Complètement d accord, quand est ce que Cette cast qui nous gouverne reviendront il sur terre????? Moi je craint sincèrement un deuxieme "Novembre 2005" dans les banlieues
Cher Nicolas, je ne sais comment vous féliciter. Merci d'avoir ce langage de vérité qui tranche avec ces médecins de molière... Sauf qu'en réalité, ces imbéciles connaissent très bien le problème... Pourquoi ne vous écoutent-ils pas?
Par ailleurs, j'aimerais mieux comprendre votre système de monnaie de réserve. Est-ce différent de la situation qui prévalait lors de la création du Système monétaire européen dans les années 90?
Bravo et merci Monsieur Dupont-Aignan pour votre combat, votre très grande lucidité et hauteur de vue.
Votre comparaison avec la saignée pour guérir le malade est tout à fait appropriée ou comment s'exerce la solidarité européenne : ne laisser aucune chance à la Grèce en lui tendant un épi contaminé par l'ergot.
Le pire c'est l'Allemagne qui laisse pisser le mérinos, pardonnez l'expression, pour bouffer de la laine sur le dos des états de l'Union et brandit la menace de l'instabilité de la monnaie unique pour obliger la Grèce à rester dans la zone euro avec un régime de quarantaine, une espèce de pestiférée maintenue comme appât pour attendrir les états prêts à s'investir dans une insolvabilité programmée.
Au point où nous en sommes ou devrais-je dire où en est la belle idée de l'Europe si chère à de Gaulle de France, c'est que le système vole en éclat afin que cette malheureuse opportunité qui fait et fera souffrir beaucoup de nos compatriotes, soit le signe de notre renaissance dont vous serez l'élu.
Bien à vous et que notre élan vous porte à la victoire pour un redressement de notre cher pays.
4.
Le mardi, avril 27 2010, 01:17 par PrésidentYuFungLAM2012
L'analyse est correcte avec la dévaluation compétitive. L'euro n'est pas une zone optimale. Il n'existe pas de budget de transfert et la population ne veut pas. Nous n'avons pas d'argent pour nos personnes âgées, nous donnons aux autres.
Avec l'Euro, c'est l'Union Européenne qui implose.
Ce sont les grands groupes financiers qui se régalent encore et toujours, ces pouvoirs qui tirent les ficelles de la commission européenne, tant qu'on ne fait pas tomber cette institution, ces grands groupes qui la manipulent dans l'ombre, continueront encore, car c'est comme çà qu'ils font leur beurre, ils n'ont aucun intérêt à ce que celà s'arrête.
Je suis d'accord avec le propos ; mais je pense aussi qu'il faudra en appeler aux manifestations, aux actions, afin de montrer une forme de résistance, et donner un espoir ; sinon, .. il ne suffit pas d'avoir raison, ni même d'avoir la majorité des voix (voir traité de Lisbonne) avec cette europe et la caste qui la dirige ; on a à faire à une dictature et seuls les peuples par leurs pressions, leur manifestation vont permettre un jour un changement, en Grèce comme en France ; à quand des affiches, des Tshirts, des autocollants "non à l'euro, soutien aux grecs", à quand des membres de DLR présents aux manifestations à Athènes etc ??
7.
Le mardi, avril 27 2010, 09:43 par Raoul louis CAYOL
Cher Nicolas,
je vous félicite pour l'expression si cohérente, par vidéo, de votre proposition pour une réforme de l'euro.
Vous êtes dans la bonne voie et l'on ne peut que se féliciter de vous faire confiance et de notre fidélité dans les moments difficiles où, avec courage, sûr de vous, vous tenez le coup
Raoul
Que l'euro soit en train d'agoniser sous sa forme actuelle est une évidence. Le monde s'est tout d'un coup aperçu que l'euro n'existait pas comme monnaie unique : les prêteurs ne prêtent pas à la zone Euro mais à différents pays avec différents risques. La Grèce emprunte en fait en drachmes libellés en euros, la France en francs libellés en euros. L'euro fort ne sert plus à emprunter à bas taux, son rôle s'est restreint à importer à bas prix et à exporter à prix élevés.
Exporter à prix élevés tue de toute évidence toute possibilité d'expansion économique; la déconstruction de l'euro est donc nécessaire pour relancer l'ensemble de l'industrie européenne. Mais la déconstruction brutale (la sortie de l'euro du jour au lendemain) risque d'être épouvantablement douloureuse pour les consommateurs, et surtout les salariés (renchérissement immédiat de tous les produits importés et en particulier de ceux de l'énergie). Au lieu de prêter de l'argent à des pays difficilement solvables (voire insolvables comme la Grèce), ne serait-il pas possible d'explorer la piste d'une restauration limitée des monnaies nationales; quelques importations de première nécessité (les produits énergétiques, les produits alimentaires) seraient eux achetés directement par la zone Euro en Euros (ou bénéficieraient de la garantie de la zone Euro); celà permettrait de gérer la transition, préserverait les pays qui sortent de la zone euro du chaos de l'hyperinflation, de garder l'euro comme monnaie de réserve.
Pour continuer dans le sens de Thierry (post 6 ci dessus), il me semble que le temps est venu de se manifester auprès des politiques en place, députés, sénateurs, ministres... mais aussi de communiquer "haut et fort" dans la rue qu'il existe des alternatives réelles au marasame ambiant !
Je propose des distributions de tracts sur les marchés (comme en campagne électorale !), des manisfestations pacifiques à des endroits symboliques à la manière de certains contestataires anglo-saxons qui "tournent en rond" brandissant des pancartes "explicites" !
Bref, pour informer les Français et les motiver à étudier les solutions proposées par DLR, voire à nous rejoindre, il faut communiquer dans la rue, dans l'espace public partout en France car on ne peut pas compter sur les médias pour faire ce travail d'information en profondeur...
Grèce : 57 % des Allemands hostiles à une aide financière.
Cinquante-sept pour cent des Allemands estiment qu'une aide financière à la Grèce est une "mauvaise décision", selon un sondage diffusé mardi à Berlin.
Ils sont seulement 33 % à se dire favorables à un soutien financier, selon ce sondage publié dans le quotidien die Welt et réalisé pour le compte de la chaîne de télévision française France 24 et le groupe "WELT" (die Welt, Welt am Sonntag, Welt Online, Welt Kompakt et Welt Mobil).
Les résultats complets de l'enquête devaient être présentés dans l'après-midi par la chaîne de télévision française France 24 dans le cadre d'une émission spéciale sur l'Allemagne, enregistrée au Musée d'Histoire allemande à Berlin.
Dans le quotidien die Welt, la vice-présidente de la Commission européenne Viviane Reding a appelé à ne "pas tarder" pour le versement de l'aide financière à Athènes et à "intervenir courageusement pour stabiliser la Grèce afin d'éviter le pire".
"Le sort économique et financier de la Grèce est, justement dans la crise, indissociable du bien-être des autres Etats de la zone euro", a-t-elle expliqué.
Très réticent dans un premier temps à débloquer des fonds pour Athènes, le gouvernement allemand a infléchi sa position lundi, soucieux de ramener le calme sur les marchés financiers. Mais Berlin pose toujours comme condition que le gouvernement grec présente un programme de réduction des déficits publics et de réformes sur plusieurs années.
"Pourquoi payons-nous aux Grecs leurs retraites de luxe"? s'interrogeait mardi en page de couverture le journal populaire Bild pour qui un retour aux drachmes, l'ancienne monnaie grecque, "serait ce qu'il y a de mieux pour notre euro".
Tableau comparatif à l'appui, le quotidien le plus lu d'Allemagne affirme que "beaucoup d'Allemands peuvent rêver du système des retraites grec".
L'Allemagne, première économie européenne, sera le plus gros contributeur au volet européen du plan d'aide international prévu pour sauver Athènes. Sur des prêts européens de 30 milliards d'euros cette année, l'Allemagne s'acquitterait d'environ 8,4 milliards.
Que ce soit au niveau de chaque pays ou de l' Europe, les fourmis en ont assez du comportement des cigales. Et les fourmis sont , parfois , les plus nombreuses. Méfions nous de ceux qui manifestent ce ne sont pas toujours eux qui ont le plus de mérite ! Je suis pour laisser la Grèce se débrouiller avec ses problèmes...
12.
Le mardi, avril 27 2010, 11:41 par castelin michel
il faut tout faire pour que NDA puisse aller s'exprimer sur les antennes et les colonnes de tous les journaux (PQN et PQR).
Que chacun d'entre-nous envoie le lien internet de cette vidéo à tous les médias.
Merci à tous
Il faut assièger la 'bastille' politico-intello-médiatique !
pour compléter le post 10, non seulement la zone euro va exploser, mais ç'est l'europe dans son ensemble qui commence sérieusement à être ébranlée sur ses bases :
le politique, les peuples sont en train petit à petit de se faire entendre
- dans les manifestations en Grèce, on commence à bruler les drapeaux européens ; le sentiment anti-européen atteint des sommets en Grèce
- 69 pour 100 des français regrettent le Franc
- la Belgique va probablement se dissoudre dans sa forme actuelle, sous la pression des flamands ; ils n'ont plus de gouvernement, les extrémistes flamands ont envahi le parlement en chantant l'hymne flamand; les riches ne veulent plus des pauvres, les allemands ne veulent pas aider la Grèce, les flamands veulent se séparer des wallons, les italiens du nord ne veulent plus de l'Italie du sud etc..
- les agriculteurs français manifestent pour indiquer leur inquiétude sur la fin de la PAC dans son état actuel, et la possibilité de vivre de leur travail...
au delà du problème spécifique de la Grèce et de l'euro, ç'est bien entendu toute la construction européenne qui est en cause, dans sa dimension politique, sociologique,culturelle ; lorsque des peuples aussi proches (les flamands et les wallons) n'arrivent même plus à dialoguer ensemble, comment s'étonner des divergences d'approche des différents pays vis à vis de la Grèce, comment ne pas voir que l'europe politique à 27 est impossible, comment ne pas voir que les arguments européistes mille fois répétés (l'europe ç'est la paix et la prospérité, avec l'europe on pèse davantage contre la chine et les USA..) ne sont qu'un tissu de mensonges, et que bien au contraire la (dé)construction européenne actuelle avec son fédéralisme politique ne mène qu'aux haines et à la misère généralisée
ce n'est pas par des solutions techniques, ni par des compromis toujours boiteux entre gouvernements, ministres, technocrates des différents pays que l'on avancera (bien au contraire), mais ç'est en redonnant la parole aux peuples ; l'exemple belge est le meilleur exemple : ils ont essayé de répondre à un problème d'identité et de culture par des institutions : le résultat est contre productif, personne ne comprend rien au fonctionnement politique de la Belgique, même pas les belges eux mêmes.. et cela n'a fait qu'attiser les ressentiments entre communautés (la volonté de séparatisme des flamands est de plus en plus intense..)
la seule solution possible est la souveraineté nationale et populaire !!!
Le but inavoué de l'Europe: l'éclatement des états pour arriver au modèle germanique == Europe politique découpées en régions. Plus de "pays" mais que des régions (avec langues "régionales" comme langues officielle dans chaque région + langue d'état == anglais).
Ca c'est ce qu'ils veulent, et c'est en train de se passer: les pays greco-latins sont en train de se faire pulvériser.
l'idée d''Europe "des nations" va être mise à l'épreuve, et le général de Gaulle doit être très attentif de là-haut. Car l'heure de vérité approche: les nationalismes vont-ils ressurgir et faire éclater cette Europe actuelle, qui nie les peuples et les nations? Il semblerait qu'on en prenne le chemin.
NDA, il va falloir vous préparer à prendre le pouvoir, car reconstruction il va y avoir ...
Grèce : le recul du PIB pourrait dépasser 2 % en 2010.
La Banque de Grèce, qui tablait jusqu'à présent sur un recul du PIB de 2 % en 2010, a estimé mardi que la récession pourrait être supérieure compte tenu du "grand niveau d'incertitude" entourant le redressement de l'économie du pays.
Un "recul" du PIB "plus grand" que celui prévu par la Banque de Grèce dans son dernier rapport, soit 2 %, "est très probable du fait des conditions actuelles, caractérisées par un grand niveau d'incertitude", a indiqué le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, devant l'assemblée générale de la Banque centrale.
"cette idée serait abordée lors d'une réunion prévue mercredi entre des parlementaires allemands, Jean-Claude Trichet et le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn."
les décideurs du sort de la Grèce et de leurs habitants sont des institutions non élues 'FMI, BCE) et les.. parlementaires allemands : tout est dit sur la marche du monde ; les institutions néolibérales du monde contemporain ainsi que les parlementaires d'un pays étranger décident de votre avenir ; elles ont le droit de vie et de mort sur vos familles et vos enfants...
Juste un rappel, ce sont les banques françaises qui sont le plus mouillées dans les prêts à l'état grec ; mais bon, on ne leur demande pas leur avis, ni à notre "président", qui ç'est vrai, a beaucoup de sujets essentiels à traiter entre la burkha, Carla, et sa visite éclaire en banlieue...
18.
Le mardi, avril 27 2010, 16:34 par nicolasbruno
Le problème de la Grèce, c'est la Grèce, pas les Autres. C'est son choix consenti d'être entrée dans la zone Euro. C'est son incapacité à maîtriser sa dette publique. Le même problème que la France.
L'explication de la situation actuelle ? Vous l'avez dans le livre remarquable de Naomi Klein: La stratégie du choc. Les mêmes qui ont fait chuter les pays d'Amérique du Sud, l'Asie du SE, la Russie, l'Irak, et d'autres, s'attaquent maintenant à l'Europe en commençant par les pays les plus faibles grâce à des relais sur place. C'est une guerre économique totale.
LISEZ CE LIVRE
"Grève dans les transports portugais contre le plan d'austérité
Les transports publics portugais sont affectés par une grève contre le plan d'austérité mis en oeuvre par le gouvernement de José Socrates.
Soucieux de s'écarter du chemin pris par une Grèce criblée de dettes, le pouvoir exécutif portugais s'est montré ferme dans la mise en oeuvre de ce plan visant à ramener à 2,8% en 2013 un déficit budgétaire qui a atteint l'an dernier 9,4% du PIB.
Il prévoit entre autres le gel des salaires et des recrutements dans la fonction publique et la privatisation de plusieurs entreprises. Des négociations ont été entamées avec les syndicats, mais le gouvernement a fait peu de concessions.
Les salariés des transports publics ont emboîté le pas de ceux des services postaux, dont le mouvement, entamé lundi, doit se poursuivre jusqu'au 7 mai. Les fonctionnaires attachés au Parlement ont par ailleurs prévu de débrayer mercredi et les syndicats de routiers envisagent une action en mai.
"Nous nous demandons si c'est aux travailleurs de payer le prix de la crise. Nous pensons que ce n'est pas le cas. Les travailleurs ne doivent pas être les seuls à payer", a déclaré Manuel Leal, au nom du syndicat des transports Fedtrans.
Le mouvement, suivi par 20.000 salariés des 16 compagnies de transports publics, touche environ un million d'usagers, estiment les organisateurs.
Les métros circulaient normalement mardi à Lisbonne et à Porto, mais nombre de banlieusards ont été privés de bus et de ferries, ce qui a donné lieu à d'importantes perturbations du trafic automobile aux abords de la capitale.
Shrikesh Laxmidas, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser"
Jean-Luc Gréau : «Dans le dossier grec, l’Allemagne joue à Apocalypse Now avec l’euro »
"(...)Angela Merkel joue la politique du pire dans la gestion de la crise grecque. Si elle voulait une explosion de l’euro, avec en horizon la reformulation d’une zone monétaire excluant ces petits pays et plus en phase avec les intérêts allemands de long terme, elle ne s’y prendrait pas autrement. La chancelière joue à Apocalypse Now avec la crise grecque, donc avec l’euro. En cela la crise grecque constitue l’heure de vérité pour tout le monde. "
La Grèce a besoin de l'argent de l'UE et du FMI d'ici au 19 mai, car elle "ne peut pas" emprunter sur les marchés, a affirmé mardi le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou.
"La date butoir est le 19 mai car c'est à cette date qu'une obligation grecque souveraine d'une valeur de 9 milliards d'euros arrive à échéance", a rappelé le ministre.
Or, "étant donné notre incapacité à accéder aux marchés, la procédure devra être achevée, approuvée et signée à cette date, et l'argent débloqué par le FMI et nos partenaires européens", a dit le ministre, qui s'exprimait devant des députés socialistes grecs.
Dans ce contexte, la "situation politique de l'Europe n'aide pas" car "souvent, des voix différentes s'expriment" et l'attitude de l'Europe "manque de clarté", a-t-il reconnu.
Le ministre avait indiqué la veille que les conditions
auxquelles la Grèce pouvait emprunter sur les marchés étaient devenues "prohibitives", sans aller jusqu'à dire que son pays était "incapable" d'emprunter.
Georges Papaconstantinou a par ailleurs prévenu que le déficit public de la Grèce en 2009, déjà réévalué par Eurostat à 13,6% jeudi dernier, pourrait atteindre 14 % du PIB.
L'Office européen des statistiques (Eurostat) l'avait déjà laissé entrevoir jeudi en affirmant qu'il pourrait procéder à une "nouvelle révision de l'ordre de 0,3 à 0,5 point de PIB" à l'issue de l'enquête qu'il mène en collaboration avec les autorités statistiques grecques.
L'origine de la crise financière dans laquelle se débat la Grèce est précisément le doublement, par le gouvernement socialiste à son arrivée au pouvoir fin 2009, de la prévision de déficit public à 12,7 %.
Athènes, qui a de nouveau réévalué ce chiffre en janvier, se bat depuis pour regagner la confiance des marchés.
Le but inavoué c'est de créer des provinces en Europe de type landers allemands. C'est ce que je vois arriver et l'ai déjà écrit sur ce blog. Y'a pas de hasard ! La suppression du département picard pour l'englober dans une région, en le fondant dans des inter- régionalités qui fusionneront une nouvelle appellation a valeur de test. C'est une sonde pour voir les réactions de l'opinion publique, choisir son département sur les plaques minéralogiques, à première vue est anodin mais ensuite les nos des départements disparaitront complètement et le prétexte pour les supprimer en sera, en procédant par étapes, que cela ne rimera plus à rien. La recentralisation en la création de pôles poursuit cet objectif.
La modification de la Constitution au Congrès de Versailles par Nicolas Sarkozy en reléguant la langue officielle française au 2ème alinéa et en inscrivant les langues régionales procède ainsi insidieusement au découpage de la France en landers européens dont la prochaine étape sera la suppression des frontières historiques. Nous partagerons ainsi une région avec une autre région qui deviendra par étapes successives les provinces de l'Europe mordant sur deux pays anciennement frontaliers.
L'idée de la nation n'existera plus puisque les nations seont démantelées.
Seul "l'européen" subsistera. Il n'aura plus besoin de se fixer trop longtemps (espace Schengen) puisqu'il aura redécouvertce que les anciens connaissaient avant de se sédentariser : le nomadisme !
Vous pensez que je déraisonne ? Réfléchissez et ne pourrez que m'approuver quand je vous dirais que l'europe ne veut pas de racine, fait tout pour que vous perdiez vos repères, vos racines ; dans l'europe, le maître mot sera le mouvement, la migration.
La manifestation des céréaliers est légitime car, contrairement à ce qui est trop souvent dit, la baisse des cours les oblige aujourd’hui à vendre largement en dessous de leurs coûts de production. Une telle situation n’est bien sûr pas acceptable, et l’on imagine sans peine les drames humains et économiques qui en découlent au quotidien.
Les céréaliers rejoignent ainsi les producteurs laitiers dont le sort est encore plus tragique, sans compter les agriculteurs survivant dans les départements les plus ruraux de notre pays, loin de tout service public et de toute aide sociale, et qui n’ont pas même de quoi mettre le carburant nécessaire dans leurs tracteurs pour se faire entendre à Paris.
Il n’y a pas beaucoup de métiers où l’on travaille tant pour vendre à perte et simplement survivre au quotidien, dans l’indifférence souvent générale. Mais lorsque le métier en question consiste à cultiver, élever et nourrir, le sacrifice est d’autant plus saisissant.
Quand le gouvernement comprendra-t-il que ce ne sont pas de simples pansements qui vont réussir à guérir un mal si profond, mais qu’il faut enfin traiter le problème à la racine ? Instauration d’un prix minimum, allègement des charges et des cotisations, défense acharnée d’une réforme de la PAC protectrice des intérêts français : autant de mesures indispensables et désormais urgentes.
Bien entendu, l’ensemble de ces solutions déplaisent à une commission européenne obsédée par le libre-échange et la loi du marché.
Le double jeu du gouvernement, qui pleure en France sur le sort de ses producteurs tout en laissant faire à Bruxelles la politique d’euthanasie de la filière voulue par M. Barroso, dépasse donc aujourd’hui toutes les bornes.
Debout la République s’indigne de cette capitulation en rase campagne que M. Le Maire dissimule derrière des larmes de crocodile, et demande au gouvernement de s’élever contre l’ensemble des décisions prises à Bruxelles, empêchant les mesures radicales de nature à redonner espoir aux agriculteurs français.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne Président de Debout la République
Je réagis au communiqué ci-dessus puisqu'il est fourni ici.
Il est bien évident que notre gouvernement et les opposants principaux n'ont rien à faire des paysans. Mais un jour, ils pleureront en s'apercevant que nous sommes complètement dépendants des pays étrangers pour nous nourrir, parce que l'Europe qui devait nous éviter toute guerre entre nous nous aura conduit au contraire à nous taper dessus les uns et les autres en s'accusant mutuellement d'être responsables du naufrage de l'Europe.
Il est inutile de poser la question ''quand le gouvernement comprendra-t-il que ce ne sont pas de simples pansements .....''
Il n'a nullement l'intention de chercher à comprendre et il ne faut rien attendre de ce gouvernement ni d'un autre d'ailleurs qui découlerait du même président et pas davantage d'un président socialiste.
NS fait lancer un sujet sur des sujets porteurs, ça tient la presse et la télé quelques jours et ça lui fait du répit pour concocter encore quelque chose de nouveau.
Rien à attendre de lui. Il faut être prêt pour 2012 (présidentielle et législatives).
Oui bof. En même temps les agriculteurs comme les pêcheurs ont réclamé des aides et des subventions depuis 40 ans. (depuis l'impôt sécheresse de Giscard) et là on ne les entendaient pas se lamenter sur leur sort.
Pendant 40 ans quand il faisait beau ils pleuraient: trop de récolte, les prix allaient baisser. Mauvais temps : ils pleuraient : mauvaise récolte, ils n'auraient pas assez à vendre. Sécheresse ils pleuraient; pluie ils pleuraient.
