La crise de l’euro est interprétée aujourd’hui de façon bien curieuse, le culte de la monnaie unique, malgré la tempête qui menace de l’emporter, demeurant un tabou absolu.
Beaucoup d’observateurs ne veulent surtout pas aborder la responsabilité première de ceux qui ont prétendu imposer une monnaie unique à des économies profondément différentes, ceux qui ont prétendu « mettre la charrue avant les bœufs » comme l’avaient dénoncé prophétiquement les opposants au traité de Maastricht en 1992 - au passage, comment ne pas déplorer ce surplace de 20 ans ? ! Car, parler de crise de la dette comme si elle tombait du ciel est un mensonge doublé d’une aberration.