06 07 2015
Les 4 leçons d’un jour historique
Par Nicolas Dupont-Aignan le lundi, juillet 6 2015, 17:39 - Lien permanent
Le 5 juillet 2015 restera une date dans les livres d’histoire.
1) Le sursaut démocratique.
Le peuple grec a très largement soutenu son Premier Ministre en disant Non au nouveau plan d’austérité proposé par Bruxelles. L’ampleur de ce NON a surpris tous les observateurs et démontre le courage des Grecs qui n’ont pas cédé au chantage, à la peur, ni à la menace des dirigeants de toute l’Europe.
Après 5 ans d’une cure d’austérité inouïe qui a vu le Produit Intérieur Brut passer de 242 milliards d’euros en 2008 à 179 milliards d’euros en 2014 et le chômage atteindre 27% de la population active, le peuple a su trouver l’énergie en lui-même pour briser ses chaînes et recouvrer sa liberté.
On comprend dès lors pourquoi les dirigeants européens ne voulaient à aucun prix d’un référendum dans ce pays - comme d’ailleurs dans les autres.
Le vrai visage de l’Union européenne apparaît : une technostructure financière profondément anti démocratique qui ne se maintient que par la confusion sciemment entretenue, par médias interposés, entre cette organisation et l’idéal européen.
Mais les peuples ont compris cette escroquerie intellectuelle et savent au fond d’eux-mêmes que l’Union européenne défigure l’idéal européen. A cet égard, la plupart des commentaires des éditorialistes étaient affligeants tant ils rejetaient le principe fondateur de notre société qui s’appelle tout simplement la démocratie, le respect de la souveraineté populaire c’est-à-dire du suffrage universel.
2) L’instant de vérité pour la zone euro
Avec ce vote, le Premier Ministre grec bénéficie d’une légitimité renouvelée. Il souhaiterait pouvoir renégocier à Bruxelles un plan d’étalement des dettes permettant à son pays de redémarrer et d’éviter les effets contreproductifs des précédents plans d’urgence.
Le gouvernement grec n’a malheureusement qu’à moitié raison. Il dit vrai sur l’indispensable rééchelonnement de la dette mais il oublie que le vote grec ne concerne que la Grèce et ne saurait engager les autres contribuables.
Du côté allemand, le peuple bien évidemment n’entend pas un instant poursuivre les plans d’aide. Mme Merkel a certes une vision totalement erronée des pays du Sud. Mais il reste qu’elle est, elle aussi, la représentante légitime de son peuple.
Ce choc frontal entre 2 logiques démocratiques également légitimes prouve qu’il n’y a pas de conscience et de peuple européen. L’entente européenne ne procède pas d’une fusion mais d’une négociation. Comme le disait le général de Gaulle : « on ne fait pas une omelette avec des œufs durs ».
L’Europe est composée de vieilles Nations qui peuvent travailler ensemble autour de projets communs mais qui ne peuvent pas vivre avec la même monnaie car leurs compétitivités sont profondément disparates et il n’y a pas de budget fédéral compensateur.
Ce qui devait arriver arrive donc, presque fatalement. Après avoir triché avec les faits pendant des années pour le plus grand malheur des Grecs, qui ont souffert inutilement, et des contribuables des autres pays, qui risquent de payer l’addition que les banques privées leur ont habilement refilée, les gouvernants européens se retrouvent au pied du mur !
Dans ce contexte, la France est lamentablement absente car sa position est totalement incohérente. François Hollande fait honte à notre pays qui, sur un sujet aussi décisif pour l’avenir du continent, n’émet aucune proposition. En vérité, la chimère de l’euro s’évanouit devant nous et le Président de la République ne veut pas l’admettre.
Soyons francs, Nicolas Sarkozy a été tout aussi ridicule samedi mais d’une autre façon, en pronostiquant le départ de Tsipras et en insultant le peuple grec.
3) La seule solution
Il n’est pas possible d’accéder à la demande des Grecs et de verser toujours plus d’argent dans un puits sans fond. Il serait, à l’inverse, scandaleux et dangereux d’humilier le peuple grec en jetant dehors brutalement ce pays de la zone euro comme le veulent les Allemands.
Il ne reste qu’une solution : organiser une sortie en douceur de la Grèce de la zone euro. Cela passe par un rééchelonnement à très long terme de cette dette qui permet à l’économie grecque de redémarrer et une dévaluation pour doper ses entreprises. Il n’y aura aucun chaos et la Grèce pourra enfin voler de ses propres ailes comme le font d’ailleurs les 10 pays de l’Union européenne qui ne sont pas dans l’euro.
La France s’honorerait de proposer cette solution qui sauverait la Grèce et rassurerait les contribuables. Je remarque d’ailleurs que Valéry Giscard d’Estaing et Alain Juppé, après tant d’années d’errance, rejoignent ma proposition.
4) Le démontage de la zone euro commence
Les idéologues de l’euro, qui ont mis en œuvre cette monnaie économiquement contreproductive pour imposer une Europe fédérale, ne voulaient surtout pas d’une sortie de l’euro de la Grèce de peur d’ouvrir le chemin à d’autres Nations.
Les Européens vont découvrir que le chaos annoncé était imaginaire mais ils vont comprendre les bienfaits d’une monnaie qui correspond à la productivité de son pays. Le Portugal, l’Italie, l’Espagne puis la France vont donc progressivement comprendre l’intérêt d’une sortie de l’euro.
Aujourd’hui le choix est simple : soit l’on continue avec l’euro et les Nations européennes vont se déchirer et s’appauvrir un peu plus, soit on organise en douceur le démontage de la zone euro en passant de la monnaie unique à la monnaie commune, et l’on sauvera l’Europe.
Il ne s’agit en rien d’un retour en arrière mais simplement du refus lucide de continuer à se taper la tête contre les murs.
Quand on est dans une impasse, il faut savoir prendre un autre itinéraire. Cela n’a rien de déshonorant !
A l’égarement dans le mythe dangereux d’une Europe supranationale qui ne marche pas, je préfère la construction concrète d’une Europe des Nations, des démocraties et des projets à la carte.
Voilà, in fine, la question que pose la journée historique du 5 juillet 2015.
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Commentaires
Vive la Grèce libre, souveraine, maîtresse de son destin. L'UE a encore surabondamment démontré son mépris pour la démocratie, sa susceptibilité déplacée, son agressivité et ses souhaits de mort à l'égard d'un peuple grec qui ne demande qu'à vivre en paix, simplement.
L'Allemagne de mme Merkel a-t-elle l'autorité de tout régir en Europe? Absolument pas! Si elle contraint la Grèce à payer toutes ses dettes sans délai, ce petit pays s'enfoncera dans le chaos, et c'est inadmissible et dangereux.
Et que attendre de Hollande, le petit commentateur de l'actualité, sans convictions affirmées, sans proposition nette? Pour ma part, je n'attends rien de cet opportuniste...
bien résumé, il faut tenir cette ligne
NDA a raison. Il a expliqué hier sur la 3 en peu de mots ce qu'il développe aujourd'hui. Reste à voir comment ceux-et celles- qui orchestrent le bal des vampires vont réagir. Bien sûr, ils ne choisiront certes pas les solutions de bon sens, qui remettraient l'Europe à l'endroit ! Ils se donnent assez de mal pour tout fiche en l'air, ils ne vont pas faire machine arrière. Mais malgré tous leurs efforts, toute l'intox qu'ils ont propagée, s'est produit l'impensable ! Un peuple a eu un sursaut de dignité ! Ouvrant la porte au risque d'un réveil dans d'autres pays de l'UE. Déjà que paradoxalement, cette zone euro qu'ils défendent si âprement, est celle où les pays de l'UE s'en sortent le plus mal. Ah ! Que c'est contrariant, un pays qui applique la Démocratie! Et d'autres pensent également à un référendum, avec des variantes selon les sensibilités ou les besoins, mais chaque fois l'intérêt de rester dans l'UE est mis en cause... De quoi donner des aigreurs aux destructeurs !
il faut le comprendre , en fin de journée il a Julie à l' Elysée , il ne peut pas être partout
Entièrement d'accord avec vous, Mr Dupont-Aignan! Mon seul regret, le limogeage de Mr Varoufakis, le bouillant ministre des finances Grec. Lui au moins appelait un chat un chat, et une UE terroriste par ce qu'elle est en réalité.
Vive la Grèce libre!
Bon texte NDA !
Qui est étonné par la victoire du non ? Tous les médias aux ordres et politiques pro-fédéralistes. Croyez vous qu'ils arrêtent leurs manipulations et propagandes, non tous continuent ce soir à savonner la planche et à mettre en valeur le discours d'un Grexit ! Mais d'aucun pour annoncer sur quelles modalité, article, traité ...
Le must de la soirée reste l'interview de Pascal LAMY sur BFM, aussi franc du collier et clair comme une source d'eau de Tchernobyl et aussi pétrifié en arrière plan que François Hollande tutellé par Merkel et son P38 sur la nuque !
Je ne partage pas les idées de Monsieur Tsipras, mais force est de reconnaitre qu'il aura réussi un tour de force magistral pour faire tomber le masque de l'URSSUE. Preuve s'il en est que le politique peut encore terrasser l'économique et qu'un pays de quelques millions d'habitants et représentant 2% de l'économie européenne, peut faire trembler les géants.
Méditons Léonidas et ses 300 qui aux Thermopiles face à un géant militaire donna un coup de grâce, une piqure de guêpe qui mis son temps pour faire son œuvre. Je crains tout de même le déterminisme suicidaire des 18 membres pour punir jusqu'à l'agonie ce peuple libre et fier.
Une victoire à la Pyrrhus dans l'immédiateté, mais qui obligera la dictature à tomber le masque, si nous ne prenons pas notre responsabilité, la prochaine génération le fera.
sortie de la zone euro, oui mais pas seulement pour la Grèce, pour tous les pays, et d'abord pour la France. C'est l'urgence.
On se demande comment la Grèce et l’Europe vont s’en sortir. On oublie de se poser la question : pourquoi la Grèce en est-elle arrivée à une telle dette ?
En premier les plus fortunés ne payent pas d’impôts.
En second, les électeurs sont achetés par les privilèges suivants.
•
- Il y a eu des départs massifs en retraite à 50 ans.
- Il y avait jusqu’à 50 chauffeurs par voiture officielle, en moyenne
- Il y avait 45 jardiniers pour une petite pelouse avec 4 buissons à l'hôpital Evangelismos.
- La Grèce a la plus forte population fictive au monde, de personnes déclarant un âge de 110 ans.
- Les décès ne sont souvent pas enregistrés et les pensions continuent à être perçues.
- L'Union Européenne a détecté qu'il y a des familles qui perçoivent 4 à 5 pensions, qui ne leur sont pas destinées.
- Il y a encore des pensions payées à des personnes mortes en 1953, il y a 50 ans.
- 40 000 jeunes filles reçoivent mensuellement une rente viagère de 1000 euros pour le simple fait qu’elles sont filles célibataires de fonctionnaires décédés.
- Des stimulateurs cardiaques dans les hôpitaux grecs ont été acquis à un prix 400 fois supérieur à celui des hôpitaux britanniques.
- En Grèce, de nombreux travailleurs ont bénéficié de la retraite anticipée, fixée à 50 ans pour les femmes et 55 ans.
- Il y a des milliers de bonnes « combines », de ministères et instituts inutiles, desquels vivent beaucoup de Grecs.
A titre d'exemple l'Institut pour la protection du Kopais Lake, un lac asséché depuis 1930. (1763 Grecs sont employés pour sa protection)
- Dans la dernière décennie, il s’est créé plus de 300 nouvelles entreprises publiques.
- La fraude fiscale est massive, plus de 25% des Grecs ne paient pas un sou sur le revenu des particuliers.
- En outre, le poids du secteur public dans l'économie est écrasant. Il y a environ un million de fonctionnaires pour 4.000.000 de personnes actives.
- Le salaire moyen des employés des chemins de fer publics grecs dépasse € 66.000.- par an
- Les Français reçoivent en moyenne à titre de retraite 51% du dernier salaire, les allemands 40%, les Nord-Américains 41% et les japonais 34%. Pendant ce temps, les retraités grecs reçoivent 96% de leur salaire antérieur.
- La Grèce a quatre fois plus d'enseignants que la Finlande, le pays le mieux situé dans le dernier rapport PISA.