Ces gens ont appris à mendier et à tout accepter pour une prime au lieu de se révolter. D'ailleurs leur représentant syndical est devenu ministre de l'agriculture il y a 30 ans.
Leur détresse aujourd'hui ne me touche pas.
Les petits commerçants ou les ouvriers ont eux aussi un métier difficile et ne touchent pas de subventions. Et ils paient un loyer et leurs légumes plein pot ce qui n'est pas le cas des autres.
Les événements du jour confirment l'agression contre l'Europe: les "agences de notation", téléguidées par la finance internationale et allant dans le sens des projets US-UK-et complices, ébranlent l'Union en désignant les canards boîteux. Chute des bourses, et mise au jour du plan visant à réduire les pays européens en non-états, gérés par les anglo-saxons et l'Allemagne. Ce n'est plus pour dans dix ans, c'est en cours!
J'aurais tendance comme toi à croire que ce qu'il faut à notre agriculture est avant tout une remise à plat totale plutôt que de partir sur des aides économiques à court termes.
Tant que l'on ne sortira pas les céréales des marchés financiers pour spéculateurs, nous pourrons toujours subventionner à tour de bras. Les céréaliers qui manifestaient aujourd'hui étaient tous membres de la FNSEA qui depuis plus de quarante ans participe à tous les débats et aux prises de décisions qui en découlent. La FNSEA est donc responsable autant que les politiques du désarroi agricole, il n'y a que ses adhérents pour ne pas s'en apercevoir.
Mardi noir à la Bourse de Paris
La Bourse de Paris a connu ce mardi sa pire séance depuis le début de l'année.
Sombre mardi pour les places boursières européennes, plombées par la crise grecque, et inquiètes désormais de la situation du Portugal. Paris a ainsi connu sa pire séance depuis le début de l'année avec une chute de - 3,82%. En Allemagne, Francfort a fini en baisse de 2,73%, tandis que Londres a perdu 2,61%. Pour redresser la situation, le Fonds monétaire international (FMI) et l'Union européenne ont décidé d'aller vite.
Un accord sur l'aide à la Grèce doit être conclu le 2 mai, pour un vote du plan le 10 mai, selon l'agence Dow Jones Newswires*.
Les marchés s'étaient tenus lundi malgré les dissensions de la zone euro à s'organiser pour fournir l'aide réclamée par la Grèce, accablée par une dette record. Même si la chancelière allemande, «confiante», a affirmé lundi que «l'Allemagne allait aider la Grèce, si les conditions étaient remplies», les marchés semblent craindre que l'argent que doit débloquer l'Union européenne et le Fonds monétaire international, n'arrive pas à temps à Athènes et qu'il y ait un défaut de paiement. La Grèce doit, en effet, honorer le 19 mai une dette de quelque neuf milliards d'euros.
La crainte de la contagion
Pour ne rien arranger le ministre des finances, Georges Papaconstantinou, a annoncé mardi que le déficit public estimé à 13,6 % par l'Office européen des statistiques pour 2009, pourrait atteindre 14 % du PIB. Ce mardi, cerise sur le gâteau, l'agence de notation Standard and Poor's a abaissé de trois crans la note de la Grèce, de «BBB+» à «BB+», la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. Il n'est désormais plus possible pour le pays d'emprunter à un taux raisonnable
Les marchés craignent aussi la contagion à d'autres pays fragiles, notamment au Portugal, qui a vu lui aussi sa note dégradée par l'agence de notation et à l'Espagne où le taux de chômage a dépassé 20% en mars, son niveau le plus élevé depuis 1997. Les Bourses de Madrid et de Lisbonne ont chuté respectivement 4,19% et 5,36%, dans le sillage d'Athènes qui a perdu près de 6% mardi, sa plus forte baisse depuis octobre.
Aide à la Grèce : un vote probable le 10 mai
Alors que le FMI prône une action rapide depuis l'appel à l'aide de la Grèce, l'UE semble se décider. Les dirigeants des pays de la zone euro envisagent de se réunir le 10 mai en sommet pour approuver le versement de l'aide, a indiqué une source proche de la présidence espagnole de l'UE. Et la Commission européenne devrait rendre un avis sur la demande d'aide de la Grèce la semaine prochaine au plus tard, la mission préparatoire qu'elle effectue avec la BCE et le FMI étant sur le point de se conclure.
Des nouvelles qui accréditent le calendrier avancé par l'agence Dow Jones Newswires, avec la fin des négociations annoncées pour le 2 mai et un vote prévu le 10 mai par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE et par le FMI, Une telle réunion de la zone euro au plus haut niveau, qui se tiendrait à Bruxelles, serait inédite depuis le tout premier sommet de ce type qui s'était déroulé à l'automne 2008 à Paris, à l'époque sur la crise financière.
La date du 10 mai permettrait d'une part à l'Allemagne d'achever la procédure qui doit permettre à son Parlement d'approuver le versement de son aide. Sa contribution est la plus importante avec 8,4 milliards d'euros. Un responsable parlementaire allemand a jugé «possible» mardi à Bruxelles que cette procédure soit achevée le 7 mai. Surtout, une décision de la zone euro le 10 mai permettrait à la chancelière allemande Angela Merkel de laisser derrière elle une élection régionale cruciale pour son parti programmée la veille, le 9 mai, en Rhénanie du Nord-Westphalie.
Nicolas,comme chamane et enoch je trouve que c'est une erreur à caractère électoraliste de soutenir les céréaliers!
A quand le tour des bettraviers?
Ces types qui n'ont d'agriculteurs que le nom, qui sont plutôt des industriels de l'agro alimentaire sont pour la plupart membre de la FNSEA proche de Sarko, d'ailleurs on peut se demander comment il se fait qu'ils puissent manifester à Paris alors qu'on l'interdit aux producteurs de lait.
Ces dernières années alors que leurs revenus étaient au top, ils refusaient de faire pot commun avec les éleveurs et les laitiers.
Arrètons de nous laisser manipuler par les lobbys comme la FNSEA!
Bonsoir
Je rappelle quand même que nous sommes aujourd' hui sur une manifestation FNSEA, grande pourvoyeuse de ministres de l' agriculture.
Aurait- on laissé d' autres syndicats agricoles gêner la circulation capitale avec des véhicules arrivant sur Paris à la vitesse maxi d' un tracteur agricole ( environ 40 Km / h ).
Les éleveurs ne se joignant pas à cette manifestation.
Tiens, division . Encore une !
Je pense que le gouvernement prend les Français pour des cons.
Merci à ceux qui ne se sentent pas concernés de penser à se réunir rapidement. Je pense là aux Responsables Nationaux.
35.
Le mardi, avril 27 2010, 23:46 par agriculture
Bonsoir,
Pour la réforme de la PAC, je vous invite à visionner la réunion de travail sur les principaux dossiers agricoles qui s'est tenue le 06 avril dernier en Essonne à laquelle le chef de l'état était convié. http://www.elysee.fr/president/medi...
36.
Le mardi, avril 27 2010, 23:58 par Raoul louis CAYOL
38.
Le mercredi, avril 28 2010, 08:51 par Communiqué
Au delà de la mascarade, une position ferme et claire d'un homme d'Etat respectueuse des musulmans: NDA débat avec Robert Menard: http://www.dailymotion.com/video/xd...
39.
Le mercredi, avril 28 2010, 09:25 par christianB
J'ai apprécié votre prestation (dans le fond et la forme) , Mr Dupont - Aignan, dans ce genre d'interview piège. Votre calme a eu raison de ce journaliste légèrement "énervé" qui vous posait des questions mais voulait vous reprendre la parole aussi sec ! Je sais bien que c'est un passage obligé , mais je pense qu'il n'est pas très bon pour votre image de vous exposer dans ce genre d'émission. Mais malheureusement ce sont les médias d'aujourd'hui et DLR n'a pas comme les gros partis des "spécialistes" qui ne font que çà !
voulons nous encore que notre avenir dépende de la BCE, de la spéculation des banques, des agences de notation, des commissaires européens, tout ceci avec l'appui de christine lagarde (j'y peux rien, je ne l'aime pas..)
voulons nous encore que les salaires continuent à baisser de manière ininterrompue dans le seul but que toute la valeur ajoutée dégagée par l'activité aille aux actionnaires aux banques et aux financiers, que l'état soit définitivement privé de toutes ressources et les services publiques deviennent exsangues parce que la seule politique possible est désormais la récession et le blocage de tout investissement publique ?
voulons nous encore que toute la politique publique soit orientée pour le profit des banques ?? que l'économie et l'activité de nos pme continuent à s'effondrer ??
voulons nous encore d'une ouverture des frontières commerciales qui ne profitent qu'à certains lobbys et favorisent les délocalisations et alimentent la baisse des salaires et des revenus ?
voulons nous brader tout principe de laïcité pour nous mettre aux normes européennes d'acceptation des communautarismes dans le but de détruire l'équilibre social des états nations ??
voulons nous que les lois ne soient plus décidés ni approuvés par le parlement français, que les élus nationaux n'aient plus rien à dire sur les décisions supra nationales ?,
voulons nous que toute cette désintégration tourne au cauchemar, à la haine des peuples et des communautés les uns envers les autres parce que la régression sociale et le communautarisme alimentent les haines ??
pouvons nous accepter que la démocratie soit à ce point désavouée, que le vote des peuples soit nié (par l'imposition de la constitution européenne) ??
il n'y a rien à sauver dans l'europe actuelle..
ç'est par la révolte que l'on sauvera la fraternité entre les peuples et non par les institutions ou les compromis supranationaux..
de l'impuissance monétaire des élus, de l'abandon de la souveraineté populaire, du pouvoir donné aux banquiers, de l'abandon de la république.. et ses conséquences dans les années 30 comme aujourd'hui, des abus de pouvoir
N'est il pas possible de soutenir le peuple grec contre l'appetit des banquiers ?
43.
Le mercredi, avril 28 2010, 14:08 par nicolasbruno
... organisons une grande opération "Sauvons la Grèce, donnons leur des sous"...
SI la Grèce en est là, c'est de sa faute. Arrétons de voir les responsables là où ils ne sont pas (les banquiers, l'OMC, les agences de notation, ...). Les Grecs ont choisi l'UE, l'Euro et un Etat Providence qu'ils ne peuvent pas financer. C'est malheureux pour eux, mais ca va être à eux de prendre leurs responsabilités (sortir de la zone Euro, se serrer la ceinture et tenter de maîtriser leurs dépenses)...
Comme nous en résumé.
Si on a du mal à exporter, c'est simplement que notre monnaie et nos coûts de production sont trop élevés. Le protectionnisme en compensera une partie mais une partie seulement. Comme le dit NDA, est nécessaire un "allègement des charges et des cotisations", ce qui signifie "réduction de la Dette publique. Et ça, on sait ce que cela veut dire. Même hors de l'UE, faire tourner la planche à billet n'a jamais permis de dépenser sans compter.
Je suis toujours étonné de lire des économistes en herbe expliquer que tout nationaliser va permettre d'exporter plus, de subventionner nos entreprises et de maintenir notre service public en l'état... Malheureusement, si c'etait vrai, j'ai du mal à comprendre pourquoi il ya encore des pays sous-développés qui n'avaient pas compris le truc...
Et penser que les pays chez qui on exporterait massivement accepteraient sans broncher nos taxes sur leurs produits et nos subventions... j'ai un doute.
44.
Le mercredi, avril 28 2010, 14:17 par Raoul louis CAYOL
J'attire l'attentoin de NDA et des compagnons sur la publication intégrale sur le site de PauL VAURS, INOVATION DEMOCRATIQUE, http://www.innovation-democratique....
du discours de Nicolas DUPONT AIGNAN à l'issue du colloque sur le Plein emploi du 10 avril 2010 Salle Victor Hugo à l'ASSEMBLEE NATIONALE;
J'en profite pour signaler l'intrêt des autres articles de ce site sur les sujets qui nous concernent.
45.
Le mercredi, avril 28 2010, 16:09 par EMMANUEL
Toutes les réformes et beaux discours incantatoires ne changeront rien au déclin inéluctable de l'Europe.
Cette vaste entreprise de destruction des nations était programmé bien avant le Traité de Maastricht. Les Néo-cons se fichent des peuples comme des économies qu'ils prétendent défendre. La seule chose les intéressant est d'établir un consortium d'intérêts communs mondial défendant avec une puissance inégalée les intérêts d'une poignée de personnes. Celles-ci même contrôlant les reines de la finance mondiale. C'est sans doute très parano comme explication mais je ne pense pas être si loin de la vérité que cela; même si cette dernière demeure très imagée et proche d'un Blockbuster Américain.
EMMANUEL
46.
Le mercredi, avril 28 2010, 16:35 par unpatriote
N'étant pas un spécialiste de l'économie, j'en sais cependant assez pour constater que les évènements actuels qui frappent la Grèce, et peut-être bientôt l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, donnent raison aux thèses de NDA. Faudra-t-il que la France à son tour soit atteinte pour faire entendre raison aux "eurobéats" et autres inaptes, enfermés dans leur idéologie faite de déflation et de mensonges aux Français ?
Avant de passer en double monnaie, pourquoi M. Dupont Aignan ne propose pas de reprendre la création monétaire sous pouvoir politique et faire que les États par création monétaire finance les déficits et investissements avec des règles communes connues. Ceci sans payer un centilme d'intérêt aux banquiers et leur crapules organisés.
Le problème n'est pas l'Euro mais l'éloignement du politique/Nations de la création monétaire au travers des marchés à terme spéculatifs anonymes ou les nations se font traire par les pires crapules organisées autour de la BCE Reine des prostituée.
Voilà , il me semble l'Alpha et l'Oméga de tous les problémés, sociaus, économique, services publiques et autres couts de la dette.
A quand M. NDA osera t'il faire le pas que fait le parti de Gauche ?
A l'inverse de vous, moi, je pense le contraire. Nicolas Dupont-Aignan doit s'emparer de ces questions pour faire dêgonfler la baudruche nationaliste et les excès du repli sur soi, de l'incompréhension qui exacerberont les communautarismes.
Nous devons poser clairement le cadre laïc et le pacte républicain, tendre la main en direction des modérés pour modérer une radicalisation. Extraire pour écouter et entendre les bonnes volontés, montrer que nous sommes les enfants de de Gaulle.
Sinon le politique religieux prospèrera et tous les extrémistes intrinséquement liés.
Voici une information très importante concernant le conseiller officieux d’Angela Merkel, Hans-Werner Sinn.
Hans-Werner Sinn est un économiste allemand, président de l’institut de recherche économique Ifo. Il vient de dire tout haut ce que tous les dirigeants européens n’osent pas dire à leurs opinions publiques :
la Grèce ne remboursera jamais les prêts que pourraient lui accorder les Etats européens.
Lisez cet article :
La Grèce ne remboursera jamais l’aide financière à l’Allemagne, estime le président de l'Ifo.
La Grèce ne remboursera jamais l’aide financière que l’Allemagne entend débloquer dans le cadre d’un mécanisme de soutien européen à Athènes, a prévenu mercredi un influent économiste allemand.
A la question de savoir s’il croyait au remboursement de l’aide financière à l’Allemagne, Hans-Werner Sinn, président de l’institut de recherche économique Ifo, l’un de ceux qui conseille le gouvernement, a répondu sur la radio MDR : « à dire vrai, non ».
Nous pouvons donc maintenant prévoir ce qui va se passer :
1- l’Allemagne ne prêtera pas un seul euro à la Grèce, car l'Allemagne sait que la Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit ;
2- l’Allemagne laissera la Grèce se déclarer en défaut de paiement ;
3- l’Allemagne préfèrera renflouer les banques allemandes ruinées par le défaut de paiement de la Grèce ;
4- la France la jouera de façon plus sournoise : elle commencera par prêter quelques centaines de millions en urgence, puis, quand la Grèce aura fait défaut, la France renflouera les banques françaises.
De cette façon, les dirigeants français pourront dire :
« Vous avez vu ? La France a prêté à la Grèce ! La France a fait preuve de solidarité ! La France n’a rien à se reprocher ! »
Bien vu le choix de l'Allemagne en 1/2/3 et sur toute la ligne y compris la position française.
l'Allemagne traîne des pieds parce que sa décision est déjà prise et plus les états tarderont à se réunir, plus les taux d'intérêts grimperont ce qui validera leur alibi qu'ils auront creés pour gagner du temps.
Par contre, je n'arrive pas à comprendre ce maintien forcené exprimé par l'Allemagne dans un deuxième temps pour maintenir la Grèce dans l'euro (??? ...).(je veux dire aidée par eux). Est ce une stratégie ?
Un expert de l'économie peut t'il argumenter cette exigence ?
51.
Le mercredi, avril 28 2010, 19:18 par christianB
En réponse à GAIA- post 48 - Je suis d'accord avec le discours de Mr Dupont - Aignan , comme vous. Mais je crains que ces débats soient en réalité un piège car malheureusement ce que vous pressentez avec justesse: "le politique religieux prospérera et tous les extrémistes intrinsèquement liés" vont prospérer également . C'est pour moi inéluctable . Il faut , je l'ai déjà écrit ici , laisser ce processus ( tout est lié, économique, social, Europe etc..) aller à son terme.
Mais je peux me tromper et je souhaite que vous ayez raison.
Cordialement.
Consultation sur le blog des Grandes Gueules: 75% des participants pour une sortie de la Grèce de l'Euro
Le peuple a tout compris
Les médias commencent à donner la parole à NDA: 2 minutes pour convaincre chez Bourdin sur RMC ce matin, France Info ce soir
Poursuivons nos efforts et nous aurons le peuple avec nous.
Après la Grèce et le Portugal, c'est la situation financière de l'Espagne qui est montrée du doigt par une agence de cotation. Standard and Poor's vient d'abaisser d'un cran la note de l'Espagne qui passe de «AA+» à «AA», selon un communiqué publié mercredi, au lendemain de décisions similaires concernant la Grèce et le Portugal.
S&P justifie cette décision par «la révision des projections macro-économmiques à moyen-terme» alors que l'économie espagnole peine à sortir de la récession où elle se trouve plongée depuis la fin 2008. «Nous estimons que la croissance réelle du PIB (espagnol) sera en moyenne de 0,7% par an sur 2010-2016, contre une prévision antérieure supérieure à 1% par an», a déclaré S&P dans un communiqué.
Du coup, l'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a terminé en baisse de - 2,99% à 10 167 points, baissant brusquement peu avant la clôture. Ce mercredi soir, les bourses européennes sont de nouveau dans la tourmente. Paris a terminé sur une nouvelle forte baisse, le CAC 40 reculant de - 1,50% à 3 787 points, dans un marché nerveux et qui vient de céder 5% en deux séances. L'indice Dax des trente principales valeurs de la Bourse de Francfort termine en recul de 1,22% à 6.084,34% La Bourse de Londres est également en baisse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdant 16,91 points, soit 0,30% par rapport à la clôture de mardi, à 5.586,91 points.
54.
Le mercredi, avril 28 2010, 19:52 par Raoul louis CAYOL
@ 47 Denis
Franchement, celà va de soi, le retour à la monnaie nationale implique la création monétaire par la Banque de France et les "avances à l'Etat", sans intérêts, comme avant la loi du 3 janvier 1973 ; l'article 104 du traité de Mastricht et l'article 123 du Traité de Lisbonne.
Les investissement productifs de l'Etat, qui se remboursent tous seuls, pourrons se faire sans avoir à suipporter le poinds des intérêts.
Celci permetrait aussi le remboursement de la dette obligeant le service des intérêts aux financiers, de façon à arrêter les intérêts composées qui constituent déjà, à eux seuls, 95 % de la dette de la France.
55.
Le mercredi, avril 28 2010, 20:18 par nicolasbruno
@Denis (post47)
Vous pensez sincèrement ce que vous écrivez? Qu'il suffit de faire tourner la machine à billets pour rembourser les dettes? C'est beau la magie. Vous avez du oublier le paramètre "Inflation"...
56.
Le mercredi, avril 28 2010, 20:44 par le curieux
C'est bien la confirmation de ce qui crève les yeux, mais que par un consensus absurde, on fait semblant de ne pas voir, ou ne pas croire: la machine infernale est activée, on ne l'arrêtera pas. Fini, la Grèce. Il ne restera qu'un pseudo-état, qui n'aura rien à espérer, la trahison concertée des 26 petits copains la conduisant à l'abattoir!
Ils ne se rendent pas compte que ce n'est que le début. Ils espèrent tous s'en tirer. C'est compter sans les moyens mis en oeuvre pour couper les jarrets de chaque pays affaibli par la politique destructrice de Bruxelles. Comme le dit souvent notre compagnon Pierre Bellenger, la finance a la primauté sur le politique. Il n'est que de voir l'effet dévastateur de ces agences de notation, qui faussent les balances, truquent les estimations, car elles servent la finance mondiale, apatride et amorale. Tous les états d'Europe en difficulté n'ont pas l'intention de réagir sainement: libéraux et ultralibéraux, tout ce qu'ils nous proposeront (imposeront), c'est encore et toujours plus d'austérité! Dans chaque état, on s'y prépare. Il n'est question que de baisse des salaires, allégements des charges (que nous paierons), modification du calcul de l'impôt (probablement pendant les vacances). Mais les revenus des actionnaires seront préservés.
Il est paradoxale de constater que les agences de notations qui n'ont aucune légitimé étatique continuent de faire la pluie et le beau temps sur l'économie mondiale et jouent avec la vie des états et au-delà des peuples.
Personne, parmi les politiques et les économistes ne s'opposera donc à cette aberration ?
Nous devons supprimer ce recours aux agences de notations.
Nous devons récupérer notre droit régalien de battre monnaie.
NOUS AVONS DIT NON AU TRAITÉ DE LISBONNE ET IL EST TEMPS DE LE RAPPELER EN MANIFESTANT DANS LA RUE AU SOUVENIR DE CE "NON" QUI AUJOURD'HUI NOUS DONNE RAISON.
IL FAUT REBONDIR SUR L'ACTUALITÉ CAR DLR DEVIENT VÉRITABLEMENT LA SOLUTION.
58.
Le mercredi, avril 28 2010, 21:23 par Franc - Tireur
Je vous ai trouvé très convaincant ce soir sur France Info.
Le représentant de la fondation schumann n'avait comme projet que de nous faire vivre comme des chinois ou des indiens. tout un programme !
Votre pragmatisme est compréhensible par le plus humble de nos compatriotes. Nos idées sont partagés par de plus en plus de monde.
Continuez, continuons.
59.
