Le Blog de Nicolas Dupont-Aignan - Blog NDA

« Triple échec, triple sanction - Vive la francophonie ! »

19 03 2010

L'euro : de la monnaie unique à la monnaie commune

Par Nicolas Dupont-Aignan le vendredi, mars 19 2010, 16:16 - Economie - Lien permanent

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Commentaires

1. Le vendredi, mars 19 2010, 19:22 par communiqué

Le refus de l’Allemagne d’être solidaire de la Grèce va conduire ce pays à recourir au Fonds Monétaire International.

Ce faisant, Athènes sera obligé à très court terme de sortir de l’euro car il n’est pas possible pour un pays de redresser ses comptes sans rétablir sa compétitivité par la dévaluation.

Alors, c’est l’ensemble de la zone euro qui sera menacée de désintégration…

Aussi, l’heure est-elle venue de la grande explication franco-allemande, que nos gouvernements ont repoussée de manière irresponsable depuis 15 ans. L’Allemagne ne peut plus bénéficier des avantages de l’euro sans en assumer les responsabilités.

De deux choses l’une : soit Berlin tempère sa politique de cavalier seul en acceptant une autre gestion de la monnaie européenne et la relance de sa consommation pour absorber davantage de produits fabriqués par ses voisins, soit la France, l’Italie, l’Espagne,… devront restaurer elles-mêmes leur compétitivité, en sortant à leur tour de l’euro pour rétablir leur monnaie nationale.

Debout la République abordera cette question-clé lors de sa convention thématique sur la compétitivité et le plein-emploi, le 10 avril prochain à l’Assemblée nationale.

Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du

2. Le vendredi, mars 19 2010, 19:38 par le curieux

Oui, mr Dupont-Aignan, l'autisme délibéré de Bruxelles, de Berlin, de l'Elysée empêche "que ça aille mieux". Parce que ça les arrange.
L'Euro mal ficelé que nous avons aujourd'hui est, avec l'immigration massive, l'absence de protectionnisme, l'une des principales causes du chômage dans l'Union.
Il y a mieux à faire. Je dirai simplement que si on voulait mettre en place une monnaie commune, et, par suite, dévaluer, il faudrait bien considérer la question afin que les salaires et retraites soient garantis. Le Royaume-Uni, qui a opéré de façon simpliste, a porté un coup au pouvoir d'achat des salariés modestes et des retraités. Il convient de préparer la manoeuvre dans l'intérêt général.
Il faudra hélas du temps pour qu'un changement majeur de cette sorte soit compris par les dirigeants de l'Union, d'autant que les grandes manoeuvres de Merkel sont axées sur tout autre chose. Elle se pose en leader de l'Europe, et , tout en affranchissant lentement mais sûrement l'Allemagne des règles et contraintes de Bruxelles, fait la pluie et le beau temps, n'hésitant pas à "suggérer" l'exclusion des canards boîteux. l'Europe , en fait d'Union, n'est qu'un vaisseau à la dérive.
On est en droit de se demander si l'intérêt supérieur de la France ne devient pas incompatible avec son appartenance à l'Union, qui montre encore son incohérence sur la Grèce, son peu de poids international (pêche au thon rouge), ses errements face à la crise. D'ailleurs les belles intentions du début de ladite crise n'ont pas survécu à l'avidité des financiers, et fatalement, la crise perdure. Ce n'est pas le pouvoir-foutoir de l'Elysée qui y changera quelque chose. La sauvegarde de la France ne peut être laissée aux politicards roués, retors, hypocrites qui monopolisent les médias (on les a vus dimanche).Leurs "réformes", leur "relance" ne font que creuser l'abîme. Ce n'est certes pas ce pouvoir qui peut être compétent pour proposer un autre système monétaire dans une autre Europe.

3. Le vendredi, mars 19 2010, 19:47 par maximeb

Faire une monnaie commune, travailler en euros à l'international et en monnaie locale de manière nationale. C'est exactement ce que fais le Royaume-Uni et c'est pour ca qu'il s'en sortent après avoir été durement touchés par la crise (qu'ils se sont eux-mêmes créée en partie...)

Et bien ça marche !

C'est bien pour ça que je suis parti là-bas juste après mon diplôme nouvellement acquis car pas de boulot chez moi...

4. Le vendredi, mars 19 2010, 21:15 par castelin michel

l'Europe des coopérations..

l'Europe des Nations; l'Europe des Peuples souverains; l'Europe des Etats efficients...

.... n'a pas besoin de l'euro.

Il faut tout dire, tout de suite, pour se faire bien comprendre de nos compatriotes.

Castelin michel

5. Le vendredi, mars 19 2010, 22:14 par enoch

Les problèmes économiques actuels tellement occultés par les médias, non dans la forme, mais dans le fond du problème, vont accélérer dans les mois à venir le besoin d'une véritable rupture avec les systèmes politiques institutionnalisés. Je vous invite à lire cet article et surtout à écoutez la conférence de cet économiste exceptionnel :

http://www.rebelles.info/article-to...

