Dans les périodes de crise on reconnaît la valeur des dirigeants à leur capacité à prendre en compte la nouvelle donne et donc à ne pas hésiter, autant que nécessaire, à changer à la fois de rythme et de cap.
L’interview dans le Monde d’hier soir du Premier ministre m’a paru édifiant, puisqu’il s’intitule justement, complètement à tort hélas : « Rien ne serait pire qu’un changement de cap ». Je regrette profondément de voir François Fillon, dont je reconnais la grande valeur personnelle, s’enfermer à ce point dans de fausses certitudes.