Le mercredi, avril 28 2010, 22:16 par communiqué
A deux ans de l’élection présidentielle de 2012, un sondage réalisé par l’IFOP la semaine dernière (publié cette semaine par la « Lettre de l’opinion », lalettredelopinion.com) classe Nicolas Dupont-Aignan dans le top 10 des présidentiables, avec 2% des intentions de vote.
Un nouveau résultat très encourageant dont on peut tirer plusieurs enseignements :
- tout d’abord, la candidature du président de Debout la République est désormais testée par les instituts de sondages, ce qui, de fait, l’installe dans le cercle des personnalités politiques incontournables ;
- ensuite, nous obtenons un score "non négligeable" (selon l’expression de l’institut de sondage), malgré la présence de nombreux autres candidats à droite (Dominique de Villepin, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Marine Le Pen) et alors même que nous ne bénéficions pas (loin s’en faut) de leur couverture médiatique. A titre d’exemple, Jean-Louis Borloo, ministre d’État, vice-président de l’UMP et président du Parti radical, très présent dans les médias, ne recueille que 3% d’intentions de votes ;
- enfin, et c’est important, dans ce même sondage IFOP, Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 7% en Ile-de-France, ce qui confirme la montée en puissance de notre mouvement dans la région capitale, dans la foulée des élections régionales. Ce chiffre démontre que plus notre notoriété est forte, plus l’adhésion à nos idées est vive. C’est tout l’enjeu des années qui viennent : nous faire connaître partout et par tous.
A nous par conséquent de poursuivre sur le terrain notre travail de diffusion de nos idées dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2012. Première étape avec l’investiture des 500 candidats que Debout la République présentera aux élections cantonales de mars 2011.
Question : Si le premier tour de l’élection présidentielle, se déroulait dimanche prochain, parmi les candidats suivants, pour lequel y aurait-il le plus de chances que vous votiez ?
Ensemble (%)
Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière 1
Olivier Besancenot, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste 3
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche 6
Martine Aubry, candidate du Parti Socialiste 25
Cécile Duflot, candidate d’Europe Ecologie 8
François Bayrou, candidat du Modem 7
Dominique de Villepin 7
Jean-Louis Borloo 3
Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP 25
Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République 2
Marine Le Pen, candidate du Front National 13
TOTAL 100
Le discours de Denis est extrêmement simplificateur, bien sûr. On croirait lire des personnes que je n'apprécie pas beaucoup (Chouard ou Holbecq) qui expliquent à qui veut l'entendre que l'Etat pourrait financer s'endetter à loisir sans aucune conséquence...
Cependant, aujourd'hui, il me semble qu'un peu d'inflation ne serait pas forcément négative, dans le contexte actuel. Mais c'est vrai que c'est outil très dangereux. Personnellement, je ne suis pas sûr que cet outil serait bien utilisé par les politiques (et encore plus avec nos dirigeants actuels...).
Mais sinon, Nicolas Dupont-Aignan a lancé le débat lors de la convention sur l'économie, sans prendre position frontalement sur cette question complexe.
Et la réponse d'un blogeur du modem (dont je crains que la position soit plus juste, malgré toute l'estime que j'ai pour rst) http://heresie.hautetfort.com/archi...
@ Enoch
Il y a bien sûr des problèmes dans la gouvernance des agences de notation (qui se rémunèrent grâce aux émetteurs), la crise l'a bien montré. Mais leur rôle est éminement utile, à moins de réserver la finance aux seuls super-initiés ayant bac +10 en maths-finance.
@ Patriote
Je trouve cette phrase "ce que le III ème reich n'a pas pu faire en 1940, les allemands sont en passent de le réaliser en 2010 avec l'arme de l'Euro" particulièrement outrancière et insultante pour nos amis allemands. J'espère vraiment que vous vous êtes laissés emportés et que vous regrettez ces écrits.
Nous venons d'apprendre qu'il faudrait prêter à la Grèce 120 milliards d'euros en 3 ans.
Sur ces 120 milliards, l'Allemagne devrait prêter à elle-seule 25,2 milliards d'euros à la Grèce :
"Sur le volet européen du plan d'aide commun des pays de la zone euro et du FMI, l'Allemagne en supporterait la plus grosse partie, soit 8,4 milliards d'euros sur 30 milliards d'euros cette année. L'aide atteindrait 45 milliards d'euros cette année avec l'apport du FMI.
Un besoin de 120 milliards d'euros sur trois ans se traduirait par une contribution allemande d'au moins 25 milliards d'euros, a indiqué Thomas Oppermann, député social-démocrate qui a participé aux discussions à Berlin."
(Dépêche AFP)
Je parie donc une choucroute que l'Allemagne ne prêtera pas 8,4 milliards d'euros à la Grèce cette année, ni même 25,2 milliards d'euros à la Grèce en 3 ans, ni même XXX milliards d'euros au Portugal, ni même XXX milliards d'euros à l'Espagne, ni même XXX milliards d'euros à l'Italie, etc, etc, etc.
L'Allemagne ne prêtera pas un seul euro car elle sait très bien qu'elle ne serait jamais remboursée par tous ces pays hyper-endettés.
62.
Le mercredi, avril 28 2010, 23:04 par Mangouste
@GAIA – Post 27
Remarquable analyse d’une « chamane »…Gaïenne (théorie de Gaïa ? ) ou l’intuition d’une femme ?
@Tous
- BA Comme d’habitude enfonce le clou à coups de masse ; l’intuition d’une femme ?
- Anne94 et Laure Briard ; intuition de femmes ?
- Lionesse en référence à Naomi Klein (jolie femme): La stratégie du choc ; intuition de femme ?
Pour ma part elles ont raison.
2010 sera une année capitale…nous y sommes; les premières secousses sismiques apparaissent.
Sauver la Grèce c’est sauver les fondations de l’Occident…
Il appartient en premier lieu au Peuple Grec (millénaire) de tirer les conséquences vis-à-vis de leurs politiques. Un peuple ne doit être assisté afin qu’il puisse garder sa fierté.
Même remarque pour nous !
Attention aux années 2012 , 2013…
Qui sème ce désordre en avançant masqué ?
il ne s'agit pas de donner des sous aux grecs (quoique ça n'a rien de honteux, si ce n'est qu'il s'agit encore d'un plan pour faire faire du pognon aux banques...et que ça ne fera que les enfoncer encore plus), mais bien de les libérer du joux européen, de leur donner les moyens de s'en sortir par eux mêmes ; le seul choix possible est de permettre à la Grèce comme à la France de sortir de l'euro
"Si on a du mal à exporter, c'est simplement que notre monnaie et nos coûts de production sont trop élevés" ; ç'est en partie vrai, en partie seulement ; il faut aussi avoir des produits attrayants, avoir une structure industrielle efficace, être implantée commercialement dans les zones appropriées etc.; bref investir et commercialiser nos produits, tout en faisant le protectionnisme nécessaire afin de s protéger notre appareil productif ou du moins ce qu'il en reste..
or, la France n'investit plus, ce qui la conduit à n'être plus compétitive.. ç'est là que le bas baisse.. ç'est pour cela qu'il faut changer de but en blanc toute la politique économique et industrielle du pays et se donner les moyens d'avoir une croissance par des investissements, de la recherche etc de manière durable ; cela ne peut se produire que si nous retrouvons la maîtrise de nos ressources et notre souveraineté monétaire, et redonnons la priorité à l'économie réelle sur la finance
je ne suis pas de l'avis de ceux qui prônent une solution à l'allemande (les soit disant réformes qui ne sont qu'un moins disant social) ; certes, ça permet de gagner quelques parts de marché dans un premier temps, mais cette solution est temporaire car on trouvera toujours des concurrents au niveau mondial qui n'ont comme politique que le prix (même les chinois sont en train de délocaliser..) ; la solution est dans le souverainisme, le volontarisme, pas dans la soit disant "adaptation" aux règles néolibérales qui sont des remèdes pires que le mal : les grecs ne pourront continuer longtemps avec une telle cure d'austérité imposée..
"ce que le III ème reich n'a pas pu faire en 1940, les allemands sont en passent de le réaliser en 2010"
il s'agirait plutot de la finance internationale que du III reich dont il s'agit, mais je pense qu'il faut rester sur le terrain de l'économie et de la gestion de la monnaie si l'on veut tirer les conclusions necessaire. La construction européenne n'est peut-etre pas idéale, c'est sur, mais il ne faudrait pas oublier d'ou viennent les attaques. Pensez vous qu'une fois la françe et certains pays sortie de l'europe, ces fameuses attaques vont cesser ? Pour mon compte je ne crois pas et plutot que de jeter le bébé avec l'eau du bain je reflechirai à deux fois. Ce que la crise grecque démontre c'est la necessité d'une régulation de la monnaie et des taux de changes parce que finalement c'est de cela qu'il s'agit. Les gouvernements ont sauvé le systeme financier pour que celui-ci finisse par se retourner contre eux, ils aurait du mettre les pieds dans le plat. Finalement la crise soit-disant des subprimes devient la crise de l'europe et apres la crise de quoi ?
"Une zone monétaire doit avoir une gouvernance unitaire. Personne ne se pose la question de sortir l'Auvergne de l'Euro bien que l'Auvergne ait du mal à faire face à la mondialisation.
De même personne ne propose que les monnaies de zones monétaires différentes soient dans un rapport perpétuel en elle. Mais que dans la mesure du possible chacune fasse l'effort de maintenir les grands équilibres et la valeur extérieure de sa monnaie avec des ajustements lorsque nécessaire.
Lorsque nous disons que tous les institutions actuelles sont en porte à faux avec le raisonnement économique nous pensons aussi à la zone Euro. On ne gère pas une zone monétaire par traité. Mais si la zone Euro est sous pression spéculative, elle n'est pas la cause des difficultés économiques actuelles. Alors que les changes flottants et le double déséquilibre chinois et américain ont une responsabilité majeure dans la crise. "
Hier sur France Inter, Cohn Bendit s'en est pris aux propositions de NDA en les jugeant "fantaisistes" et impossibles... NDA cité par un leader d'envergure sur une station d'envergure, ça mérite d'être souligné, même si NDA est passé pour un doux rêveur. En gros pour Dany le Rouge devenu Vert, l'euro ne peut disparaître.
J'ai du mal à comprendre que plus un pays est peuplé plus il est compétitif. Avec les nouvelles technologies , la mécanisation et bientôt la robotique nous avons besoin de moins de bras et bientôt de moins de têtes. A part bien sûr quelques métiers manuels , plombiers, maçons ..etc, qui n'exportent pas. Par contre pourquoi ne pas faire participer, justement, ces machines qui se sont substituées aux hommes et les privent de travail, au financement des retraites et autres charges sociales. La France s' enorgueillie de sa démographie mais elle a du mal à nourrir toutes ses bouches et n'y parvient qu'en creusant sa dette. Alors?
"changement radical de la politique monétaire européenne avec en particulier la fixation d’un objectif de parité Euro/Dollars"
c'est bien là le probleme, les changes ! Et il me semble que l'on soit à l'intérieur de l'europe ou à l'exterieur ce qui va fixer ces parités ( si rien ne bouge ) c'est la spéculation.
On ne finance la solidarité que par l'emploi. C'est une approche extraordinairement malthusienne qui consiste à diminuer les prestations (encore qu'il faille certainement réformer pour rétablir l'équilibre entre retraités du privé et retraité du public) ou augmenter impôts, taxes ou prélèvements sur ceux qui cotisent déjà. Il faut à tout prix augmenter le nombre des cotisants.
Mais c'est là que la bât blesse : car augmenter les cotisants, permettre la création d'emplois, inciter à la création de nouvelles entreprises, ou inciter à investir les entreprises existantes demande une révolution culturelle :
- certainement l'instauration d'une protection de nos productions nationales contre le dumping monétaire et social des pays émergents, grâce par exemple à la TVA sociale,
- la réforme complète du droit du travail, afin de passer d'une philosophie axée uniquement sur la protection de l'emploi, à celle où l'on protège les intérêts financiers des salariés (salaires, augmentation substantielle des indeminités de rupture ou de licenciement)
- l'abandon de tous les droits de cession immobilière afin de faciliter la mobilité géographique,
- la réforme de toutes ces autorisations demandées à l'état (permis d'exploiter, permis de construire, etc...) afin de les rendre plus simples, plus rapides, moins susceptibles de recours de toutes sortes de mauvais coucheurs devant les tribunaux,
- la déductibilité des dividendes de l'assiette de l'impôts sur les sociétés afin d'inciter les investisseurs privés à apporter leurs fonds en capital et alléger la tutelle des entreprises par les banques,
- bien entendu, dès que celà sera possible (une fois l'état et les collectivités territoriales dégraissées), l'allègement des ponctions fiscales; et , au moins, à titre provisoire, des engagements forts pour ne pas aggraver la fiscalité des entreprises et des salariés à tout bout de champ.
Rien n'empêche la création d'un nouvel eldorado économique en France. Les atouts géographiques sont immenses. La population est éduquée et nombreuse. L'épargne privée est prête à s'investir. Encore faut-il, et c'est beaucoup, du sens économique chez les politiques (qui en sont largement dépourvus, étant donné leur recrutement), la dissolution d'une caste technocratique (à Bruxelles, à Paris, en Région) qui étouffe l'initiative à force d'ouverture de parapluies, l'abandon provisoire de programmes fumeux comme le Grenelle de l'Environnement, la directive Reach, la foultitude de règlements communautaires qui pourissent la vie quotidienne. Le progrès passe par l'expansion économique et non par l'inflation règlementaire.
Il est plus que temps de faire sauter cette arrogance économique et politique imposé aux peuples après le Traité de Maastricht. Il faut désormais établir une Europe à la Carte, confiant l'entière responsabilité à chaque état de la bonne tenue de ses comptes publics. Sinon, nous n'y arriverons pas. Je ne suis pas d'accord avec certains billets précédemment postés prétendant qu'il faille aider la Grèce. Tout le monde savait que celle-ci était déjà dans le rouge lorsqu'elle est rentrée dans la zone Euro. Nous n'avons pas à payer la gabegie et l'irresponsabilité d'un personnel qui ne peut pas se prendre son destin en main et devenir adulte. Nos comptes sont déjà dans un état de décomposition suffisamment avancé pour se permettre ce luxe.
Cela suffit, le jeu est terminé. Il est temps d'en finir avec cette Europe supra-nationale mise en place par un tas de technocrates boboisants qui ignorent l'aspiration et les désirs de ses peuples. C'est la le témoignage de l'échec cuisant de la politique économique du continent.
Nous n'avons plus à subit le diktat de Bruxelles qui distribue les dès comme ca lui chante.
EMMANUEL
71.
Le jeudi, avril 29 2010, 12:22 par Raoul louis CAYOL
@ 68 christianB
Comme la TVA sociale, mon projet de TSVA permet de faire contribuer la production des machines qui ont remplacé des salariés.
Mais l'impact sera plus fort.
Comme pour la TVA sociale, les produits de la robotisation, payeraient la même TSVA que les importations et que la production de la main d'oeuvre.
De ce fait, comme pour la TVA sociale, il en résulterait une taxation moindre sur la consommation de la production ayant demandé plus de main d'oeuvre.
Comme pour la RVA sociale, on voit aussi que le progrès ne s'opposerait plus au financement social..
Nota sur la différence entre TVA sociale et TSVA.
La première transfére les charges sociales seulement patronales sur la consommation avec baisse du prix HT
La seconte transfère les charges salariales en plus des charges partonales sur la consommation, avec la même baisse des prix HT.
Il en résulte une augmentation nette importante du pouvoir d'achat des salariés et un impact antidumping social plus fort. Par cette methode, la TSVA est plus que largement financée par l'augmentation du revenu salarial net.
Elle a aussi, comme la TVA sociale, un effet identique à une dévaluation mais en plus fort.
Elle ne s'oppose pas à une dévaluation de rééquilibrage des changes.
Je pense que la TSVA réduira l'écard avec les prix chinois mais, comme la Chine refusera de réévaluer suffisamment sa monnaie, et que nous ne pourrons pas dévaluer trop, sans léser considérablement des économies occidentales, 'il sera nécessaire d'ajouter des droits de douane avec la Chine et les pays similaires, tant sont grands les écarts incorrigibles par d'autres moyens.
Mais, compte tenu de l'application de la dévaluation et de la TSVA, les tarifs à appliquer à la Chine paraitront moins lourds et plus acceptanles par l'opinion..
Le communiqué 66 appelle quelques remarques, peu techniques, mais qu'on a tort de ne pas évoquer (car ça dérange l'ordre établi). Les jeunes arrivent trop tard sur le marché du travail, une part non négligeable étant décrochés dès 16 ans, ils seraient plus à leur place dans des emplois en rapport avec leurs capacités, et à 16 ans, auraient la motivation qu'ils ont perdue à 18 ou 20 ans, ne cherchant plus que "de la thune". En agissant dans ce sens, on retrouverait des cotisants. Ensuite, le manque d'emploi est conséquence de l'oeuvre destructrice de Bruxelles et de l'Elysée. Si on se débarrasse de ces prédateurs, une politique de gaullisme social réduira le chômage, ramènera la confiance, et donc, les investisseurs. Il faut revenir à une politique préférentielle: la France d'abord, afin qu'elle retrouve sa puissance et son rayonnement. Car seuls les pays respectés résisteront aux années noires qui vont continuer dans le monde entier. Quant au financement des retraites, l'intox tous azimuts du pouvoir vise à ce que les français se résignent, afin qu'ils vivent avec de moins en moins de pouvoir d'achat, pendant que les actionnaires continueront de s'en mettre plein les poches. Les déficits annuels de la Sécu comme des caisses de retraite sont élevés, mais quand on voit ce que le pouvoir distribue généreusement par ailleurs, un gouvernement honnête pourrait financer des aides et travailler au redressement, par l'emploi. Et pour l'âge de départ en retraite, si les espérances de vie ont progressé (bien moins que ce qu'on veut nous faire croire), la fatigue cumulée et le vieillissement naturel restent presque identiques. Partir à 67 ans et attendre la mort, voilà le programme? Non, c'est la négation du progrès! Au contraire, 60 ans, c'est ce qui permet de faire place aux jeunes. Qui trouveraient de l'emploi si les grands travaux nationaux, au lieu d'être l'Arlésienne, étaient enfin entrepris, créant du travail durable, et participant à l'amélioration des transports, des communications, donc, de l'économie et de la compétitivité.
Si le chômage est si élevé en France, c'est aussi parce qu'avec l'immigration massive, on importe bien plus de chômeurs que l'on ne crée d'emplois!
La Chine et les USA (qui doivent trop à la Chine pour les contrarier) s'entendent comme larrons en foire pour torpiller l'Europe, ce d'autant plus facilement que l'Union a à sa tête des gens à leur dévotion, qui ont liquidé les fleurons de chaque état, détruit toute protection douanière, introduit dans les traités félons l'interdiction d'interdire! Que l'on prenne le problème sous quelque angle que ce soit, il n'y a de salut à court terme qu'en prenant des libertés avec les contraintes de Bruxelles, et à moyen terme, en obtenant une refonte TOTALE de l'Europe, OU EN EN SORTANT!
Je n'avais pas pris le temps de consulter la vidéo. Venant de la lire, cela fait plaisir de voir que Monsieur Dupont-Aignan reste une des seuls hommes politiques lucides acceptant de voir les choses en face. Je vous adresse toutes mes félicitations pour votre courage et esprit d'analyse.
Plan de sauvetage : Grèce ”sauvée”, pays prêteurs coulés !
Les négociations concernant le plan d’aide à la Grèce sont “sur le point d’être terminées”, vient de déclarer le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Les contribuables européens peuvent donc commencer à tirer un trait sur plusieurs de leurs milliards d’euros.
Car finalement, ce sont 120 milliards d’euros sur trois ans qui devraient être versés pour sauver la Grèce de la banqueroute.
Rien que cette année, le gouvernement grec recevrait 45 milliards d’euros, répartis comme suit :
Le Fonds monétaire international prêterait à la Grèce 15 milliards d'euros.
L'Allemagne prêterait à la Grèce 8,3 milliards d'euros.
La France prêterait 6,5 milliards d'euros.
L'Italie prêterait 5,3 milliards d'euros.
L'Espagne prêterait 3,6 milliards d'euros.
Les Pays-Bas prêteraient 2 milliards d'euros.
Le reste de la zone euro prêterait 4,4 milliards d'euros.
Le risque ultime (le plus crédible, aussi !) est que chaque Etat perde son “investissement”.
L’Union européenne ayant toujours reposée sur le principe de solidarité entre les peuples, passe encore. Seulement, deux graves problèmes se posent.
Tout d’abord, les pays-prêteurs sont, eux-mêmes, déjà extrêmement endettés. Par conséquent, tous vont devoir réemprunter pour prêter, ce qui ne fera qu’alourdir un peu plus leur ratio dette publique/PIB.
Surtout, le Portugal fait partie des contributeurs.
Mais, depuis le début des négociations sur les modalités du plan de sauvetage lancées il y a un mois, le pays a vu sa note souveraine dégradée par l’agence Standard & Poor’s.
Si bien qu’aujourd’hui, pour emprunter à 10 ans, le Portugal doit proposer une prime de 5,75 %.
Or, le prêt accordé à la Grèce devrait tourner autour de 5 %. Sans même évoquer une possible banqueroute de la Grèce, le Portugal perdra de l’argent !
A vouloir sortir les Grecs de leur marasme économique, les Etats de la zone euro vont parvenir à faire coup double : se rapprocher un à un de la banqueroute, tout en assistant, impuissants, au naufrage de la Grèce !
Tous les commentaires ci-dessus parfaitement réalistes contrairement aux comportements de nos hommes politiques montrent bien que l'on ''marche sur la tête''.
Le meilleur c'est quand même le Portugal qui emprunterait à un taux plus élevé que celui auquel il devrait prêter à la Grèce alors qu'il est lui-même très mal en point... et notre tour ne va pas tarder.
Sinon, sur la nécessité de voir les populations croître sans cesse, je suis d'accord avec le post 68. Pourquoi ne pas faire payer les machines qui remplacent les bras dans les usines puisque l'on produit autant qu'avec les bras ?
Privilégier la croissance démographique est une fuite en avant qui nous conduit à notre perte sur le plan écologique et je ne vois pas de raison de se réjouir de voir des villes toujours plus invivables, plus de déchets (même si on fait des efforts pour les réduire) ; et puis depuis 50 ans la population a augmenté de combien (on se rappelle qu'un magazine s'appelait ''50 millions de consommateurs'' et d'ici peu il devra sans aucun doute s'appeler 70 millions).
Quelle tristesse.
Enfin au moins un élément positif : Nicolas fait partie des sondages dans les présidentiables semble-t-il.
même avec 2% au moins il est nommé.
