de le dire au G7 : les Européens feront leur affaire de la crise grecque sans l’aide du FMI.
Cette posture se veut forte : ne cédons pas au diktat des marchés ! Elle se voudrait même populaire auprès de ceux pour qui les marchés ne sont qu’une coalition de financiers sans visage ou une meute de traders assoiffés de bonus.
La réalité est différente. Les marchés ne représentent rien d’autre que l’internationale des épargnants. Des épargnants, retraités ou futurs retraités, qui ne veulent pas placer leur argent n’importe où. Qui préfèrent tenir de bonnes obligations de l’Etat allemand plutôt que des dettes de l’Etat grec. L’épargne mondiale, c’est ainsi, va au plus sûr. Elle préfère la dette allemande à la dette française, la française à l’italienne, l’italienne à l’espagnole et ainsi de suite.
Dès lors, la crise grecque pose à l’épargnant-contribuable européen un dilemme. Puisque l’épargnant ne veut pas prêter à Athènes, préparons-nous à convoquer le contribuable ! C’est ce à quoi nous invitent ceux qui plaident pour une aide directe à la Grèce. Oubliant un peu vite que les traités interdisent explicitement tout transfert de richesse pour venir en aide à un pays en difficulté budgétaire. Oubliant aussi que l’interdiction vaut pour la Banque centrale européenne.
L’appartenance d’un Etat à la zone euro, les peuples européens l’ont voulu ainsi par traité, ne saurait constituer une assurance contre le risque de défaut. Les Allemands, en particulier, ont toujours été très clairs sur ce point et se sont inquiétés, à chaque étape de l’élargissement, que cette règle dite du « no bail out » soit bafouée.
Ces craintes, on le voit aujourd’hui, étaient justifiées. L’Europe ne se grandirait pas en violant les traités pour éviter une intervention du FMI. A l’évidence, le FMI est mieux placé que Bruxelles pour imposer les mesures d’austérité que la Grèce aurait dû prendre depuis longtemps au titre d’un Pacte de stabilité qu’elle n’a jamais respecté.
http://www.lesechos.fr/info/analyse...
@ BA
Pas trop d'accord avec votre post, a quoi bon pousser un pays à rentrer dans la zone euro si on ne peut l'aider.
Si les grecs doivent se débrouiller seuls, pourquoi ne les laissent-on pas sortir de l'euro? ils sont en effet menacés d'exclusion de l'UE.
tout cela est incohérent et montre l'impuissance de l'europe politique dans laquelle les allemands dominent et les anglais ont leurs règles à part.
Pour ce qui concerne le FMI (avec ou sans DSK) on connaît les plans d'ajustement structurels dont ont souffert les PED, on plaint les grecs!
Vous parlez de mesure d'austérité, c'est bien le problème, austérité pour les simples citoyens non fortunés pour être attractif pour les financiers du monde entier, qu'il y ait beaucoup de petits retraités parmi les épargnants n'y change rien.
En outre beaucoup de ces plans ont connus des échecs patents.
Précision : à la fin, je donne le lien de cet article du journal "LES ECHOS".
Donc cet article n'est pas de moi. C'est un article du journal "LES ECHOS".