Malgré cela l’adhésion de la Grèce à la Communauté économique européenne est acceptée le 1er janvier 1981. C’est à se demander si nos élus sont compétents.
LE PROBLÈME N’EST PAS GREC MAIS LA COMPÉTENCE DE NOS ÉLUS.
Pour ce qui concerne notre "gouvernement"perdez espoir,ces gens qui dans toutes les phrases a tous propos placent le mot "europe" n'ont aucun plan de remplacement.
Il faudra boire le calice jusqu'a la lie
le smic pour :
les Lettons 360€
les Slovaques : 357€
les Polonais : 410i€
les Portugais : 590€
les Hongrois : 333€
les Tchèques 332€
les Grecs : 684€, ils remboursent leurs dettes, nous privent de leurs mensonges et quittent l'Europe qui certes n'est pas celle espérée mais néanmoins il faut rester honnêtes et droit.
TB.
Point.
(à la monnaie commune près ... mais comme le dit M. Cayol « ce qui doit arriver, arrive par la force des choses » … Donc même cette idée s’éclipsera des discours et s’évanouira !)
CM
N.- D. A. vous avez mis le doigt là où est justement la faille *** ( financière, politique et administrative ) de l' euro ( et de l' Europe ) :
" Il n'y a pas de budget fédéral compensateur " ( il y en avait un en U.R.S.S. mais qui n' a pas marché pour d' autres raisons )
*** en espérant que la faille ne se refermera pas sur votre doigt et sur les nôtres !
par ailleurs je suis de votre avis et comme je l' ai dit les peuples de la Baltique et ceux de la Méditerranée Orientale ont un " art de vivre bien "différent "... pour travailler je préfère le Prussien , pour la vie facile je préfère l' Hellène
10. Le lundi, juillet 6 2015, 21:41 par Lionel
Comment prétendre faire l'Europe en tolérant de telles disparités mortifères des salaires entre certains pays et nous?
A moins de descendre à ces niveaux de smic et des lois du travail, comme c'est voulu !
Il faudrait un référendum pour savoir si le peuple français l'accepte
le smic pour :
les Lettons 360€
les Slovaques : 357€
les Polonais : 410i€
les Portugais : 590€
les Hongrois : 333€
les Tchèques 332€
les Grecs : 684€
Le combat va etre rude,car les creanciers qui utilisent cette technostructure,avec la complicite des politiciens de l'U.E,pour assurer leurs rentes,et ruiner les economies Europeennes,ne vont pas lacher l'affaire juteuse,aussi facilement.Outre la sortie de l'U.E,il faudra remettre en place un financement par la banque de France,comme sous de Gaulle,afin de nous premunir,de ce systeme destine a ruiner les plus faibles.Une minorite ne peut pas continuer a ecraser la majorite.
Bonjour,
C'est le moment pour lancer une campagne pour un référendum ; euro monnaie unique ou commune.
La sortie de l'euro et création d'une monnaie commune ECU avec le Nouveau Franc, le Nouveau Pesetas, ....
Il faut bien sur sortir de UE et créer un rassemblement des Peuples et Nations d'Europe.
Il faut sortir de l'Otan et dissoudre la Commission européenne et la BCE.
Exellent billet Mr NDA.
L'épisode Grec illustre parfaitement ce que cette "Union
Européenne" est capable d'engendrer, et ce n'est pas fini... la Bulgarie, la Slovaquie, la Lithuanie ristent de suivre bientôt le même chemin.
Même si tout le monde ne partage pas les idées de Mr
Tsipras, il faut reconnaitre qu'il a eut le courage de donner un coup de pied dans le panier à crabes.... et que ceux-ci courent maintenant dans tous les sens.
C'est à la foi pathétique et rigolo.
15. Le mardi, juillet 7 2015, 09:33 par le germe
J'ajoute que sortir de l'UE ne veut pas dire sortir de l'Europe
Nous sommes dans l'Europe et nous y resterions mais une Europe des nations souveraines et il faudrait voir si les principes des accords de la HAVANE seraient susceptibles de nous reconstruire autrement qu'avec les traités de l'Union Européenne
signée par toutes les nations en 1948, elle n'a pas été ratifiée par le Congres américain
Copié sur Wikipédia :
"Cette Charte proposait:
L'intégration du plein emploi dans ses objectifs « Atteindre les objectifs fixés par la Charte des Nations unies, particulièrement le relèvement des niveaux de vie, le plein emploi et les conditions de progrès et de développement. » (article 1)
L'Équilibre de la balance des paiements: aucun pays ne doit être en situation structurelle d’excédent ou de déficit de sa balance des paiements. (article 3 et article 4)
De favoriser la coopération « les États membres coopéreront entre eux, avec le Conseil économique et social des Nations unies, avec l’OIT, ainsi qu'avec les autres organisations intergouvernementales compétentes, en vue de faciliter et de favoriser le développement industriel et le développement économique général ainsi que la reconstruction des pays dont l'économie a été dévastée par la guerre. » (article 10)
L'adoption de normes de travail équitables « les États membres reconnaissent que les mesures relatives à l'emploi doivent pleinement tenir compte des droits qui sont reconnus aux travailleurs par des déclarations, des conventions et des accords intergouvernementaux. Ils reconnaissent que tous les pays ont un intérêt commun à la réalisation et au maintien de normes équitables de travail en rapport avec la productivité de la main-d'œuvre et, de ce fait, aux conditions de rémunération et de travail meilleures que cette productivité rend possibles. Les États membres reconnaissent que l'existence de conditions de travail non équitables, particulièrement dans les secteurs de la production travaillant pour l'exportation, crée des difficultés aux échanges internationaux. En conséquence, chaque État membre prendra toutes les mesures appropriées et pratiquement réalisables en vue de faire disparaître ces conditions sur son territoire. » (article 7)
Le contrôle des mouvements de capitaux (article 12): un État membre de l’OIC a le droit :
de prendre toutes mesures appropriées de sauvegarde nécessaires pour assurer que les investissements étrangers « ne serviront pas de base à une ingérence dans ses affaires intérieures ou sa politique nationale » ;
de déterminer s'il « autorisera, à l'avenir, les investissements étrangers, et dans quelle mesure et à quelles conditions il les autorisera » ;
de prescrire et d'appliquer « des conditions équitables en ce qui concerne la propriété des investissements existants et à venir ».
L'autorisation des aides de l’État: « les États membres reconnaissent que, pour faciliter l'établissement, le développement ou la reconstruction de certaines branches d'activité industrielle ou agricole, il peut être nécessaire de faire appel à une aide spéciale de l'État et que, dans certaines circonstances, l'octroi de cette aide sous la forme de mesures de protection est justifié. » (article 13)
Des accords préférentiels sont possibles dans un cadre coopératif: « les États membres reconnaissent que des circonstances spéciales, notamment le besoin de développement économique ou de reconstruction, peuvent justifier la conclusion de nouveaux accords préférentiels entre deux ou plusieurs pays, en considération des programmes de développement économique ou de reconstruction d'un ou de plusieurs d'entre eux. » (article 15)
L'autorisation de subventions dans certaines circonstances : « les dispositions du présent article n'interdiront pas l'attribution aux seuls producteurs nationaux de subventions, y compris les subventions provenant du produit des taxes ou impositions intérieures ... et les subventions dans la forme d'achat de produits nationaux par les pouvoirs publics ou pour leur compte. Les États membres reconnaissent que le contrôle des prix intérieurs par fixation de maxima ... peut avoir des effets préjudiciables pour les intérêts des États membres qui fournissent des produits importés. En conséquence, les États membres qui appliquent de telles mesures prendront en considération les intérêts des États membres exportateurs en vue d'éviter ces effets préjudiciables, dans toute la mesure où il sera possible de le faire. » (article 18)
L'interdiction du dumping: « aucun État membre n'accordera directement ou indirectement de subvention à l'exportation d'un produit quelconque, n'établira ni ne maintiendra d'autre système, lorsque cette subvention ou ce système aurait pour résultat la vente de ce produit à l'exportation à un prix inférieur au prix comparable demandé pour le produit similaire aux acheteurs du marché intérieur ». (article 26)
Le possible recours à des restrictions quantitatives dans les circonstances suivantes (article 20):
pendant la durée nécessaire pour prévenir une « pénurie grave de produits alimentaires ou d'autres produits essentiels pour l'État membre exportateur ou pour remédier à cette pénurie » ;
concernant les produits de l'agriculture ou des pêcheries, « quand elles sont nécessaires à l'application de mesures gouvernementales ayant effectivement pour résultat : de restreindre la quantité du produit national similaire qui peut être mise en vente ou produite ou, s'il n'y a pas de production nationale substantielle du produit similaire, celle d'un produit national de l'agriculture ou des pêcheries auquel le produit importé peut être directement substitué » ;
de résorber un excédent temporaire du produit national similaire ou, s'il n'y a pas de production nationale substantielle du produit similaire, d'un produit national de l'agriculture ou des pêcheries auquel le produit importé peut être directement substitué, « en mettant cet excédent à la disposition de certains groupes de consommateurs du pays, à titre gratuit, ou à des prix inférieurs au cours du marché » ;
de restreindre la quantité qui peut être produite de tout produit d'origine animale dont la production dépend directement, en totalité ou pour la majeure partie, du produit importé, « lorsque la production nationale de ce dernier est relativement négligeable ».
Les produits de base sont considérés comme une catégorie particulière, considèrant qu'un « système destiné à stabiliser soit le prix intérieur d'un produit de base soit la recette brute des producteurs nationaux d'un produit de ce genre, indépendamment des mouvements des prix à l'exportation, qui a parfois pour résultat la vente de ce produit à l'exportation à un prix inférieur au prix comparable demandé pour un produit similaire aux acheteurs du marché intérieur, ne sera pas considéré comme une forme de subvention à l'exportation ».(article 27), et à l'inverse l’article 28 stipule que « tout État membre qui accorde, sous une forme quelconque, une subvention ayant directement ou indirectement pour effet de maintenir ou d'accroître ses exportations d'un produit de base, n'administrera pas cette subvention de façon à conserver ou à se procurer une part du commerce mondial de ce produit supérieure à la part équitable qui lui revient. »"
L'avis tranché de Dominique de Villepin.
http://www.lefigaro.fr/politique/le...
Je ne sais même plus ou il se trouve politiquement, mais son ressentiment vis a vis de la politique actuelle "qui parle pour les caméra et les micro, mais pas pour les peuples" me parle bien.
le " Mediator " *** est il le bon remède pour un patient déjà sous respiration assistée ?
*** François Hollande qui joue le médiateur
à @ mochri ( 9 )
Votre conclusion ( EN LETTRES CAPITALES ) est en effet CAPITALE ... avant de s' en prendre aux autres prenons nous en d' abord à nous mêmes ... une auto-critique serait la bienvenue !
Tsipras n'est-il pas, tout simplement, en train de tromper et trahir le peuple grec et la Grèce ?
CM
" leur " euro ( c. à d.: universel ) est une utopie ; mais il est dur de renoncer à une utopie quand on en tire les ficelles !
La Grèce ne devait pas entrer dans l'euro. Les premiers responsables sont donc, il faut le rappeler avec force, le gouvernement grec de l'époque et Goldman Sachs en tant que corrupteurs actifs mais aussi la commission européenne, coupable de corruption passive par malhonnêteté ou par incompétence. Mais sans doute y a t-il prescription ?
Ensuite, dès 2007 (comme dans tous les pays du monde) la crise issue des subprimes américains a frappé l'Europe de plein fouet. Là encore, les instances politiques européennes auraient du enquêter sur la situation propre à chaque pays membre. Elles auraient remarqué rapidement l'aggravation du surendettement de plusieurs pays parmi les plus fragiles et auraient pu tirer le signal d'alarme. Cela nous aurait évité cette plongée dans les abysses de la dette généralisée.
Se pose ensuite la question des créanciers. Car enfin, les marchés financiers auprès desquels se sont fournis (entre autre) les grecs pendant des années ne sont pas des cercles de philanthropes. La BCE a donc du racheter de la dette européenne à grande échelle pour que les créanciers privés ou institutionnels soient payés, ce qui transforme la BCE (et le FMI) en créancier des pays européens. Mais cette chère BCE elle-même a été obligée d'emprunter pour racheter la dette des pays membres.
Donc, nous avons une crise américaine qui gangrène l'économie mondiale, un système ignoble (la titrisation) qui diffuse son poison dans les banques puis dans les collectivités locales et les entreprises.