Reste à monter, monter, monter ...
76.
Le jeudi, avril 29 2010, 21:46 par Raoul louis CAYOL
@ 76 Déterminée
Vous posez la qustion : " Pourquoi ne pas faire payer les machines qui remplacent les bras dans les usines puisque l'on produit autant qu'avec les bras ?".
C'est effectivement une bonne question.
Mais comment faire payer la machine?
Il y a une façon d'y arriver en faisant payer, non pas la machine, mais le produit fabriqué par cette machine (pour financer les caisses sociales de Chômage, Retraite, Sécu ).
Ainsi, ce que ces produits issuus des machines payeront, ne sera pas payé par les produits du travail des hommes.
Le projet de TSVA que j'ai mis au point, répond à ce besoin
pas trop d'accord avec déterminée ; je suis favorable à la croissance démographique ne serait ce que pour vivre dans un monde sympa avec une population jeune ; en France, on a de la place : ce qui est débile, ç'est de tout concentrer en région parisienne
je ne suis pas non plus favorable à faire payer les machines (on l'a fait et ça a été un impôt très inefficace, la taxe professionnelle) ; la productivité engendrée permet d'avoir notre niveau de vie ; certes les richesses sont très mal réparties, mais ç'est un autre sujet ; ce n'est pas en baissant la productivité que l'on arrêtera la hausse du chômage, bien au contraire, je préfère encore la baisse du temps de travail
on voit bien que l'europe n'est absolument pas capable de faire face à la moindre crise ; son modèle est gravé dans des traités soit disant intangibles ; avec la crise, le bateau tangue ; on n'est d'accord sur rien, à part faire semblant de sauver le bateau, même si tous les occupants vont y passer, le principal étant de ne pas remettre en cause la règle, aussi absurde soit elle..
on continuera tous à s'enfoncer tant que l'on n'aura pas mis fin à cette mascarade
Les Etats européens vont prêter à la Grèce 120 milliards d'euros en tout.
Magnifique.
Et au Portugal ?
Combien de centaines de milliards d'euros les Etats européens devront-ils prêter au Portugal ?
Et à l'Espagne ?
Taux de chômage record de 20,05 % au 1er trimestre en Espagne.
Le taux de chômage a atteint un niveau record de 20,05 % en Espagne au cours du premier trimestre 2010, en nette hausse par rapport au niveau de 18,8 % des trois derniers mois de 2009, selon des données de l'Institut national de statistiques (INE).
Ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui attendaient en moyenne 19,6 %, mais en ligne avec un rapport préliminaire publié mardi disant que le taux de chômage avait dépassé les 20 % de la population active.
Le gouvernement espagnol prévoit un taux de chômage moyen de 19 % en 2010.
81.
Le vendredi, avril 30 2010, 10:06 par Raoul louis CAYOL
@ 79 thierry
Les machines intelligentes sont et seront de plus en plus nombreuses à permettre de supprimer des postes de travail et à contribuer au chômage, à diminuer les ressources du chômage alors qu'elles le créent (et de la Secu + Retraite)
Il n'est pas possible de faire payer les machines.
Il est possible de faire payer une TVA sociale , ou mieux, un TSVA, aux produits des machines qui au moins, pourraient produire des ressources sociales pour indemniser le chômage qu'elles créent.
Il ne faut pas oublier que ce que la productionb des machines ne paye pas en taxes sociales, est actuellement prélévé sur les salariés et les emlployeurs pour les empois qui subsistentent encore provisoirement.
Les empoyeurs répercutent ces cotisations sociales et de chômage sur les prix HT. Elles finissent donc par être payées par le consommateur , ce qui nous rend non compétitifs dans bien des cas, sur le marché intérieur comme sur le marché extérieur.
J'ajoute que les cotisations de retraite, de Sécu et de Chomage cumulées emputent de 26 % le revenu net du salarié ( calcul pour 1997 d'après les chiffres INSEE)
Supposons qu'un jour, presque tout le travail soit fait les robots. D'où proviendront les ressources sociales ? Des quelques emplois qui subsisteront? Cela me semble impossible.
.
La TSVA répond favorablement à cette question sans toucher à la compétitivité car il n'y aurait plus de cotisations sociales patronales mais il y aurait une augmentation du pouvoir d'achat des salariés moins ponctionnés par le TSVA que par les retenues sur salaires et l'incorporation des charges patronales dans les prix.
Cordialement
Raoull louis CAYOL
82.
Le vendredi, avril 30 2010, 10:43 par christianB
Pour continuer à débattre sur la démographie française. La régulation des naissances se fait suivant les couches sociales. Et c'est malheureusement dans les couches sociales les plus basses (donc les plus en difficultés) qu'il y a une plus forte natalité. La pensée unique et médiatique dit qu'il faut être satisfait de notre forte démographie car c'est- à mon avis- surtout bon pour les marchés . C'est du cynisme et cela n' a rien à voir avec un quelconque humanisme.
Voilà mon opinion et j' attends des avis qui me prouveraient le contraire. C' est un sujet important, à mon sens , qui conditionne les choix politiques à venir .
83.
Le vendredi, avril 30 2010, 11:06 par thierry@82
si votre propos est de dire : il faut arrêter le progrès parce que les machines créent du chômage, alors là je ne vous suis pas du tout
Il y a en France et partout dans le monde de nombreuses usines qui ont vu l'apparition de machines intelligentes modifiant complétement la nature du travail, des qualifications ; quelques réflexions, je vais essayer d'être synthétique
- il faut définir ce que vous appelez des machines intelligentes
- l'investissement et la modernisation sont des conditions indispensables de la survie des entreprises et sont profitables à chacun
- cela crée de l'emploi et de la richesse, alors que le fait de ne pas investir au contraire crée du chômage, la baisse de compétitivité ; dans les usines qui se sont modernisés, la nature des emplois a changé (davantage de techniciens et d'ingénieurs, moins d'ouvriers et personnes non qualifiées..) sans forcément qu'il y ait moins de personnes employées (des fonctions commerciales, marketing, BE, qualité etc.. ont pris leur essor) ; d'autre part, et là est le plus important au niveau de l'emploi ; une usine moderne assure un volant d'emplois beaucoup plus importants que ses seuls salariés, par des sous-traitants et services connexes : transports, logistique, BE, formateurs et consultants, etc et ces usines font vivre leurs régions (par les impôts locaux etc..)
- les progrès médicaux grâce aux machines intelligentes sont remarquables
là ou je vous suis, ç'est qu'il faut rapidement adapter les lois, règles, impôts, structures etc.. à ces évolutions
-permettre la reconversion, la formation des personnes non qualifiées
- faire porter les cotisations sociales sur d'autres facteurs que le travail (les salaires) et la production
- avoir une politique industrielle digne de ce nom, et faire en sorte de garder les entreprises performantes sur le territoire
- mettre des moyens importants sur la recherche, la formation professionnelle..
-repenser l'adaptation du travail tout au long de la vie etc..
le problème est l'incapacité des politiques et syndicats à prendre en compte ces évolutions, à penser le monde tel qu'il est et non à raisonner sur la base des shémas des années 70 (et là encore, je suis gentil..)
84.
Le vendredi, avril 30 2010, 12:18 par thierry@83
je vois beaucoup de propos malthusiens, voir frileux sur ce blog !!!
j'espère que nda ne tombera pas dans ce travers...
pour vous répondre sur votre propos : regardez la teneur des propos des journaux allemands sur la Grèce, sur le mépris affiché sur les PIGS, sur le peuple grec (par nature fainéant, corrompu, truqueur etc..) et vous aurez toutes les raisons pour les quelles je ne souhaite pas voir la France devenir comme l'Allemagne : un peuple vieux et sectaire, une société repliée sur elle même..
85.
Le vendredi, avril 30 2010, 12:31 par philippe
Je suis professeur d'économie à la Sorbonne
et je dis Bravo Nicolas pour votre lucidité et votre courage.
On va faire souffrir les grecs pour rien car sans dévaluation de leur monnaie et réduction de leurs dettes, le pays va connaître une terrible récession, qui amputera les recettes fiscales. Du coup le déficit ne sera pas beaucoup réduit malgré l'ampleur des sacrifices
Cette solution n'en est donc pas une.
Vous êtes le seul homme politique français à proposer une solution réaliste, pragmatique et même temps humaine du problème. Espérons que vous pourrez avoir un poids suffisant à la prochaine présidentielle, le pays a besoin d'hommes comme vous.
Cordialment
Philippe
86.
Le vendredi, avril 30 2010, 13:03 par christianB
Réponse à Thierry- post 85. J'ai les mêmes souhaits que vous bien sûr. Mais comment notre pays qui ne peut plus donner d'emploi aux anciens, ni aux jeunes. Qui a du mal à éduquer , soigner et presque nourrir ( merci les restos du cœur et autres associations caritatives) ses habitants. Ce pays qui par son histoire et sa culture accueille les migrants , qui veut une armée puissante, qui veut un rayonnement mondial. Ce pays qui a perdu le goût de l' effort. Ce pays endetté pour longtemps et qui ne veut pas entendre parler du mot rigueur. Comment redonner de l'espoir à la France. Voilà ce qui est souhaitable , l'écrire c'est facile, le faire me semble plus difficile !
Cordialement.
87.
Le vendredi, avril 30 2010, 13:04 par christianB
Réponse à Thierry- post 85. J'ai les mêmes souhaits que vous bien sûr. Mais comment notre pays qui ne peut plus donner d'emploi aux anciens, ni aux jeunes. Qui a du mal à éduquer , soigner et presque nourrir ( merci les restos du cœur et autres associations caritatives) ses habitants. Ce pays qui par son histoire et sa culture accueille les migrants , qui veut une armée puissante, qui veut un rayonnement mondial. Ce pays qui a perdu le goût de l' effort. Ce pays endetté pour longtemps et qui ne veut pas entendre parler du mot rigueur. Comment redonner de l'espoir à la France. Voilà ce qui est souhaitable , l'écrire c'est facile, le faire me semble plus difficile !
Cordialement.
hier, au journal d'arte, les informations en disent long sur l'état d'esprit allemand.. et encore, on a eu droit à une version soft (sur une télé européenne)
Au premier trimestre, le taux de chômage espagnol a atteint 20,05%, un niveau jamais atteint depuis fin 1997.
Le taux de chômage espagnol n'en finit pas de grimper. Il a atteint un niveau record de 20,05% au cours du premier trimestre 2010, en nette hausse par rapport au niveau de 18,8% des trois derniers mois de 2009, selon des données publiées ce vendredi par l'Institut national de statistiques (INE). Il faut remonter au dernier trimestre 1997 pour trouver un niveau de chômage comparable (20,11%).
Ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes, qui attendaient en moyenne 19,6%, mais en ligne avec un rapport préliminaire publié mardi disant que le taux de chômage avait dépassé les 20% de la population active. Le nombre de personnes sans emploi était de 4,612 millions, soit 286.000 personnes de plus qu'au trimestre précédent, et 602.000 de plus qu'un an plus tôt.
Le taux de chômage augmente de manière continue depuis le troisième trimestre 2007, quand il avait atteint un plancher historique à 7,95%. Frappée par la crise et l'éclatement de sa bulle immobilière, l'Espagne est entrée en récession fin 2008 et peine à en sortir.
"Le taux de chômage est arrivé à son niveau le plus élevé au premier trimestre et nous allons avoir une réduction du taux" à partir de maintenant, a déclaré mercredi le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero. Le gouvernement prévoit un taux de chômage moyen de 19% en 2010.
Encore une information sur ce qui se passe en Grèce :
Moody's abaisse les notes de neuf banques grecques.
L'agence de notation financière Moody's a annoncé vendredi qu'elle abaissait la note de solidité financière (BFSR) et de crédit de neuf banques grecques, maintenant une perspective négative, en raison des pressions sur le secteur bancaire dans le contexte économique grec.
Moody's pourrait encore dégrader les notes des dépôts et de crédit de ces banques lorsqu'elle réévaluera la note de dette à long terme de la Grèce.
Les neuf établissements en question sont NBG (Banque nationale de Grèce), Eurobank, Alpha, la Banque du Pirée, Emporiki (filiale du Crédit Agricole), Agricultural Bank of Greece, General Bank of Greece (filiale de la Société Générale), Marfin Egnatia Bank et Attica, détaille Moody's dans un communiqué.
Moody's avait déjà dégradé la note de BNG, Alpha, Eurobank, la Banque du Pirée et Emporiki le 31 mars.
L'agence de notation estime que le contexte économique grec a des répercussions sur la solidité du secteur financier local, qui a de plus en plus de mal à avoir accès au marchés interbancaire et obligataire et s'appuie donc sur le financement de la Banque Centrale Européenne (BCE).
"La BCE va rester une source de financement pour les banques jusqu'à ce que la confiance revienne sur les marchés. Cela dit, le soutien de la BCE n'est pas illimité, rappelle Moody's.
Autre difficulté pour le secteur bancaire : la mise en place de mesures pour redresser les finances est positive pour la solvabilité du pays, mais peut avoir un coût sur la croissance à court ou moyen terme, souligne l'agence de notation, citant pêle-mêle un risque de hausse du chômage, une baisse des revenus et une moindre rentabilité pour les entreprises.
92.
Le vendredi, avril 30 2010, 17:45 par EMMANUEL@THIERRY@83
Un peuple vieux, sectaire te replié sur lui-même?
Mais sur quelle planète vivez vous cher Thierry? Croyez vous que nous pouvons nous permettre ce luxe de prêtre à un pays qui n'a même pas été capable de gérer correctement ses comptes publics, qui a régulièrement fait l'erreur entre recettes et dépenses, qui possède une église la plus corrompue qui soit toutes démocraties confondues? Au moment même ou la DETTE NATIONALE ATTEINT 1600 MILLIARDS D'EUROS? Vos propos sont démagogiques et irresponsables. Et ces derniers ont une portée encore plus dévastatrice vu la situation catastrophique dans laquelle nous trouvons actuellement.
EMMANUEL
93.
Le vendredi, avril 30 2010, 17:46 par ThierryG
Bonjour,
Il me semble déceler 4 faiblesses dans votre raisonnement:
1) L'économie n'a pas grand chose à voir avec les maladies Molière, et la source de richesse qu’est la croissance peut être tirée par d’autres facteurs que la dévaluation compétitive (par exemple l’innovation)
2) Contrairement à ce que vous énoncez il y a eu des cas de pays qui s'en sont sortis par un remède de cheval – je prends par exemple les efforts consentis par les allemands pour résorber l’endettement consécutif à la réunification ou à une échelle réduite le Orange County aux Etats-Unis
3) En cas de sortie de l’Euro de la Grèce, il ne semble pas évident de dire que les prêteurs internationaux accepteront de convertir en Dragme la dette grecque qu'ils détiennent actuellement en Euros – au contraire il est probable que cette dette restera libellée en Euros, et la dévaluation du Dragme par rapport à l’Euro ne fera qu’empirer la situation des finances de l’état grecque.
4) Si une région Française telle que la Bretagne venait à se surendetter pour cause de mauvaise gestion, ce ne serait ce une raison pour lui rendre sa monnaie et lui laisser vivre sa vie.
Vous passez sous silence la cause du mal, à savoir qu'il n'est pas soutenable de dépenser plus que l'on ne gagne - un problème que malheureusement la France partage avec la Grèce. Comme vous l’indiquez for justement il ya un coût social à payer pour redresser les finances publiques. C’est un risque électoral qu’un homme politique courageux pourrait prendre, et se risque peut être payant comme cela a été démontré en Allemagne avec la (première) réélection de Schröder..
Appartenant à la même famille politique que la vôtre, votre analyse de la situation m'attriste profondément pour l'avenir de la France car je sais qu’on ne peut compter sur la gauche Française pour redresser la situation.
94.
Le vendredi, avril 30 2010, 19:04 par thierry@93
ce à quoi je fais allusion, ç'est l'expression des journaux allemands vis à vis des grecs ; allez voir la vidéo post 89, journal du 29 avril
on n'est plus dans le refus de payer, on est carrément dans la xénophobie ; à vous d'ouvrir les yeux !!!
au ton faussement outré, accusateur et méprisant que vous employez, j'en déduis que ces discours de haine vous conviennent bien...
95.
Le vendredi, avril 30 2010, 21:04 par EMMANUEL@THIERRY@83
Mon cher Thierry,
M'avez vous entendu tenir quelconque propos haineux ou raciste? Non, je ne crois pas et pour le propos personnel, si vous me connaissiez vraiment, vous sauriez que je suis un très mauvais candidat à l'antisémitisme. Rien que le fait de m'entendre dire que je suis xénophobe me fait rire rien qu'au nom. Enfin bon, si vous n'avez pas compris ce dont je veux parler, c'est votre problème mais arrêtez de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Et cessez de lier mes propos tenus à ceux des les autorités Allemandes. Je n'ai cure de celà; celles-ci pensent ce qu'elles souhaitent et je suis libre de penser également ce que je veux. C'est la démocratie. Mais de grâce, cessez donc de traiter de xénophobe l'ensemble des personnes ne partageant pas votre point de vue. Si tel est le cas, c'est vous qui êtes intolérant, ce que je ne pense pas au vu de vos réactions.
Sans rancune.
EMMANUEL
96.
Le vendredi, avril 30 2010, 21:39 par christianB
Réponse à Thierry - post 91- Nous avons fait le choix , avec mon épouse, de n'avoir que deux enfants ( alors que nous en aurions souhaité d'autres) pour de simples raisons économiques et n'ayant pas confiance en l'avenir . Et aujourd'hui qu' ils sont sur le marché du travail je ne me plains pas d' en avoir que deux à caser.
Cordialement.
C'est bien beau vouloir réformer le systeme euro mais c'est sans compter que le gouv. francais n'a aucun pouvoir tant que les commissaires européens seront la pour faire respecter leurs volonté et non la volonté nationale. c'est ainsi que ca marche. d'ailleur ils nous obligent a accepter les ogm et on sera bien obligé de le faire (sinon c'est penalité tous les jours). bref, votre message est insuffisant pour un réel changement Monsieur, il faut quitter l'UE c'est tout ce qu'il y a a faire pour sauver les meubles, et par ailleur ca serait bien aussi d'informer que le gouv. francais ne controle plus rien. encore des promesses qui seront pas tenues avec vos reformes, voila.
Celà fait un moment que je vous lis, vois, écoute et je vous remercie pour l'action qui est la votre. Vous avez un certain point de vue (qui ne diverge pas selon le temps ) que de nombreux citoyens partagent (même s'il ne sont pas de votre bord : disons plutôt "gaulliste"), mais pas en totalité : ce qui est mon cas !
Il va bien falloir que nos "élites françaises et européennes" admettent leur échec : cad leur construction européenne et leur euro (politique monétaire).
De nombreuses actions seront à mener dans l'avenir lorsque cette europe antidémocratique et sa monnaie tomberont : j'espère que le rassemblement des gens qui pensent celà sera réalisable comme l'a été à un moment des partis divergeants pour créer le conseil national de la résistance et son programme. Merci !
Je ne vous connaissais pas mais après vous avoir entendu sur C' à dire du 07 Mai je tenais a vous féliciter et a vous encourager a perdurer dans votre tenacité à defendre vos opinions
cordialement Philippe
Je n'ai pas relu tous les commentaires de ce fil, mais manifestement c'est maintenant Lordon qui nous rejoint sur nos programmes
Lisez sans attendre http://blog.mondediplo.net/2010-02-...
Monsieur,
Je ne vous connaissais pas,je ne suis pas de votre courant politique aussi, en tous les cas j'ai aimé votre débat sur France cinq ce dimanche et je m'y retrouve.
Continuez ainsi, je vous approuve pleinement, mais j'ai peur que lorsque nos politiques ouvriront "enfin" leurs yeux, il ne soit trops tard.
Cordialement, Patrick.
Bonjour Nicolas, je viens de vous ecouter sur TV5 USA ou je vis depuis pas mal d'annees. Dans votre demarche pour sortir de l'Euro, vous avez dit que les jeunes sont majoritairement pour la sortie de l'Euro a la difference des personnes plus agees. Je voudrai juste vous faire remarquer que l'Europe a ete creer pour eviter les guerres en Europe et que les + de 60 ans s'en souviennent bien.... je pense que l'Europe en general et lEuro en particulier, sont 2 bonnes raisons pour les Europens de se sentir solidaires les uns avec les autres, pas de se sentir differents... Meme si je trouve votre message parfois pertinent et parfois assez academiquement construit sur le plan economique, je n'approuve pas du tout le debat "dissident" concernant l'Europe et l'Euro, que je trouve sans interet voire dangereux en ses temps difficiles pour tous....
Si l'euro revient à parité avec le dollar USD, la dévaluation de notre monnaie sera d'environ de 30% depuis le début de l'année. L'argumentation qui consistait à dire qu'il faut sortir de l'euro surélévalué pour ensuite dévalué de 20% (selon NDA) ne tiendra plus. L'euro sera alors plus compétitif pour les exportations!
Commentaires
Complètement d accord, quand est ce que Cette cast qui nous gouverne reviendront il sur terre????? Moi je craint sincèrement un deuxieme "Novembre 2005" dans les banlieues
Cher Nicolas, je ne sais comment vous féliciter. Merci d'avoir ce langage de vérité qui tranche avec ces médecins de molière... Sauf qu'en réalité, ces imbéciles connaissent très bien le problème... Pourquoi ne vous écoutent-ils pas?
Par ailleurs, j'aimerais mieux comprendre votre système de monnaie de réserve. Est-ce différent de la situation qui prévalait lors de la création du Système monétaire européen dans les années 90?
Merci encore,
Tythan
Bravo et merci Monsieur Dupont-Aignan pour votre combat, votre très grande lucidité et hauteur de vue.
Votre comparaison avec la saignée pour guérir le malade est tout à fait appropriée ou comment s'exerce la solidarité européenne : ne laisser aucune chance à la Grèce en lui tendant un épi contaminé par l'ergot.
Le pire c'est l'Allemagne qui laisse pisser le mérinos, pardonnez l'expression, pour bouffer de la laine sur le dos des états de l'Union et brandit la menace de l'instabilité de la monnaie unique pour obliger la Grèce à rester dans la zone euro avec un régime de quarantaine, une espèce de pestiférée maintenue comme appât pour attendrir les états prêts à s'investir dans une insolvabilité programmée.
Au point où nous en sommes ou devrais-je dire où en est la belle idée de l'Europe si chère à de Gaulle de France, c'est que le système vole en éclat afin que cette malheureuse opportunité qui fait et fera souffrir beaucoup de nos compatriotes, soit le signe de notre renaissance dont vous serez l'élu.
Bien à vous et que notre élan vous porte à la victoire pour un redressement de notre cher pays.