6. Le vendredi, mars 19 2010, 22:23 par christianB

Nos hommes politiques en place ( et qui veulent la garder à tout prix ) ne se soucient guère de la France et ils n'ont besoin de nous que le jour des élections. Ils jouent tous l' Europe à fond sans la remettre, et se remettre, en question. Si les solutions que vous préconisez Monsieur Dupont - Aignan peuvent sortir notre pays et l' Europe de la spirale infernale dans laquelle ils se trouvent , alors j' espère que vous trouverez des parlementaires pour vous soutenir dans votre démarche et que surtout vos idées ne seront pas récupérées ......Bon courage et bonne chance dans votre combat !

7. Le vendredi, mars 19 2010, 23:29 par xtilt

Je suis d'accord avec l'argumentation sur les inconvénients de l'Euro et la nécessité de pouvoir dévaluer mais je ne comprends absolument pas ce que c'est que cette "monnaie commune" pour l'international en gardant la possibilité de dévaluer ? Pour moi celà n'a pas de sens. Est-ce que dire qu'il faut revenir au Franc c'est briser un trop grand tabou ? Est-ce génant politiquement ? Peut-être pour certaines alliances en préparation ?

8. Le samedi, mars 20 2010, 06:45 par Ramis78

Se souvient-on que l'Allemagne a été obligée d'accepter l'euro en avalant des couleuvres et qu'on lui fait encore payer les dettes de guerre conclues sur une durée de 100 ans (Traité de Versailles). N'oublions pas aussi le jeu britannique qui a fortement influencé les années 1930 en Allemagne. En revenant aux principes du Traité de Westphalie en 1648, on pourra faire une Europe fédérale où chacun conservera ses spécificités, sa culture, son art de vivre tout en pouvant faire affaire avec son voisinage. Proverbe paysan : "les bonnes clôtures font de bons voisins".
L'euro (et la mondialisation) ne nous a rien apporté sauf le renchérissement du coût de la vie, le chômage, la perte de nos industries et les délocalisations, l'abandon de notre pouvoir régalien, des frontières en passoire.
Comme dans toute tribu, l'homme a besoin de s'identifier, d'appartenir à une structure sur laquelle il pourra bâtir un projet de Vie.
Une Europe Culturelle et Politique : OUI. Une Europe du Fric : NON !
Dans le Préambule de la Constitution française (comme américaine) il est dit que l'État doit pourvoir au bonheur de son peuple.
Exit donc les traités de Maastricht, Lisbonne qui ne sont que des carcans aux relents fascistes. Mais où donc sont passées les idées des De Gaulle, Mendès France, Jaurès, etc... A cette époque il y avait un patron dans la boutique !

9. Le samedi, mars 20 2010, 06:58 par André

Bonjour à tous

Excellente analyse qui montre clairement le but des mesures d'austérité imposées à la Grèce par la finance internationale à laquelle obéit le FMI et nos gouvernants.
Il s'agit de faire payer les peuples par la majorité des salariés et retraités, tout en prévoyant de vastes privatisations.
De l'aveu même de l'OCDE le secteur de la santé et l'école représentent un marché juteux pour les capitaux en attente de débouchés.
La parité de l'euro n'est qu'une petite partie du problème.
http://contreinfo.info/article.php3...

10. Le samedi, mars 20 2010, 09:53 par cording

Pour accepter de renoncer à leur monnaie les allemands ont imposé leur conception de la monnaie pour l'euro ce que les oligarques "français" ont accepté. On a plaqué sur des économies très divergentes un même carcan en espérant les faire converger. La crise financière non résolue a aggravé ses contradictions et permis aux banquiers et spéculateurs de s'attaquer aux maillons faibles de la zone euro, cela commence par la Grèce mais demain l'Espagne, le Portugal, l'Irlande et l'Italie.
Comme vous le dites si bien le problème est de savoir si les dirigeants européens sauront faire évoluer l'euro de monnaie unique en monnaie commune pour sauver ce qui peut l'être mais j'en doute à voir les propos de Madame Merkel !

11. Le samedi, mars 20 2010, 10:39 par Pierre Bellenger

Quelle mauvaise surprise. Plus question de dénoncer le traité de Maastricht. On est dans la Pensée-Unique, et on y reste. Naturellement, il n'y a aucune solution possible dans ce système aberrant.
Alors DLR va devenir un parti de plus dans l'éventail politique. Tous les partis politiques sont des supporters du monétarisme, soit nommément, soit par refus de le dénoncer. Quelle déception.

12. Le samedi, mars 20 2010, 11:20 par ROBERT

Personnellement, je suis pour une monnaie unique mondiale, le dollar, comme ça, on évite les problèmes de change quand on voyage, c'est pratique, ça unifie la planète !

13. Le samedi, mars 20 2010, 11:47 par thierry

tout à fait d'accord avec les propos de xtilt (7) et pierre bellenger (11) ; j'ai du mal à comprendre cette volonté de sauver l'europe malgré elle , alors qu'elle est en train de virer au cauchemar ; cette idée de monnaie commune me semble être très "politique"..