A ce moment précis, on est en droit d'attendre d'une organisation internationale responsable qu'elle emploie les grands moyens pour tenter de stopper un fléau qui risque de déstabiliser le continent dont elle se vante d'avoir la charge et qu'elle s'oppose avec force aux coupables de cette escroquerie planétaire. Que se passa t-il ? Rien. Au contraire, pour aider le dollar en difficulté, notre nabot élyséen de l'époque, a bradé 600 tonnes de notre réserve d'or pour racheter du billet vert !!! Poursuivi ? Condamné ? Inquiété, peut-être ? Ben non, 99% des français s'en foutent. Et la BCE, elle, a emprunté à qui ? A la FED, bien sûr ! La boucle est bouclée !
Donc, à ce jour, la Grèce doit rembourser les milliards que la BCE et le FMI ont versé aux banques qui avaient prêté à Athènes et se sont retrouvées en grande difficulté.
Nous sommes donc devant le cas d'une banque centrale indépendante qui accepte de racheter, auprès des créanciers privés, les dettes faites par les pays membres, dût-elle emprunter auprès d'organismes de l'argent qui lui sera, aux fins de remboursement, versé par .... les pays membres !
Dans une Europe quasi-essentiellement monétaire et financière, que penser de l'utilité d'une banque centrale qui n'assume aucun contrôle des finances réelles des pays de l'euro, qui s'interdit de faire jouer sa monnaie pour la compétitivité de ses membres et qui s'endette elle-même auprès des marchés financiers planétaires pour masquer la déconfiture économique de l'Europe ?
Les banquiers servent les banquiers, c'est tout. Tout comme les politiques servent les politiques et le peuple sert... de vache à lait.
21. Le mardi, juillet 7 2015, 15:07 par CASTELIN Miche
Je suis stupéfait par cette question.
20. Le mardi, juillet 7 2015, 12:17 par quinctius cincinnatus
Oui, que le peuple cesse de voter pour les mêmes qui le trompent et le trahissent
Pays périphériques disen t'ils avec mépris.
Voila une des raisons pour lesquelles il ne peut avoir de peuple européen,les peules du nord,plus riches mais menant pour un grand nombre une vie de m...... ne peuvent pardonner a ceux du sud,plus pauvres mais ayant un art de vivre que les premiers leur envient.
https://www.youtube.com/watch?v=Nqo...
Hé voilà.........
Faites leurs confiance,ils vont sauver l'Europe et même le Monde .....
Important vol d'explosifs sur un installation de stockage de munitions...
Comment comprendre que par les temps qui courent ce genre de site ne soit pas gardé comme en temps de guerre...
Parolé parolé parolé.........
AUX SOUVERAINISTES
1°Après le référendum la Grèce à dit nom a l’aide de l’Europe.
C’est clair, net sans bavure.
2° Reste à savoir qu’elle etait l’aide proposé : le savez-vous ? non !
Inutile de perdre son temps cette aide a été refusée.
C’est clair, net, sans bavures.
3° La Grèce a dit aussi Oui à L’EURO oui à l’EUROPE, en long et en large.
C’est net, c’est clair, c’est sans bavure.
4°Il serait, aujourd’hui, complètement irrationnel de bafouer la souveraineté du peuple Grec
C’est net, clair, sans bavure.
Alors pourquoi DLF et son chef NDA veut aujourd’hui que la Grèce suive des directives qu’ils ne veulent pas, c’est-à-dire la seule solution -dite possible- par DLF : je cite NDA :
« Il ne reste qu’une solution : organiser une sortie en douceur de la Grèce de la zone euro. Cela passe par un rééchelonnement à très long terme de cette dette qui permet à l’économie grecque de redémarrer et une dévaluation pour doper ses entreprises. Il n’y aura aucun chaos et la Grèce pourra enfin voler de ses propres ailes comme le font d’ailleurs les 10 pays de l’Union européenne qui ne sont pas dans l’euro. »
Cesser de prendre Tsipras et les grecs pour plus bêtes qu’ils ne sont c’est indigne de la part de vous.
Tsipras, comme le démissionnaire et même Sapir que vous prenez souvent en exemple, ont fait leurs calculs et savent qu’en sortant de l’Euro (et cet exemple vaut pour quiconque le voudrait) il y aurait une dévaluation et cette dévaluation contrairement à ce que dit NDA et pense bien d’autres, est incapable de ‘’doper les entreprises’’ sachant qu’elles vont vendre plus mais moins cher.
Résultat : certes PLUS de TRAVAIL mais moins de recette à se partager sauf à ce que le travail en plus compense les effets de la diminution du prix à l’exportation.
C’est-à-dire pour une dévaluation au ras des pâquerettes de 25% (estimation Sapir) (en dessous de la réalité pour vous être agréable) la Grèce exporte 25 % de ses productions qui ne rapporteront plus 25% du PIB mais avec les 25% de dévaluation 18,75% du PIB il manque donc un financement de 6,25% de PIB.
Par ailleurs la Grèce importe 25% de ses consommations qui ne lui couteront plus 25% du PIB mais 33,33% du PIB donc c’est une fuite de 8,33 %.
Résultat pour faire l’acquisition des productions intérieure qui deviennent des consommations intérieures (75 %) vous n’avez plus 75% il vous en manque 6,25 +8,33= 14,58% du PIB.
Si les grecs avaient optés pour l’unique solution de NDA il reste au Grec les choix suivant :
- Perdre ce pouvoir d’achat de 14,58% (dévaluation = austérité) avec pour seul choix se priver d’importation, non pas quelques pour cent, mais 46% des importations. Reste alors à choisir quelles exportations à ne pas consommer.
- Ou bien la sage solution de ne pas vouloir cette perte de pouvoir d’achat et retrouver ces 14,58% de PIB de déficit consécutif à la dévaluation de seulement 25% (37,5% pour une dévaluation de 50%) en produisant d’avantage pour compenser le moins d’importation ou faire plus d’exportation et compenser le manque à gagner de l’exportation. Ce qui demande entre 14,58% de temps de productions supplémentaires (tout regagner sur l’importation) à 19,44% de temps de production supplémentaires (tout regagner avec l’exportation)
Avec une dévaluation de 50 % ces chiffres sont de 37,5% (75% d’importation en moins) à 75% (3 fois plus exportation à a faire) de temps de travail de plus.
Alors pensez vous d’une part qu’il est raisonnable de devoir travailler plus pour avoir pareil. Alors que sans dévaluation chaque 1% de travail supplémentaire vous fait gagner 1% de pouvoir d’achat.
Tsipras a bien raison de vouloir rester dans l’euro parce que c’est la seule façon de combattre l’austérité : c’est de produire plus.
Nous venons de faire là ce que nous appelons une expérimentation simulé dans la théorie de l’économie solidaire réaliste ou nous avons d’un coté, - la richesse réelle- : la production et de l’autre, - la richesse imaginaire- : la valeur de ces productions.
Jusqu’à présent nos politiques et nos économiste foireux ne simule pas il cherche dans la boule de cristal des algorithmes basés sur des statistiques et des concomitances de situation.
Les erreurs de ‘’élites’’ proviennent uniquement parce qu’ils veulent partager la monnaie alors que la finalité de notre vie sociétale est de produire ( en 1°) et partager (en second) toutes ces choses agréables et utile à la vie (définition de la richesse d’Adam Smith).
Il y a d’autres enseignements à tirer de cette simulation. : On ne parle pas de la dette avant d’avoir régler le problème de ne pas l’aggraver : c’est-à-dire juguler les déficits et la solution unique, pour y arriver, c’est de produire plus pour moins importer et exporter d’avantage.
C’est seulement après que nous pouvons produire plus pour nos consommations intérieures sans importer moins.
La décision de produire plus, contrairement à jouer à déplacer des valeurs, n’est pas spontanée. Produire ou remplacer une production par une autre doit s’anticiper.
Tsipras a eu raison économiquement de ne pas sortir de l’Euro. Mais néanmoins à commis des erreurs politiques mais c’est un autre sujet.
Unci TOÏ-YEN
Bravo Monsieur Dupont Aignan votre analyse est juste et équilibrée.
Les eurotechnocrates n'ont pas voulu se dédire, ils usent d'un langage hypocrite et fuient la démocratie. La vraie solution est l'abandon de l'euro, la construction d'une Europe des nations, sociale et pour le bien de tous et une monnaie commune pas unique.
Il faut commencer maintenant à expliquer aux français qu'il n'y a pas de danger à sortir de l'euro. On peut comprendre qu'un français moyen ait des craintes pour ses économies et ses moyens de ressources quotidiennes. Car il faudra orienter la compagne dans ce sens qui sera celui de l'histoire et non un autre thème d'intégration de l'Islam qui ne serait qu'un écran de fumée.
Est-ce si utile d'ergoter sur tel ou tel chiffre à propos de la Grèce? Sur "remboursera, remboursera pas"? Ce pays, coincé dans l'arène, ruisselant des banderilles de la troÏka, qui refuse d'écouter le matador bruxellois qui lui dit: "allez, laisse-toi achever", mérite au moins le respect démocrate. Ce peuple a plus de courage que le nôtre actuellement (puisse-t-il enfin se rebeller!).
HS incroyable: on peut facilement entrer dans un espace stratégique particulièrement sensible, voler de quoi provoquer des catastrophes majeures, s'en retourner tranquillement, sans être inquiété ! Ce site, nous a-t-on dit, n'était même pas sous surveillance vidéo ! Au fou ! On trouve des clandestins à l'intérieur de la Hague, des drones survolent de nombreux sites sensibles, on vole un gros stock de drogue dans l'enceinte de la PJ: en haut lieu, on se paie de mots bien sentis, mais on ne voit guère de têtes tomber ! On dira ce qu'on veut, mais il est clair qu'en France se dégage un doux parfum de TRAHISON.
30. Le mardi, juillet 7 2015, 20:36 par le curieux
Attendons de voir la fin de l’enquête de la DPSD, qui devrait mettre en lumière une complicité interne. Plus de ZMS [zone militaire surveillée] mais depuis 2006 la mise en œuvre du décret SAIV [Protection du secteur d'activité d'importance vitale] + Plan vigipirate.
Sauf qu'avec la crise économique et la restriction des budgets de la défense, y a plus de sous pour équiper en protection mécanique et en vidéoprotection les différents sites ... Et là c'est pour du 200 hectares !
J’arrête là les différents scénarii de pénétrations de site pour pillages, sabotage ou attentat ! Faudrait pas donner des idées à des bac-10.
Rajoutez à cela une classe politique et des états majors avec la tète dans le sable et refusant d'admettre que le pays est pour ce qui concerne la menace intérieure sous la coupe de la grande criminalité organisée et du terrorisme international djihadiste de ses cellules dormantes et leur 5e colonne [et la lecture du billet du délégué national en charge chez DLF fait un peu peur] , vous avez là le cocktail idéal pour une poignée de bandeurs a se servir dans les caisses militaires.
Des exemples pas si lointain, restent dans les mémoires des officiers de sécurité jamais écoutés de leur hiérarchie (Foix, Bretagne, Haute Savoie), nous paierons peut être fort cher demain la grosse sieste de nos élites !
J’espère pour les futures victimes que le vol soit le fait de droits communs et non de terroristes, une grenade à fragmentation lancée dans la file d'attente d'un cinéma rappellera aux plus anciens ce que vécurent nos concitoyens en Algérie encore française [et cela m'étonnerait beaucoup que nous puissions compter sur un héros pour s'allonger dessus].
Ce qui transpire dans les médias c'est une quarantaine de grenades offensives, 190 détonateurs (et c'est pas de la mèche lente) et un nombre "certain" d'explosif de type plastique [1.5 fois plus puissante que la dynamite], le SEMTEX c'est plutôt la sécurité civile mais c'est du lourd issue de la Tchéquie, est-ce du bon vieux C-3 ou C-4, de la plastrite, du A4, du M112. Bref disposé sur un site ou porté par un kamikaze, cette nouvelle n'est pas bonne à seulement quelques jours de la fête nationale.