L'analyse est correcte avec la dévaluation compétitive. L'euro n'est pas une zone optimale. Il n'existe pas de budget de transfert et la population ne veut pas. Nous n'avons pas d'argent pour nos personnes âgées, nous donnons aux autres.
Avec l'Euro, c'est l'Union Européenne qui implose.
Ce sont les grands groupes financiers qui se régalent encore et toujours, ces pouvoirs qui tirent les ficelles de la commission européenne, tant qu'on ne fait pas tomber cette institution, ces grands groupes qui la manipulent dans l'ombre, continueront encore, car c'est comme çà qu'ils font leur beurre, ils n'ont aucun intérêt à ce que celà s'arrête.
Je suis d'accord avec le propos ; mais je pense aussi qu'il faudra en appeler aux manifestations, aux actions, afin de montrer une forme de résistance, et donner un espoir ; sinon, .. il ne suffit pas d'avoir raison, ni même d'avoir la majorité des voix (voir traité de Lisbonne) avec cette europe et la caste qui la dirige ; on a à faire à une dictature et seuls les peuples par leurs pressions, leur manifestation vont permettre un jour un changement, en Grèce comme en France ; à quand des affiches, des Tshirts, des autocollants "non à l'euro, soutien aux grecs", à quand des membres de DLR présents aux manifestations à Athènes etc ??
Cher Nicolas,
je vous félicite pour l'expression si cohérente, par vidéo, de votre proposition pour une réforme de l'euro.
Vous êtes dans la bonne voie et l'on ne peut que se féliciter de vous faire confiance et de notre fidélité dans les moments difficiles où, avec courage, sûr de vous, vous tenez le coup
Raoul
Que l'euro soit en train d'agoniser sous sa forme actuelle est une évidence. Le monde s'est tout d'un coup aperçu que l'euro n'existait pas comme monnaie unique : les prêteurs ne prêtent pas à la zone Euro mais à différents pays avec différents risques. La Grèce emprunte en fait en drachmes libellés en euros, la France en francs libellés en euros. L'euro fort ne sert plus à emprunter à bas taux, son rôle s'est restreint à importer à bas prix et à exporter à prix élevés.
Exporter à prix élevés tue de toute évidence toute possibilité d'expansion économique; la déconstruction de l'euro est donc nécessaire pour relancer l'ensemble de l'industrie européenne. Mais la déconstruction brutale (la sortie de l'euro du jour au lendemain) risque d'être épouvantablement douloureuse pour les consommateurs, et surtout les salariés (renchérissement immédiat de tous les produits importés et en particulier de ceux de l'énergie). Au lieu de prêter de l'argent à des pays difficilement solvables (voire insolvables comme la Grèce), ne serait-il pas possible d'explorer la piste d'une restauration limitée des monnaies nationales; quelques importations de première nécessité (les produits énergétiques, les produits alimentaires) seraient eux achetés directement par la zone Euro en Euros (ou bénéficieraient de la garantie de la zone Euro); celà permettrait de gérer la transition, préserverait les pays qui sortent de la zone euro du chaos de l'hyperinflation, de garder l'euro comme monnaie de réserve.
Pour continuer dans le sens de Thierry (post 6 ci dessus), il me semble que le temps est venu de se manifester auprès des politiques en place, députés, sénateurs, ministres... mais aussi de communiquer "haut et fort" dans la rue qu'il existe des alternatives réelles au marasame ambiant !
Je propose des distributions de tracts sur les marchés (comme en campagne électorale !), des manisfestations pacifiques à des endroits symboliques à la manière de certains contestataires anglo-saxons qui "tournent en rond" brandissant des pancartes "explicites" !
Bref, pour informer les Français et les motiver à étudier les solutions proposées par DLR, voire à nous rejoindre, il faut communiquer dans la rue, dans l'espace public partout en France car on ne peut pas compter sur les médias pour faire ce travail d'information en profondeur...
Grèce : 57 % des Allemands hostiles à une aide financière.
Cinquante-sept pour cent des Allemands estiment qu'une aide financière à la Grèce est une "mauvaise décision", selon un sondage diffusé mardi à Berlin.
Ils sont seulement 33 % à se dire favorables à un soutien financier, selon ce sondage publié dans le quotidien die Welt et réalisé pour le compte de la chaîne de télévision française France 24 et le groupe "WELT" (die Welt, Welt am Sonntag, Welt Online, Welt Kompakt et Welt Mobil).
Les résultats complets de l'enquête devaient être présentés dans l'après-midi par la chaîne de télévision française France 24 dans le cadre d'une émission spéciale sur l'Allemagne, enregistrée au Musée d'Histoire allemande à Berlin.
Dans le quotidien die Welt, la vice-présidente de la Commission européenne Viviane Reding a appelé à ne "pas tarder" pour le versement de l'aide financière à Athènes et à "intervenir courageusement pour stabiliser la Grèce afin d'éviter le pire".
"Le sort économique et financier de la Grèce est, justement dans la crise, indissociable du bien-être des autres Etats de la zone euro", a-t-elle expliqué.
Très réticent dans un premier temps à débloquer des fonds pour Athènes, le gouvernement allemand a infléchi sa position lundi, soucieux de ramener le calme sur les marchés financiers. Mais Berlin pose toujours comme condition que le gouvernement grec présente un programme de réduction des déficits publics et de réformes sur plusieurs années.
"Pourquoi payons-nous aux Grecs leurs retraites de luxe"? s'interrogeait mardi en page de couverture le journal populaire Bild pour qui un retour aux drachmes, l'ancienne monnaie grecque, "serait ce qu'il y a de mieux pour notre euro".
Tableau comparatif à l'appui, le quotidien le plus lu d'Allemagne affirme que "beaucoup d'Allemands peuvent rêver du système des retraites grec".
L'Allemagne, première économie européenne, sera le plus gros contributeur au volet européen du plan d'aide international prévu pour sauver Athènes. Sur des prêts européens de 30 milliards d'euros cette année, l'Allemagne s'acquitterait d'environ 8,4 milliards.
http://www.bild.de/BILD/politik/wir...
Conclusion :
les pays européens ne peuvent pas avoir la même monnaie.
La zone euro va exploser.
Que ce soit au niveau de chaque pays ou de l' Europe, les fourmis en ont assez du comportement des cigales. Et les fourmis sont , parfois , les plus nombreuses. Méfions nous de ceux qui manifestent ce ne sont pas toujours eux qui ont le plus de mérite ! Je suis pour laisser la Grèce se débrouiller avec ses problèmes...
il faut tout faire pour que NDA puisse aller s'exprimer sur les antennes et les colonnes de tous les journaux (PQN et PQR).
Que chacun d'entre-nous envoie le lien internet de cette vidéo à tous les médias.
Merci à tous
Il faut assièger la 'bastille' politico-intello-médiatique !
castelin michel
pour compléter le post 10, non seulement la zone euro va exploser, mais ç'est l'europe dans son ensemble qui commence sérieusement à être ébranlée sur ses bases :
le politique, les peuples sont en train petit à petit de se faire entendre
- dans les manifestations en Grèce, on commence à bruler les drapeaux européens ; le sentiment anti-européen atteint des sommets en Grèce
- 69 pour 100 des français regrettent le Franc
- la Belgique va probablement se dissoudre dans sa forme actuelle, sous la pression des flamands ; ils n'ont plus de gouvernement, les extrémistes flamands ont envahi le parlement en chantant l'hymne flamand; les riches ne veulent plus des pauvres, les allemands ne veulent pas aider la Grèce, les flamands veulent se séparer des wallons, les italiens du nord ne veulent plus de l'Italie du sud etc..
- les agriculteurs français manifestent pour indiquer leur inquiétude sur la fin de la PAC dans son état actuel, et la possibilité de vivre de leur travail...
au delà du problème spécifique de la Grèce et de l'euro, ç'est bien entendu toute la construction européenne qui est en cause, dans sa dimension politique, sociologique,culturelle ; lorsque des peuples aussi proches (les flamands et les wallons) n'arrivent même plus à dialoguer ensemble, comment s'étonner des divergences d'approche des différents pays vis à vis de la Grèce, comment ne pas voir que l'europe politique à 27 est impossible, comment ne pas voir que les arguments européistes mille fois répétés (l'europe ç'est la paix et la prospérité, avec l'europe on pèse davantage contre la chine et les USA..) ne sont qu'un tissu de mensonges, et que bien au contraire la (dé)construction européenne actuelle avec son fédéralisme politique ne mène qu'aux haines et à la misère généralisée
ce n'est pas par des solutions techniques, ni par des compromis toujours boiteux entre gouvernements, ministres, technocrates des différents pays que l'on avancera (bien au contraire), mais ç'est en redonnant la parole aux peuples ; l'exemple belge est le meilleur exemple : ils ont essayé de répondre à un problème d'identité et de culture par des institutions : le résultat est contre productif, personne ne comprend rien au fonctionnement politique de la Belgique, même pas les belges eux mêmes.. et cela n'a fait qu'attiser les ressentiments entre communautés (la volonté de séparatisme des flamands est de plus en plus intense..)
la seule solution possible est la souveraineté nationale et populaire !!!
Le but inavoué de l'Europe: l'éclatement des états pour arriver au modèle germanique == Europe politique découpées en régions. Plus de "pays" mais que des régions (avec langues "régionales" comme langues officielle dans chaque région + langue d'état == anglais).
Ca c'est ce qu'ils veulent, et c'est en train de se passer: les pays greco-latins sont en train de se faire pulvériser.
l'idée d''Europe "des nations" va être mise à l'épreuve, et le général de Gaulle doit être très attentif de là-haut. Car l'heure de vérité approche: les nationalismes vont-ils ressurgir et faire éclater cette Europe actuelle, qui nie les peuples et les nations? Il semblerait qu'on en prenne le chemin.
NDA, il va falloir vous préparer à prendre le pouvoir, car reconstruction il va y avoir ...
Mardi 27 avril 2010 :
Grèce : le recul du PIB pourrait dépasser 2 % en 2010.
La Banque de Grèce, qui tablait jusqu'à présent sur un recul du PIB de 2 % en 2010, a estimé mardi que la récession pourrait être supérieure compte tenu du "grand niveau d'incertitude" entourant le redressement de l'économie du pays.
Un "recul" du PIB "plus grand" que celui prévu par la Banque de Grèce dans son dernier rapport, soit 2 %, "est très probable du fait des conditions actuelles, caractérisées par un grand niveau d'incertitude", a indiqué le gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, devant l'assemblée générale de la Banque centrale.
http://www.boursorama.com/infos/act...
La question n'est même plus de savoir si la Grèce va se déclarer en défaut de paiement.
La question est de savoir quand la Grèce va se déclarer en défaut de paiement.
la spéculation contre la Grèce s'accélère :
http://www.boursorama.com/infos/act...
personnellement, je retiens le passage
"cette idée serait abordée lors d'une réunion prévue mercredi entre des parlementaires allemands, Jean-Claude Trichet et le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn."
les décideurs du sort de la Grèce et de leurs habitants sont des institutions non élues 'FMI, BCE) et les.. parlementaires allemands : tout est dit sur la marche du monde ; les institutions néolibérales du monde contemporain ainsi que les parlementaires d'un pays étranger décident de votre avenir ; elles ont le droit de vie et de mort sur vos familles et vos enfants...
Juste un rappel, ce sont les banques françaises qui sont le plus mouillées dans les prêts à l'état grec ; mais bon, on ne leur demande pas leur avis, ni à notre "président", qui ç'est vrai, a beaucoup de sujets essentiels à traiter entre la burkha, Carla, et sa visite éclaire en banlieue...
le sort de l'europe est proche ; ce sont les riches qui vont se séparer des pauvres..
http://www.marianne2.fr/Jean-Luc-Gr...
Le problème de la Grèce, c'est la Grèce, pas les Autres. C'est son choix consenti d'être entrée dans la zone Euro. C'est son incapacité à maîtriser sa dette publique. Le même problème que la France.
L'explication de la situation actuelle ? Vous l'avez dans le livre remarquable de Naomi Klein: La stratégie du choc. Les mêmes qui ont fait chuter les pays d'Amérique du Sud, l'Asie du SE, la Russie, l'Irak, et d'autres, s'attaquent maintenant à l'Europe en commençant par les pays les plus faibles grâce à des relais sur place. C'est une guerre économique totale.
LISEZ CE LIVRE
Après la Grèce le Portugal?
"Grève dans les transports portugais contre le plan d'austérité
Les transports publics portugais sont affectés par une grève contre le plan d'austérité mis en oeuvre par le gouvernement de José Socrates.
Soucieux de s'écarter du chemin pris par une Grèce criblée de dettes, le pouvoir exécutif portugais s'est montré ferme dans la mise en oeuvre de ce plan visant à ramener à 2,8% en 2013 un déficit budgétaire qui a atteint l'an dernier 9,4% du PIB.
Il prévoit entre autres le gel des salaires et des recrutements dans la fonction publique et la privatisation de plusieurs entreprises. Des négociations ont été entamées avec les syndicats, mais le gouvernement a fait peu de concessions.
Les salariés des transports publics ont emboîté le pas de ceux des services postaux, dont le mouvement, entamé lundi, doit se poursuivre jusqu'au 7 mai. Les fonctionnaires attachés au Parlement ont par ailleurs prévu de débrayer mercredi et les syndicats de routiers envisagent une action en mai.
"Nous nous demandons si c'est aux travailleurs de payer le prix de la crise. Nous pensons que ce n'est pas le cas. Les travailleurs ne doivent pas être les seuls à payer", a déclaré Manuel Leal, au nom du syndicat des transports Fedtrans.
Le mouvement, suivi par 20.000 salariés des 16 compagnies de transports publics, touche environ un million d'usagers, estiment les organisateurs.
Les métros circulaient normalement mardi à Lisbonne et à Porto, mais nombre de banlieusards ont été privés de bus et de ferries, ce qui a donné lieu à d'importantes perturbations du trafic automobile aux abords de la capitale.
Shrikesh Laxmidas, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser"
http://fr.news.yahoo.com/4/20100427...
Jean-Luc Gréau : «Dans le dossier grec, l’Allemagne joue à Apocalypse Now avec l’euro »
"(...)Angela Merkel joue la politique du pire dans la gestion de la crise grecque. Si elle voulait une explosion de l’euro, avec en horizon la reformulation d’une zone monétaire excluant ces petits pays et plus en phase avec les intérêts allemands de long terme, elle ne s’y prendrait pas autrement. La chancelière joue à Apocalypse Now avec la crise grecque, donc avec l’euro. En cela la crise grecque constitue l’heure de vérité pour tout le monde. "
http://www.marianne2.fr/Jean-Luc-Gr...
Juin 1940 Débâcle militaire
appel au peuple et a la résistance du général de Gaulle
Juin 2010 Débâcle économique et financière
appel au peuple et a la résistance de Nicolas DUPONT AIGNAN
ce que le III ème reich n'a pas pu faire en 1940, les allemands sont en passent de le réaliser en 2010 avec l'arme de l'Euro
Français réveillez vous et rejoignez DLR dans la résistance
tract en préparation
Mardi 27 avril 2010 :
La Grèce "ne peut pas" emprunter sur les marchés.
La Grèce a besoin de l'argent de l'UE et du FMI d'ici au 19 mai, car elle "ne peut pas" emprunter sur les marchés, a affirmé mardi le ministre grec des Finances Georges Papaconstantinou.
"La date butoir est le 19 mai car c'est à cette date qu'une obligation grecque souveraine d'une valeur de 9 milliards d'euros arrive à échéance", a rappelé le ministre.
Or, "étant donné notre incapacité à accéder aux marchés, la procédure devra être achevée, approuvée et signée à cette date, et l'argent débloqué par le FMI et nos partenaires européens", a dit le ministre, qui s'exprimait devant des députés socialistes grecs.
Dans ce contexte, la "situation politique de l'Europe n'aide pas" car "souvent, des voix différentes s'expriment" et l'attitude de l'Europe "manque de clarté", a-t-il reconnu.
Le ministre avait indiqué la veille que les conditions
auxquelles la Grèce pouvait emprunter sur les marchés étaient devenues "prohibitives", sans aller jusqu'à dire que son pays était "incapable" d'emprunter.
Georges Papaconstantinou a par ailleurs prévenu que le déficit public de la Grèce en 2009, déjà réévalué par Eurostat à 13,6% jeudi dernier, pourrait atteindre 14 % du PIB.
L'Office européen des statistiques (Eurostat) l'avait déjà laissé entrevoir jeudi en affirmant qu'il pourrait procéder à une "nouvelle révision de l'ordre de 0,3 à 0,5 point de PIB" à l'issue de l'enquête qu'il mène en collaboration avec les autorités statistiques grecques.
L'origine de la crise financière dans laquelle se débat la Grèce est précisément le doublement, par le gouvernement socialiste à son arrivée au pouvoir fin 2009, de la prévision de déficit public à 12,7 %.
Athènes, qui a de nouveau réévalué ce chiffre en janvier, se bat depuis pour regagner la confiance des marchés.
http://www.romandie.com/ats/news/10...
Mardi 27 avril 2010 :
Grèce : le taux d'intérêt de l'obligation à 2 ans atteint ... 15,14 %.
@toto (14)
Le but inavoué c'est de créer des provinces en Europe de type landers allemands. C'est ce que je vois arriver et l'ai déjà écrit sur ce blog. Y'a pas de hasard ! La suppression du département picard pour l'englober dans une région, en le fondant dans des inter- régionalités qui fusionneront une nouvelle appellation a valeur de test. C'est une sonde pour voir les réactions de l'opinion publique, choisir son département sur les plaques minéralogiques, à première vue est anodin mais ensuite les nos des départements disparaitront complètement et le prétexte pour les supprimer en sera, en procédant par étapes, que cela ne rimera plus à rien. La recentralisation en la création de pôles poursuit cet objectif.
La modification de la Constitution au Congrès de Versailles par Nicolas Sarkozy en reléguant la langue officielle française au 2ème alinéa et en inscrivant les langues régionales procède ainsi insidieusement au découpage de la France en landers européens dont la prochaine étape sera la suppression des frontières historiques. Nous partagerons ainsi une région avec une autre région qui deviendra par étapes successives les provinces de l'Europe mordant sur deux pays anciennement frontaliers.
L'idée de la nation n'existera plus puisque les nations seont démantelées.
Seul "l'européen" subsistera. Il n'aura plus besoin de se fixer trop longtemps (espace Schengen) puisqu'il aura redécouvertce que les anciens connaissaient avant de se sédentariser : le nomadisme !
Vous pensez que je déraisonne ? Réfléchissez et ne pourrez que m'approuver quand je vous dirais que l'europe ne veut pas de racine, fait tout pour que vous perdiez vos repères, vos racines ; dans l'europe, le maître mot sera le mouvement, la migration.
Vous aurez des ailes mais plus de racine.
La manifestation des céréaliers est légitime car, contrairement à ce qui est trop souvent dit, la baisse des cours les oblige aujourd’hui à vendre largement en dessous de leurs coûts de production. Une telle situation n’est bien sûr pas acceptable, et l’on imagine sans peine les drames humains et économiques qui en découlent au quotidien.
Les céréaliers rejoignent ainsi les producteurs laitiers dont le sort est encore plus tragique, sans compter les agriculteurs survivant dans les départements les plus ruraux de notre pays, loin de tout service public et de toute aide sociale, et qui n’ont pas même de quoi mettre le carburant nécessaire dans leurs tracteurs pour se faire entendre à Paris.
Il n’y a pas beaucoup de métiers où l’on travaille tant pour vendre à perte et simplement survivre au quotidien, dans l’indifférence souvent générale. Mais lorsque le métier en question consiste à cultiver, élever et nourrir, le sacrifice est d’autant plus saisissant.
Quand le gouvernement comprendra-t-il que ce ne sont pas de simples pansements qui vont réussir à guérir un mal si profond, mais qu’il faut enfin traiter le problème à la racine ? Instauration d’un prix minimum, allègement des charges et des cotisations, défense acharnée d’une réforme de la PAC protectrice des intérêts français : autant de mesures indispensables et désormais urgentes.
Bien entendu, l’ensemble de ces solutions déplaisent à une commission européenne obsédée par le libre-échange et la loi du marché.
Le double jeu du gouvernement, qui pleure en France sur le sort de ses producteurs tout en laissant faire à Bruxelles la politique d’euthanasie de la filière voulue par M. Barroso, dépasse donc aujourd’hui toutes les bornes.
Debout la République s’indigne de cette capitulation en rase campagne que M. Le Maire dissimule derrière des larmes de crocodile, et demande au gouvernement de s’élever contre l’ensemble des décisions prises à Bruxelles, empêchant les mesures radicales de nature à redonner espoir aux agriculteurs français.
Nicolas Dupont-Aignan, Député de l’Essonne Président de Debout la République
Je réagis au communiqué ci-dessus puisqu'il est fourni ici.
Il est bien évident que notre gouvernement et les opposants principaux n'ont rien à faire des paysans. Mais un jour, ils pleureront en s'apercevant que nous sommes complètement dépendants des pays étrangers pour nous nourrir, parce que l'Europe qui devait nous éviter toute guerre entre nous nous aura conduit au contraire à nous taper dessus les uns et les autres en s'accusant mutuellement d'être responsables du naufrage de l'Europe.
Il est inutile de poser la question ''quand le gouvernement comprendra-t-il que ce ne sont pas de simples pansements .....''
Il n'a nullement l'intention de chercher à comprendre et il ne faut rien attendre de ce gouvernement ni d'un autre d'ailleurs qui découlerait du même président et pas davantage d'un président socialiste.
NS fait lancer un sujet sur des sujets porteurs, ça tient la presse et la télé quelques jours et ça lui fait du répit pour concocter encore quelque chose de nouveau.
Rien à attendre de lui. Il faut être prêt pour 2012 (présidentielle et législatives).
post 25
Oui bof. En même temps les agriculteurs comme les pêcheurs ont réclamé des aides et des subventions depuis 40 ans. (depuis l'impôt sécheresse de Giscard) et là on ne les entendaient pas se lamenter sur leur sort.
Pendant 40 ans quand il faisait beau ils pleuraient: trop de récolte, les prix allaient baisser. Mauvais temps : ils pleuraient : mauvaise récolte, ils n'auraient pas assez à vendre. Sécheresse ils pleuraient; pluie ils pleuraient.
Ces gens ont appris à mendier et à tout accepter pour une prime au lieu de se révolter. D'ailleurs leur représentant syndical est devenu ministre de l'agriculture il y a 30 ans.
Leur détresse aujourd'hui ne me touche pas.