n'étant pas un expert monétaire, je pense par contre qu'il est souhaitable de promouvoir une sorte d'étalon international, un peu comme l'était l'or à une époque et pouvoir lutter contre le privilège du dollar et du yuan, et éviter les fluctuations monétaires internationales ; mais, pour ça , nous n'avons pas besoin de monnaie européenne, l'euro n'a rien apporté dans ce contexte, et il faut en finir avec le traité de lisbonne et la politique monétariste de l'europe
ça fait longtemps que l'allemagne la joue solo, et n'inscrit absolument pas sa politique dans une volonté européenne ; elle montre encore qu'avec la Grèce, ça ne change pas : tirons en les conclusions qui s'imposent, et arrêtons de faire croire à une hypothétique solution européenne

tout ceci cependant ne doit pas nous empêcher effectivement de passer des accords de coopération sur des projets communs entre pays européens, une sorte d'europe à la carte que j'approuve ; mais cela ne pourra se faire que si chaque pays européen jouit de sa souveraineté, et ne se voit pas encore et toujours imposé une politique monétariste unique et destructrice

l'urgent est d'appeler à la révolte contre l'europe actuelle, pas à son sauvetage

14. Le samedi, mars 20 2010, 12:27 par Arcturus

Juste une remarque : je ne crois pas qu’il soit opportun de se lancer dans cette opération dangereuse de critiquer l’Allemagne. Tout le monde savait bien que l’euro n’était qu’un avatar du mark.
Je ne crois pas qu’il faille contribuer à développer les tensions et les dissensions entre les pays européens qui ne sont que les conséquences trop prévisibles – pour les observateurs clairvoyants – de cette absurde « construction » européenne, exacerbée par cette ineptie de l’euro. Mettre ensemble le pot de fer et le pot de terre ne peut que créer des heuts par nature. Mais il ne sert à rien de demander au pot de fer de se ramollir, alors que c’est au pot de terre de se renforcer.
Au contraire, ce qu’il faut attaquer c’est cette forme chimérique d’organisation politique de fusion des peuples qui est un leurre, produit d’idées fumeuses ignorant tout des réalités des hommes, de leur modes d’organisation politique, historiques, sociologiques, culturelles.
« L’Europe, c’est la guerre ». Eh bien, nous y voici ! Il faut agir et agir très vite ! DLR doit promouvoir très vite ses propositions pour refonder une organisation des relations entre les États souverains d’Europe. Réveiller l’opinion et surtout la convaincre en en montrant la faisabilité, en présentant en même temps que le but à atteindre, les moyens d’y parvenir (envisager tout un programme de « défaisance »).

15. Le samedi, mars 20 2010, 12:38 par G.R

Cette Europe n'est rien de plus qu'une réduction de la mondialisation où l'Allemagne tient le rôle que s'est arrogée la Chine au niveau mondial : un pays exportateur qui se protège et profite du système au milieu d'une ribambelle de nations à bout de souffle, asphyxiées par la destruction de leur tissu industriel et l'incapacité de leurs dirigeants à prendre les mesures nécessaires pour sortir du piège.

Mais nous nous devons de poser la question : sans atteindre le niveau de nos voisins d'outre-Rhin, nous, français, disposions quand même d'une capacité de production industrielle respectable. Comment se fait-il que les allemands aient pu conserver une industrie exportatrice et que la France ait perdu, au fil des années, cette force économique ?

Réponse : parce que les allermands donnent un sens profond aux mots "solidarité" et "discipline", de leurs gouvernants jusqu'aux gens de la rue. Notre pays, lui, est devenu un conglomérat de communautés empilables sans plus aucun sens de l'intérêt général. Nous nous sommes faits bouffer par l'individualisme capitalistique prôné par nos dirigeants successifs depuis quarante ans.

Le problème de la monnaie n'est qu'une conséquence de cette gabegie. Comment ne pas comprendre l'Allemagne qui fait des efforts, reste un moteur de l'Europe économique et voit son niveau de vie remis en cause par l'échec et même l'absence d'une politique cohérente de développement européen ?

Nous savons tous qu'au sein d'un groupe, si la cohésion s'effiloche au gré des soubresauts, le mieux n'est pas de continuer à vouloir sauver l'ensemble au risque d'une chute collective irréversible, mais de préparer la seule issue possible qui consiste à ce que chacun reprenne son indépendance dans le cadre d'une coopération moins contraignante économiquement.

Oui, il faudra quitter la zone euro, demain, mais aussi en finir avec cette erreur que fut l'idée d'Europe supranationale. NDA a raison, sans préparation, ce sera la catastrophe et même le retour des vieilles haines qui ont déjà enflammé le continent par le passé.

La situation est périlleuse. 2010 est vraiment une année de tous les dangers.

16. Le samedi, mars 20 2010, 12:45 par Mangouste

@Ramis78- Post 08
Votre billet :
Juste et plein de bon sens.

17. Le samedi, mars 20 2010, 14:38 par Pierre Bellenger

au post 13
Cher ami;
Tant que jous resterons dans la doctrine de la Pensée-Unique, nous n'en sortirons pas. L'Euro était une commoditér. Qu'on le conserve ou qu'on le quitte, n'y changera rien.
La finance n'a pas à avoir la primauté du pouvoir. Ce fut la grosse erreur de Jacques Delors de l'avoir fait. Les conséquences vont être terribles. Nous avions l'espoir que DLR dénoncerait cette erreur. Hélas, NDA, en bon énarque est rentré dans le rang. Il ne dénonce plus la Pensée-Unique. Il se condamne à disparaître.
Pierre.Bellenger@wanadoo.fr

18. Le samedi, mars 20 2010, 15:20 par Raoul louis CAYOL

@ 17 Pierre Bellenger

cher Pierre Bellanger

Vous faites erreur.
La proposition de NDA consiste au retour au franc lié à l'euro commun par un taux de change.