Nous sommes face à une faille béante, espérons que l'état et surtout les services auront ENFIN les moyens de protéger TOUTES les installations vitales publiques ou privées. Il est grands temps que cesse l'amateurisme et l'aveuglement !! Ce pays part en cagade ++
28. Le mardi, juillet 7 2015, 19:15 par Unci TOÏ-YEN
Permettez de constater votre incohérence
Vous nous avez rabâché (à juste titre) qu'il ne faut pas consommer plus que ce qu'on produit et maintenant vous voudriez que le grecs se privent du moyen monétaire disponible pour limiter les importations en les rendant plus chères et encourager la production intérieure et les exportations moins chères pour les clients étrangers !
Le "chef" de DLF donne des conseils gratuits pour le bien de la Grèce afin de limiter ses souffrances parce qu'il sait que de toutes façons, tôt ou tard, elle adoptera la seule solution économique viable pour elle.
La peur ou le refus calculé de sortir du système me fait penser aux gens qui, sous l'occupation souhaitaient la victoire de l'Allemagne parce qu'ils croyaient qu'ils s'en tireraient mieux par la collaboration que par la résistance , et de fait, c'était le cas pour eux à court terme mais pas au delà en réalité.
Que ce soit par ignorance, imbécilité ou intérêt à court terme je vois se propager la même propagande et la même erreur mais, "ce qui doit arriver arrive" toujours et l'euro unique entre 19 pays différents conduit à l'effondrement de l'Union Européenne telle qu'elle est définie par les traités dont celui, scélérat, de LISBONNE.
Quant à la dette, elle s'aggraverait moins si les créances étaient transférée des banques qut prélèvent un intérêt, à la BANQUE CENTRALE GRECQUE qui peut renoncer à recevoir tout intérêt.
Aujourd'hui, le déficit de la Grèce est dû au service de la dette
Pour s'en sortir avec moins de souffrances, la Grèce a intérêt à retrouver sa souveraineté monétaire.
Alors, avec le temps, elle pourrait même rembourser ce que nous lui avons prêté.
Mais il faut être libre, indépendant, cohérent pour le reconnaître et le dire, et non un troll
PS : les déclarations que j'ai entendues de dirigeants européens qui se croient être les maîtres de l'Europe, dont M Junker qui a le droit de faire des proposition et non de la propagande et du harcèlement sur une nation, Mr SARKOZY et bien d'autres dirigeants qui insultent la souveraineté du peuple, me conduisent à penser qu'ils iraient jusqu'à déclencher la guerre pour sauver l'euro pour, croient-ils , pouvoir se passer des peuples et supprimer les nations : gare à eux car, à cause de leurs agissements, ils vont perdre la main !
Sur BFM ce fanatique de Brunet...........Pffffffff.
Et dire que ça fait "l'opinion".....
L'UE n'est qu'une escroquerie...
S'il y a quarente ans vous vouliez tuer un économiste il sufisait de lui dire que la Gréce ou le Portugal allaient fonctionner avec le Mark,la crise de rire l'aurait étouffé sur le champ...
Ces dernieres années les grécs n'ont fait que ce que font les nations qui se trouvent en posséssion d'une monnaie valorisée au dessus des capacités de leur économie,ils importent leur consommation de " toutes ces choses agréables et utile à la vie".
En Gréce,un des sécteurs qui a morflé est l'agriculture,vitale dans une periode difficile comme celle qui approche.
Avec la Drachme,pour acheter une voiture allemande,Zorba devait faire ses comptes avec le change,avec l'euro il suffisait de consulter le catalogue,le pied...Surtout pour les allemands,grosse filous qu'ils sont pour eux c'était une dévaluation de fait,sans dévaluer....Un coup de maitre sous les applaudissement s'il vous plait.
Les avantages de cette monnaie sont en realité son poison.
Surtout que concomitament se déversaient les "aides structurelles",dont le but était d'accompagner l'ouverture des frontieres en faveur de l'organisation internationale de la production et du travail en général,ce qui a donné une circulation démentielle de poids lourds avec une éviction massive des chauffeurs français ainsi que du bien nommer "stockage sur roues".
Avec les consequences bien connues.
Avant l'entrée en vigueur de l'euro un avertissement circulait sur les quelques médias qui étaient encore un peu libres "les facteurs d'ajustement seront le chômage et les salaires"...On y est.
Donc tout cela était annoncé,tout comme les enormes risques de la négociation TAFTA,ces jours cis la FED annonce quelle a l'intention de favoriser une hausse des taux d'intérets pour dans quelques mois,si ça se produit il n'est pas difficile de prévoir le resultat sur les dettes souveraines,et celle de la France pour ce qui nous concerne,les difficultés auxquelles sera confronté le pays ouvrant ainsi un boulevard aux rapaces qui se jétteront sur notre patrimoine.
Mais alors comment en sommes nous arrivés là?
Ces anneries sont le fruit du complexe d'infériorité des pays "du sud" par rapport a ceux "du nord",remarquez que les anglais qui ne font de complexes avec personne sont restés au dehors.
Par contre,pour les dirigents des pays du sud c'était devenu un point d'honneur de rentrer dans la même monnaie que celle des pays du nord,histoire de gagner une éléction ça et là en flatant des peuples complexés,et pour cela ils étaient préts a tout,dans les années 90 le mot d'ordre est devenu "reussir l'euro",alors déjà sous la gauche les premiers plans avaient rendus structurel le chômage,souvenez vous des chiffres en 92/93,puis sous le régne Balladur se clos ce chapitre par une couche de créme par dessus avec l'explosion de la dette,puis avec Chirac/Jupé ça se remet en route,Décembre 95 les français manquent de hauteur d'ésprit pour voir ce qui était en jeu et tout se termine en l'habituelle victoire corporatiste,cheminots cette fois là,il est vrai que les pare feux se sont rapidement déployer,j'enttend encore Fabius dire "il ne faut pas accuser l'europe",et allons'y de l'avant,avec le temps perdu les choses se sont un peu compliqués,il faut forcer l'allure,Jupé lance un plan fiscal et face a l'impopularité il demande une nouvelle l'égitimité pour serrer les visses,c'est le fiasco de l'éléction de 97,Jospin est en place quand la monnaie unique remplace le Franc,aussitôt ils levent le pied et le chômage recule,voilà,le sort est jeté,le complexe d'infériorité est lavé et la Gréce peut rentrer en trichant avec les chiffres.
On ne se refait pas.
Voici ce que j'ai posté hier sur Facebook et qui reflète ma pensée.
"Le peuple Grec s'est exprimé en disant NON.
Ce pays berceau de la démocratie nous montre une nouvelle fois la voie à emprunter.
Peuple français fait retentir ta voix pour demander au gouvernement un référendum.
François Hollande prend exemple sur la Grèce et donne nous la parole. Tu rentreras dans l'histoire en tant que Président qui écoute son peuple et gouverne sagement.
Fait la sourde oreille et continue à gouverner comme tu le fais et l'histoire retiendra de toi que tu étais un mou ridicule plus préoccupé par ses problèmes avec ses compagnes que par sa tâche de président.
Pour moi, à ce jour, il faut arrêter de se voiler la face.
Personne ne paye la dette aux banques, on sort de l'Euro et de cette pseudo union européenne, qui ne sert qu'à engraisser les banques, on se serre la ceinture au sein de chaque pays, non pas pas pour engraisser les banquiers, mais tout simplement pour vivre, juste comme l'ont fait les Islandais....
es Grecs viennent de nous rappeler ce qu'était la démocratie, les Islandais, nous ont démontré ce qu'était la véritable souveraineté.
Il est amusant de voir que les deux pays les plus anciens en matière de démocratie (les islandais avait un parlement appelé le "Thing" nous montrent la voie suivre.
Il ne reste qu’une solution : organiser une sortie en douceur de la Grèce de la zone euro. (NDA)
Certains s'échinent à vouloir autre chose.
Une analyse a retenu toute mon attention
Crise grecque (1) : clé de voûte de l’édifice européen
http://tripartition-sociale.fr/2015...
Crise grecque (2): pourquoi Washington soutient-il Syriza ?
http://tripartition-sociale.fr/2015...
Sa conclusion est édifiante :
à @ uncitoyen ( 28 )
- certaines " économies " ne peuvent" fonctionner " qu' à coup de dévaluations récurrentes ...et hélas dois je ajouter la France en a toujours été
- pour que le pays en question redresse son économie ( par l' exportation ) encore faudrait il qu' il en ait une ; ce n' est pas le cas de la Grèce ... ce n' est plus véritablement le cas de la France qui se place derrière l' Italie pour ce qui concerne la production industrielle
- les " versements " à la Grèce ont surtout servis à ... sauver les banques françaises et allemandes ( donc le ... contribuable français et allemand ) mais pas à " dynamiser " une économie grecque qui est celle d' un pays " en voie de développement " ( mais qui ne se développe pas )
- le seul mais principal mérite de Tsipras est que comme " marxiste " il a été le premier à vouloir établir ( je ne dis pas rétablir ) un Etat de Droit
en conclusion : il est donc logique de se demander si les " créanciers " n' avaient pas pour objectif la faillite de la Grèce pour racheter à vil prix ses richesses terrestres et maritimes
l' ancien ministre des finances grec Varoufakis a donc bien raison de dire que c' est sa fierté d' être détesté par les " créanciers " au nombre desquels se cachent de nombreux financiers qui ont pour seul motif la cupidité
P.S. les dévaluations sont une pénitence ( de plus ) pour les plus pauvres ( malgré la redistribution qui ne résout que momentanément le problème ) et pour tous ceux ( retraités, épargnants, etc ... ) qui n' ont pas la possibilité d' adapter leurs revenus à la situation nouvelle ainsi artificiellement crée
LA DEVALUATION COMPETITIVE EST DONC UNE ERREUR ECONOMIQUE ET SOCIALE
Quinctius /36
""Il est donc logique de se demander si les "créanciers" n'avaient pas pour objectif la faillite de la Grèce pour racheter à vil prix ses richesses terrestres et maritimes"".
Oui, s'attaquer au dernier pan de l'économie grecque, assécher le tourisme par une augmentation de la TVA particulièrement insupportable pour les îles (qu'au passage les touristes européens paieront) et attendre que ça tombe comme un fruit mûr afin que les rapaces se constituent un patrimoine en rachetant les îles grecques, sous prétexte bien évidemment de les sauver.
Je me suis aussi posé la question de ce scénario fort possible.
Peu importe que Tsipras soit de gauche ou de droite, on s'en tape, il est en train de faire la nique à tous ces olibrius aux pieds d'argile. Il est admirable parce qu'il se comporte en chef politique, il renoue avec la politique ce qui manque cruellement au plan national et européen.
Ce qui ressort clairement de cette partie de bras:de fer est qu'il n'y a pas de politique commune européenne et au plan national François Hollande n'a aucune envergure pour en impulser une.
Tsipras gagne du temps (?).
Magnifique discours de Tsipras au Parlement Européen à Strasbourg. Tsipras se révèle dans cette crise un chef politique incontestable par les qualités qu'il démintre : pondération, un juste défendant le bien commun. Je suis bluffée.
En s'appuyant sur le peuple grec, des mots forts qui résonnent fort et laisseront des traces indélébiles :
"La crise grecque n'est que le signe de l'impuissance de la zone euro à régler la crise de l'endettement".
"Crise de l'endettement qui s'auto-alimente".
"Des mentalités qui sont en train d'enfoncer l'euro zone".
"Lutter contre les oligarchies et les cartels".
"Collusion pouvoir économique, clientélisme, aucun contrôle de la fraude fiscale".
"Aucune réforme (depuis 5 ans et pas 6 mois) n'a amélioré le fonctionnement de l'Etat (bien particulier au détriment du bien commun)".
"Nous voulons moderniser l'Etat".
"10 % de la population grecque détiennent la richesse".
"La Grèce est le champ d'expérimentation de l'austérité".
"Les fonds de 7 milliards 200 millions d'euros promis n'ont pas été versés, le programme pas réalisé". Sur la même période 17 milliards 500 millions d'euros de remboursement".
"Des fonds ont été affectés aux banques sans jamais parvenir au peuple grec".
"Le peuple grec a fait plus d'efforts plus lourds que n'importe quel autre pays".
"L'Histoire de l'Europe est une histoire d'unité et pas de division".
La troïka a du sérieux plomb dans les ailes.
Tsipras demande la démocratie, l'égalité, l'unité, le respect mutuel. Un chef ce Tsipras.
@ RL Cayol
Ainsi Mr CAYOL je suis votre élément perturbateur (troll) qui dérange vos pensées.
Mais n’est ce pas vous qui polémiquer et devriez être traité de la sorte ?