Les petits commerçants ou les ouvriers ont eux aussi un métier difficile et ne touchent pas de subventions. Et ils paient un loyer et leurs légumes plein pot ce qui n'est pas le cas des autres.
Les événements du jour confirment l'agression contre l'Europe: les "agences de notation", téléguidées par la finance internationale et allant dans le sens des projets US-UK-et complices, ébranlent l'Union en désignant les canards boîteux. Chute des bourses, et mise au jour du plan visant à réduire les pays européens en non-états, gérés par les anglo-saxons et l'Allemagne. Ce n'est plus pour dans dix ans, c'est en cours!
@27 Chamane
J'aurais tendance comme toi à croire que ce qu'il faut à notre agriculture est avant tout une remise à plat totale plutôt que de partir sur des aides économiques à court termes.
Tant que l'on ne sortira pas les céréales des marchés financiers pour spéculateurs, nous pourrons toujours subventionner à tour de bras. Les céréaliers qui manifestaient aujourd'hui étaient tous membres de la FNSEA qui depuis plus de quarante ans participe à tous les débats et aux prises de décisions qui en découlent. La FNSEA est donc responsable autant que les politiques du désarroi agricole, il n'y a que ses adhérents pour ne pas s'en apercevoir.
Mardi 27 avril 2010 :
Grèce : taux d'intérêt de l'obligation à 10 ans : 9,78 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote...
Grèce : taux d'intérêt de l'obligation à 2 ans : 15,35 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote...
Le Titanic "ZONE EURO" a percuté l'iceberg.
Le Titanic "ZONE EURO" prend l'eau de toutes parts.
Il nous faut maintenant quitter le Titanic qui est en train de couler.
Il nous faut maintenant rejoindre nos canots de sauvetage dans l'ordre et dans la discipline.
Quant à nous, citoyens français, il nous faut maintenant rejoindre le canot de sauvetage "FRANCE".
Certes, il est petit, notre canot de sauvetage "FRANCE".
Mais mieux vaut être dans un petit canot de sauvetage qui flotte que dans un gigantesque Titanic qui coule.
Quittons cette Europe pourrie.
Bonne analyse monsieur le député
Mais je suis peut être pessimiste mais je crois que cette Europe nous mène à la guerre...
Il n'est jamais bon de monter les peuples les uns contre les autres
Mardi noir à la Bourse de Paris
La Bourse de Paris a connu ce mardi sa pire séance depuis le début de l'année.
Sombre mardi pour les places boursières européennes, plombées par la crise grecque, et inquiètes désormais de la situation du Portugal. Paris a ainsi connu sa pire séance depuis le début de l'année avec une chute de - 3,82%. En Allemagne, Francfort a fini en baisse de 2,73%, tandis que Londres a perdu 2,61%. Pour redresser la situation, le Fonds monétaire international (FMI) et l'Union européenne ont décidé d'aller vite.
Un accord sur l'aide à la Grèce doit être conclu le 2 mai, pour un vote du plan le 10 mai, selon l'agence Dow Jones Newswires*.
Les marchés s'étaient tenus lundi malgré les dissensions de la zone euro à s'organiser pour fournir l'aide réclamée par la Grèce, accablée par une dette record. Même si la chancelière allemande, «confiante», a affirmé lundi que «l'Allemagne allait aider la Grèce, si les conditions étaient remplies», les marchés semblent craindre que l'argent que doit débloquer l'Union européenne et le Fonds monétaire international, n'arrive pas à temps à Athènes et qu'il y ait un défaut de paiement. La Grèce doit, en effet, honorer le 19 mai une dette de quelque neuf milliards d'euros.
La crainte de la contagion
Pour ne rien arranger le ministre des finances, Georges Papaconstantinou, a annoncé mardi que le déficit public estimé à 13,6 % par l'Office européen des statistiques pour 2009, pourrait atteindre 14 % du PIB. Ce mardi, cerise sur le gâteau, l'agence de notation Standard and Poor's a abaissé de trois crans la note de la Grèce, de «BBB+» à «BB+», la reléguant dans la catégorie des investissements spéculatifs. Il n'est désormais plus possible pour le pays d'emprunter à un taux raisonnable
Les marchés craignent aussi la contagion à d'autres pays fragiles, notamment au Portugal, qui a vu lui aussi sa note dégradée par l'agence de notation et à l'Espagne où le taux de chômage a dépassé 20% en mars, son niveau le plus élevé depuis 1997. Les Bourses de Madrid et de Lisbonne ont chuté respectivement 4,19% et 5,36%, dans le sillage d'Athènes qui a perdu près de 6% mardi, sa plus forte baisse depuis octobre.
Aide à la Grèce : un vote probable le 10 mai
Alors que le FMI prône une action rapide depuis l'appel à l'aide de la Grèce, l'UE semble se décider. Les dirigeants des pays de la zone euro envisagent de se réunir le 10 mai en sommet pour approuver le versement de l'aide, a indiqué une source proche de la présidence espagnole de l'UE. Et la Commission européenne devrait rendre un avis sur la demande d'aide de la Grèce la semaine prochaine au plus tard, la mission préparatoire qu'elle effectue avec la BCE et le FMI étant sur le point de se conclure.
Des nouvelles qui accréditent le calendrier avancé par l'agence Dow Jones Newswires, avec la fin des négociations annoncées pour le 2 mai et un vote prévu le 10 mai par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE et par le FMI, Une telle réunion de la zone euro au plus haut niveau, qui se tiendrait à Bruxelles, serait inédite depuis le tout premier sommet de ce type qui s'était déroulé à l'automne 2008 à Paris, à l'époque sur la crise financière.
La date du 10 mai permettrait d'une part à l'Allemagne d'achever la procédure qui doit permettre à son Parlement d'approuver le versement de son aide. Sa contribution est la plus importante avec 8,4 milliards d'euros. Un responsable parlementaire allemand a jugé «possible» mardi à Bruxelles que cette procédure soit achevée le 7 mai. Surtout, une décision de la zone euro le 10 mai permettrait à la chancelière allemande Angela Merkel de laisser derrière elle une élection régionale cruciale pour son parti programmée la veille, le 9 mai, en Rhénanie du Nord-Westphalie.
http://www.leparisien.fr/economie/m...
Nicolas,comme chamane et enoch je trouve que c'est une erreur à caractère électoraliste de soutenir les céréaliers!
A quand le tour des bettraviers?
Ces types qui n'ont d'agriculteurs que le nom, qui sont plutôt des industriels de l'agro alimentaire sont pour la plupart membre de la FNSEA proche de Sarko, d'ailleurs on peut se demander comment il se fait qu'ils puissent manifester à Paris alors qu'on l'interdit aux producteurs de lait.
Ces dernières années alors que leurs revenus étaient au top, ils refusaient de faire pot commun avec les éleveurs et les laitiers.
Arrètons de nous laisser manipuler par les lobbys comme la FNSEA!
Bonsoir
Je rappelle quand même que nous sommes aujourd' hui sur une manifestation FNSEA, grande pourvoyeuse de ministres de l' agriculture.
Aurait- on laissé d' autres syndicats agricoles gêner la circulation capitale avec des véhicules arrivant sur Paris à la vitesse maxi d' un tracteur agricole ( environ 40 Km / h ).
Les éleveurs ne se joignant pas à cette manifestation.
Tiens, division . Encore une !
Je pense que le gouvernement prend les Français pour des cons.
Merci à ceux qui ne se sentent pas concernés de penser à se réunir rapidement. Je pense là aux Responsables Nationaux.
Bonsoir,
Pour la réforme de la PAC, je vous invite à visionner la réunion de travail sur les principaux dossiers agricoles qui s'est tenue le 06 avril dernier en Essonne à laquelle le chef de l'état était convié.
http://www.elysee.fr/president/medi...
Compagnons, vous pouvez voter et faire voter vos amis sûrs chaque jour pour NDA:
http://www.sondage2012.fr/dvd.php
Il faut poser la question à la FNSA de savoir si elle a compris, oui ou non .
L'Union Européenne nous conduit à l'économie du Zimbabawe
Euro 27 avril 2010:
Grèce : taux d'intérêt de l'obligation à 10 ans : 9,78 %. http://www.bloomberg.com/apps/quote :
Grèce: taux d'intérêt de l'obligation à 2 ans : 15,35 %. http://www.bloomberg.com/apps/quote...
Bourses européennes du 27 avril 2010
http://www.france-info.com/economie...
Au delà de la mascarade, une position ferme et claire d'un homme d'Etat respectueuse des musulmans: NDA débat avec Robert Menard:
http://www.dailymotion.com/video/xd...
J'ai apprécié votre prestation (dans le fond et la forme) , Mr Dupont - Aignan, dans ce genre d'interview piège. Votre calme a eu raison de ce journaliste légèrement "énervé" qui vous posait des questions mais voulait vous reprendre la parole aussi sec ! Je sais bien que c'est un passage obligé , mais je pense qu'il n'est pas très bon pour votre image de vous exposer dans ce genre d'émission. Mais malheureusement ce sont les médias d'aujourd'hui et DLR n'a pas comme les gros partis des "spécialistes" qui ne font que çà !
voulons nous encore que notre avenir dépende de la BCE, de la spéculation des banques, des agences de notation, des commissaires européens, tout ceci avec l'appui de christine lagarde (j'y peux rien, je ne l'aime pas..)
voulons nous encore que les salaires continuent à baisser de manière ininterrompue dans le seul but que toute la valeur ajoutée dégagée par l'activité aille aux actionnaires aux banques et aux financiers, que l'état soit définitivement privé de toutes ressources et les services publiques deviennent exsangues parce que la seule politique possible est désormais la récession et le blocage de tout investissement publique ?
voulons nous encore que toute la politique publique soit orientée pour le profit des banques ?? que l'économie et l'activité de nos pme continuent à s'effondrer ??
voulons nous encore d'une ouverture des frontières commerciales qui ne profitent qu'à certains lobbys et favorisent les délocalisations et alimentent la baisse des salaires et des revenus ?
voulons nous brader tout principe de laïcité pour nous mettre aux normes européennes d'acceptation des communautarismes dans le but de détruire l'équilibre social des états nations ??
voulons nous que les lois ne soient plus décidés ni approuvés par le parlement français, que les élus nationaux n'aient plus rien à dire sur les décisions supra nationales ?,
voulons nous que toute cette désintégration tourne au cauchemar, à la haine des peuples et des communautés les uns envers les autres parce que la régression sociale et le communautarisme alimentent les haines ??
pouvons nous accepter que la démocratie soit à ce point désavouée, que le vote des peuples soit nié (par l'imposition de la constitution européenne) ??
il n'y a rien à sauver dans l'europe actuelle..
ç'est par la révolte que l'on sauvera la fraternité entre les peuples et non par les institutions ou les compromis supranationaux..
disons NON à l'Europe et descendons dans la rue..
de l'impuissance monétaire des élus, de l'abandon de la souveraineté populaire, du pouvoir donné aux banquiers, de l'abandon de la république.. et ses conséquences dans les années 30 comme aujourd'hui, des abus de pouvoir
http://www.dailymotion.com/video/x5...
N'est il pas possible de soutenir le peuple grec contre l'appetit des banquiers ?
... organisons une grande opération "Sauvons la Grèce, donnons leur des sous"...
SI la Grèce en est là, c'est de sa faute. Arrétons de voir les responsables là où ils ne sont pas (les banquiers, l'OMC, les agences de notation, ...). Les Grecs ont choisi l'UE, l'Euro et un Etat Providence qu'ils ne peuvent pas financer. C'est malheureux pour eux, mais ca va être à eux de prendre leurs responsabilités (sortir de la zone Euro, se serrer la ceinture et tenter de maîtriser leurs dépenses)...
Comme nous en résumé.
Si on a du mal à exporter, c'est simplement que notre monnaie et nos coûts de production sont trop élevés. Le protectionnisme en compensera une partie mais une partie seulement. Comme le dit NDA, est nécessaire un "allègement des charges et des cotisations", ce qui signifie "réduction de la Dette publique. Et ça, on sait ce que cela veut dire. Même hors de l'UE, faire tourner la planche à billet n'a jamais permis de dépenser sans compter.
Je suis toujours étonné de lire des économistes en herbe expliquer que tout nationaliser va permettre d'exporter plus, de subventionner nos entreprises et de maintenir notre service public en l'état... Malheureusement, si c'etait vrai, j'ai du mal à comprendre pourquoi il ya encore des pays sous-développés qui n'avaient pas compris le truc...
Et penser que les pays chez qui on exporterait massivement accepteraient sans broncher nos taxes sur leurs produits et nos subventions... j'ai un doute.
J'attire l'attentoin de NDA et des compagnons sur la publication intégrale sur le site de PauL VAURS, INOVATION DEMOCRATIQUE,
http://www.innovation-democratique....
du discours de Nicolas DUPONT AIGNAN à l'issue du colloque sur le Plein emploi du 10 avril 2010 Salle Victor Hugo à l'ASSEMBLEE NATIONALE;
J'en profite pour signaler l'intrêt des autres articles de ce site sur les sujets qui nous concernent.
Toutes les réformes et beaux discours incantatoires ne changeront rien au déclin inéluctable de l'Europe.
Cette vaste entreprise de destruction des nations était programmé bien avant le Traité de Maastricht. Les Néo-cons se fichent des peuples comme des économies qu'ils prétendent défendre. La seule chose les intéressant est d'établir un consortium d'intérêts communs mondial défendant avec une puissance inégalée les intérêts d'une poignée de personnes. Celles-ci même contrôlant les reines de la finance mondiale. C'est sans doute très parano comme explication mais je ne pense pas être si loin de la vérité que cela; même si cette dernière demeure très imagée et proche d'un Blockbuster Américain.
EMMANUEL
N'étant pas un spécialiste de l'économie, j'en sais cependant assez pour constater que les évènements actuels qui frappent la Grèce, et peut-être bientôt l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, donnent raison aux thèses de NDA. Faudra-t-il que la France à son tour soit atteinte pour faire entendre raison aux "eurobéats" et autres inaptes, enfermés dans leur idéologie faite de déflation et de mensonges aux Français ?
Bonjour,
Avant de passer en double monnaie, pourquoi M. Dupont Aignan ne propose pas de reprendre la création monétaire sous pouvoir politique et faire que les États par création monétaire finance les déficits et investissements avec des règles communes connues. Ceci sans payer un centilme d'intérêt aux banquiers et leur crapules organisés.
Le problème n'est pas l'Euro mais l'éloignement du politique/Nations de la création monétaire au travers des marchés à terme spéculatifs anonymes ou les nations se font traire par les pires crapules organisées autour de la BCE Reine des prostituée.
Voilà , il me semble l'Alpha et l'Oméga de tous les problémés, sociaus, économique, services publiques et autres couts de la dette.
A quand M. NDA osera t'il faire le pas que fait le parti de Gauche ?
Denis,
.
@christianb (39)
A l'inverse de vous, moi, je pense le contraire. Nicolas Dupont-Aignan doit s'emparer de ces questions pour faire dêgonfler la baudruche nationaliste et les excès du repli sur soi, de l'incompréhension qui exacerberont les communautarismes.
Nous devons poser clairement le cadre laïc et le pacte républicain, tendre la main en direction des modérés pour modérer une radicalisation. Extraire pour écouter et entendre les bonnes volontés, montrer que nous sommes les enfants de de Gaulle.
Sinon le politique religieux prospèrera et tous les extrémistes intrinséquement liés.
.........
Mercredi 28 avril 2010 :
Voici une information très importante concernant le conseiller officieux d’Angela Merkel, Hans-Werner Sinn.
Hans-Werner Sinn est un économiste allemand, président de l’institut de recherche économique Ifo. Il vient de dire tout haut ce que tous les dirigeants européens n’osent pas dire à leurs opinions publiques :
la Grèce ne remboursera jamais les prêts que pourraient lui accorder les Etats européens.
Lisez cet article :
La Grèce ne remboursera jamais l’aide financière à l’Allemagne, estime le président de l'Ifo.
La Grèce ne remboursera jamais l’aide financière que l’Allemagne entend débloquer dans le cadre d’un mécanisme de soutien européen à Athènes, a prévenu mercredi un influent économiste allemand.
A la question de savoir s’il croyait au remboursement de l’aide financière à l’Allemagne, Hans-Werner Sinn, président de l’institut de recherche économique Ifo, l’un de ceux qui conseille le gouvernement, a répondu sur la radio MDR : « à dire vrai, non ».
http://www.lesechos.fr/info/inter/a...
Nous pouvons donc maintenant prévoir ce qui va se passer :
1- l’Allemagne ne prêtera pas un seul euro à la Grèce, car l'Allemagne sait que la Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit ;
2- l’Allemagne laissera la Grèce se déclarer en défaut de paiement ;
3- l’Allemagne préfèrera renflouer les banques allemandes ruinées par le défaut de paiement de la Grèce ;
4- la France la jouera de façon plus sournoise : elle commencera par prêter quelques centaines de millions en urgence, puis, quand la Grèce aura fait défaut, la France renflouera les banques françaises.
De cette façon, les dirigeants français pourront dire :
« Vous avez vu ? La France a prêté à la Grèce ! La France a fait preuve de solidarité ! La France n’a rien à se reprocher ! »
@BA (49)
Bien vu le choix de l'Allemagne en 1/2/3 et sur toute la ligne y compris la position française.
l'Allemagne traîne des pieds parce que sa décision est déjà prise et plus les états tarderont à se réunir, plus les taux d'intérêts grimperont ce qui validera leur alibi qu'ils auront creés pour gagner du temps.
Par contre, je n'arrive pas à comprendre ce maintien forcené exprimé par l'Allemagne dans un deuxième temps pour maintenir la Grèce dans l'euro (??? ...).(je veux dire aidée par eux). Est ce une stratégie ?
Un expert de l'économie peut t'il argumenter cette exigence ?
En réponse à GAIA- post 48 - Je suis d'accord avec le discours de Mr Dupont - Aignan , comme vous. Mais je crains que ces débats soient en réalité un piège car malheureusement ce que vous pressentez avec justesse: "le politique religieux prospérera et tous les extrémistes intrinsèquement liés" vont prospérer également . C'est pour moi inéluctable . Il faut , je l'ai déjà écrit ici , laisser ce processus ( tout est lié, économique, social, Europe etc..) aller à son terme.
Mais je peux me tromper et je souhaite que vous ayez raison.
Cordialement.
Consultation sur le blog des Grandes Gueules: 75% des participants pour une sortie de la Grèce de l'Euro
Le peuple a tout compris
Les médias commencent à donner la parole à NDA: 2 minutes pour convaincre chez Bourdin sur RMC ce matin, France Info ce soir
Poursuivons nos efforts et nous aurons le peuple avec nous.
Une agence dégrade la note de l'Espagne
Après la Grèce et le Portugal, c'est la situation financière de l'Espagne qui est montrée du doigt par une agence de cotation. Standard and Poor's vient d'abaisser d'un cran la note de l'Espagne qui passe de «AA+» à «AA», selon un communiqué publié mercredi, au lendemain de décisions similaires concernant la Grèce et le Portugal.
S&P justifie cette décision par «la révision des projections macro-économmiques à moyen-terme» alors que l'économie espagnole peine à sortir de la récession où elle se trouve plongée depuis la fin 2008. «Nous estimons que la croissance réelle du PIB (espagnol) sera en moyenne de 0,7% par an sur 2010-2016, contre une prévision antérieure supérieure à 1% par an», a déclaré S&P dans un communiqué.
Du coup, l'indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a terminé en baisse de - 2,99% à 10 167 points, baissant brusquement peu avant la clôture. Ce mercredi soir, les bourses européennes sont de nouveau dans la tourmente. Paris a terminé sur une nouvelle forte baisse, le CAC 40 reculant de - 1,50% à 3 787 points, dans un marché nerveux et qui vient de céder 5% en deux séances. L'indice Dax des trente principales valeurs de la Bourse de Francfort termine en recul de 1,22% à 6.084,34% La Bourse de Londres est également en baisse, l'indice Footsie-100 des principales valeurs perdant 16,91 points, soit 0,30% par rapport à la clôture de mardi, à 5.586,91 points.
http://www.leparisien.fr/economie/u...
@ 47 Denis
Franchement, celà va de soi, le retour à la monnaie nationale implique la création monétaire par la Banque de France et les "avances à l'Etat", sans intérêts, comme avant la loi du 3 janvier 1973 ; l'article 104 du traité de Mastricht et l'article 123 du Traité de Lisbonne.
Les investissement productifs de l'Etat, qui se remboursent tous seuls, pourrons se faire sans avoir à suipporter le poinds des intérêts.
Celci permetrait aussi le remboursement de la dette obligeant le service des intérêts aux financiers, de façon à arrêter les intérêts composées qui constituent déjà, à eux seuls, 95 % de la dette de la France.
@Denis (post47)
Vous pensez sincèrement ce que vous écrivez? Qu'il suffit de faire tourner la machine à billets pour rembourser les dettes? C'est beau la magie. Vous avez du oublier le paramètre "Inflation"...
C'est bien la confirmation de ce qui crève les yeux, mais que par un consensus absurde, on fait semblant de ne pas voir, ou ne pas croire: la machine infernale est activée, on ne l'arrêtera pas. Fini, la Grèce. Il ne restera qu'un pseudo-état, qui n'aura rien à espérer, la trahison concertée des 26 petits copains la conduisant à l'abattoir!
Ils ne se rendent pas compte que ce n'est que le début. Ils espèrent tous s'en tirer. C'est compter sans les moyens mis en oeuvre pour couper les jarrets de chaque pays affaibli par la politique destructrice de Bruxelles. Comme le dit souvent notre compagnon Pierre Bellenger, la finance a la primauté sur le politique. Il n'est que de voir l'effet dévastateur de ces agences de notation, qui faussent les balances, truquent les estimations, car elles servent la finance mondiale, apatride et amorale. Tous les états d'Europe en difficulté n'ont pas l'intention de réagir sainement: libéraux et ultralibéraux, tout ce qu'ils nous proposeront (imposeront), c'est encore et toujours plus d'austérité! Dans chaque état, on s'y prépare. Il n'est question que de baisse des salaires, allégements des charges (que nous paierons), modification du calcul de l'impôt (probablement pendant les vacances). Mais les revenus des actionnaires seront préservés.
Il est paradoxale de constater que les agences de notations qui n'ont aucune légitimé étatique continuent de faire la pluie et le beau temps sur l'économie mondiale et jouent avec la vie des états et au-delà des peuples.
Personne, parmi les politiques et les économistes ne s'opposera donc à cette aberration ?
Nous devons supprimer ce recours aux agences de notations.
Nous devons récupérer notre droit régalien de battre monnaie.