Nous pourrons dévaluer le franc. Ainsi, les ilmportations seront plus chères et les exportations seront moins chères. Les délocalisations 'arrêteront et le chômage baissera. A condition que la dévaluation soit suffisante.
Cela ne pourra qu'améliorer nos conditions économiques.

Il faut avoir confiance et rester fodèles à celui qui sait.

Amicament.
Raoul luis CAYOL

19. Le samedi, mars 20 2010, 15:22 par Raoul louis CAYOL

@ 14 Arcturus

Ce n'est pas une critique de l'Allemangne mais , pour nous, la seule solution pour ne pas disparaitre au point de vue industriel et agricole

20. Le samedi, mars 20 2010, 15:29 par Raoul louis CAYOL

@ 13 thierry

Nous n'aurons jamais un étalon inyernational en restant dans l'euro et le franc a intérêt à être lié à l'euro par un change fixe. Ce dernier demeurera car certains voudront y demeurer pour un temps, jusqu'à ce qu''ils voient que le Franc nous sera bénéfique

21. Le samedi, mars 20 2010, 15:31 par Raoul louis CAYOL

@ 12 ROBERT

Une monnaie unique mondiale, ce serait encore pire que l'euro unique.

22. Le samedi, mars 20 2010, 15:41 par Raoul louis CAYOL

@ 11Pierre Bellenger

La proposdition de NDA est une dénonciation du traité de Maastrict, dont le but était l'instauration d'une monnaie unique, et des autres traités dont celui de Lisbonne.

Il faut commencer par faire une brèche énorme dans les traités, ce qui permettra à tous les euro beats de voir qu'ils sont nocifs puisqu'on s'en sort mieux sans l'euro.

N'oubliez pas que l'UMP, le PS, tous les partis écolos sont encore pour plus d'Europe supranationale et que nous n'avons pas encore la majorité.

S'attaquer l'euro, c'est dynamiter le socle de leur erreur.

23. Le samedi, mars 20 2010, 15:58 par Raoul louis CAYOL

8 Ramis78
L'allemagne n'a pas du avaler des couleuvres pour avoir l'euro. C'es la France qui les a avalées sous la pression de Mitterand qui croyait bien faire.

L'Europe fédérale est un mythe, une utopie car il n'a pas de peuple européen.

Il faut retourner au franc mais il faut aussi un système monétaire européen cohérent si nous voulons garder le libre échange à l'intérieur de l'Europe.

PS : l'Allemange n'a pas payé les dommages de guerre de 14-18 car elle avait fait une telle inflation qu'il fallait 1 600 000 marcs pour acheter un oeuf.

24. Le samedi, mars 20 2010, 16:07 par Claribelle

Un point de vue très intéressant de Malakine sur le sujet:
http://horizons.typepad.fr/accueil/...

25. Le samedi, mars 20 2010, 16:33 par christianB

Je suis totalement d'accord avec ce qui se dit majoritairement sur ce blog. Il y a des voix dissonantes mais c'est normal de les entendre elles profitent au débat. Nous sommes malheureusement en pleine technocratie. Le commun des mortels, dont moi-même, a du mal à tout saisir. Pourtant le discours de NDA, me semble audible et plein de bon sens, c'est pourquoi étant gaulliste de gauche je suis presque prêt à adhérer à DLR.

26. Le samedi, mars 20 2010, 17:33 par jpdu62

Mr RL CAYOL, je pense sincèrement que le retour au Franc lié à l'Euro serait un grosse erreur. Nous aurions alors un gros boulet au pied. Ou l'on quitte l'Euro ou on y reste. Nous devons quitter cette Europe qui est un
cancer économique, social, humain....
La France est une grande nation, l'histoire l'a démontré
à nous de continuer sur cette voie.
C'est mon avis, je ne changerai pas !
Bien amicalement

27. Le samedi, mars 20 2010, 18:15 par Jean Claude GENTY

Sincèrement, je ne vois pas bien l'intérêt d'une monnaie commune aux 27 pays de ce foutoir qu'est l'europe actuelle.
Il me semble que les Anglais n'ont pas pour monnaie l'Euro, alors qu'ils font partie des 27 ....quand ça les arrange, comme toujours.
Je pense cependant qu'il faut regarder de leur côté quand ils appliquent une politique à leur bénéfice.
Si ça marche chez eux, pourquoi cela ne marcherait-il pas chez nous ?
On n'est pas plus "bêtes" qu'eux, non ? Alors ?