Vous accuser de ne pas avoir de cohérence et pour en apporter la preuve vous nous dites dans votre commentaire 32:
« Permettez de constater votre incohérence
Vous nous avez rabâché (à juste titre) qu'il ne faut pas consommer plus que ce qu'on produit et maintenant vous voudriez que le grecs se privent du moyen monétaire disponible pour limiter les importations en les rendant plus chères et encourager la production intérieure et les exportations moins chères pour les clients étrangers ! »
Vous trouvez une incohérence dans mes raisons : elle n’existe pas puisque votre propos ne démontre pas l’efficacité de votre dévaluation dans le fait de notre devoir produire autant que nous consommons. Au contraire elle pousse à produire plus et consommer pas plus. Ce n’est que la volonté de produire qui permet de ce devoir produire autant que nous consommons. Démonstration :
Ainsi donc, il est vrai, la dévaluation est un moyen monétaire pour limiter les importations et encourager la production intérieure et avoir des exportations moins chères.
Ce qui blesse c’est que vous n’avez pas décortiqué le principe. Où ne voulez pas le comprendre pour ne pas renier votre savoir découvert ou appris quand il n’est pas l’expression d’une vérité.
Pour vous la dévaluation est une contrainte, une obligation pour décider le peuple à la production et offrir à l’exportation des produits moins chers.
Un peuple souverain doit-il être contraint ou doit-il avoir l’intelligence nécessaire pour comprendre sont intérêt à produire d’avantage et a un prix le plus compétitif ?
Il vous faut comprendre que la dévaluation qui est spontanée, brutale, est d’abord négative. Nous devons dépenser plus pour l’exportation et manquons alors de liquidité pour pouvoir consommer nos propres productions. Stopper des importations n’est pas spontanée mais demande le temps de s’apercevoir de ce manque de liquidité qui devient une perte de pouvoir d’achat.
Quelle est l’affection de cette perte d’achat : les produits importés ou nos productions nationales ?
Vous jouer aux apprentis sorciers.
Quel que soit le cas vous vous obliger par la dévaluation :
- 1° de compenser cette perte de liquidité réelle (augmentation du prix des importations) par un apport de liquidité qui ne peut provenir que d’une production nationale supplémentaire qui ne utilisée par la nation donc destinés à l’exportation. Avez-vous décidé quelles sont les productions exportable à produire et vérifier l’existence des outils de production ?
Ce qui implique non seulement une anticipation pour toute dévaluation à but de compétitivité, mais aussi, avant d’avoir un gain de pouvoir d’achat de compenser, par des productions supplémentaires, cette perte de liquidité due à l’augmentation du prix des importations.
2° dans le cas où vous considérer qu’avec ce manque de liquidité vous ne faite plus d’acquisition de production nationale nous mettons au chômage nos actifs et c’est une perte de pouvoir d’achat en plus. Ce chômage et cette perte de pouvoir d’achat ne peuvent alors être compensés qu’en produisant des biens et services destinées à l’exportation.
Vous ne connaissez pas alors quels sont les produits nationaux que nous allons bouder et ne connaissez pas aussi les productions à exporter à mettre en fabrication ce n’est plus de l’anticipation c’est de l’improvisation.
Quel que soit ce cas tout ce tintamarre ne sert qu’à regagner le pouvoir d’achat perdu à cause de la dévaluation et si nous voulons gagner du pouvoir d’achat en plus : il faut alors produire d’avantage et là nous pouvons alors produire ce qui permet d’importer moins ou exporter plus mais aussi produire des biens à consommer nationalement.
Retenez alors que ce produire plus que la compensation due à la dévaluation : n’est pas une obligation due à cette dévaluation mais à une volonté nationale qui contrairement à l’improvisation ou la loterie de la dévaluation peut alors être anticipée.
Nous avons donc le choix
1° soit de volontairement produire plus et gagner du pouvoir d’achat, sans dévaluer
2° soit de dévaluer puis produire plus pour compenser, mais uniquement pour exporter plus ou importer moins, et produire encore beaucoup plus pour gagner ENFIN du pouvoir d’achat.
Vous voyer bien que la dévaluation n’est qu’une contrainte de travailler plus pour ne pas avoir plus de pouvoir d’achat.
C’est pour ces raisons que quinctius cincinnatus (commentaire 38 à lire) conclus ainsi :
LA DEVALUATION COMPETITIVE EST DONC UNE ERREUR ECONOMIQUE ET SOCIALE.
Il nous dit aussi :
« - pour que le pays en question redresse son économie (par l'exportation) encore faudrait il qu'il en ait une ; ce n'est pas le cas de la Grèce ... ce n'est plus véritablement le cas de la France qui se place derrière l'Italie pour ce qui concerne la production industrielle. »
Il confirme ainsi l’importance de l’anticipation de la mise en place des outils de productions et par ricocher l’importance de -notre richesse réelle- -toutes ces choses agréables et utiles à la vie- et que nous allons nous partager et ainsi être une société de solidarité, ne permettant pas de faire du social mais bien de la solidarité.
J’ai espoir ne plus vous entendre parler des biens faits de la dévaluation mais prêt à converser avec vous d’une autre manière de baisser les prix pour mieux exporter : la déflation qui n’a pas le caractère brutal mais permet des anticipations qui permettent alors aux plus pauvre d’augmenter leur pouvoir d’achat que les inflations avaient réduit.
Bien entendus pour parler de déflation et ne pas perdre de temps dans des polémiques, il vous faut, au préalable, comprendre que nous ne nous partageons pas de la monnaie mais uniquement des milliardièmes de notre richesse réelles faites de biens et services et non de leurs valeurs inconsommables qui se contentent de circuler sans disparaître.
Où est passé la monnaie qui circulait la semaine dernière en Grèce ?
Pourquoi en ajouter ?
La puissance de l’économie ne se mesure pas par la masse de la monnaie mais sa vitesse de circulation en parallèle de la circulation des biens et des services.
Toutes circulations de la monnaie hors de la circulation des biens et des services deviennent très très douteuse.
Unci TOÏ YEN
Je ne suis pas sur que les grecs veuillent sortir de la zone euro.Si Tsipras le voulait, il l'aurait fait depuis son accession au gouvernement.
La situation me semble bloquée et les solutions envisagées bien difficle à résoudre les problèmes grecs. Pour le reste, je suis d'accord avec la majorité des intervenants du blog.
loin d' être anecdotique : les bourses asiatiques, en particulier chinoises, s' effondrent
la cause en est toujours la même ; les actions étaient montées à des niveaux " déraisonnables " par l' artifice d' emprunts effectués pour les acheter
le jeu et la cupidité voilà les deux moteurs du Capitalisme Financier
à @ jlb ( 40 )
d' après ce que je sais ; VAROUFAKIS ne voulait pas LUI sortir de l' euro
à @ uncitoyen ( 39 )
je vous remercie de citer et d' approuver mes propos iconoclastes ( qui le sont du moins pour ce blog ) et par ... le retour de l' ascenseur je vous dis partager cette opinion qui est la vôtre que c' est bien la vitesse de circulation de la monnaie qui entretient et dynamise une économie ( le contraire créant la stagflation ) ; j' avais souligné ce facteur trop souvent négligé par les économistes classiques au tout début de mon " apparition " ( sic ) sur le blog ... enfin le meilleur marqueur d' une économie en phase dynamique est celui de sa balance commerciale pas son P.I.B. ... N. D.-A. ne devrait pas s' entourer uniquement que de bénis oui oui même si leurs convictions sont aussi sincères que l' est leur implication dans le mouvement ... De Gaulle n' a jamais persévéré par dogmatisme dans l' erreur économique ... je ne prétend pas , bien entendu, à être un expert en matière économique, je suis seulement un médecin retraité après avoir intégré à l' origine une grande école de commerce
je suis d'accord avec jlb et orion : tsipras est un remarquable politique, et quelqu'un qui sait porter son peuple, ç'est rare
maintenant la situation est bloquée : je pense que tsipras va démissionner bientôt, laisser la place à des technocrates manipulés pro ue et se poser en recours : à sa place, ç'est ce que je ferai : dans moins de trois mois, ç'est la révolte en Grèce : il aura ouvert une brèche et les révoltes pourront alors éclater en europe : et ça va venir bientôt et très fort, alors que personne ne s'y attend ; et là la dictature ue sera finie : inch allah !!!
40. Le mercredi, juillet 8 2015, 13:08 par jlb
Comme les Français, manipulés par la propagande qui les harcèle avec des mensonges pour sauver l'euro ( au lieu de la Grèce), les grecs ne veulent pas sortir de l'euro
Mais les Allemands et d'autres ne veulent plus payer pour eux et ils n'acceptent pas - pour le moment- d'écrire noir sur blanc, le rééchelonnement de la dette que les grecs ne peuvent pas rembourser.
Si un accord n'est pas obtenu rapidement, ou la BCE prend à son compte les créances pourries et assure les liquidités nécessaires pour rouvrir les banques, payer les pensions et les salaires, ou bien la Grèce réquisitionne la BANQUE CENTRALE DE GRECE en lui ordonnant de créer une monnaie paralèle qui pourrait être garantie par la BCE si elle le veut bien, ou sans garantie.
Le premier ministre Grec est un fin négociateur
@ Cincinnatus
Dans votre commentaire 36 vous affirmer avec raison
1° LA DEVALUATION COMPETITIVE EST DONC UNE ERREUR ECONOMIQUE ET SOCIALE.
2°- pour que le pays en question redresse son économie (par l'exportation) encore faudrait il qu'il en ait une ; ce n'est pas le cas de la Grèce ... ce n'est plus véritablement le cas de la France qui se place derrière l'Italie pour ce qui concerne la production industrielle.
3° les dévaluations sont une pénitence (de plus) pour les plus pauvres (malgré la redistribution qui ne résout que momentanément le problème) et pour tous ceux (retraités, épargnants, etc ... ) qui n' ont pas la possibilité d'adapter leurs revenus à la situation nouvelle ainsi artificiellement crée.
Je ne peux qu’approuver la réalité de ces observations qui sont évidente et ont des arguments qui lient les fait aux causes.
Mais dès qu’il s’agit d’affirmations que personnellement je n’observe pas il me faut alors des arguments pour changer d’avis et je suis près à les accepter s’ils sont convainquant et changer d’avis.
Sans rentrer dans les détails je n’observe pas le bons sens politique du gouvernement Tsipras et ses mérites, ni le transport de la responsabilité de la dette vers l’Europe.
Vos sentiments qui ne sont pas les miens, n’ont pas d’arguments économiques. Ils sont purement politique et dépendant des sentiments et des idéologies de chacun.
Je n’irais pas dans ce sens sauf à dire que les comportements de cette gouvernance en place depuis le début de l’année apportent, dans l’évolution de l’histoire de la Grèce, un effet négatif sur son économie.
Reprenons cette évolution des grecs à l’apparition de la monnaie EURO en 2002.
Nous avons une première période de six ans où est constatée une forte croissance 135% du PIB (énorme) puis six ans de chute du PIB (26%).
La première partie 2002/ 2008 n’a pas de nom médiatique. La seconde à pour nom AUSTERITE. Les effets de la politique, durant cette seconde période, ont été, l’austérité et l’exploit Grec que nous français ne sommes pas capable de faire, c’est à dire ne plus vivre au dessus de ses moyens mais vivre à hauteur de ses productions.
Fin 2014 les comptes en Grèce sont même excédentaires ce n’est que le paiement des intérêts de la dette 5,5 milliard qui l’ont rendus déficitaire.
La machine économique grecque était en marche pour 2015, aucun élément géo politique en perspective ne pouvant changer la donne : il est alors prévu une croissance pour 2015 de 2,5%.
En Janvier le peuple souverain s’est doté d’un nouveau gouvernement qui remet en cause les conditions qui permettait d’être passée d’une nation qui vivait au dessus de ses moyens à une nation qui vie à hauteur de ses productions nationales puis qui commence à avoir une croissance de pouvoir d’achat. Pendant six mois la gouvernance laisse filer le temps pour négocier les conditions de nouvelles aides, comme pendant toute la période dites d’austérité, l’Europe l’avait fait.
Pendant six mois ces absences de partenariat de ce gouvernement à dégrader les outils de la croissance et, en 2015, la croissance Grecque sera nulle.