NOUS AVONS DIT NON AU TRAITÉ DE LISBONNE ET IL EST TEMPS DE LE RAPPELER EN MANIFESTANT DANS LA RUE AU SOUVENIR DE CE "NON" QUI AUJOURD'HUI NOUS DONNE RAISON.
IL FAUT REBONDIR SUR L'ACTUALITÉ CAR DLR DEVIENT VÉRITABLEMENT LA SOLUTION.
Je vous ai trouvé très convaincant ce soir sur France Info.
Le représentant de la fondation schumann n'avait comme projet que de nous faire vivre comme des chinois ou des indiens. tout un programme !
Votre pragmatisme est compréhensible par le plus humble de nos compatriotes. Nos idées sont partagés par de plus en plus de monde.
Continuez, continuons.
A deux ans de l’élection présidentielle de 2012, un sondage réalisé par l’IFOP la semaine dernière (publié cette semaine par la « Lettre de l’opinion », lalettredelopinion.com) classe Nicolas Dupont-Aignan dans le top 10 des présidentiables, avec 2% des intentions de vote.
Un nouveau résultat très encourageant dont on peut tirer plusieurs enseignements :
- tout d’abord, la candidature du président de Debout la République est désormais testée par les instituts de sondages, ce qui, de fait, l’installe dans le cercle des personnalités politiques incontournables ;
- ensuite, nous obtenons un score "non négligeable" (selon l’expression de l’institut de sondage), malgré la présence de nombreux autres candidats à droite (Dominique de Villepin, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Marine Le Pen) et alors même que nous ne bénéficions pas (loin s’en faut) de leur couverture médiatique. A titre d’exemple, Jean-Louis Borloo, ministre d’État, vice-président de l’UMP et président du Parti radical, très présent dans les médias, ne recueille que 3% d’intentions de votes ;
- enfin, et c’est important, dans ce même sondage IFOP, Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 7% en Ile-de-France, ce qui confirme la montée en puissance de notre mouvement dans la région capitale, dans la foulée des élections régionales. Ce chiffre démontre que plus notre notoriété est forte, plus l’adhésion à nos idées est vive. C’est tout l’enjeu des années qui viennent : nous faire connaître partout et par tous.
A nous par conséquent de poursuivre sur le terrain notre travail de diffusion de nos idées dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2012. Première étape avec l’investiture des 500 candidats que Debout la République présentera aux élections cantonales de mars 2011.
Question : Si le premier tour de l’élection présidentielle, se déroulait dimanche prochain, parmi les candidats suivants, pour lequel y aurait-il le plus de chances que vous votiez ?
Ensemble (%)
Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière 1
Olivier Besancenot, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste 3
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche 6
Martine Aubry, candidate du Parti Socialiste 25
Cécile Duflot, candidate d’Europe Ecologie 8
François Bayrou, candidat du Modem 7
Dominique de Villepin 7
Jean-Louis Borloo 3
Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP 25
Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République 2
Marine Le Pen, candidate du Front National 13
TOTAL 100
@ Nicolasbruno et Denis
Le discours de Denis est extrêmement simplificateur, bien sûr. On croirait lire des personnes que je n'apprécie pas beaucoup (Chouard ou Holbecq) qui expliquent à qui veut l'entendre que l'Etat pourrait financer s'endetter à loisir sans aucune conséquence...
Cependant, aujourd'hui, il me semble qu'un peu d'inflation ne serait pas forcément négative, dans le contexte actuel. Mais c'est vrai que c'est outil très dangereux. Personnellement, je ne suis pas sûr que cet outil serait bien utilisé par les politiques (et encore plus avec nos dirigeants actuels...).
Mais sinon, Nicolas Dupont-Aignan a lancé le débat lors de la convention sur l'économie, sans prendre position frontalement sur cette question complexe.
Pour aller plus loin, je vous propose un article là-dessus
http://ecodemystificateur.blog.free...
Et la réponse d'un blogeur du modem (dont je crains que la position soit plus juste, malgré toute l'estime que j'ai pour rst) http://heresie.hautetfort.com/archi...
@ Enoch
Il y a bien sûr des problèmes dans la gouvernance des agences de notation (qui se rémunèrent grâce aux émetteurs), la crise l'a bien montré. Mais leur rôle est éminement utile, à moins de réserver la finance aux seuls super-initiés ayant bac +10 en maths-finance.
@ Patriote
Je trouve cette phrase "ce que le III ème reich n'a pas pu faire en 1940, les allemands sont en passent de le réaliser en 2010 avec l'arme de l'Euro" particulièrement outrancière et insultante pour nos amis allemands. J'espère vraiment que vous vous êtes laissés emportés et que vous regrettez ces écrits.
Nous venons d'apprendre qu'il faudrait prêter à la Grèce 120 milliards d'euros en 3 ans.
Sur ces 120 milliards, l'Allemagne devrait prêter à elle-seule 25,2 milliards d'euros à la Grèce :
"Sur le volet européen du plan d'aide commun des pays de la zone euro et du FMI, l'Allemagne en supporterait la plus grosse partie, soit 8,4 milliards d'euros sur 30 milliards d'euros cette année. L'aide atteindrait 45 milliards d'euros cette année avec l'apport du FMI.
Un besoin de 120 milliards d'euros sur trois ans se traduirait par une contribution allemande d'au moins 25 milliards d'euros, a indiqué Thomas Oppermann, député social-démocrate qui a participé aux discussions à Berlin."
(Dépêche AFP)
Je parie donc une choucroute que l'Allemagne ne prêtera pas 8,4 milliards d'euros à la Grèce cette année, ni même 25,2 milliards d'euros à la Grèce en 3 ans, ni même XXX milliards d'euros au Portugal, ni même XXX milliards d'euros à l'Espagne, ni même XXX milliards d'euros à l'Italie, etc, etc, etc.
L'Allemagne ne prêtera pas un seul euro car elle sait très bien qu'elle ne serait jamais remboursée par tous ces pays hyper-endettés.
Un article à lire absolument :
http://www.lesechos.fr/info/inter/a...
@GAIA – Post 27
Remarquable analyse d’une « chamane »…Gaïenne (théorie de Gaïa ? ) ou l’intuition d’une femme ?
@Tous
- BA Comme d’habitude enfonce le clou à coups de masse ; l’intuition d’une femme ?
- Anne94 et Laure Briard ; intuition de femmes ?
- Lionesse en référence à Naomi Klein (jolie femme): La stratégie du choc ; intuition de femme ?
Pour ma part elles ont raison.
2010 sera une année capitale…nous y sommes; les premières secousses sismiques apparaissent.
Sauver la Grèce c’est sauver les fondations de l’Occident…
Il appartient en premier lieu au Peuple Grec (millénaire) de tirer les conséquences vis-à-vis de leurs politiques. Un peuple ne doit être assisté afin qu’il puisse garder sa fierté.
Même remarque pour nous !
Attention aux années 2012 , 2013…
Qui sème ce désordre en avançant masqué ?
Montrez-vous à la face des Nations !
il ne s'agit pas de donner des sous aux grecs (quoique ça n'a rien de honteux, si ce n'est qu'il s'agit encore d'un plan pour faire faire du pognon aux banques...et que ça ne fera que les enfoncer encore plus), mais bien de les libérer du joux européen, de leur donner les moyens de s'en sortir par eux mêmes ; le seul choix possible est de permettre à la Grèce comme à la France de sortir de l'euro
"Si on a du mal à exporter, c'est simplement que notre monnaie et nos coûts de production sont trop élevés" ; ç'est en partie vrai, en partie seulement ; il faut aussi avoir des produits attrayants, avoir une structure industrielle efficace, être implantée commercialement dans les zones appropriées etc.; bref investir et commercialiser nos produits, tout en faisant le protectionnisme nécessaire afin de s protéger notre appareil productif ou du moins ce qu'il en reste..
or, la France n'investit plus, ce qui la conduit à n'être plus compétitive.. ç'est là que le bas baisse.. ç'est pour cela qu'il faut changer de but en blanc toute la politique économique et industrielle du pays et se donner les moyens d'avoir une croissance par des investissements, de la recherche etc de manière durable ; cela ne peut se produire que si nous retrouvons la maîtrise de nos ressources et notre souveraineté monétaire, et redonnons la priorité à l'économie réelle sur la finance
je ne suis pas de l'avis de ceux qui prônent une solution à l'allemande (les soit disant réformes qui ne sont qu'un moins disant social) ; certes, ça permet de gagner quelques parts de marché dans un premier temps, mais cette solution est temporaire car on trouvera toujours des concurrents au niveau mondial qui n'ont comme politique que le prix (même les chinois sont en train de délocaliser..) ; la solution est dans le souverainisme, le volontarisme, pas dans la soit disant "adaptation" aux règles néolibérales qui sont des remèdes pires que le mal : les grecs ne pourront continuer longtemps avec une telle cure d'austérité imposée..
"ce que le III ème reich n'a pas pu faire en 1940, les allemands sont en passent de le réaliser en 2010"
il s'agirait plutot de la finance internationale que du III reich dont il s'agit, mais je pense qu'il faut rester sur le terrain de l'économie et de la gestion de la monnaie si l'on veut tirer les conclusions necessaire. La construction européenne n'est peut-etre pas idéale, c'est sur, mais il ne faudrait pas oublier d'ou viennent les attaques. Pensez vous qu'une fois la françe et certains pays sortie de l'europe, ces fameuses attaques vont cesser ? Pour mon compte je ne crois pas et plutot que de jeter le bébé avec l'eau du bain je reflechirai à deux fois. Ce que la crise grecque démontre c'est la necessité d'une régulation de la monnaie et des taux de changes parce que finalement c'est de cela qu'il s'agit. Les gouvernements ont sauvé le systeme financier pour que celui-ci finisse par se retourner contre eux, ils aurait du mettre les pieds dans le plat. Finalement la crise soit-disant des subprimes devient la crise de l'europe et apres la crise de quoi ?
http://cee.e-toile.fr/index.cfm/201...
"Une zone monétaire doit avoir une gouvernance unitaire. Personne ne se pose la question de sortir l'Auvergne de l'Euro bien que l'Auvergne ait du mal à faire face à la mondialisation.
De même personne ne propose que les monnaies de zones monétaires différentes soient dans un rapport perpétuel en elle. Mais que dans la mesure du possible chacune fasse l'effort de maintenir les grands équilibres et la valeur extérieure de sa monnaie avec des ajustements lorsque nécessaire.
Lorsque nous disons que tous les institutions actuelles sont en porte à faux avec le raisonnement économique nous pensons aussi à la zone Euro. On ne gère pas une zone monétaire par traité. Mais si la zone Euro est sous pression spéculative, elle n'est pas la cause des difficultés économiques actuelles. Alors que les changes flottants et le double déséquilibre chinois et américain ont une responsabilité majeure dans la crise. "
Hier sur France Inter, Cohn Bendit s'en est pris aux propositions de NDA en les jugeant "fantaisistes" et impossibles... NDA cité par un leader d'envergure sur une station d'envergure, ça mérite d'être souligné, même si NDA est passé pour un doux rêveur. En gros pour Dany le Rouge devenu Vert, l'euro ne peut disparaître.
Est-ce que quelqu'un croit encore au soi-disant "plan d'aide" des Etats européens pour sauver la Grèce ?
Selon ce soi-disant "plan d'aide", les Etats européens devraient prêter à la Grèce 30 milliards d'euros à un taux de 5 %.
1- Premier problème : les Etats européens sont eux-mêmes surendettés.
2- Deuxième problème : les Etats européens savent que la Grèce ne pourra pas leur rembourser ces 30 milliards d'euros.
3- Troisième problème : les Etats européens devraient d'abord emprunter sur les marchés internationaux, puis ensuite re-prêter ces sommes à la Grèce.
Exemple : le Portugal.
Le jeudi 28 avril 2010, le taux d'intérêt des obligations du Portugal à 10 ans atteignait 5,809 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuil...
Le Portugal va donc emprunter à un taux de 5,809 %, pour pouvoir ensuite prêter à la Grèce à un taux de 5 % !
En clair : le Portugal va se surendetter encore plus, et il va perdre de l'argent encore plus !
Ce soi-disant "plan d'aide" est complètement pipeau ; il ne sert qu'à essayer de rassurer les marchés internationaux.
J'ai du mal à comprendre que plus un pays est peuplé plus il est compétitif. Avec les nouvelles technologies , la mécanisation et bientôt la robotique nous avons besoin de moins de bras et bientôt de moins de têtes. A part bien sûr quelques métiers manuels , plombiers, maçons ..etc, qui n'exportent pas. Par contre pourquoi ne pas faire participer, justement, ces machines qui se sont substituées aux hommes et les privent de travail, au financement des retraites et autres charges sociales. La France s' enorgueillie de sa démographie mais elle a du mal à nourrir toutes ses bouches et n'y parvient qu'en creusant sa dette. Alors?
"changement radical de la politique monétaire européenne avec en particulier la fixation d’un objectif de parité Euro/Dollars"
c'est bien là le probleme, les changes ! Et il me semble que l'on soit à l'intérieur de l'europe ou à l'exterieur ce qui va fixer ces parités ( si rien ne bouge ) c'est la spéculation.
On ne finance la solidarité que par l'emploi. C'est une approche extraordinairement malthusienne qui consiste à diminuer les prestations (encore qu'il faille certainement réformer pour rétablir l'équilibre entre retraités du privé et retraité du public) ou augmenter impôts, taxes ou prélèvements sur ceux qui cotisent déjà. Il faut à tout prix augmenter le nombre des cotisants.
Mais c'est là que la bât blesse : car augmenter les cotisants, permettre la création d'emplois, inciter à la création de nouvelles entreprises, ou inciter à investir les entreprises existantes demande une révolution culturelle :
- certainement l'instauration d'une protection de nos productions nationales contre le dumping monétaire et social des pays émergents, grâce par exemple à la TVA sociale,
- la réforme complète du droit du travail, afin de passer d'une philosophie axée uniquement sur la protection de l'emploi, à celle où l'on protège les intérêts financiers des salariés (salaires, augmentation substantielle des indeminités de rupture ou de licenciement)
- l'abandon de tous les droits de cession immobilière afin de faciliter la mobilité géographique,
- la réforme de toutes ces autorisations demandées à l'état (permis d'exploiter, permis de construire, etc...) afin de les rendre plus simples, plus rapides, moins susceptibles de recours de toutes sortes de mauvais coucheurs devant les tribunaux,
- la déductibilité des dividendes de l'assiette de l'impôts sur les sociétés afin d'inciter les investisseurs privés à apporter leurs fonds en capital et alléger la tutelle des entreprises par les banques,
- bien entendu, dès que celà sera possible (une fois l'état et les collectivités territoriales dégraissées), l'allègement des ponctions fiscales; et , au moins, à titre provisoire, des engagements forts pour ne pas aggraver la fiscalité des entreprises et des salariés à tout bout de champ.
Rien n'empêche la création d'un nouvel eldorado économique en France. Les atouts géographiques sont immenses. La population est éduquée et nombreuse. L'épargne privée est prête à s'investir. Encore faut-il, et c'est beaucoup, du sens économique chez les politiques (qui en sont largement dépourvus, étant donné leur recrutement), la dissolution d'une caste technocratique (à Bruxelles, à Paris, en Région) qui étouffe l'initiative à force d'ouverture de parapluies, l'abandon provisoire de programmes fumeux comme le Grenelle de l'Environnement, la directive Reach, la foultitude de règlements communautaires qui pourissent la vie quotidienne. Le progrès passe par l'expansion économique et non par l'inflation règlementaire.
Il est plus que temps de faire sauter cette arrogance économique et politique imposé aux peuples après le Traité de Maastricht. Il faut désormais établir une Europe à la Carte, confiant l'entière responsabilité à chaque état de la bonne tenue de ses comptes publics. Sinon, nous n'y arriverons pas. Je ne suis pas d'accord avec certains billets précédemment postés prétendant qu'il faille aider la Grèce. Tout le monde savait que celle-ci était déjà dans le rouge lorsqu'elle est rentrée dans la zone Euro. Nous n'avons pas à payer la gabegie et l'irresponsabilité d'un personnel qui ne peut pas se prendre son destin en main et devenir adulte. Nos comptes sont déjà dans un état de décomposition suffisamment avancé pour se permettre ce luxe.
Cela suffit, le jeu est terminé. Il est temps d'en finir avec cette Europe supra-nationale mise en place par un tas de technocrates boboisants qui ignorent l'aspiration et les désirs de ses peuples. C'est la le témoignage de l'échec cuisant de la politique économique du continent.
Nous n'avons plus à subit le diktat de Bruxelles qui distribue les dès comme ca lui chante.
EMMANUEL
@ 68 christianB
Comme la TVA sociale, mon projet de TSVA permet de faire contribuer la production des machines qui ont remplacé des salariés.
Mais l'impact sera plus fort.
Comme pour la TVA sociale, les produits de la robotisation, payeraient la même TSVA que les importations et que la production de la main d'oeuvre.
De ce fait, comme pour la TVA sociale, il en résulterait une taxation moindre sur la consommation de la production ayant demandé plus de main d'oeuvre.
Comme pour la RVA sociale, on voit aussi que le progrès ne s'opposerait plus au financement social..
Nota sur la différence entre TVA sociale et TSVA.
La première transfére les charges sociales seulement patronales sur la consommation avec baisse du prix HT
La seconte transfère les charges salariales en plus des charges partonales sur la consommation, avec la même baisse des prix HT.
Il en résulte une augmentation nette importante du pouvoir d'achat des salariés et un impact antidumping social plus fort. Par cette methode, la TSVA est plus que largement financée par l'augmentation du revenu salarial net.
Elle a aussi, comme la TVA sociale, un effet identique à une dévaluation mais en plus fort.
Elle ne s'oppose pas à une dévaluation de rééquilibrage des changes.
Je pense que la TSVA réduira l'écard avec les prix chinois mais, comme la Chine refusera de réévaluer suffisamment sa monnaie, et que nous ne pourrons pas dévaluer trop, sans léser considérablement des économies occidentales, 'il sera nécessaire d'ajouter des droits de douane avec la Chine et les pays similaires, tant sont grands les écarts incorrigibles par d'autres moyens.
Mais, compte tenu de l'application de la dévaluation et de la TSVA, les tarifs à appliquer à la Chine paraitront moins lourds et plus acceptanles par l'opinion..
Le communiqué 66 appelle quelques remarques, peu techniques, mais qu'on a tort de ne pas évoquer (car ça dérange l'ordre établi). Les jeunes arrivent trop tard sur le marché du travail, une part non négligeable étant décrochés dès 16 ans, ils seraient plus à leur place dans des emplois en rapport avec leurs capacités, et à 16 ans, auraient la motivation qu'ils ont perdue à 18 ou 20 ans, ne cherchant plus que "de la thune". En agissant dans ce sens, on retrouverait des cotisants. Ensuite, le manque d'emploi est conséquence de l'oeuvre destructrice de Bruxelles et de l'Elysée. Si on se débarrasse de ces prédateurs, une politique de gaullisme social réduira le chômage, ramènera la confiance, et donc, les investisseurs. Il faut revenir à une politique préférentielle: la France d'abord, afin qu'elle retrouve sa puissance et son rayonnement. Car seuls les pays respectés résisteront aux années noires qui vont continuer dans le monde entier. Quant au financement des retraites, l'intox tous azimuts du pouvoir vise à ce que les français se résignent, afin qu'ils vivent avec de moins en moins de pouvoir d'achat, pendant que les actionnaires continueront de s'en mettre plein les poches. Les déficits annuels de la Sécu comme des caisses de retraite sont élevés, mais quand on voit ce que le pouvoir distribue généreusement par ailleurs, un gouvernement honnête pourrait financer des aides et travailler au redressement, par l'emploi. Et pour l'âge de départ en retraite, si les espérances de vie ont progressé (bien moins que ce qu'on veut nous faire croire), la fatigue cumulée et le vieillissement naturel restent presque identiques. Partir à 67 ans et attendre la mort, voilà le programme? Non, c'est la négation du progrès! Au contraire, 60 ans, c'est ce qui permet de faire place aux jeunes. Qui trouveraient de l'emploi si les grands travaux nationaux, au lieu d'être l'Arlésienne, étaient enfin entrepris, créant du travail durable, et participant à l'amélioration des transports, des communications, donc, de l'économie et de la compétitivité.
Si le chômage est si élevé en France, c'est aussi parce qu'avec l'immigration massive, on importe bien plus de chômeurs que l'on ne crée d'emplois!
La Chine et les USA (qui doivent trop à la Chine pour les contrarier) s'entendent comme larrons en foire pour torpiller l'Europe, ce d'autant plus facilement que l'Union a à sa tête des gens à leur dévotion, qui ont liquidé les fleurons de chaque état, détruit toute protection douanière, introduit dans les traités félons l'interdiction d'interdire! Que l'on prenne le problème sous quelque angle que ce soit, il n'y a de salut à court terme qu'en prenant des libertés avec les contraintes de Bruxelles, et à moyen terme, en obtenant une refonte TOTALE de l'Europe, OU EN EN SORTANT!
Je n'avais pas pris le temps de consulter la vidéo. Venant de la lire, cela fait plaisir de voir que Monsieur Dupont-Aignan reste une des seuls hommes politiques lucides acceptant de voir les choses en face. Je vous adresse toutes mes félicitations pour votre courage et esprit d'analyse.
EMMANUEL
Plan de sauvetage : Grèce ”sauvée”, pays prêteurs coulés !
Les négociations concernant le plan d’aide à la Grèce sont “sur le point d’être terminées”, vient de déclarer le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn. Les contribuables européens peuvent donc commencer à tirer un trait sur plusieurs de leurs milliards d’euros.
Car finalement, ce sont 120 milliards d’euros sur trois ans qui devraient être versés pour sauver la Grèce de la banqueroute.
Rien que cette année, le gouvernement grec recevrait 45 milliards d’euros, répartis comme suit :
Le Fonds monétaire international prêterait à la Grèce 15 milliards d'euros.
L'Allemagne prêterait à la Grèce 8,3 milliards d'euros.
La France prêterait 6,5 milliards d'euros.
L'Italie prêterait 5,3 milliards d'euros.
L'Espagne prêterait 3,6 milliards d'euros.
Les Pays-Bas prêteraient 2 milliards d'euros.
Le reste de la zone euro prêterait 4,4 milliards d'euros.
Le risque ultime (le plus crédible, aussi !) est que chaque Etat perde son “investissement”.
L’Union européenne ayant toujours reposée sur le principe de solidarité entre les peuples, passe encore. Seulement, deux graves problèmes se posent.