28. Le samedi, mars 20 2010, 19:14 par Lilian Caule

Qui aurait pu croire que seulement quelques mois aprés l'adoption du TCE modifié (qui devait permettre tous les miracles) nos amis Euros-béats empêtrés dans leur folie soient ainsi prêts à lâcher la Grèce. Si une telle action se mets en place c'est l'arc méditerranéen qui plonge (Espagne, Italie, et la France) !
Voilà que la crise financière et la grande dépression se révèle notre alliée, le laissez aller ubuesque de l'appel à l'aide vers le FMI dont les USA sont les plus gros contributeurs démontre s'il en est l'agonie de l'union européenne !
Étonnant que personne ne demande à Goldman Sachs et consors de payés comptant leur escroquerie ...
L'Allemagne seul pays de la zone euro a avoir baissé au maxi le salaire des germains, volontairement baisse sa conso intérieure pour privilégier son export, refuse net la continuité d'allouer des folles sommes à qui a préféré dépensé sans compté !
Sieur Lafontaine l'avait écrit en son temps à propos de la cigale et la fourmi, les temps ont changés, l'époque aussi, les intérêts allemands ne sont plus les nôtres, ils préférent les vertes prairies de l'Ukraine et de la mére Russie, le charme tonkinois plus que le sirtaki et la valse à deux temps du nain de jardin, qui aura eu dans tout son règne, loisir de répondre à notre désir de rupture à un niveau inégalé.
Tous ces glandus incapable d'entendre et d'écouté que le conflit économique mondial et l'appétit des B.R.I.C affamés de revanche, je verrai peut être de mon vivant la fin de cette alliance internationalo-libérale et enfin l'avènement de la confédération des Etats-Nations européens.

QUE DU BONHEUR ! Le crépuscule des aiglons est en marche on va pouvoir enfin passé à autre chose.

Cdt

LC (DLR.78)

29. Le samedi, mars 20 2010, 19:18 par xavier

je suis hors sujet mais je tenais tout de même à signaler que j'ai répondu aujourd'hui à un sondage téléphonique SOFRES. une des questions concernait le parti politique auquel je pourrais accorder ma confiance dans les mois qui viennent. DLR n'était pas dans la liste, pourtant très large, proposée par l'enquêtrice...j'ai manifesté avec véhémence mon étonnement à cette pauvre dame qui n'y étais vraiment pour rien...difficile d'exister dans ces conditions là

30. Le samedi, mars 20 2010, 21:36 par xtilt

Désolé, je suis probablement borné mais après avoir lu ces commentaires je ne comprends toujours pas comment on peut à la fois retrouver notre souveraineté sur notre monnaie pour dévaluer si nécessaire et conserver des taux de change fixe avec une monnaie commune Européenne. C'est l'un ou l'autre mais les deux sont incompatibles;

31. Le dimanche, mars 21 2010, 01:47 par Raoul louis CAYOL

Il faut avoir confiance en NDA.

l'Angleterre vient de dévaluer de 40 %. Que se passerait-il si, sortant de l'euro, la Grèce dévaluait de 60 % et l'Espagne de 80 % ? De comblien le Portugal, l'Italie et la France devraient t-elles dévaluer ?

Souvenez-vous de 1993 quand tous les européens avaient dévalué de taux différents et que la France et l'Allemagne n'avait pas dévalué. Il y eu des milliers et des milliers de faillites en France. Il ne faut pas risquer de créer le cahot monétaire intra européen

Pour sortir du boulet des taux de change entre l'euro et le Yan ainsi que le dollar, il ne faut pas prendre le risque de créer de nouveaux boulets, cette fois intra européens, aussi graves que les taux entre l'euro et les monnaies très sous évaluées de l'Europe de l'EST.

Il faut supprimer le boulet de l'euro avec l'Europe de l'EST

Revenir à la monnaie nationale, être à nouveau capables de battre monnaie, sous la protection d'une entente entre les taux de change des monnaies nationales (et c'est le rôle du système lié à une monnaie commune de référence), c'est la première des souverainetés nationales à conquérir pour nous qui souffrons du boulet des taux de change entre l'euro et le Yuan ainsi que le dollar.

Vu les difficultés de l'euro (Grèce, Espagne, Portugal, Italie, France ensuite), c'est le moment d'enfoncer le clou pour retrouver cette souveraineté qui commande toutes les autres souverainetés.

Nous pouvons y arriver en minant du coup et définitivement l'argument majeur des européistes qui ont voulu faire de l'euro l'outil de la supranationalité.

Ce que propose NDA c'est le Franc moins cher pour les étrangers, conduisant à moins d'importations devenues beaucoup plus chères, plus d'exportations devenues beaucoup moins chères, moins de chômage par augmentation de notre compétitivité, plus du tout de délocalisations devenue inutiles, davantage de rentrées sociales et comblement des déficits de la sécu et de la retraite par les cotisations liées à la reprise du travail, plus de rentrées fiscales et comblement du déficit budgétaire liées à l'augmentation de la fiscalité, restauration de l'équilibre de la balance commerciale.

NDA ne peut pas parler de tout en même temps. Le contrôle des changes viendra à son heure ainsi que bien d'autres sujets essentiels.

Aujourd'hui c'est l'heure de la bataille pour recouvrer le Franc, sans nous éparpiller, il faut partir à l'assaut de la citadelle monétaire, être à nouveau capables de battre monnaie sans risques de nouveaux déséquilibres monétaires intra européens.

NDA est dans la ligne.

Je souhaite avoir rassuré nos compagnons les plus inquits parce qu'ils connaissent mal les arcanes monétaires et les methodes pour sortir de leurs pièges.

Il faut encourager NDA.
Soyons lui fidèles
Amitié

32. Le dimanche, mars 21 2010, 09:13 par Raoul louis CAYOL

26 jpdu62

Cher compagnon,

vous dites :
"Mr RL CAYOL, je pense sincèrement que le retour au Franc lié à l'Euro serait un grosse erreur".