La Grèce ne subit pas une crise économique européenne en 2015 mais EST en crise économique (défaut de croissance) pour des raisons psychiques à connotation politique sur fond de fierté et de tradition vis-à-vis de la fiscalité, du travail noir, de l’absence de cadastre, de la corruption, du clientélisme qui, dans la période 2002 à 2008 non médiatiquement nommé, que l’on devrait dénommé période - bulle de croissance-, battait son plein, grâce aux aides de l’Europe qui ont mis en place l’inflation des salaires, l’inflation des emploies public payé en Euro et cette manne d’euro, non contrôlée, mondialement forte puisque ne se distingue pas l’euro Grec de celui de l’Allemagne, n’a pas servie à l’outil de production mais pour ces inflations et il ne pouvait donc qu’être utilisé pour l’achat de productions étrangère et faute de fiscalisation à hauteur des dépenses l’Etat grec fait des emprunts et donne naissance à sa dette en ne budgétisant pas de remboursement, comme nous le faisons aussi.
Si aujourd’hui la Grèce n’a pas besoin de beaucoup d’emprunt annuel : le gros de ses besoins c’est uniquement pour changer de créancier, pour son ancienne dette, puisque elle est comme les Français et même l’Allemagne pas capable des rembourser et chaque nation à donc pour soucis immédiat, faute de remboursement, de remplacer ses créancier.
Ce besoin de changement de créancier ce n’est pas de la liquidité mais des transferts de créances, sans augmentation de la dette. N’étant pas des liquidités elles ne peuvent soutenir les outils économiques contrairement à une époque où les prêts étaient des liquidités données aux grecs pour créer des outils de productions et que les grecs ont utilisés pour vivre au dessus de leurs moyens, comme les Français l’ont aussi fait.
Si aujourd’hui le PB de la dette existe c’est que la dette existe et en sont responsable ceux qui faute d’adapter les dépenses aux recettes ont eut recours aux emprunts sans en prévoir le remboursement.
Maintenant reparler de la restructuration de la dette est nécessaire et obligatoire mais possible que si les mécanismes pour ne plus l’aggraver sont mis en place.
Restructuration et ne plus aggraver la dette sont deux mécanisme indépendants et pour l’instant la dette doit rester en stand bail et permettre un marché des créances tandis que les endettés, forcés ou partiellement aidé, doivent payer les services procuré par l’endettement dont ils ont profité en son temps en vivant au dessus de leurs moyens. C’est à dire demander à d’autres de produire pour eux.
Rembourser l’emprunt n’est que rendre des efforts de production, aux autres qui leurs avaient offert les leurs au moment de l’emprunt.
Unci TOÏ-YEN
36. Le mercredi, juillet 8 2015, 08:47 par quinctius cincinnatus
Quand une monnaie est surévaluée par rapport à d'autres, le devoir est de la dévaluer d'une façon éthique pour la mettre à parité avec les autres
Sinon, vous avez une kyrielle de faillites
@ RL CAYOL
Je vous remercie pour vos commentaires qui sont majoritairement argumentaires contrairement à d’autres faisant appel à des polémiques irritantes qui ne s’appuis que sur des ressentiments ou des sous entendus caricaturaux, plein d’amalgames, s’en prenant aux personnes et non aux actes qui seul façonnent notre vie sociétale.
Toutefois il vous arrive de faire comme le Maire de mon village : Trouvez à un problème donné sa solution alors que tout problèmes à ses solutions et l’art de la politique c’est de choisir parmi ces solutions celle qui est la plus apte à être un compromis entre les moyens à notre dispositions et les résultat escomptés à court, moyen ou long termes.
J’espère que, contrairement au Maire de ce village ou de la plus part des élus à qui est donné du pouvoir : quand des propositions de multiples solutions sont proposé par d’autres vous sachiez les écouter et ne pas refuser de les comparer à votre solution coute que coute pour les rejeter à priori bien qu’elle soit plus judicieuse que votre solution. Un refus est alors transformer le pouvoir qui est donner à l’élu par le peuple en pouvoir nuire ce peuple.
Dans le commentaire N° 39 nous avons évoqué comment gagner du pouvoir d’achat.
Votre solution consistait à passer par la dévaluation qui entraine une phase négative avant d’être positive alors que l’on peut passer de suite à la phase négative mais qui demande, pour être accélérer, à jouer sur le prix des productions (comme le fait la dévaluation) qui doivent subir la déflation pour être compétitif.
Cette déflation peut être autant empirique que la manière que nous additionnons les composantes du prix définitif de nos productions qui deviennent le prix de nos consommations, ou bien être raisonnée.
Sachant que le prix des PRODUCTIONS s’élabore tout le long de la chaine de production : puis la production devenant consommation : cette CONSOMMATION à son prix.
Sachant que la consommation à son prix, en finalité ultime : le partage de ce prix dans une nation correspond à deux partage successif de ces consommations en premier le partage entre les actifs et les inactifs (et chaque individus de ces groupes) et en second le partages des consommations des actifs et des inactifs en usages familial, mutuel, ou collectifs. L’ultime finalité consiste en des portions de la globalité des consommations, des POURCENT et non de valeur ce qui nous permet de changer de valeur (déflation) sans changer de POURCENT ni de pouvoir d’achat de chacun qu’il soit actif ou inactif.
Si vous êtes capables de comprendre cela vous pouvez alors comprendre que quand nous échangeons avec d’autre nation nous nous proposons des PRODUCTIONS qui deviennent des CONSOMATIONS dans les nations qui les ont importés.
Les Nations importatrices appliquent à ces consommations le prix qui permet les deux partages successifs sociétal de la nation mais faut-il que le prix de la production importée ne soit que le prix qui revient aux actif qui l’ont produit.
Nous avons alors le prix de la PRODUCTION (somme revenant à l’actif physique intellectuel, financier) et le prix de la CONSOMMATION dans la nation où le prix de production est avec majoration pour la solidarité envers les inactifs et majoration pour des usages mutuels ou collectifs.
Chaque nations à alors sont propres modèle social qui ne vas pas rendre ses prix à l’exportation incompétitif.
Quand au différentiel de salaire il doit exister entre nations dans le cadre d’une solidarité entre les pays aisés et les pays à faire émerger. Comme il est fait dans les nations ou les familles aisées doivent aider les familles handicapés par une situation plus défavorable.
A vous lire
Unci TOÏ-YEN
@ R L CAYOL
Dans votre commentaire 47 vous écrivez
« Quand une monnaie est surévaluée par rapport à d'autres, le devoir est de la dévaluer d'une façon éthique pour la mettre à parité avec les autres
Sinon, vous avez une kyrielle de faillites »
J’y ajouterais où chercher la délocalisation, si ce n’est l’optimisation fiscale.
Cependant la parité de la monnaie n’étant visible, dans ses effets, que sur le prix de choses dans l’une des nations : au lieu de prendre l’unique choix : jouer sur le rapport de deux composante d’une parité : il me parait préférable de jouer que sur chacune des composantes qui n’en font qu’une : le prix proposé à l’exportation dans chaque nation d’autant que nous sommes seulement capable de jouer sur nos prix et non sur le prix de l’autre nation.
Par ailleurs jouer sur la parité avec une monnaie unique n’est pas possible mais jouer sur les composantes du prix reste possible avec la monnaie unique.
Hélas cela vous enlève une raison de l’abandon de l’Euro.
Mais après tout quel est votre choix : cherchez-vous l’intérêt nationaliste ou l’intérêt général qui préserve celui des nations.
Vous précisez dans votre commentaire votre soucis de chercher une façon éthique pour remettre de l’ordre dans le désordre des monnaies qui ne sont que le reflet de politiques partisanes et nationalistes et non celui de l’économie réelle.
Dans un commentaire, à paraitre certainement avant celui-ci, je vous propose une façon qui à mon sens et éthique puisqu’elle met de l’équité dans la composition des prix des productions mais aussi des prix des consommations et cela à la fois dans les deux nations.
En quelques sorte je vous propose une mondialisation des constitutions des prix qui me parait plus plausible que de vouloir harmoniser la fiscalité et les règles sociales c’est-à-dire enlever toute souveraineté aux nations.
Ne vais-je pas devenir plus souverainiste que vous ?
Si c’est au nom de l’équité et de la solidarité : je veux bien.
Vous avez peut être d’autre proposition pour arriver à cette fin.
A vous lire.
Unci TOÏ-YEN
Tsipras ce révolutionnaire-anarchico-communiste avec son référendum, une farce et les 17 autres pays de la zone euro n'ont plus rien à dire.
Alors je suis d'accord avec Guy Verhofstadt qui a dit ce matin '' Tsipras c'est un faux prophète ''
à @ Tauri ( 50 )
Pouvez vous nous donner avec ou sans l' aide de Guy Verhofstadt les noms de " vrais " prophètes ?
Comme d'autres qui suivent "l'affaire" grecque, j'ai noté dans les propos de Tsipras cette vérité criante, qui a fait grincer des dents les responsables: "la Grèce est le champ d'expérimentation de l'austérité". Cela va sans dire, mais bien mieux en le disant. C'est même pire, à mon avis: on teste sur la Grèce les moyens, possibilités, procédés visant à DETRUIRE les états de l'UE ! La Grèce n'est pas le seul état attaqué: elle n'est que le premier. Au vu des résultats se forgent les stratagèmes à mettre en œuvre à l'échelle , sinon de l'Union, au moins des états "du Sud", les anglo-saxons sont prêts à remettre au goût du jour les projets de 1945, l'Europe sous leur domination, cette fois avec l'Allemagne. Qui sait? Peut-être ont-ils conservé les "monnaies d'occupation" préparées à l'avance?
à @ R.-L. C. ( 47 )
alors d' après vous la bonne solution est d' être toujours plus " dévalué " que son concurrent ... que faites vous alors de
- la maîtrise de la gabegie publique et des contraintes administratives et fiscales qui garrotent nos entreprises ***
- de la recherche § développement , de l' innovation donc
- de l' enseignement et de la formation
- de la nouveauté § de de la qualité du produit proposé ...
- de sa promotion ( recherche de marchés ) et de la gestion de ses stocks ( logistique ) etc ...
pour l' efficacité inspirons nous plutôt de nos voisins suisses
*** l' un de mes fils va sans doute retourner au R.U. car l' entreprise française de conseils qui l' emploie n' est pas en mesure de se ... développer alors que SES CONCURRENTS anglais lui proposent sans qu' il en ait JAMAIS fait la demande de créer, de structurer et de diriger un secteur de recherche pour de nouveaux marchés qui échapperont de ce fait , hélas, à son entreprise française du fait d' une Administration Publique stupide ( à ce sujet écoutez ce que dit ce jour sur France-Infos Monsieur Lazarovitch )
l' économie ( mondialisée ) est beaucoup plus complexe que vous ne semblez l' imaginer et la concurrence n' est pas seulement une affaire de parité entre monnaies
LIBEREZ L ' ESPRIT D 'ENTREPRENDRE FORMER DES GENS COMPETENTS
53. Le mercredi, juillet 8 2015, 20:22 par quinctius cincinnatus
Non, pas du tout. Je ne dit pas de telles sottises.
Si vous m'avez bien lu, vous devez comprendre que nous devons être à l'équilibre monétaire ou opposer le protectionnisme douanier.
Si notre monnaie est trop chère , il faut la dévaluer à son taux d'équilibre
Aller plus loin, serait déclencher la course idiote aux dévaluations.
Si les autres le font, il faut suivre ou opposer un protectionnisme douanier efficace (pour ne pas léser les pays raisonnables du point de vu monétaire)
I l faut qu'il y ait une entente entre ceux avec qui on ne fait pas du protectionnisme. C'est notre idée de l'Europe des coopérations qui doivent s'étendre au domaine monétaire
Ceux qui dévaluent trop doivent subir le protectionnismes douanier provisoire des autres
Je vous invite à lire ou à relire la Charte de la HAVANE, signé par toutes les nations et qui aurait pu nous éviter 40 années d'erreur si le Congres des USA l'avait ratifiée en 1948. L'Europe peut reprendre ses principes à l'intérieur et se protéger de l'extérieur
Pour une fois à ce jour, je ne suis pas pleinement d'accord avec ce qu'écrit N.D.A. au sujet d'une éventuelle sortie de la Grèce de l'UE et de l'euro, à savoir que cette sortie ne s'accompagnerait pas, ou risquerait de ne pas s'accompagner, de troubles économiques et sociaux significatifs pouvant être regroupés sous le mot "chaos".