Tout d’abord, les pays-prêteurs sont, eux-mêmes, déjà extrêmement endettés. Par conséquent, tous vont devoir réemprunter pour prêter, ce qui ne fera qu’alourdir un peu plus leur ratio dette publique/PIB.
Surtout, le Portugal fait partie des contributeurs.
Mais, depuis le début des négociations sur les modalités du plan de sauvetage lancées il y a un mois, le pays a vu sa note souveraine dégradée par l’agence Standard & Poor’s.
Si bien qu’aujourd’hui, pour emprunter à 10 ans, le Portugal doit proposer une prime de 5,75 %.
Or, le prêt accordé à la Grèce devrait tourner autour de 5 %. Sans même évoquer une possible banqueroute de la Grèce, le Portugal perdra de l’argent !
A vouloir sortir les Grecs de leur marasme économique, les Etats de la zone euro vont parvenir à faire coup double : se rapprocher un à un de la banqueroute, tout en assistant, impuissants, au naufrage de la Grèce !
Arnaud Lefebvre.
http://www.moneyweek.fr/20100429111...
Tous les commentaires ci-dessus parfaitement réalistes contrairement aux comportements de nos hommes politiques montrent bien que l'on ''marche sur la tête''.
Le meilleur c'est quand même le Portugal qui emprunterait à un taux plus élevé que celui auquel il devrait prêter à la Grèce alors qu'il est lui-même très mal en point... et notre tour ne va pas tarder.
Sinon, sur la nécessité de voir les populations croître sans cesse, je suis d'accord avec le post 68. Pourquoi ne pas faire payer les machines qui remplacent les bras dans les usines puisque l'on produit autant qu'avec les bras ?
Privilégier la croissance démographique est une fuite en avant qui nous conduit à notre perte sur le plan écologique et je ne vois pas de raison de se réjouir de voir des villes toujours plus invivables, plus de déchets (même si on fait des efforts pour les réduire) ; et puis depuis 50 ans la population a augmenté de combien (on se rappelle qu'un magazine s'appelait ''50 millions de consommateurs'' et d'ici peu il devra sans aucun doute s'appeler 70 millions).
Quelle tristesse.
Enfin au moins un élément positif : Nicolas fait partie des sondages dans les présidentiables semble-t-il.
même avec 2% au moins il est nommé.
Reste à monter, monter, monter ...
@ 76 Déterminée
Vous posez la qustion : " Pourquoi ne pas faire payer les machines qui remplacent les bras dans les usines puisque l'on produit autant qu'avec les bras ?".
C'est effectivement une bonne question.
Mais comment faire payer la machine?
Il y a une façon d'y arriver en faisant payer, non pas la machine, mais le produit fabriqué par cette machine (pour financer les caisses sociales de Chômage, Retraite, Sécu ).
Ainsi, ce que ces produits issuus des machines payeront, ne sera pas payé par les produits du travail des hommes.
Le projet de TSVA que j'ai mis au point, répond à ce besoin
Cordialement.
RC
Crise de la zone euro: après la Grèce, à qui le tour?
http://www.marianne2.fr/Crise-de-la...
pas trop d'accord avec déterminée ; je suis favorable à la croissance démographique ne serait ce que pour vivre dans un monde sympa avec une population jeune ; en France, on a de la place : ce qui est débile, ç'est de tout concentrer en région parisienne
je ne suis pas non plus favorable à faire payer les machines (on l'a fait et ça a été un impôt très inefficace, la taxe professionnelle) ; la productivité engendrée permet d'avoir notre niveau de vie ; certes les richesses sont très mal réparties, mais ç'est un autre sujet ; ce n'est pas en baissant la productivité que l'on arrêtera la hausse du chômage, bien au contraire, je préfère encore la baisse du temps de travail
on voit bien que l'europe n'est absolument pas capable de faire face à la moindre crise ; son modèle est gravé dans des traités soit disant intangibles ; avec la crise, le bateau tangue ; on n'est d'accord sur rien, à part faire semblant de sauver le bateau, même si tous les occupants vont y passer, le principal étant de ne pas remettre en cause la règle, aussi absurde soit elle..
on continuera tous à s'enfoncer tant que l'on n'aura pas mis fin à cette mascarade
Les Etats européens vont prêter à la Grèce 120 milliards d'euros en tout.
Magnifique.
Et au Portugal ?
Combien de centaines de milliards d'euros les Etats européens devront-ils prêter au Portugal ?
Et à l'Espagne ?
Taux de chômage record de 20,05 % au 1er trimestre en Espagne.
Le taux de chômage a atteint un niveau record de 20,05 % en Espagne au cours du premier trimestre 2010, en nette hausse par rapport au niveau de 18,8 % des trois derniers mois de 2009, selon des données de l'Institut national de statistiques (INE).
Ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, qui attendaient en moyenne 19,6 %, mais en ligne avec un rapport préliminaire publié mardi disant que le taux de chômage avait dépassé les 20 % de la population active.
Le gouvernement espagnol prévoit un taux de chômage moyen de 19 % en 2010.
http://fr.reuters.com/article/busin...
@ 79 thierry
Les machines intelligentes sont et seront de plus en plus nombreuses à permettre de supprimer des postes de travail et à contribuer au chômage, à diminuer les ressources du chômage alors qu'elles le créent (et de la Secu + Retraite)
Il n'est pas possible de faire payer les machines.
Il est possible de faire payer une TVA sociale , ou mieux, un TSVA, aux produits des machines qui au moins, pourraient produire des ressources sociales pour indemniser le chômage qu'elles créent.
Il ne faut pas oublier que ce que la productionb des machines ne paye pas en taxes sociales, est actuellement prélévé sur les salariés et les emlployeurs pour les empois qui subsistentent encore provisoirement.
Les empoyeurs répercutent ces cotisations sociales et de chômage sur les prix HT. Elles finissent donc par être payées par le consommateur , ce qui nous rend non compétitifs dans bien des cas, sur le marché intérieur comme sur le marché extérieur.
J'ajoute que les cotisations de retraite, de Sécu et de Chomage cumulées emputent de 26 % le revenu net du salarié ( calcul pour 1997 d'après les chiffres INSEE)
Supposons qu'un jour, presque tout le travail soit fait les robots. D'où proviendront les ressources sociales ? Des quelques emplois qui subsisteront? Cela me semble impossible.
.
La TSVA répond favorablement à cette question sans toucher à la compétitivité car il n'y aurait plus de cotisations sociales patronales mais il y aurait une augmentation du pouvoir d'achat des salariés moins ponctionnés par le TSVA que par les retenues sur salaires et l'incorporation des charges patronales dans les prix.
Cordialement
Raoull louis CAYOL
Pour continuer à débattre sur la démographie française. La régulation des naissances se fait suivant les couches sociales. Et c'est malheureusement dans les couches sociales les plus basses (donc les plus en difficultés) qu'il y a une plus forte natalité. La pensée unique et médiatique dit qu'il faut être satisfait de notre forte démographie car c'est- à mon avis- surtout bon pour les marchés . C'est du cynisme et cela n' a rien à voir avec un quelconque humanisme.
Voilà mon opinion et j' attends des avis qui me prouveraient le contraire. C' est un sujet important, à mon sens , qui conditionne les choix politiques à venir .
si votre propos est de dire : il faut arrêter le progrès parce que les machines créent du chômage, alors là je ne vous suis pas du tout
Il y a en France et partout dans le monde de nombreuses usines qui ont vu l'apparition de machines intelligentes modifiant complétement la nature du travail, des qualifications ; quelques réflexions, je vais essayer d'être synthétique
- il faut définir ce que vous appelez des machines intelligentes
- l'investissement et la modernisation sont des conditions indispensables de la survie des entreprises et sont profitables à chacun
- cela crée de l'emploi et de la richesse, alors que le fait de ne pas investir au contraire crée du chômage, la baisse de compétitivité ; dans les usines qui se sont modernisés, la nature des emplois a changé (davantage de techniciens et d'ingénieurs, moins d'ouvriers et personnes non qualifiées..) sans forcément qu'il y ait moins de personnes employées (des fonctions commerciales, marketing, BE, qualité etc.. ont pris leur essor) ; d'autre part, et là est le plus important au niveau de l'emploi ; une usine moderne assure un volant d'emplois beaucoup plus importants que ses seuls salariés, par des sous-traitants et services connexes : transports, logistique, BE, formateurs et consultants, etc et ces usines font vivre leurs régions (par les impôts locaux etc..)
- les progrès médicaux grâce aux machines intelligentes sont remarquables
là ou je vous suis, ç'est qu'il faut rapidement adapter les lois, règles, impôts, structures etc.. à ces évolutions
-permettre la reconversion, la formation des personnes non qualifiées
- faire porter les cotisations sociales sur d'autres facteurs que le travail (les salaires) et la production
- avoir une politique industrielle digne de ce nom, et faire en sorte de garder les entreprises performantes sur le territoire
- mettre des moyens importants sur la recherche, la formation professionnelle..
-repenser l'adaptation du travail tout au long de la vie etc..
le problème est l'incapacité des politiques et syndicats à prendre en compte ces évolutions, à penser le monde tel qu'il est et non à raisonner sur la base des shémas des années 70 (et là encore, je suis gentil..)
je vois beaucoup de propos malthusiens, voir frileux sur ce blog !!!
j'espère que nda ne tombera pas dans ce travers...
pour vous répondre sur votre propos : regardez la teneur des propos des journaux allemands sur la Grèce, sur le mépris affiché sur les PIGS, sur le peuple grec (par nature fainéant, corrompu, truqueur etc..) et vous aurez toutes les raisons pour les quelles je ne souhaite pas voir la France devenir comme l'Allemagne : un peuple vieux et sectaire, une société repliée sur elle même..
Je suis professeur d'économie à la Sorbonne
et je dis Bravo Nicolas pour votre lucidité et votre courage.
On va faire souffrir les grecs pour rien car sans dévaluation de leur monnaie et réduction de leurs dettes, le pays va connaître une terrible récession, qui amputera les recettes fiscales. Du coup le déficit ne sera pas beaucoup réduit malgré l'ampleur des sacrifices
Cette solution n'en est donc pas une.
Vous êtes le seul homme politique français à proposer une solution réaliste, pragmatique et même temps humaine du problème. Espérons que vous pourrez avoir un poids suffisant à la prochaine présidentielle, le pays a besoin d'hommes comme vous.
Cordialment
Philippe
Réponse à Thierry- post 85. J'ai les mêmes souhaits que vous bien sûr. Mais comment notre pays qui ne peut plus donner d'emploi aux anciens, ni aux jeunes. Qui a du mal à éduquer , soigner et presque nourrir ( merci les restos du cœur et autres associations caritatives) ses habitants. Ce pays qui par son histoire et sa culture accueille les migrants , qui veut une armée puissante, qui veut un rayonnement mondial. Ce pays qui a perdu le goût de l' effort. Ce pays endetté pour longtemps et qui ne veut pas entendre parler du mot rigueur. Comment redonner de l'espoir à la France. Voilà ce qui est souhaitable , l'écrire c'est facile, le faire me semble plus difficile !
Cordialement.
Réponse à Thierry- post 85. J'ai les mêmes souhaits que vous bien sûr. Mais comment notre pays qui ne peut plus donner d'emploi aux anciens, ni aux jeunes. Qui a du mal à éduquer , soigner et presque nourrir ( merci les restos du cœur et autres associations caritatives) ses habitants. Ce pays qui par son histoire et sa culture accueille les migrants , qui veut une armée puissante, qui veut un rayonnement mondial. Ce pays qui a perdu le goût de l' effort. Ce pays endetté pour longtemps et qui ne veut pas entendre parler du mot rigueur. Comment redonner de l'espoir à la France. Voilà ce qui est souhaitable , l'écrire c'est facile, le faire me semble plus difficile !
Cordialement.
hier, au journal d'arte, les informations en disent long sur l'état d'esprit allemand.. et encore, on a eu droit à une version soft (sur une télé européenne)
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le...
aller à 6 min 30 environ
Le taux de chômage espagnol dépasse désormais 20%
Au premier trimestre, le taux de chômage espagnol a atteint 20,05%, un niveau jamais atteint depuis fin 1997.
Le taux de chômage espagnol n'en finit pas de grimper. Il a atteint un niveau record de 20,05% au cours du premier trimestre 2010, en nette hausse par rapport au niveau de 18,8% des trois derniers mois de 2009, selon des données publiées ce vendredi par l'Institut national de statistiques (INE). Il faut remonter au dernier trimestre 1997 pour trouver un niveau de chômage comparable (20,11%).
Ce chiffre est supérieur aux prévisions des économistes, qui attendaient en moyenne 19,6%, mais en ligne avec un rapport préliminaire publié mardi disant que le taux de chômage avait dépassé les 20% de la population active. Le nombre de personnes sans emploi était de 4,612 millions, soit 286.000 personnes de plus qu'au trimestre précédent, et 602.000 de plus qu'un an plus tôt.
Le taux de chômage augmente de manière continue depuis le troisième trimestre 2007, quand il avait atteint un plancher historique à 7,95%. Frappée par la crise et l'éclatement de sa bulle immobilière, l'Espagne est entrée en récession fin 2008 et peine à en sortir.
"Le taux de chômage est arrivé à son niveau le plus élevé au premier trimestre et nous allons avoir une réduction du taux" à partir de maintenant, a déclaré mercredi le chef du gouvernement socialiste José Luis Rodriguez Zapatero. Le gouvernement prévoit un taux de chômage moyen de 19% en 2010.
latribune.fr
http://www.latribune.fr/actualites/...
@christian
je ne pense pas que faire moins d'enfants résoudra le problème du chômage, bien au contraire
cordialement
Encore une information sur ce qui se passe en Grèce :
Moody's abaisse les notes de neuf banques grecques.
L'agence de notation financière Moody's a annoncé vendredi qu'elle abaissait la note de solidité financière (BFSR) et de crédit de neuf banques grecques, maintenant une perspective négative, en raison des pressions sur le secteur bancaire dans le contexte économique grec.
Moody's pourrait encore dégrader les notes des dépôts et de crédit de ces banques lorsqu'elle réévaluera la note de dette à long terme de la Grèce.
Les neuf établissements en question sont NBG (Banque nationale de Grèce), Eurobank, Alpha, la Banque du Pirée, Emporiki (filiale du Crédit Agricole), Agricultural Bank of Greece, General Bank of Greece (filiale de la Société Générale), Marfin Egnatia Bank et Attica, détaille Moody's dans un communiqué.
Moody's avait déjà dégradé la note de BNG, Alpha, Eurobank, la Banque du Pirée et Emporiki le 31 mars.
L'agence de notation estime que le contexte économique grec a des répercussions sur la solidité du secteur financier local, qui a de plus en plus de mal à avoir accès au marchés interbancaire et obligataire et s'appuie donc sur le financement de la Banque Centrale Européenne (BCE).
"La BCE va rester une source de financement pour les banques jusqu'à ce que la confiance revienne sur les marchés. Cela dit, le soutien de la BCE n'est pas illimité, rappelle Moody's.
Autre difficulté pour le secteur bancaire : la mise en place de mesures pour redresser les finances est positive pour la solvabilité du pays, mais peut avoir un coût sur la croissance à court ou moyen terme, souligne l'agence de notation, citant pêle-mêle un risque de hausse du chômage, une baisse des revenus et une moindre rentabilité pour les entreprises.
http://www.romandie.com/infos/news/...
Un peuple vieux, sectaire te replié sur lui-même?
Mais sur quelle planète vivez vous cher Thierry? Croyez vous que nous pouvons nous permettre ce luxe de prêtre à un pays qui n'a même pas été capable de gérer correctement ses comptes publics, qui a régulièrement fait l'erreur entre recettes et dépenses, qui possède une église la plus corrompue qui soit toutes démocraties confondues? Au moment même ou la DETTE NATIONALE ATTEINT 1600 MILLIARDS D'EUROS? Vos propos sont démagogiques et irresponsables. Et ces derniers ont une portée encore plus dévastatrice vu la situation catastrophique dans laquelle nous trouvons actuellement.
EMMANUEL
Bonjour,
Il me semble déceler 4 faiblesses dans votre raisonnement:
1) L'économie n'a pas grand chose à voir avec les maladies Molière, et la source de richesse qu’est la croissance peut être tirée par d’autres facteurs que la dévaluation compétitive (par exemple l’innovation)
2) Contrairement à ce que vous énoncez il y a eu des cas de pays qui s'en sont sortis par un remède de cheval – je prends par exemple les efforts consentis par les allemands pour résorber l’endettement consécutif à la réunification ou à une échelle réduite le Orange County aux Etats-Unis
3) En cas de sortie de l’Euro de la Grèce, il ne semble pas évident de dire que les prêteurs internationaux accepteront de convertir en Dragme la dette grecque qu'ils détiennent actuellement en Euros – au contraire il est probable que cette dette restera libellée en Euros, et la dévaluation du Dragme par rapport à l’Euro ne fera qu’empirer la situation des finances de l’état grecque.
4) Si une région Française telle que la Bretagne venait à se surendetter pour cause de mauvaise gestion, ce ne serait ce une raison pour lui rendre sa monnaie et lui laisser vivre sa vie.
Vous passez sous silence la cause du mal, à savoir qu'il n'est pas soutenable de dépenser plus que l'on ne gagne - un problème que malheureusement la France partage avec la Grèce. Comme vous l’indiquez for justement il ya un coût social à payer pour redresser les finances publiques. C’est un risque électoral qu’un homme politique courageux pourrait prendre, et se risque peut être payant comme cela a été démontré en Allemagne avec la (première) réélection de Schröder..
Appartenant à la même famille politique que la vôtre, votre analyse de la situation m'attriste profondément pour l'avenir de la France car je sais qu’on ne peut compter sur la gauche Française pour redresser la situation.
ce à quoi je fais allusion, ç'est l'expression des journaux allemands vis à vis des grecs ; allez voir la vidéo post 89, journal du 29 avril
on n'est plus dans le refus de payer, on est carrément dans la xénophobie ; à vous d'ouvrir les yeux !!!
au ton faussement outré, accusateur et méprisant que vous employez, j'en déduis que ces discours de haine vous conviennent bien...
Mon cher Thierry,
M'avez vous entendu tenir quelconque propos haineux ou raciste? Non, je ne crois pas et pour le propos personnel, si vous me connaissiez vraiment, vous sauriez que je suis un très mauvais candidat à l'antisémitisme. Rien que le fait de m'entendre dire que je suis xénophobe me fait rire rien qu'au nom. Enfin bon, si vous n'avez pas compris ce dont je veux parler, c'est votre problème mais arrêtez de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Et cessez de lier mes propos tenus à ceux des les autorités Allemandes. Je n'ai cure de celà; celles-ci pensent ce qu'elles souhaitent et je suis libre de penser également ce que je veux. C'est la démocratie. Mais de grâce, cessez donc de traiter de xénophobe l'ensemble des personnes ne partageant pas votre point de vue. Si tel est le cas, c'est vous qui êtes intolérant, ce que je ne pense pas au vu de vos réactions.
Sans rancune.
EMMANUEL
Réponse à Thierry - post 91- Nous avons fait le choix , avec mon épouse, de n'avoir que deux enfants ( alors que nous en aurions souhaité d'autres) pour de simples raisons économiques et n'ayant pas confiance en l'avenir . Et aujourd'hui qu' ils sont sur le marché du travail je ne me plains pas d' en avoir que deux à caser.
Cordialement.
C'est bien beau vouloir réformer le systeme euro mais c'est sans compter que le gouv. francais n'a aucun pouvoir tant que les commissaires européens seront la pour faire respecter leurs volonté et non la volonté nationale. c'est ainsi que ca marche. d'ailleur ils nous obligent a accepter les ogm et on sera bien obligé de le faire (sinon c'est penalité tous les jours). bref, votre message est insuffisant pour un réel changement Monsieur, il faut quitter l'UE c'est tout ce qu'il y a a faire pour sauver les meubles, et par ailleur ca serait bien aussi d'informer que le gouv. francais ne controle plus rien. encore des promesses qui seront pas tenues avec vos reformes, voila.
Celà fait un moment que je vous lis, vois, écoute et je vous remercie pour l'action qui est la votre. Vous avez un certain point de vue (qui ne diverge pas selon le temps ) que de nombreux citoyens partagent (même s'il ne sont pas de votre bord : disons plutôt "gaulliste"), mais pas en totalité : ce qui est mon cas !
Il va bien falloir que nos "élites françaises et européennes" admettent leur échec : cad leur construction européenne et leur euro (politique monétaire).
De nombreuses actions seront à mener dans l'avenir lorsque cette europe antidémocratique et sa monnaie tomberont : j'espère que le rassemblement des gens qui pensent celà sera réalisable comme l'a été à un moment des partis divergeants pour créer le conseil national de la résistance et son programme. Merci !
Je ne vous connaissais pas mais après vous avoir entendu sur C' à dire du 07 Mai je tenais a vous féliciter et a vous encourager a perdurer dans votre tenacité à defendre vos opinions
cordialement Philippe
Je n'ai pas relu tous les commentaires de ce fil, mais manifestement c'est maintenant Lordon qui nous rejoint sur nos programmes
Lisez sans attendre http://blog.mondediplo.net/2010-02-...
Monsieur,
Je ne vous connaissais pas,je ne suis pas de votre courant politique aussi, en tous les cas j'ai aimé votre débat sur France cinq ce dimanche et je m'y retrouve.
Continuez ainsi, je vous approuve pleinement, mais j'ai peur que lorsque nos politiques ouvriront "enfin" leurs yeux, il ne soit trops tard.
Cordialement, Patrick.
Bonjour Nicolas, je viens de vous ecouter sur TV5 USA ou je vis depuis pas mal d'annees. Dans votre demarche pour sortir de l'Euro, vous avez dit que les jeunes sont majoritairement pour la sortie de l'Euro a la difference des personnes plus agees. Je voudrai juste vous faire remarquer que l'Europe a ete creer pour eviter les guerres en Europe et que les + de 60 ans s'en souviennent bien.... je pense que l'Europe en general et lEuro en particulier, sont 2 bonnes raisons pour les Europens de se sentir solidaires les uns avec les autres, pas de se sentir differents... Meme si je trouve votre message parfois pertinent et parfois assez academiquement construit sur le plan economique, je n'approuve pas du tout le debat "dissident" concernant l'Europe et l'Euro, que je trouve sans interet voire dangereux en ses temps difficiles pour tous....
Si l'euro revient à parité avec le dollar USD, la dévaluation de notre monnaie sera d'environ de 30% depuis le début de l'année. L'argumentation qui consistait à dire qu'il faut sortir de l'euro surélévalué pour ensuite dévalué de 20% (selon NDA) ne tiendra plus. L'euro sera alors plus compétitif pour les exportations!