Je ne le pense pas car, le retour au Franc s'accompagerait du retour aux autres monnaies nationales européennes sauf peut être deux ou trois pays dont l'Allemagne (et ce n'est pas sûr).

Il faudrait alors éviter le cahot monétaire compétitif intra européen qui remplacerait celui du dollar et du yuan.

C'est d'ailleurs ce qui se produit aujourd'hui entre nous et les pays de l'Est et qui doit cesser grâce à la monnaie commune bien organisée.

Pour supprimer cette attirance des délocalisations entre nous et les pays de l'Est et du Centre comme la Slovénie, il faut un système de change monétaire économiquement cohérent.

Je redis que le principe de ce système doit être fondé sur l'obligation que, par le change, chaque citoyen d'un pays membre de ce système retrouve son pouvoir d'achant en allant dans un autre pays du dit système.

S'il ne le retrouve pas, il faut ajuster les parités.
S'il est impossible de le faire par refus du pays, il faut appliquer des droits de douanes.

La système de monnaie commune à changes différents mais cohérents entre les pays doit permettre de faire du protectionnisme intra européen par les monnaies sans être obligés d'ériger des barrières dounieres, et sans perturber les autres économies nationales.

Avec la défense indépendante, la coopération pour la recherche scientifique et médicale, le protectionnime avec les pays Tiers, le système de monnaie commune de référence serait un des quatre pilliers de l'Europe des nations que nous réclamons à corps et à cris.

Ceux qui refuseraient, ne seraient pas dignes de participer à l'Europe des nations et devraient être traités comme des pays Tiers (droits de douane)

33. Le dimanche, mars 21 2010, 10:04 par SpongebobMan

@ Raoul louis CAYOL (Post.31),

"Aujourd'hui c'est l'heure de la bataille pour recouvrer le Franc, sans nous éparpiller, il faut partir à l'assaut de la citadelle monétaire, être à nouveau capables de battre monnaie sans risques de nouveaux déséquilibres monétaires intra européens."

Je partage votre point de vue éclairé, permettre à la France de retrouver une capacité compétitive parait primordiale et nous sommes en mesure de répondre à nombre de domaine de "haute valeur ajoutée".

Je reste tout de même circonspect dans l'absence de stratégie industrielle et même si la politique de dérégulation est acceptée (quid de l'Allemagne qui ne voudra pas perdre son 4émé rang mondial aussi facilement).

Leur force repose avant tout sur l'excellent développement de leur PME, sur ce point nous faisons grise mine, nous préférons avantagés quelques firmes devenues multinationales et dont l'identité repose (pour l'instant encore) sur des centres de décisions implantés dans l'hexagone et qui n'ont elles aucun intérêt au changement !

Fixé le cap stratégique me parait essentiel, quelle France pour demain, en s'appuyant sur l'innovation d'entreprises pépinières et les pôles de compétitivité, certains d'entre nous rêvent d'un modèle californien type silicon valley, à quand un "google" à la française, se donner les moyens de maintenir sur notre sol ingénieurs, chercheurs, bref capitaliser sur la connaissance !

Avoir une monnaie adaptée c'est bien, mais pour vendre quoi ?

Je ne sais pas si mon post est suffisamment clair, je l'espère, merci par avance pour votre réponse.

Cdt

LC (DLR.78)

34. Le dimanche, mars 21 2010, 10:57 par Pas content

Malgré le malheur qui frappe le peuple grec, il faut considérer cette crise comme une bonne nouvelle.
C'est la première étape vers la mort de l'Europe. En effet, que restera - t - il de cette babel ubuesque lorsque, après avoir abandonné tous les pays de la zone euro à leur sort, l'allemagne sera la seule à avoir l'euro ?
Il n'y aura plus de confiance entre les peuples dans l'aptitude a être solidaires et nous serons alors débarrassés de l'Europe. Et le problème de la monnaie ne se posera plus.
Fantasmes allez - vous me dire ? En etes - vous aussi sûrs lorsque l'on voit la médiocrité, l'autisme, l'égoisme et l'absence de sens de l'histoire de nos dirigeants ?
Le pire est toujours à venir...

35. Le dimanche, mars 21 2010, 11:25 par thierry@20

je n'ai pas bien compris ni le pourquoi, ni le comment on fait ..

tout ça me semble être bien contradictoire ; d'un côté, on reconnaît l'échec de l'euro et l'intérêt qu'il y a de quitter ce système, de l'autre on veut prolonger l'euro parce que "certains voudraient y demeurer pour un temps.." hum, très politicien ça, non ??

de toute façon, il me semble que la volonté des peuples de mettre fin à cette arnaque sera supérieure à tous les arrangements techniques imaginables, que la souveraineté va reprendre ses droits

36. Le dimanche, mars 21 2010, 14:03 par Raoul louis CAYOL

@ 35 thierry@20

C'est l'échec de l'Euro monnaie unique.

Nous avons besoin d'un système monétaire européen de monnaies nationales pour donner de l'oxygène à nos économies sans retomber dans la course aux dévaluations compétitives anarchiques.