Bien sûr, une dévaluation permettrait une certaine relance de l'économie, notamment en matière d'activité touristique qui serait la première à bénéficier de cette relance. Mais pour le reste, un temps certain devra s'écouler, me semble-t-il, avant qu'interviennent les investissements productifs susceptibles de faire apparaître une économie moderne et performante.
C'est cette période d'inertie que je crains pour ce pays, inertie qui s'accompagnera du temps nécessaire au rétablissement de la confiance en Europe.
Bien sûr, j'espère me tromper. Et puis il semble que plus personne parmi les eurobéats ne souhaite plus la sortie de la Grèce. Mais allez donc savoir: ils disent tous tout et son contraire, à croire qu'ils sont tous devenus fous. Le seul à présenter du sang froid, c'est m. Tsipras; avec son aptitude à les manipuler, il coince toujours ses adversaires de l'UE. Mais attention, il ne faut pas trop en faire dans ce registre!
à quinctius cincinnatus 53
ne pensez vous pas que le système actuel qui perdure et s'amplifie en France n'est pas téléguidé?
les mesures à l'opposé de ce qu'il faudrait faire pour relancer l'industrie (mais est elle capable d'être relancée puisque la plupart est délocalisée, démantelée ou vendue à l'étranger)
l'éducation nationale qui brade et affaiblit ce qui fut l'un de nos fleurons, toujours pas de structures pour l'apprentissage entre autre
la recherche à l'agonie, la médecine qui ferme les hopitaux et les médecins qui ne sont plus que des tiroirs caisses
j'en oublie bien sur mais que pouvons nous faire devant un tel déferlement de mesures qui vont à l'encontre de l'essor du bien faire français? quand on a des sarkozy et hollande ringards ou menteurs patentés qui viennent jeter de l'huile sur le feu et raconter le contraire de ce qu'ils ont fait ?
à @ stylo ( 56 )
je ne vous répondrai que sur un sujet que je pense assez bien connaître : celui de la Santé
- les " politiques " ( hommes et partis ), le Media ( émissions et articles " spécialisés ", reportages, interviews , débats, " séries télévisées " etc .... ) ont " inculqué " dans l' esprit du public qu' il n' y avait qu' une médecine : celle de l' Hôpital Public et des " Urgences " , sans parler du numerus closus instauré par les ... gaullistes de même que la dispersion des Facs, par les mêmes, et qui n' avaient pas l' hinterland nécessaire ni le corps professoral à un niveau de formation correct ( je ne citerai aucun nom de ville mais pour avoir assuré des formations j' ai pu me rendre compte de la " disparité " du " savoir " et surtout du raisonnement selon la Fac d' origine )
- les médecins ( ceux qui sont issus des Facultés françaises ) sont en majorité des jeunes femmes et pour elles l' exercice de leur profession ( quand elles exercent leur diplôme ) est de fait un mi-temps ou un emplois administratif public , ou salarié, ou de remplacements ...sans parler de la disparition des " spécialités " courantes au premier rang desquelles la pédiatrie maintenant seulement accessibles par la voie de l' internat là aussi hospitalier
c' est donc tout un tissu disons corporatif jadis efficace qui a disparu du fait de prises de décisions purement ... administratives
de sorte que si vous aviez la possibilité de lire les bulletins des ordres départementaux vous constateriez que la majorité des spécialistes ( même " hospitaliers " ) sont d' origine étrangère ( Roumanie et Maghreb ) et que les installations en médecine libérale se réduisent comme peau de chagrin
personnellement je pense que le public a ce qu' il a mérité et dire que les " docteurs " sont tous des tiroirs caisses me parait assez injurieux ... pensez plutôt aux pharmaciens et aux kinés et autres ostéopathes
P.S. je suis allé avec un ami " aux urgences " ( naturellement " débordées " ) la prise en charge fut NULLE parce qu' il n' y a plus de prise de responsabilité individuelle mais une accumulation d' examens inutiles mais " administrativement " obligatoires sans examen clinique approfondi et tout cela coûte ... la peau des fesses !
Ce que craignent l'Europe et les américains, c'est que la Grèce, une fois sortie de l'euro, se tourne vers d'autres alliés plus à l'écoute et conciliants.
Car, enfin, quelle sera, à terme, la solution pour remonter la pente ?
Tout d'abord, revenir à sa propre monnaie qui sera dévaluée et conduira à une forme d'autarcie puisque les importations coûteront très cher et que les produits grecs seront prioritairement consommés dans le pays. Rappelons que les grecs ont retrouvé un excédent primaire et lèvent donc plus d'impôts qu'il n'en faut pour faire face aux dépenses publiques.
Mais que faire pour retrouver de l'activité et de la compétitivité économique ? Il faut produire, évidemment. Pour cela, il faudra profiter de la baisse générale du niveau de vie et accepter de travailler pour des salaires bas qui attireront les investisseurs étrangers, au premier rang desquels se trouveront les chinois, qui détiennent le port du Pirée et les russes qui trouveront en Grèce une ouverture vers le sud en remplacement des ports de Crimée sous tension.
Et si l'Europe n'était pas idiote, elle investirait, en Grèce, dans des industries à bas coûts qui permettraient une relance du pays et une capacité, à long terme, à reprendre le paiement d'une partie de ses dettes.
Le peuple grec n'est pas plus coupable que le peuple français de l'explosion de la dette de son pays. Serons-nous, demain, condamnés de la même façon pour notre manque de volonté de réformer par l'austérité chronique et l'abandon pur et simple de nos acquis sociaux alors même que les gouvernants successifs se sont montrés incapables de nous proposer les mesures justes et équitables qui s'imposaient ?
55. Le jeudi, juillet 9 2015, 06:05 par unpatriote
Il est sur qu'une dévaluation nécessite un temps pour entraîner une relocalisation réelle importante. Mais il faut bien commercer.
En outre, la dévaluation dope les productions existantes et on la vu avec les ventes du rafale. Elle elle freine aussi les importations non indispensables en attendant de les relocaliser.
il faut un début à Tout
On ne s'occupe que de monnaie depuis des semaines...
IL y a aussi l'économie réelle et ce qui se passe pour la Grèce et sa dette masque ce qui va aussi nous arriver.
Dans mes mandats syndicaux locaux et régionaux, travaillant dans le secteur privé, je constate toujours plus de délocalisations de productions et de supports vers les pays de la zone euro d'Europe de l'Est.
Pendant que l'on regarde la monnaie et les déficits des uns et des autres pays, on ne voix pas ce qui se passe...
Rendez-vous compte que nos savoirs faire se perdent, six millions de nos salariés sont devenus des chômeurs et que le flots ne va pas s'arréter de si tôt.
6 millions de salariés qui ne cotisent plus, c'est des malades, des retraités et des chômeurs qui vont au final devoir perdre une partie des prestations qui leurs sont versées, donc une paupérisation qui s'ajoutera à la paupérisation ambiante..
En augmentant la paupérisation, on augmente les marchés parrallèle et donc la délinquence etc...
Tout cela pour une construction européenne qui ne fonctionne que pour les puissances d'argent.
La mise en concurence des salariés fait le jeu des investisseurs, pas celui du peuple.
Lorsque le salarié breton ou alsacien cotisait, il se fichait de savoir si ses cotisations se transformaient en indemnités pour un malade d'auvergne ou un retraité du Nord, car il savait que lorsque lui serait malade, dans les indemnités qui lui seraient versées, il y auraient des côtisations de Ch'ti ou d'auvergnant...
Les salariés avaient la même monnaie, mais surtout les mêmes droits sociaux (même SMIC, même congés payés, même régime générale (a quelques exceptions), mêmes devoirs devant l'impôt. Ils n'étaient pas en concurence les uns avec les autres, ils étaient solidaires !
Avec l'EURO, ils ont certes la même monnaie, mais des devoirs devant l'impôt et des droits sociaux différents. La solidarité à fait place à la concurence. Et cette concurence, ce n'est pas le peuple qui en profite, mais des puissances d'argent, des fonds de pension etc...
Vous pouvez faire toutes les analyse monnaitaire, de désendettement de finance internationale... Occupez vous du peuple car si nous n'avons plus de tissus industriel, nous deviendrons comme les grecs, incapables de créer de la richesse.
Enfant, je me rappelle qu'au journal de 20h, en plus des chiffres du chômage (une honte à l'époque, 1 million de chomeurs), il y avait la balance commerciale... Aujourd'hui, on ne nous donne même plus la balance...
Comment croire qu'on va relancer l'investissement en France dans une zone monnaitaire avec autant de disparités ?
Les grands groupes que je vois agir ont TOUS le même fonctionnement ==> J'ai un produit à manufacturer : Ou paierai-je le moins d'impôts directs/charges ? ou paierai-je le moins de coûts salariaux ?
Ces grands groupes ont aussi leur logiciel type "Qui est le moins cher.com " Ils investissent en connaissance des tenants et des aboutissants. A ce jeu là, c'est rarement la France qui gagne et donc rarement les français.
Attention, la France est au bord d'un précipice. L'économie réelle meurt, la finance elle, se porte bien. Un peuple ne vie pas de la finance, mais de l'économie réelle.
Se recentrer sur le réel est une priorité.
Ortog
Guaino, il faut qu'il adhère à DLF ; il pourra même payer en drachme s'il le veut
http://www.marianne.net/guaino-sark...
ça fait plaisir de voir quelqu'un qui parle sans langue de bois
qu'il mette sarkosy à la niche, vas y riton, lâche toi !!!
Je ne crois pas que Tsipras démissionne après son référendum réussi. Je crois que l'UE va lui accorder un prolongement de sa dette et va fournir en euros les banques grecques. La zone euro est bien trop précieuse pour les eurocrates et on va subir encore longtemps cette monnaie artificielle.Hélas...
Comment se fait il que NDA s'exprime a l'assemblee,devant un parterre de deputes a demi-vide.
Serait il autoriser a s'exprimer qu'apres 24h,comme si ses propos etaient genants ou denues d'interets??
"La dette publique de l'Espagne a augmenté à 97,7% du produit intérieur brut (PIB) à fin 2014, conformément aux prévisions du gouvernement conservateur, qui s'attend à ce qu'elle dépasse la barre symbolique des 100% en 2015.
Ce ratio était de 96,8% au troisième trimestre 2014, rappelle la Banque d'Espagne. Elle avait déjà fait savoir à la mi-février que le montant de la dette publique de la quatrième économie de la zone euro se montait à 1034 milliards d'euros à fin 2014. La dette publique espagnole, qui n'était que de 36,3% en 2007, a explosé avec la crise, alourdie brutalement par le sauvetage de ses banques en 2012.
Madrid s'attend à ce qu'elle monte encore à 100,3% du PIB en 2015, avant de toucher un sommet en 2016 à 101,5% puis de refluer à 98,5% en 2017. L'économie espagnole est repartie de l'avant en 2014, avec une croissance du PIB de 1,4%, après cinq années de récession ou de croissance nulle. Le ministre de l'Economie, Luis de Guindos, se veut confiant pour les cinq années à venir et s'attend à des taux de croissance compris entre 2,5 et 3%.
Le chômage devrait continuer à refluer, selon le gouvernement, mais en se maintenant à un niveau élevé. Le taux de chômage devrait toucher 22,2% de la population active en 2015, après 23,7% à fin 2014, selon les prévisions de Madrid."
Source;Le Figaro economie...
Et voilà,encore un pays qui a reussi grace a l'austérité bruxelloise...
Et comme partout elle continue de s'accroitre,elle ne baisse que dans les prévisions........
Surpris.. Surpris que personne n'ait relevé le changement de ton des 'créanciers' (fmi, Merkel etc..) sur la possibilité d'intervenir sur la dette grecque suive diverses interventions d'Obama (tél à Merkel, discours sur l'importance géopolitique de la présence de la Grèce dans la zone € ..)..
Quand on sait notamment l'importance des USA dans les décisions du FMI ...
Qu'en pense NDA ?
Bonjour,
Il est temps de bouger, même en juillet, il faut lancer une pétition pour la sortie de l'euro en France mais aussi en Italie, Espagne,Grèce bien sur.
Les états reprennent le pouvoir de la monnaie sur les banques et sur les djihadistes terroristes de l' euro ; DTE (draghi par ex) .
1 euro=1 nouveau franc, puis dévaluation. Pour la monnaie commune plus tard.