Vous pouvez appeler l'unité de référence par le nom que vous voulez, par exemple l'écu ou un autre nom, mais il en faut une afin d'éviter le cahot destabilisateur dans les taux de change

37. Le dimanche, mars 21 2010, 14:08 par Raoul louis CAYOL

@ 34 Pas content

En principe, DLR est toujours pour une Europe des nations, une Europe minimale, s'entend.
RC

38. Le dimanche, mars 21 2010, 15:18 par Mangouste

@Tous
Ne pas l’oublier…

Sauver la Grèce c’est sauver les fondations de l’Occident…
Il appartient en premier lieu au Peuple Grec (millénaire) de tirer les conséquences vis-à-vis de leurs politiques.

39. Le dimanche, mars 21 2010, 15:46 par GAIA

La devise de l'Union est "Unis dans la diversité". L'attitude d'Angela Merkel prouve que la solidarité européenne est un gros mot. D'ailleurs le TCE interdit la solidarité des pays-membres pour sauver un état-membre en faillite, un renflouement par la B C.E.

Je me demande d'ailleurs si nous n'aurions pas intérêt à laisser pisser le mérinos (Grèce) avec les répercussions économiques que cela engendrera sur les autres états.

Cette défaillance est une aubaine pour lever une coalition d'états-membres se regroupant pour sortir de la zone euro et reancer une nouvelle construction européenne.

Pas sûre que l'Allemagne en sorte vainqueur. Il se pourrait, au contraire, que l'Allemagne isolée soit obligée de respecter les nouvelles règles et fasse allégeance.

Attendons la suite des évènements et prions le ciel qu'ils évoluent en notre faveur.

Si une coalition se lève, la zone euro implosera et ce sera la fin de l'europe fédérale.

40. Le dimanche, mars 21 2010, 18:58 par Raoul louis CAYOL

@ 38 Mangouste

La seule façon de sauver la Grèce c'est qu'elle sorte de l'euro et qu'elle dévalue sa monnaie.

Toute autre façon sera comme si on donnait seulement un caché d'aspirine à un malade atteint d'un infarctus du myocarde

41. Le lundi, mars 22 2010, 06:46 par patrice lamy

Arrêtons de tourner autour du pot et soyons clair .
Cette europe ne fonctionne pas alors quittons la , vouloir essayer de la sauver est une perte de temps.
Notre avenir n'est pas obligatoirement en europe , appuyons nous sur la Francophonie et créons des liens fort avec des pays comme la Russie et le Japon qui sont plus proche de nous que nos voisins géographiques .

42. Le lundi, mars 22 2010, 13:22 par Raoul louis CAYOL

AUX COMPAGNONS QUI N'AURAIENT PAS BIEN COMPRIS LE PRINCIPE DE LA MONNAIE COMMUNE.

L'idée d'une monnaie commune est celle qui, en juillet 1944 avait prévalu à BRETTON WOODS et conduit aux accords monétaires du même nom ( il y avait d'autres accords aussi). Ils avaient généré les 30 années glorieuses qui ont été stopées par l'abrogation de ces accords, abrogation entrèe en vigueur en 1973

Il s'agirait de ne pas se comporter comme l'avait fait l'Amérique par la suite, la conduisant à revoquer unilatéralement ces accords (sur la monnaie, les autres persistent encore, même s'ils sont très mal gérés.)

Si ce que nous proposons est impossible, c'est que toute Europe serait impossible. Il faudrait en tirer les conclusions avant que tout soit complètement détruit.
RC

43. Le lundi, mars 22 2010, 14:31 par thierry@36

ok, globalement d'accord ; je pense que nda a bien évolué sur ce sujet, et je me réjouis qu'il aille vers la seule solution possible, ç'est à dire le retour aux monnaies nationales, donc un retour au franc (même s'il ne l'exprime pas comme ceci pour l'instant)

l'article suivant me semble très intéressant sur les causes de l'échec monétaire de l'ue et les risques conséquents : le fait de vouloir faire payer les peuples des pays déficitaires et de les enfoncer dans une récession sans fin avec tous les dangers que cela comporte, du fait du refus d'un abandon de l'euro de la classe dirigeante politique européenne : raison de plus afin de se démarquer de cette pensée unique, digne d'aubry qui approuve les mesures d'austérité prises par Papandréou en Grèce ; les peuples ne doivent pas payer l'autisme de leurs dirigeants au nom de l'euro..

vivement une révolte contre l'euro portée par les peuples.

http://www.observatoiredeleurope.co...

44. Le lundi, mars 22 2010, 15:12 par Pierre Bellenger

Revenir au franc, c'e serait un combat d'arrère-garde en perdition. Et cela coutera extrèmement cher, alors que les caisses sont déjà vides.
Si l'euro devient néfaste, c'est parce que nous avons adopté un système économique absurde, la Penseé-Unique. Commençons par la dénoncer.
Ne mettons pas la charuue avant les boeufs
Pierre.Bellenger@wanadoo.fr

45. Le lundi, mars 22 2010, 18:14 par Raoul louis CAYOL

@ 44 Pierre Bellenger
Désolé" Pierre Bellagner, revenir au franc, c'est recouvrer la souveraineté monétaire, c'est se passer des banquiers qui nous factures des intérêts, c'est exactement le contraire de ce que vous dites
Cordialement
RC

46. Le lundi, mars 22 2010, 22:27 par Pas content

@37. Raoul louis CAYOL

Nous sommes d'accord mais pour une europe des nations la super structure technocratique et anti démocratique d'aujourd'hui est inutile voire dangereuse

Qui nous dit que l'attitude intransigeante de Mme Merkel ne nous conduit pas à la catastrophe ?