Si DLF est un mouvement Gaulliste c'est le moment de le montrer ; pour l'instant amalgame avec positions des ex UMP pour la sortie de euro.
Tout ça pour ça !
Après le "NON" du peuple, Tsiprass cède à la plupart des revendications des créanciers.
Ils doivent être dégoutés...
Ortog
Le 25-03-2013 Les dépôts de plus de 100.000 euros de la Bank of Cyprus subiraient une ponction d'environ 30%".
Chypre : les comptes seront prélevés de 30% à la source.
Ce plan de sauvetage est "équitable", a assuré de son côté le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble.
HTTP://WWW.CHALLENGES.FR/ECONOMIE/20130325.CHA7580/CHYPRE-LES-COMPTES-SERONT-PRELEVES-DE-30-A-LA-SOURCE.HTML
SI LA FRANCE S’ENDETTE ENCORE POUR LES GRECS CELA RISQUE D’ARRIVER A TOUS LES FRANÇAIS.
Tsipras a dit et redit qu'il ne sortirait pas de l' € .... Dans son 'bras de fer' avec les créanciers il a déjà perdu !
L'euro a démontré que c'est une dictature (pas de retour en arrière possible) ... à NDA (et DLF) de le crier haut et fort ! ... jusque dans la rue !
La Cour des comptes considère que les revenus des retraités a désormais atteint celui des « actifs » et leur patrimoine est beaucoup plus important. Elle propose donc, dans son dernier rapport, une hausse de leur imposition.
Selon le président Didier Migaud : « Les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, notamment les jeunes. » On a compris…
En revanche, ce qu’on a du mal à comprendre, c’est où se trouve l’injustice de cette situation ? Qu’à 70 ans et plus les retraités aient un patrimoine plus important que celui d’un jeune actif de 30 ans est-il anormal ? Ce patrimoine, ces pensions, ont été acquis en travaillant 48 heures et plus par semaine, en ne bénéficiant que de 15 jours, puis trois semaines et enfin un mois de vacances annuelles, alors qu’aujourd’hui ce « jeune », quand il a un emploi, ne travaille que 35 heures, bénéficie de cinq semaines de vacances, sans parler des RTT…
http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez...
La trahison de 'Tsipras l'internationaliste' ...
Et M.Kamenos , que va-t-il faire ... ?
Et le Peuple grec d'ici 3 à 6 mois qd il aura compris ...
Je viens de lire les propositions faites par Tsipras à ses créanciers pour la poursuite du plan d'aide. En fait, ce qui est demandé aux grecs dans le cas présent correspond, à très peu près, à ce qui est aujourd'hui appliqué dans les autres pays européens.
La TVA passera de 13 à 23 %, nous sommes à 20%.
Les retraites passeront à 67ans ou 62 ans avec 40 annuités, comme chez nous.
Les îles grecques, paradis des milliardaires, n'auront plus les 30% (!!!) d'abattement de TVA par rapport au continent. Où est l'injustice ?
Les aéroports et le port du Pirée devront être privatisés, comme chez nous.
La TVA reste réduite à 6% sur les médicaments. Où est le scandale ?
Nous sommes plus proches d'une fin de privilèges que d'un début de privations, non ?
En tout cas, cette liste de propositions fait réfléchir sur ce que sont les réels problèmes de ce pays... Si Tsipras arrive à obtenir des aides supplémentaires avec des mesures complémentaires aussi peu violentes que ça, il aura joué un sacré tour à tout le monde.
Il aura berné l'Europe en obtenant le maintien de son pays dans l'euro jusqu'à l'issue qu'il sait inéluctable, à savoir l'écroulement total de la monnaie unique plombée par les dettes publiques. Le chaos sera alors général et la Grèce ne devra plus rien à personne car la seule solution sera l'annulation pure et simple des dettes de tous les pays européens.
Dnas le même temps, il a roulé les grecs dans la farine en leur faisant croire que le référendum était une victoire, avant de reprendre sa chasse aux milliards par un dernier tour de passe-passe somme toute moins douloureux que l'ensemble des mesures d'austérité déjà imposées depuis plusieurs années.
Si les créanciers acceptent ces mesures, et il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement,sauf crise d'autorité allemande, Tsipras aura été remarquable d'un point de vue stratégique. Quant à l'image que se fait de lui le peuple grec, c'est tout autre chose.
http://www.chevenement.fr/Le-bon-se...
http://russeurope.hypotheses.org/40...
http://www.comite-valmy.org/spip.ph...
Trois analyses de la situation en Grece : par Jean-pierre Chevenement, jacques Sapir et Romaric Godin( publiée par le Comité Valmy)
Il serait judicieux de rajouter au texte l’intervention de NDA à l'Assemblée nationale sur la situation de la Grèce
DÉCLARATION SUR LA SITUATION DE LA GRECE ET LES ENJEUX EUROPÉENS
INTERVENTION DE NICOLAS DUPONT-AIGNAN
MERCREDI 8 JUILLET 2015
http://www.debout-la-france.fr/arti...
Merci
Tsipras ne perd rien pour attendre.
Lecture transversale du référendum grec.
En considérants les électeurs inscrits, nous avons ceci :
37,5% d’abstentions (*)
36,1% de Non (61,3 des exprimés)
22,8% de Oui (38,7 des exprimés )
3,6% blancs et nuls (5,8 des exprimés mais non comptabilisé)
En d’autres termes ce sont 77,2% (37,5 + 36,1 + 3,6) d’électeurs grecs- qu’ils se soient exprimés ou non- en pleine démobilisation et dans l’exaspération profonde.
77,2% d’ingrédient pour une bombe à retardement pour M.Tsipras.
77,2% : qui formeront la prochaine vague de révolte contre Tsipras . en pleine inhibition internationaliste.
Prise de conscience, maturation, révolte.
Le compte à rebours est tout juste commencé.
CM
(*) chiffre extraordinaire quand on sait que le vote est obligatoire en Grèce !
ENTIEREMENT EN ACCORD AVEC "Le Curieux @52
Nous sommes tous entrain de mourir à petit feu.
Le débarquement du 6 Juin 1944 n'était pas prévu pour délivrer l'Europe, mais pour mieux la croquer (aux anciens d'entre nous YALTA , cela ne vous rappelle rien ?)
LE GENERAL AVAIT VU JUSTE !!!
Nous en avons la preuve aujourd'hui.
Il serait grand temps que les peuples européens se réveillent comme l'a fait la Grèce.
Sortons de cette UE nauséabonde avant qu'il ne soit trop tard !!!
CQFD
Je te re-prête 53 milliards d'euros et tu me rembourse.
Re-pilotage de la dette à partir de 2022... 2070 à l'horizon ...
2100 ... Aéroports, ports, îles à vendre, 10 points de tva dans la vue touristique. baisse des subventions pour les agriculteurs, bijoux de famille.
Rien ne va plus, faites vos jeux. Dégoûtée !
Attendons dimanche mais ça sent le grillé, rien n'est réglé.
CQFD encore "mieux" que 53,5 milliards d'euros, 74 milliards d'euros remis au pot.
Et vlan' passe moi l'éponge (l'effacement sur une partie de la dette), et vlan' fait moi guili ! Effrayant de stupidité !
Tout le monde est content. Aux fou(s) ! J'en trépigne de rage. En dehors de la saison touristique les restaurateurs pourront mettre la clef sous la porte et les îles, à n'en pas douter, seront vendues à quelques églefins, tapis dans l'ombre. déjà sur le coup.
Le discours de Tsipras devant le Parlement grec était destiné à noyer le poisson. Rien de concret que du blabla.
Déréglementation des professions : notariale. Pour ceux qui connaissent le système grec, s'il n'y a pas de cadastre, sur quoi s'appuie un notaire pour vendre un bien, bâti ou non bâti (des terres) ?
Allez, dans 6 mois on y retourne avec une ardoise augmentée pour les États de l'Union de 74 milliards d'euros et les derniers pans de l'économie (tourisme, agriculture) foutus en l'air, asséchés comme de vieilles figues.
Est ce bien raisonnable !
La démocratie, le référendum grecs ne sont plus que le miroir aux alouettes des internationalistes qui se glorifient d'un symbole qu'ils piétinent en reprenant des chaînes du capitalisme financier. Les mêmes crétins que l'on verra d'ici peu, manifester contre l'austérité.
Mais ça on le savait déjà, seulement nous voulions croire à un sursaut, à un espoir pour le peuple grec, à un espoir pour les peuples européens.
Solidarité, enchaînés, la belle affaire !
Pauvres grecs qui vont en baver avec ce nouveau plan d'austérité à la Juncker, qui vont suer des larmes et du sang. Et l'Eglise s'assoit sur son pactole et les armateurs qui changent pavillon pour s'exhiler fiscalement devraient demander conseil au Président de la Commission, le sac à pot de vin, Juncker.
Désespérant.
La Cour des comptes considère que les revenus des retraités a désormais atteint celui des « actifs » et leur patrimoine est beaucoup plus important. Elle propose donc, dans son dernier rapport, une hausse de leur imposition.
Selon le président Didier Migaud : « Les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, notamment les jeunes. » On a compris…
En revanche, ce qu’on a du mal à comprendre, c’est où se trouve l’injustice de cette situation ? Qu’à 70 ans et plus les retraités aient un patrimoine plus important que celui d’un jeune actif de 30 ans est-il anormal ? Ce patrimoine, ces pensions, ont été acquis en travaillant 48 heures et plus par semaine, en ne bénéficiant que de 15 jours, puis trois semaines et enfin un mois de vacances annuelles, alors qu’aujourd’hui ce « jeune », quand il a un emploi, ne travaille que 35 heures, bénéficie de cinq semaines de vacances, sans parler des RTT…
http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez...
On ne saura jamais quels moyens de pression la troïka a pu utiliser pour faire cèder Tsipras sur des points pourtant inacceptables ! Et comme il l'a si justement dit, la Grèce sert de laboratoire: tout ce que la troïka réussira à imposer en Grèce, elle tentera de le faire accepter dans les autres pays de l'UE. Comment nos dirigeants peuvent-ils accepter la perspective du départ en retraite à 67 ans? On américanise à tout va: tu as un boulot bien rémunéré, tu te prépares une retraite confortable de bonne heure. Tu as un boulot dur, mal payé, précaire: tu travailles "jusqu'au bout", ensuite, usé, fauché, tu survis misérablement. Belle perspective!
Les peuples sont décidément incorrigibles: ils ne bronchent pas tant que c'est le voisin qui en prend plein la figure. Ensuite, quand c'est trop tard, ils se réveillent. L'entreprise va mal? On serre les fesses en espérant que ça va s'arranger. Et quand ça ferme, on brandit des banderoles, on brûle des palettes...et on pointe au chômage. Le laboratoire grec a pourtant déjà montré tout ce qu'on pouvait infliger à un peuple. Tsipras devrait plutôt négocier une sortie préparée de la grèce de la zone euro, VOIRE DE L'UE.
à @ lecurieux ( 80 )
pourquoi la retraite à 67 ans serait elle un sujet tabou ? tous fonctionnaires ?
À GR2 / 72
Cet abattement de 30 % a été conçu pour compenser le coût du transport du continent aux îles et ne s'applique que pour les îles "pauvres" c.-à-d. peinant à remplir leur saison touristique. Cette mesure ne s'applique absolument pas aux îles "riches" ou plus exactement qui peuvent amortir par leur essor touristique, l'augmentation de la TVA.
Cet abattement est un facteur de soutien au développement touristique d'îles moins prisées.
Motus 17/07/2015 à 16h31
Je sais tout du patrimoine de Valérie Pécresse, mais je ne peux rien vous dire si non j’encours 45 000 euros d’amende.
Par Rémi Noyon | Journaliste à Rue 89.
Nos élus sont pour une transparence opaque ce qui est plus que douteux voire suspect. Cette pseudo-transparence provoque de la méfiance à l’égard des élus. Après cela ils s’étonnent que les français n’aient plus confiance dans nos dirigeants.
Pour plus d’info lire :
http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/...
que l' on soit partisan de l' euro ou de la drachme, le problème politique et par conséquent financier de la Grèce est ( et restera pendant longtemps ) celui ci :
" la fraude, la collecte [ de l' impôt ], et la " ventilation " des sommes perçues dans le gouffre des dépenses publiques et sociales ( retraites et avantages sociaux en particulier )