Des poudrières ont sauté pour moins que ça.

Bien cordialement

47. Le lundi, mars 22 2010, 22:56 par Raoul louis CAYOL

@ 46 Pas content
L'Europe des nations requiert l'abrogation de tous ces traités pour ne faire en semble que la défence commune indépendante (hors OTAN), un système européen de monnaies nationales cohérentes pour n'avoir pas à faire du protectionnisme intra européen, le protectionnisme avec les pays Tiers, la recherche scientifique, des coopérations entre les pays qui le souhaitent et un point c'est tout.
Cordialement
RC

48. Le mardi, mars 23 2010, 22:16 par Pierre Bellenger

Désolé, ami Raoul louis Cayol, vous mettez la charrue avant les boeufs. Et vous ne ferez pas sauter le système pour autant.

49. Le mercredi, mars 24 2010, 09:18 par Raoul louis CAYOL

@ 48 Pierre Bellenger

Désolé Pierre BELLANGER, si vous n'avez pas une ligne de politique économique claire et précise de rupture avec le système destructeur, vous resterez toujours dans le système et vous perdez votre temps

50. Le mercredi, mars 24 2010, 10:34 par Pierre Bellenger

@49 Raoul louis Cayol.
Désolé, ami Raoul louis Cayol, cette manoeuvre ressemble comme deux goutte d'eau à celle de Jospin. Il parvenait à conuguer en même temps Primauté du Politique et Monétarisme. Les Gaullistes conjuguent en même temps souverainisme et Pensée-Unique à leur façon. Le principal est sauvegardé : on ne dénonce plus Maastricht.

51. Le mercredi, mars 24 2010, 21:36 par Raoul louis CAYOL

@ 50 Pierre Bellenger

Où voyerz-vous que l'on ne dénonce plus Maastrict qui a préparé la monnaie unique comme fédérateur supranational.

Maastricht est entirement contenu dans le Traité de Lisbonne qui va beaucoup plus loin ert que nous combattons de toutes nos forces.

Je ne vois pas où vous voulez en venir ...
RC

52. Le dimanche, mars 28 2010, 03:09 par JJS

A Pierre Bellenger. Le retour au franc n'a rien d'impossible. Il y en a assez de cet état d'esprit de renoncement. Pour ma part je ne me suis jamais fait à cette monnaie d'occupation nommée euro. Vive le France et vive la France.

53. Le lundi, mars 29 2010, 10:40 par Pierre Bellenger

Post 52
Appeler l'Euro monnaie d'occupation, c'est un peu rétrograde. Le dollar est-il une monnaie d'occupation ?
Si l'Euro fonctionne mal, c'est parce qu'il esr coincé dans un système économique absurde qu'il faut dénoncer.

Post 51
Le traité de Maastricht reste le traité qui a doinné la Primauté à la Finance. Les autres ne font que le confirmer.
Ami Cayol, dénoncer Lisbonne, parfait. Et Maastricht restera encore en vigueur. Est-ce ce que tu cherches ?

54. Le lundi, mars 29 2010, 19:11 par JJS

A Pierre Bellenger. Appeler l'euro monnaie d'occupation serait rétrograde ? Que je sache, le Traité de Maastricht fait mention d'une monnaie européenne nommée Ecu et non pas Euro. Donc cela est caduc à partir du moment ou les français ne ce sont pas prononcés sur l'instauration de l'euro dans notre pays. Il faudrait que vous soyez plus explicatif concernant "ce système économique absurde". En ce qui me concerne, j'estime que l'absurdité est d'avoir renoncé à toute souveraineté monétaire et de laisser la BCE décider de notre politique en la matière... Donc je persiste et signe au sujet de mon précédent post concernant le qualificatif de monnaie d'occupation. Vive la France, vive le Franc et vive l'indépendance nationale !

55. Le vendredi, avril 9 2010, 13:45 par alrx

je viens d'entendre votre interview sur bfm et je suis bien d'accord avec vous : pas de politique monetaire sur l'euro et un niveau de charge trop lourd font que, quoiqu'on fasse, chomage et croissance molles seront notre denominateur commun durant de nombreuses années., c'est tellement évident.
tout ce qu'on fera d'autre n'aura aucun effet sur notre avenir, sauf a devoir degrader nos avantages sociaux du niveau de ceux d'avant la guerre.
le yuan est maintenu a un niveau tellement bas, que, "pseudo libre echange aidant" - la chine fait du protectionisme par sa monnaie- que delocalisation et chomage se generalisent par effet mecanique :
retourner à un peu de protectionisme me parait inévitable pour compenser les déséquilibres : la france a sa monnaie la plus élevée et son cout social le plus elevé du monde. seul, le rééquibrage mondial nous sauvera : remettre en chantier la tva sociale, faire negocier bruxelles pied a pied sur nos relations monétaires et commerciales avec la chine, gerer l'euro autrement que sur son seul aspect inflationiste, voila quelques chantiers qui auraient un impact considerable et positif sur notre avenir. tout le reste est du vent.

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